E. AILL1S-B0 lïQlIKT kLA BANQUE A. J. VÛNCK Caisse des Propriétaires Coureurs cyclistes! Tubes Colonial9 État-Civil d1 Ypres Visietkaarten op schoon ivoor van af 5-00 IV. de 100 P 0 1U L'ACHAT DE VOS OBLIGATIONS CAISSE UES PROPRIÉTAIRES 4 CAISSE DES PROPRIÉTAIRES Lue visite du Juif-tirant Y près. Bibliographie. Voilà une publication modeste très recommandable aux jeunes gens qui veulent faire une étude la fois utile et attrayante des langues allemande ou française. Ilsy trouveront, traduit dans l'un ou l'autre idiome, sous une forme aussi irréprochable qu'on peut le dé sirer et en regard du texte original, des morceaux de lecture dans les gen res les plus divers, mais toujours choisis de façon être lus de tous. C'est un excellent moyen d'enrichir le vocabulaire, de s'approprier par la pratique les expressions diverses et de s'habituer la structure propre cha cune des deux langues. En outre, le journal facilite les échanges de lettres pour correction réciproque), de cartes postales illustrées et de timbres-poste, en publiant sans frais les noms des lecteurs cherchant des relations l'é tranger. Numéros spécimens gratis sur de mande par l'Administration du Tra ducteur, la Chaux-de-Fonds (Suisse.) Société anonyme I. iété eiBei ur,lemenl des obligations de oO'ï fi nies remboursaliles au pair la quinzième année de leur émission et rapportant un intérêt anime de quatre pour cent (4 p. c. elle se réserve le droit de les rembourser dès la dixième année AGENT A YPRES BANQUIER sucu «Mic ron. yimses. épouse de Alleweireld, Emile, rue de Zillebeke. Verdoerte, Jean, 89 ans, sans profession, veuf de Debal, Adèle, rue du Vieux Lapin. Staelen, Cyril le, 46 ans, sans profession, célibata'ire, chaussée de Zonnebeke. Gabriel, Daniel, 2 mois, rue de l'Ecuelle. Baillieul, Amélie, 84 ans, sans profes sion, veuve de Vanaldernaght, Nor bert, rue Ste Godeliève. Dondeyne, Léonie, 52 ans, cabaretière, épouse de Vanbrabant, Henri, Cloître S'Martin. Verbeke, Amélie, 88 ans, sans pro fession, veuve de Slembrouck, Louis, chaussée de Zonnebeke. Vanhove, Louis, 77 ans, cabaretiér, époux de Decoster, Barbe, rue des Chiens. Tytgat, Pélagie, 64 ans, religieuse, cé libataire, rue Gustave de Stuers. Mal fait, Victorine, 63 ans, sans profes sion, épouse de Lasoie, Charles, chaus sée; de Poperinghe. Billiet, Roger, 2 4/2 ans, rue au Beurre. Woets, Léon, 3 mois, rue Eigen Heerd. Loire, Aloïse, 58 ans, terrassier, veuf de Sarasin, Marie, et de Aernout, Em ma, rue Carton. Ameel, Félicie*,# ans, cabaretière, épouse de Dàel, A lois, rue Basse. M C E II chirurgien -dentiste - spé cialiste de Cnurtrai, est a consultera IM1GS, com me par le passé, trois jours par semaine Les Lundis, Jeudis cl Samedis de 0 h midi, chez Ylme Yan keintnci, Grand'Pia- ee'. «ialadies de la houche. Denis artificielles 5 fr. 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Nous devons l'obligeance d'un ami de notre publication, la communication inté ressante qu'on va lire et qui est relative ce personnage si connu du Juif-Errant, dont la création, sous la plume des écrivains a imagination, a donné pretexte aux récits les plus amusants et les plus invraisembla bles. Nos lecteurs ignoraient probablement que notre personnage légendaire avait visité une de nos villes flamandes... pour l'exploi ter. Mais cédons la plume notre obligeant et savant collaborateur En l'an de grâce 1623, le 26 Mai, dit la chronique manuscrite laquelle nous em pruntons ce récit (MS. de la bibliothèque de Gand, N° 616) un étranger, vêtu plus ou moins la turque, sans haut-de-chausses, sans bas, la tête entièrement chauve et le menton orné d'une enorme barbe grise, te nant en main un bâton de pelerin, auquel pendait la traditionnelle calebasse, se pré senta la porte de Messines a Y près. La sentinelle était en ce moment un bon bourgeois, du nom de Daniel de Breyne, qui interpella le singulier personnage, en lui demandant en flamand d'où il venait et ce qu'il voulait mais l'interpellé ne répon dit pas la sentinelle repéta sa question en espagnol alors l'étranger lui dit Je suis le J uif-Errant. De Breyne, maîtrisant un étounement fort légitime en pareille occurrence, et sans respect pour la réputation de l'illustre per sonnage, le conduisit au bailli, qui était alors Pierre van de Casteele ce magistrat fit subir notre Juif-Errant un interroga toire en espagnol, dans lequel l'archi-cente- naire enfant de Moïse répéta ce qu'il avait dit Daniel De Breyne, et il ajouta «J'étais sur ma porte pour voirpasser Jésus- Christ quand il marchait au Calvaire, char gé de sa croix lorsqu'il fut arrivé devant ma demeure, il s'arrêta pour se reposer un instant je considérais comme une honte pour moi qu'un criminel se reposât sur mon seuil, et je l'interpellai grossièrement Pourquoi vous arrêtez-vous ici, lui dis-je honte du peuple d'Israël, passez votre.che- min, et allez où vous le méritez. Le Christ me répondit Moi, je m'arrêterai, mais vous, vous marcherez jusqu'au dernier jour du jugement. Et au même instant une force invisible me poussa hors de chez moi travers le monde, que je parcours dans tous les sens depuis bientôt seize cents ans et que je suis condamné parcourir jusqu'au dernier jour. Maintenant, seigneur magistrat, je ne demande qu'une grâce, c'est de pouvoir mendier mon pain ici com me je l'ai fait ailleurs, car l'homme aussi longtemps qu'il vit a besoin de se nourrir. Le bailli lui accorda sa demande, et voilà notre centenaire s'en allant de porte en por te mendier pour le Juif-Errant, et suivi d'un grand concours de gens, tous non moins étonnés que curieux de voir un homme âgé de plus de seize cents ans, encore fort in gambe. Petits et grands lui donnaient l'envi, et le soir il alla prendre son gîte dans une au berge située près des remparts, entre la ported' Anvers et le cimetière Saint-Jacques, l'enseigne du Brésil. Le lendemain.il recommença sa ronde on ne parlait plus dans tout Ypres que du Juif-Errant, tel point que l'évêque le fit venir et lui donna même a dîner là on put observer qu'il par lait fort bien plusieurs langues l'italien, le latin, l'espagnol, le français, l'anglais et même encore, d'autres il ignorait le fla mand, disait-il, n'étant jamais venu en Flandre il raconta un grand nombre c^e merveilleuses choses qu'il avait vues dans le cours de sa longue carrière l'évêque, ainsi que les autres personnes présentes, lui firent de bonnes aumônes. Le jour suivant, il fut invité se rendre chez un capitaine italien en garnison dans la ville. Cet officier avait pour domestique un vieux soldat, qui raconta que le mysté rieux personnage n'était pas le moins du inonde le Juif-Errant, qu'il l'avait bien ob servé, et avait pu se convaincre que c'était une vieille connaissance, avec qu'il avait servi en Espag e, dans un régiment en garnison Gand dans ce moment, et qu'il l'avait même eu pour compagnon de iit que ce pseudo-Juif-Errant était né Paris et s'appelait Léopold Delporte. Le capitaine italien apprenant tout cela, voulut en. avoir le cœur net. et s'empressa d'écrire Gand au colonel du régiment en question. Sur ces entrefaites on apprit quelques ex ploits du centenaire il s'était mis faire la courà la fille del'aubergeoù illogeait,et qui avait nom Christine Verscheuren il lui donna en cadeau une belle faille en soie, et poussa si bien les choses qu'elle consentit lui donner sa main. Il lui raconta qu'il avait toujours été marié que la cent vingt-troi- sième des femmes qu'il avait épousees les unes après les autres, était morte trois mois auparavant et que par conséquent il était veuf de nouveau il ajoutait que ses femmes l'avaient toujours accompagné dans toutes ses pérégrinations, tantôt en chariot, tantôt en bateau, d'autres fois en carosse qu'elles menaient bonne vie et ne manquaient ja- maisd'argent qu'elles n'avaient nullement craindre de se trouver veuves, attendu qu'il devait vivre jusqu'au dernier jour du jugement. Il parait que cette perspective avait des charmes pour Christine Verscheu ren, car elle consentit l'épouser. Cependant, notre aventurer allait d'un- village l'autre, mendiant partout pour le Juif-Errant et exploitant bel et bien la cré dulité publique. Or. il advint que quelques jours après ar riva dans la bonne ville d'Ypres. venant en droite ligne de Saint-Omer, une jeune fem me qui demandait tout venant si l'on n'avait pas vu le Juif-Errant on lui répon dit qu'il logeait au Brésil là on lui dit que le personnage en question rentrait chaque soir,et que pour le moment il était aile men dier au village de Bece aere lorsqu'on lui demanda ce qu'elle désirait de lui, elle ré pondit qu'elle était sa femme et l'avait épou sé Ai ras trois mois auparavant. L'hôtesse et sa fille furent naturellement étonnées et peu charmées d'apprendre cette nouvelle. L'étrangère attendit le Juif-Errant, qui rentra l'heure de la fermeture des portes de la ville, et aussitôt qu'il eût passé le seuil de l'auberge, s'élança vers lui en disant Eh mon homme, quand comptez-vous rentrer la maison Vous m'abandonnez Saint-Omer, seule et sans argent èt Dieu sait si ici vous ne m'êtes pas infidèle Le Juif-Errant lui répondit qu'il ne la coa- naissait pas et n'avait rien de commun avec elle puis ils se mirent s'injurier et se disputer en français, après quoi il poussa la femme dehors en la battant, en l'appe lant ordure de femme et en répétant qu'il ne la connaissait pas et ne l'avait même jamais vue. La femme partit et alla tout droit trouver le bailli, auquel elle raconta sa triste odys sée, et assura que cet homme n'était pas du tout le JuiLErrant, mais bien son mari. Comment, dit le magistrat, il n'est donc pas le Juif-Errant, en êtes-vous bien sûre Je le crois bien, répondit-elle, il n'est autre chose qu'un grand menteur qui veut se faire passer pour le Juif-Errant, afin de duper le monde il est Français de nation, né Paris, et s'appelle Pol Delporte, et moi je suis sa femme, qu'il a épousée il y a trois mois Arras. S'il en est ainsi, bonne femme, repondit le magistrat, présentez-vous demain devant les échevins, et nous arrangerons votre affaire. Le lendemain arriva de Gand une lettre du colonel du régiment d'où notre aventu rier s'était enfui. Aussitôt ordre fut donné de se saisir de lui il était mendier sur le marché au Poisson, qui était alors derrière le mur du Bellegasthuis et où plus tard se tint le mar ché aux œufs au IxiUrre. Les soldats espa gnols l'appréhendèrent au corps et l'incar cérèrent immédiatement dans un cachot de la prison sur le Grand-Marché. Là le conseil de guerre procéda son interrogatoire, qui fit connaître que notre Juif-Errant était Français, né Paris, comme avaif dit la femme, et qu'il avait réellement nom Pol ou Léopold Delporte, déserteur depuis trois ans d'un régiment wallon au service de l'Espagne, en garnison Gand, où peu après il termina son aventureuse carrière sur le gibet, avec une cravate de chanvre autour du cou. La pauvre femme retourna seule Saint- Omer, et la fille de l'hôtesse du Brésil mit au monde un garçon frais et joufflu, qui reçut au baptême le nom de Léopold que portait son père, et ne fut jamais connu que sous celui de Pol Joodts ou le Juif il eut souche Ypres, et ses descendants fu rent des Joodts de père en fils. Telle est l'histoiredu Juif-Errant d'Ypres défaut du véritable que personne ne vit jamais, cette ville en posséda pendant quel ques jours la caricature. Ê.MILE V.... Le Traducteur, journal bi-mensuel pour l'étude comparée des langues allemande et française. AlTORDE PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835 7V exercice social 1908-1909 Conseil d'Administration ilII eu» n eekincx, vicv-pié nDiit Me h» Bliani!»des Hepié<en- niii - Bai: uu il «E.u I ••cl u- <1.* la Buiqu S <i nnlf de Belgique A lu Ci.ibkkt M i s11 n x e :n»cai :i .i 'ou i pp de Unix - lus Vicotnie UesvivziÈkes membre delà Ch.'mie e do Ki-preseoi.ittis Commis* lires >1)1 Cmiiie de I.ibai coeur Semin-ir Comi. l i. de Lieuekehke Comte hr isakt oe Coca hué h. Bergei;, Jugea Bruxelles e luit de la Société est de prêter un intérêt modéré et long terme, sur garanties hy pothécaires. avec faculté aux eopruuteurs de se libérer par fractions périodiquesau moyen d'annuité- extiuclives du capital payables semestriel'emeni, ou par un remboursement total une époque déterminée Elle pourra prendre des valeurs en dépôt, établir une caisse de survie et faire aussi tous placements a terme pour le meilleur emploi des fonds ou valeurs qui seront temporairement versés ou vposés ent e ses mains. (Extrait des statuts,) u- iiioincni: (L- s-iN'i»- trnîiicr csi a <*nn. .V titicis tubcis confic- rez-x ous vos chances de les courses riiixquelles vous parti- ci perez cette saison puisque ce sont l»ëc tarai ions (lu a nu 12 Mars 19(19 Naissances Mariage Décès op sclionn votif gesU*eii<V'ruhl Ypres tmpr. E LA MBÏN- MA TIIÉE. rue de tiixmude. 53 ■«racla afjuiJ iri i iun ,fc 3<X- 9 Oi

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 4