Une vilenie. vers). Ces correspondants-rapporteurs examinent toutes les demandes de pen sions. Je lis, en etfet. page 15 du dit rapport Wy mogen niet laten te erkennen dat de briefwisselaars, zonder eene uitzondering, aan ons eomiteit aanmer- kelijke diensten bewijzen, niet alleen in het grondig en nauwkeurig onder- zoek die pensioenaanvragen, inaar ook nog in liet stichten, ontwikkelen en bestieren van pensioen- en ziekengil- den. Ce qui veut dire en français Nous ne pouvons oublier de faire remarquer que nos correspondants, sans excep tion aucune, rendent des services si gnalés notre comité, non seulement dans l'examen approfondi et attentif des demandes de pension, mais aussi dans la création, le développement et la direction de mutualités de retraite et contre la maladie. Ce sont donc les rapports de ces correspondants qui sont pris en consi dération pour l'allocation ou le refus des pensions. Il y a pour l'arrondissement d'Ypres 42 communes et 42 correspondants. L'examen du tableau qui ligure au rapport et qui les renseigne est sug gestif 0 correspondants seulement sont renseignés avec indication de leur profession, ce sont 3 notaires, 1 médecin, 1 huissier et 1 négociant pour les 30 autres le rapport n'indique que les noms avec initiales pour les prénoms. Or, il résulte de l'examen des listes électorales que ces :16 correspondants sont des curés et des vicaires. (Rires gauche.) M. Meehelynck. Et on n'en indique pas la profession dans les brochures M. Nolf. Sur les 42 communes il n'y a pas un seul correspondant ap partenant l'opinion libérale. Le rapport dont j'ai extrait le ren seignement est de 1900, mais la com paraison (iue j'en ai faite avec les rap ports antérieurs prouve que la situa- lion ne change guèred'annéaen année un curé déplacé est aussitôt remplacé par son successeur. Cela n'indique-t-il pas suffisamment les tendances des comités de patrona ge et est-il étonnant dès lors qu'ils soient frappés de suspicions Ce fait est d'autant plus regrettable (pie les comités de patronage consti tuent de véritables juridictions qui dis posent des maigres pensions que l'on accorde aux vieillards. Je demande donc .M. le ministre, et je linispar là, quelles mesures il comp te prendre pour assurer plus de neu tralité une institution qui doit être au service de tous et ne peut pas être un instrument aux mains d'un parti politique. Très bien gauche et l'ex trême gauche.) Liste des correspondants- rapporteurs du Comité de patronage d'Ypres, insti tution officielle et neutre!! Tableau figurant au rapport du Comité pour {Ço6. 1. Becelaere, .M. Bylo, IL vicaire. 2. Bixschote, .M. Laumosnier, curé. 3. Boesinghe, .M. George, H. curé. 4. Brielen, M. Claeys, 11. curé. 5. Coinines, M. Delbove, L. vicaire. G. Crombeke, .M. Vanoverschelde, A. curé. 7. Dickebusch, M. Lefebvre, vicaire. 3. Dranoutre, \I. D'hooge, vicaire. 9. Elverdinghe, M. De Nolf, A. curé. 10. Gheluvelt, M. Callens, vicaire. 11Gheluwe, M. Leleu H. vicaire. 12. Ilollebeke, M. Vandenberghe,curé. 13. Houthem,M. Dumortier P. vicaire. 1 i. Keminel, M. Cornette, C. vicaire. 13. l^anghenuOk, M. Yandermeersch C. notaire. 1G. I^ocre, M. De Ruytter, H. curé. 17. Messines, M. Vierin, H. vicaire. 18. Bas-Warnêton, M. Platel L. curé. 19. Oostvleteren, M. Lootens, vicaire. 20. Passchendaele, M. Liefooghe, E. huissier. 21. l'ioegsteert, M. Wille, J. vicaire. 22. Poelcapelle, M. Yander Haeghe, curé. 2 Poperinghe, M. Dejaegher, vicaire 24. Proven, M. H teghebaerl, notaire. 25. Reninghel-t, I. Dermaut. vicaire. 26. Rousbrugge -llarmghe, M. Peel, notaire. 27. S-Jean, M. Ti •berghuin, 11. curé. 28. Ylamertinghe. .\i. OUevier, curé. 29. Yoormezeele, M. Delporte, vicaire. .'30. NYarnèton. M. Sulinghe, A. curé. 31. \Yatnu, M. Brulsaert, docteur. 32. \Yervic<|. M. Fraiichomme, vice- président du Comité. 33. Neuve-Eglise, M. Plouvier, curé. 31. Westoutre, M. Desaegher, vicaire. 35. Westvleteren, M. Callens, curé. 36. Woesten, M. Top, R. vicaire. 37. Wulverghem, M. Brabant, prêtre. .38. Wytschaete, M. Yan Eegroo, doc teur, membre du comité. 39. Zandvoorde, M. Mervillie, curé. 40. Zillebeke, M. Pletlinck, vicaire. il. Zonnebeke, M. Yanoost, vicaire. 42. Zuvdschote, M. De Keuckelaere, o» Nos communes libérales sont re présentées par leurs curés II faut faire accroire aux -malheu reux que les pensions, payées avec l'argent de tous les contribuable^, sont un bienfait du parti clérical. Il faut surtout leur faire accroire que la première condit on remplir pour obtenir la pension c'est d'être bien, avec le parti du clergé Xos vieilles villes flamandes. IL Les trésors des diverses branches de notre ancien ai t sont acculés bon droit dans nos musées, seul le musée monumental par excellence, la Rue, est délaissée. Les pouvoirs publics sauf les rares exceptions des villes de Bruges, d'Ypres el de Tournai s'en désintéressent, que dis-je encoura gent presque le vandalisme par leur indifférence. Contradiction curieuse, nous luttons avec énergie contre toutes les puissan ces de l'argent pour garder en notre pays quelque précieux objet d'art mis aux enchères, mais nous négligeons précisément les oeuvres qui échappent la convoitise de l'étranger, nos vieux souvenirs architectouiques, notre vieil esprit artistique, l'orgueil, l'originalité et la joie de nos villes el bourgades. Je ne l'ignore pas, l'éducation «lu peuple n'est point laite et, d'autre part, les ressources font souvent défaut. 11 appartient aux hommes de bonne volonté de se grouper, d'écouter les royaux conseils et de demander aux diverses branches des pouvoirs pu blies, encouragement, aide et protec tion. Pourquoi la restauration des habita tions privées ne serait-elle sauf ga rantie artistique et légalesubsidiée, dans une mesure déterminer, l'égal des encouragements accordées l'ac quisition d'oeuvres d'art Pourquoi la Province, l'Etat ne soutiendraient-ils de leurs encouragements, de leur in tervention financière, les efforts et les initiatives communales Y L'art architectural aux diverses épo ques de notre histoire ne mérite-t-il pas les mêmes sollicitudes que les au tres arts Y La prospérité de nos vieilles cités n'est-elle pas intimement liée au maintien et au développement de leur vieux caractère local, si divers, si varié et pourtant si essentiellement flamand Y Je ne mets pas les linances en péril je sollicite une minime obole, je men die votre appui, je supplie les Admi nistrations communales provinciales et gouvernementales de suppléer, dans une mesure équitable, au défaut de ressources des particuliers qui sou vent, quoique bien intentionnés, doi vent renoncer de coûteux travaux de restauration dont l'utilité immédiate n'est point tangible pour eux. Que répondrez-vous, vous tous qui avez charge de gérer h; bien national, quand en face de l'étranger, admira teur de notre Flandre, retentira le cri d'alarme Bruges, Courtrai, Ypres, Furnes, Nieuport, etc. se modernisent, leurs trésors de pierre disparaissent, leurs rues aux gracieux méandres, sont veuves de leur beaux pignons et où, hier encore, se lisait une page d'histoire, s'étale la médiocrité des styles d'un jour, des caprices d'une heure Ne faites point le lé-art où aujour d'hui brillent dans leurs gangues de granit le- joyaux de la sculpture et de hiteeim i-a nandes. h ar! m". trouve satisfaction le con.-ai r, ili uges, peu de proprié taire- -ont rélractaires aux idées de cou- -nation. Les devantures esthéti que-, le- - glaces cylindriques, 1> - ornementa dons en simili pierre exercent des tentations bien fortes, mais heureusement pas toujours invin cibles. Mais comme les échecs sont sensi bles Il suffit parfois de l'erreur d'un seul pour compromettre tout un en semble. Rien n'est contagieux comme une innovation artistique. J'ai souvent pu me désoler de l'engouement suivre de déplorables errements. Je n'ai mal heureusement pu encore me réjouir de l'émulation dans le respect des choses les plus belles de l'histoire d'une ville ses souvenirs monumen taux. L'éducation reste faire. Inculquons nos concitoyens le goût du beau, le respect du passé, appelons leur attention sur cette histoire vivante qu'offre nos vieilles rues, démontrons aux commerçants que leur intérêt n'est point de suivre des modes déjà... démodées dans les grands centres. Multiplions les restaurations, redou blons d'etrorts et de travail, portons la bonne parole dans tous les milieux, sol licitons tous les appuis. Alors les visi teurs nous viendront nombreux, d'au tant plus (jue nous aurons pris exem ple sur ce qui se pratique l'étranger notamment en Suisse et en Italie pour faire connaître les choses intéres santes. J'en ai la conviction profonde, abso lue je fais taire ici tous mes senti ments artistiques la prospérité financière, oui financière, de nos villes anciennes dépend surtout du maintien de leur vieux caractère. Pourquoi ces villes ne formeraient- elles pas alliance Y Pourquoi n'associe- raient-elles pas leurs destinées les villes du littoral Y Pourqoi ne feraient- elles de la publicité commune Y Poui- 11toi ne poursujvraient-ellesla création de billets de chemin de fer faisant con naître. et facilitant leur visite Y Disons- le, la visite de Courtrai, Ypres, Fur- ues, etc., n'entre pas dans le programme habituel du tourisme. J'en trouve la preuve indéniable dans le fait qu'il fut constaté, lors du vol du Van Dyck de Courtrai, (pie le rideau garantissant le chef-d'œuvre, n'avait pas été tiré dé liais bien longiemps. Je n'oserais éva luer ce que peuvent être, dans ces con dition-, le montant des recettes des divers musées et monuments des villes en question. Je citerai ici un exemple typique de l'influence bienfaisante que pourrait cependant exercer une connaissance plus répandue des beautés de nos cités. A Bruges, depuis l'Exposition des Primitifs Flamands, les recettes l'Hô pital S'-Jean le prix d'entrée étant fixé l fr. ont augmenté de plus de 150 p. c. Or, elles peuvent et doivent monter encore. Si la seule visite, nécessairement de durée limitée, des musées amène une prospérité dont les négociants obser vent les bienfaisants etfets, qui se ré percutent sur toutes les branches de l'activité commerciale, plus forte raison, la conservation, le développe ment du caractère monumental des vieilles cites, aura pour conséquence un accroissement de prospérité géné rale. Les villes de Courtrai, Ypres, Fur nes, etc., verront comme Bruges, les longues théories de touristes et leur commerce appréciera les bénéfices de toute nature qui en découlent. L'étran ger apporte de l'or et n'en exporte pas et sa présence active toutes les tran sactions tant ordinaires que de luxe. Avec la conviction la plus forte, dans la persuasion de travailler l'exaltation de l'art flamand, la prospérité du pays, je vous dis de toutes vos for- ce- tendez la mise en valeur de vos trésors la conservation, la restau ration du vieux caractère de vos cités. Ne laissez détruire l'orgueilleux hôtel de celui qui fut un puissant de la terre, ne laissez toucher l'humble pignon desdemeures ouvrières, mettez aujour vos tableaux et vos gravures, vos ma nuscrits et vos livres, vos sculptures et vos orfèvreries, vos tapisseries et vos broderies, vos sceaux et vos mé dailles, ouvrez vos inusées, voséglises, vos collections, travail lez toujours l'exaltation de l'Art Flamand. Administrateurs et administrés de- vieilles cités, unissez en un commun effort vos forces et votre vouloir. In stituez des organisations de propagan de, fondez l'étranger des bureaux de renseignements, adressez-vous aux puissantes compagnies de transports et de voyages, faites appel au patriotis me de nos consuls, l'sez de tous les moyens de publicité, prenez exemple de- brochures anglaises donnant les plus belles œuvres des musées, créez des étiquettes vulgarisant vos monu ments. vos cités. Affectez le verso des enveloppes de vos lettres la propa gande nationale et dites-vous que l'Ita lie pays d'art comme notre Flandre moissonne annuellement 400 mil lions d'or étranger Je me suis aventuré sur le terrain commercial et financier, je ne m'en excuse point, car l'art ne vit pas seule ment de bonnes paroles ou d'actes quelque chaleureux qu'ils soient. Pour voir se renouveler le fait de ceux d'Ypres, portant la fonte leurs vieux ducats pour la dorure de la toiture de l'hôtel-de-ville, il faut essentiellement qu'ils les possèdent. La conservation des monuments pri vés, le développement du caractère archaïque de nos vieilles cités flaman des, l'impulsion donner leur pros périté, l'éducation artistique de nos concitoyens, l'exaltation de nos gloires nationales réclament des appuis, des encouragements, des ressources, des initiatives et des efforts. Je les sollicite de la plus haute Figure du pays, je les demande l'esprit pa triotique des pouvoirs publics, je les recommande la propagande de tous les Belges. Camille Tulmnck. rassjc-L -tjsasm-étKts ojtxrssh mxmwmzr'm sxkes Dans son numéro de Samedi der nier, le Journal d'Ypres a eu recours son rédacteur extraordinaire pour vitupérer contre le Progrès, dont il accusé la rédaction d'avoir trempé sa plume dans le sang des sinistrés de Sicile et de Calabre, pour être désagréable un chef du parti adverse. L'indignation de commande du Journal d'Ypres dissimule mal une vi lenie Nos lecteurs savent fort bien, et tout le monde le sait, que le Pro grès, en faisant des réserves au sujet de l'organisation de la conférence, primitivement dûe une initiative généreuse, mais viciée par la suite, n'a jamais cherché détourner per sonne de faire parvenir son obole aux malheureux Siciliens, soit par l'une voie, soit par l'autre, soit par plusieurs voies différentes, comme d'aucuns de nos amis l'ont fait. La souscription la fameuse conférence n'était certes pas l'unique moyen de venir au secours des sinistrés L'ar ticle du Progrès n'a donc porté pré judice personne et n'a empêché aucun libéral de faire la charité selon ses moyens, bien au contraire. Tout l'article du Journal d'Ypres n'est donc qu'une vilaine diatribe qui dé tonne, qui sonne faux d'un bout l'autre, parce qu'elle est basée sur un mensonge. C'est vraiment un bel exemple de charité chrétienne que nous donne là le clérical Journal, en dénaturant et en faussant les inten tions de ceux qui ne pensent pas comme lui, propos d'une œuvre de bienfaisance Cette charité-là, la charité chrétienne, qui cherche faire le bien pour le bien, le Journal dè Ypres et sa politicaille, comme il dit, ne la connaissent pas. La charité qu'il leur faut, c'est la charité coups de grosse caisse, où les misères soulager ne sont que l'accessoire, où la marque de leur boutique est tout Et n'en déplaise au Journal d'Y pres et sa politicaille, pour conti nuer employer ses expressions, nous protesterons chaque fois qu'il s'agira d'organiser une œuvre inté ressant la généralité de la popula tion comme lors des fêtes de l'Indé- curé.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 2