A LA BANQUE A. J. VONCK AVIS Caisse des Propriétaires l'halange Artistique l oir lu POUR L'ACHAT CAISSE DES PROPRIÉTAIRES BANQUIER LES ARTISANS RÉUNIS DE VOS OBLIGATIONS CAISSE DES PROPRIÉTAIRES 4 Le Concert des Anciens Pompiers. La Fêle de Bienfaisance du 14 Février. Chronique Théâtrale. Il G\0 V Société Anonyme AGENT A YPRESs Soeiélé Royale (les Francs Arbalétriers. Société de Tir de Gardes-civiques. Drame de vengeance. Théâtre de IMIIiambra. Dimanche 14 Février 1 SOI), S articles suite tles la T pa^e A GËNCE pour Ypres et l'arrondissement. pendance Nationale, et d'où les libé raux seront systématiquement ex clus Notre article au sujet de la con férence n'a pas eu d'autre but. Dimanche dernier les membres de la Société des Anciens Pompiers ont passé une très agréable soirée. C'était le premier concert de l'an née 1909 et une foule nombreuse s'était donnée rendez-vous la Mai son des Anciens Pompiers la salle était littéralement comble. Le programme était des mieux composé. L'harmonie marche de progrès en progrès et l'exécution des trois mor ceaux figurant au programme ont été exécutés de maîtresse façon. Honneur M. Henri Moerman, l'excellent directeur de l'harmonie des Anciens Pompiers et nos compliments ces vaillants musiciens qui sous la ba guette magique de leur chef enlèvent, avec brio et entrain, les passades les plus difficiles de cette belle musique dûe MM. Paladilhe et Komzak. Une romance pour voix de baryton ainsi que deux chansons flamandes clôturant la première partie, ont été divinement enlevées par M. J. De Wilde et par Mad. A. De Wilde. Dans la seconde partie, nous avons été régalés de quelques morceaux de symphonie pour violons, flûte, haut bois, harmonium et piano exécutés magistralement sous la direction de l'infatigable chef, M. Henri Moer man. Une opérette de Planquette, Le Serment de Madame Grégoire a été bien rendue par M. et Mme De Wilde et a fait rire le public jusqu'aux lar mes. Les différents airs ont été admi rablement chantés Mlle Dedullen mérite une mention toute spéciale pour le talent qu'elle a mis accom pagner les chanteurs. Chez les Anciens Pompiers il est d'usage de clôturer les concerts par une partie dansante. La jeunesse aussi bien que la vieillesse s'en sont données cœur joie. Il nous revient que la Fête de Bien faisance organisée par la Garnison d'Ypres, au profit des sinistrés de Sicile et de Calabre, s'annonce sous les meilleurs auspices. Les cachets 3 francs s'enlèvent comme par enchantement le Comité se verra obligé de faire agrandir les premières. Tous les habitants de la ville, sans distinction de parti, contribueront par leur obole venir en aide aux mal heureuses victimes du tremblement de terre de Sicile et de Calabre. Le programme delà Fête,que nous avons sous les yeux, est des mieux composé. Nous pouvons d'ores et déjà assu rer la complète réussite de cette bonne œuvre et nous profitons de l'occasion pour féliciter et remercier le Comité organisateur de sa louable initiative. Pour ne pas nuire la Fête de Bienfaisance organisée par la Garni son d'Ypres, la Société de Vlaam- sche Ster nous prie d'annoncer que sa représentation théâtrale fixée au 14 Février courant, est remise au Lundi 15 du même mois, 6 heures très-précises du soir. Comme la troupe de Tournai nous avait donné Mignon, il y a peine un an, on pouvait redouter que l'annonce d'une reprise aussi brève échéance allait amener quelques défections dans les rangs des habitués de nos soirées théâtrales. En effet, des dé fections se sont produites. D'aucuns, cependant, et ils n'ont pas eu le regretter, sont restés fidèles en cette occurrence, et n 'ont pas dédaigné de venir souligner de leurs applaudisse ments nourris et répétés les scènes ravissantes èt les romances exquises qui soulevèrent autrefois leur enthou siasme, et qu'aujourd'hui ils ont mani festé toute leur joie de revoir. Notre compte-rendu delà première Ypres de l'œuvre populaire et char mante d'Ambroise Thomas contenait l'exposé succinct du poème poétique et touchant de Gœthe, sur lequel Michel Carré a si délicatement brodé le libretto. Il serait donc superflu de nous répéter ici, et nous estimons que, pour cette fois, notre rôle peut se résoudre faire la critique de 1 in terprétation. Madame Viannet laquelle le public s'est accoutumé faire des ovations, nous est apparue sous les traits d'une Mignon charmante. C'est d'une très jolie voix qu'elle a chanté la romance connais-tu le pays la styrienne du second acte, l'air de désespoir demain je serai loin et la touchante prière vierge Marie Elle fut longuement applau die. Madame Roberty a fait des efforts méritoires pour interpréter le rôle de Philine. Moins secondée que Madame Viannet par un organe dont lapureté, notamment dans le grave, laisse par fois désirer, elle s'est efforcée con sciencieusement soutenir sa partie et les applaudissements, dont on l'a gratifiée après son air fameux je suis Titonia la blonde prouvent qu'elle y a suffisamment réussi. M. Dognies qui incarnait Meister, a fort bien enlevé la belle romance d'adieu Mignon, courage celle non moins jolie: «elle ne croyait pas»; et sa bonne voix de ténor résonnait ravir dans son trio avec Lothario et Mignon. M. Lartignon possède une voix de basse profonde, d'une belle am pleur et d'un timbre sonore. A sou levé un tonnerre de bravos dans ses duos avec Mignon et dans l'air si touchant as-tu souffert, as-tu pleuré M. Cartier#a fait un Laërte que nous aurions voulu plus bohème, aux gestes plus théâtraux, aux poses plus affectées, surtout dans son madrigal Philine et son dîner avec Meister. Au demeurant, ensemble fort pré sentable, qui a recueilli un très franc succès. Nous ne pouvons terminer sans faire.... l'éloge enthousiaste et légi time de la mise en scène. C'était tout simplement épatant Les décors somptueux qui encadrèrent Mignon nous donnèrent l'illusion parfaite d'excursionner en France et en Italie. Pour être juste, avouons que ce n'est pas tout fait l'avis de notre voisin de droite qui s'imaginait explorer quelque coin de forêt vierge alors qu'il se trouvait censément au pays où fleurit l'oranger et qui, au lieu de se reconnaître dans les salles fastueuses d'un domaine seigneurial, se croyait dans les décombres fu mants de la Calabre. Et, effective ment, il nous fit admirer l'effet pro digieux et inattendu que peuvent produire une toile de fond dont la peinture caduque ne laisse plus que des traces vagues et indécises, et des coulisses chancelantes qui affichent sans pudeur les fils déteints de leur trame usée. Disons encore que notre voisin de gauche, la vue de l'incendie qui illumina, au troisième acte, le fond de la scène, laissa échapper, lui, dans un soupir, le regret de son cœur hélas ce n'est que pour rire Thalie. Souvent une douceur est un effet «Je l'art. A dit.. Boileau. C'est vrai. répond De Beukelaer. Ce n'est pas le hasard, j'en atteste (es cieux. Mais l'art qui m'a do- né mon EX^CIS délicieux. AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835 74* exercice social 1908-1909 Conseil d'Administration: M>1 ëdm N'eerinta. vice-président de l;t Oi irabiedes Représen tant Rakon de Morbau. tirecteur d«» h Banque Nationale de ll.-lgiqiie Alb Hubert Misonxe. avocat a la Cour d'Appel de l'.rux ■Iles Vicomte C Uesmaisiéres, membre de la Chambre des Représentants Commissaires MM Comte de Ribaucockt. Sénateur Coure Ki. de Cibdekerkk Comte t Visa ht de Bocarjiê H BERbEit, Juge Bruxelles. La Société émet a iuellement des obligations de 300 f ancs remboursâmes au pair la quinzième année de leur émission et rapportant un intérêt aunuel de quatre pour cent (4 p. c elle .1' réserve le droit de les rembourser dès la dixième année. Le but de n Société est de prêter un m'érêt modéré et long terme, sur garanties l»y- pniliéi an. s, avec (acuité aux emprunteurs de se libérer par fractions périodiques, au moyen d'annuités extinctives du capital payables semestriellement, ou par un remboursement total une cpoqiD détei mutée. Elle pourra prendre des valeurs en dépôt, étafilir une caisse de survie et faire aussi tous placements terme pour le meilleur emploi des londs ou valeurs qui seront temporairement versés 011 déposés entre ses mains Extrait des statuts.) o Itlli C.4KTOS. 5 YPIIi:§. Lundi P Février 1909. tir au blason ordinaire;. Haut total Vandevyver Arth. Bas total Vandaele Alfred. Tir du 4 Février 1909. Tir ordinaire FolJ. 20 25 20 25 25 115 Vandevyver A. 20 25 20 25 25 115 Vermeulen H. 20 25 25 52 20 115 Vantholl 11. 25 20 20 25 20 —410 Macs M. 20 25 25 20 20 110 Un ouvrier peintre, Joseph Gaidrent, connaissait depuis de nombreuses années une tailieuse, -Marie Van der Heyden, Dadizeele un enfant était ne de leurs relations. Depuis quelques jours, la jeune femme n'avait plus reçu lit visite de son ami, quund Dimanche matin elle apprit que Gaidrent allait convoler en justes noces avec une jeune fille de Gheluvelt. ^'abandonnée n'eut qu'une idée :-se venger. Elle acheta un revolver et, Mercredi matin, elle alla trouver l'infidèle, au travail dans une maison du voisinage. Après une courte discussion, la jeune femme Ht feu plusieurs reprises. Une balle traversa le cœur de Gaidrent, qui tom ba mort sur la chaussée. La meurtrière mettant profit le désarroi causé par son acte, s'était enfuie. Elle prit le premier train destination de Courtrai et alla conter ce qui s'était passé, au procureur <Ju roi. Le parquet de Cour trai a fui t une descente Dadizeele. sous la direction de M. J. Dethier et de M. Raoul Preumont, Violoncelliste, Professeur au Conservatoire de Mons. PROGRAMME PHALANGE ARTISTIQUE. 1° Charlotte Corday, Ouverture. Peter Benoit. 2° Trois Fantaisies, de J.-E. Strauwen a) Princesse Rayon de Soleil. P. Gilson. b) Rigoletto, (Quatuor). Verdi. c) Faust, (Valse-Caprice). Gounod. M. Raoul PREUMONT. 3° Sonate en la (adagio et allegro). Boccherini. LES ARTISANS RÉUNIS. 4° Germinal. Riga. 5° Le chant des Pèlerins du Tannhàuser. Wagner. Cf Les Emiyrants Irlandais. Gevaert. M. Raoul PREUMONT. 7° a) Nocturne. Chopin. h) Tarentelle. Popper. piialange artistiq ue 8° Rapsodie n° II. Listz. 9° Freischûtz, Ouverture. Webek. Les œuvres exécutées par la Phalan ge Artistique sont instrumentées ou transcrites par M. Jules-Emile Strau wen. Les portes resteront closes pendant les exécutions. A 2 1/2 heures précises, 3m® Grande Audition de la FANFARE ROYALE DE BRUXELLES, sous la direction de M. J.-E. Strauwen, Avec le concours de la Société Royale de Chœurs ■S) CD Em £U kH SD O £-. ci çr C5 o j? â3 x ai. 3- -3 E vir X X s x Z. x - x r 'J. 2 1 ■j" 1 x r 3 - -C J. r- - s. A X -» 5C JO JC c o o o w r— r— i— o o se o t— o r- r— o o o o <59 GO O O CO 000000000 00000000 c r- I— O O O O <3*1 <51 -r- O O Oi (79 OOOOOOO O O O O O O <71 CO <51 Ci X X O) -o tfl aj C/Î 3 ai £sï 3 SES o c_ X 3 O" 1 tutus sur.-1 ois icur 11 m yphis.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 3