Pharmacie ouverte,
REPOS DOMINICAL
Le Conseil communal de notre ville
s'est réuni hier soir, 5 heures.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
1Bibliothèque compte 1908.
2. Garde civique compte 1908.
3. Ecole primaire payante compte
1908.
i. Ecoles primaires gratuites: comp
te 1908.
Ecole de musique compte 1908.
6. Ecole industrielle compte 1908.
7. Ecole industrielle proposition
d'instituer un cours de peinture déco
rative.
8. Propriétés communales vqntes
de terrains.
9. Propriétés communales occu
pation de l'ancien Hôtel Hynderick.
10. Ecoles gardiennes privées re
nouvellement de l'adoption.
11Acquisition d'un appareil poul
ie service des inhumations crédit.
12. Hospices civils location de
biens ruraux.
13. Hospices civils délivrance d'ar
bres en nature.
14. Fabriques d'églises compte
1908 de S'Martin.
15. Sport hippique demande de
subside.
Nous donnerons le compte rendu de
cette séance dans notre prochain nu
méro.
GUÉRiSON OE L'ALCOOLISME.
L'IVROGNERIE N'EXISTE PLUS.
PA7A IMOTITflTff 62. Chancery Lane
llU/ift I n U 1 1 l U 1 LjL°ndres1229 Angleterre.
Sland d'Ostende.
La ville d'Ostende sera sous peu do
tée d'un beau stand. Nul doute que les
tireurs accoureront nombreux au beau
concours que la Ville organisera en
Août prochain. Le stand, dont les plans
sont dus au Capitaine commandant du
génie Dubuisson, comporte deux cibles
en papier 100 mètres, 5 cibles
avertissement automatique Bremer,
dont 2 200 mètres et 3 300 mètres.
Ces cibles seront pourvues d'annota
teurs automatiques des points comme
ceux qui fonctionnent actuellement au
Tir National de Bruxelles.
Nous ne pouvons assez féliciter l'Ad
ministration communale d'Ostende de
n'avoir pas hésité faire les sacrifices
nécessaires pour favoriser la cause du
tir, et pour doter la Reine des Pla
ges d'un nouvel élément d'attraction.
Nos félicitations vont surtout au sym
pathique commandant de la batterie
d'artillerie, M. l'Echevin Decock,délé
gué régional del'U. S. T. B., qui n'a
cessé de combattre pour obtenir la
construction de ce stand tant désiré
des tireurs Ostendais et de tous les
tireurs belges.
Société Royale
des Francs Arbalétriers.
Lundi o Avril 1909.
F Brunfaut. A.
2e Vande Vvver. A.
3e Mahieu. L.
4e Vermeulen. L.
Lundi 12 Tir aux Oiseaux.
Lundi 19 Tir offert par le Secrétaire.
Chronique agricole.
Ii HOUBLON.
Malgré la concurrence qui nous est
faite par les houblons étrangers, (Ba
vière, Bohème, etc.,) cette culture
conserve encore une certaine impor
tance en Belgique notammènt dans
lu partie flamande du pays (Alost, Po-
peringhe).
Cette plante fournit .surtout les cônes
dont se sert l'industrie bracicol.e pour
arômâtiser les bières et leur assurer
une plus longue conservation dépen
dant, les feuilles du houblon consti
tuent un excellent aliment pour vaches
laitières, tandis que les jeunes jets
forment la base d'un plat excessive
ment délicat qui fait les délices de
maints gourmets. Déjà au temps de
Charlemagne, les anciens rescrits men
tionnent cette production agricole de
notre sol national.
Appartenant la catégorie des plan
tes dites grimpantes et la famille des
Cannabinées, ce végétal (spontané dans
notre pays) est dioïque en d'autres
termes il existe dans cette espèce bo
tanique, des pieds mâles et femelles.
Ce sont ces derniers qui fournissent
les cônes utilisés par la brasserie les
qualités de cette marchandise résident
dans la présence de Lupuline, sub
stance jaunâtre aromatique localisée
la base des écailles dans la proportion
d'environ 9,5 et de 2 en moyenne
de tanin.
Ces deux constituants assurent la
conservation et augmentent la sapidité
des bières bien houblonnées.
On a reconnu que non seulement la
présence des plantes mêles était inuti
le, mais encore dangereuse par suite
de la dépréciation subie par les cônes
femelles comme suite de la féconda
tion aussi conseille-t-on purement et
simplement d'arracher ces sujets dont
ou constaterait, par hasard, la présen
ce dans le champ ou aux environs
(haies, etc.)
Comme variétés ou cultive ici celle
dite tige blanche (Poperinghe) et le
carneau, planté principalement dans le
pays d'Alost.
La terre sur laquelle on veut planter
du houblon, doit être profonde, riche
de vieille force, en excellent état de
culture, très fertile, de moyenne hu
midité quant sa composition, elle
comprendra du sable et de l'argile en
bonne proportion avec un minimum
de calcaire.
Le champ sera choisi, en situation
abritée et si possible exposée au midi.
Par rapport la plante qui précède
le houblon est d'une indifférence com
plète. En règle générale dans un pays
comme le nôtre où il n'est pas rare
d'obtenir des rendements de 1500 kg.
de cônes l'hectare, on se trouve dans
l'obligation de fumer copieusement.
Comme engrais organiques 011 appli
que la couche arable du fumier
(surtout celui de vache) des gadoues,
du purin, des tourteaux avariés celui
de la colza notamment est très recher
ché car il augmente l'arôme des cô
nes.
En moyenne on fume la dose de
25,000 kg. l'hectare en répandant la
moitié du fumier sur le labour profond
d'avant d'hiver et le restant au prin
temps dans les trous de planta
tion.
L'acide phosphorique sera exclusi
vement fourni la plante par l'emploi
du superphosphate qui, au contraire
des scories, ne contient pas de chaux
libre.
Pour les apports d'éléments potassi-
ques il faudra se servir de sels raffinés
car la magnésie des engrais bruts peut
nuire la qualité des cônes. Concer
nant l'azote, la plupart des' auteurs
sont d'accord pour conseiller de ne
pas dépasser la dose de 200 kg. de ni
trate de soude et le professeur Dam-
seaux préconise même l'emploi de
350 kg. de sulfate d'ammoniaque en
lieu et place de la quantité préindiquée
d'engrais nitré.
Il est hors de doutes d'ailleurs que
les engrais azotés action lente sont
supérieurs au nitrate pour l'obtention
d'une récolte de choix (qualité et quan
tité).
La meilleure formule de fumure chi
mique nous parait être la suivante
1° 750 kg. de superphosphate
2° 280 kg. de sulfate ou de chlorure
de potasse
3° 300 kg. de sulfate d'ammoniaque
ou 200 de nitrate.
Quand le terrain est préparé, on
procède la plantation des boutures,
eu Avril, par la méthode dite au cor
deau. Les soins d'entretien du champ
consistent en binages, arrosages et
placement dès tuteurs au commence
ment de ç(iaquy année. (Mat;s), on pra
tique la taille ou bah U1 ugo d e s s 0 u c h 0 s
et on profite de cette opération, pour
fumer les houbi.onnjères.
Dans ce but on distribue environ
10.000 kg. de fumier sur les souches
puis.en Juin un répand 250 kg. de su
perphosphate, 100 kg. de sel potassi
que raffiné, 100 kg. de sulfate: d'am
moniaque, dans des rigoles circu
laires tracées autour des souches.
Ces apports sont renouvelés chaque
armée pendant toute la durée de la
houblounière.
L'influence d'une fumure complète et
rationnelle est démontrée par les chif
fres suivants, formant les moyenne.s de
6 expériences.
L'énorme excédent produit par l'as
sociation des engrais chimiques au fu
mier prouve l'influence prépondérante
de ces matières fertilisantes, sur l'aug
mentation de la récolte, en poids et en
valeur. G. Maréchal.
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Dimanche ii Avril 1909,
Il A. I)0\CK,
RUE DE LILLE. n° 15 VPRES.
C. Finale, i. Marcelli. 2. Barendse.
3. Hottenroth. 4. Tichon.
Ajoutons cependant que Marcelli, qui
l'emporte sans peine sur ses adversaires,
fournit une très belle course. Monsieur le
Baron de Vinck, président d'honneur, offre
une magnifique gerbe au vainqueur fran
çais qu'on salue de la Marseillaise au milieu
d'acclamations répétées.
Mais passons au clou de la journée la
course derrière motos.
Soudain, un bruit assourdissant coupe
court aux discussions des spectateurs ce
sont les trois grosses motocyclettes qui
ébranlent leurs masses monstrueuses en
crachant une trainéede fumée suffoquante.
Vanderstuyft, Platteau et Vanschoonhoven,
déjà en selle, attendent avec impatience le
signal du départ.
Bientôt un coup de feu éclate, et les trois
lutteurs s'élancent.
Avec une adresse remarquable, ils s'ac
crochent leurs entraîneurs, et la lutte
commence, âpre, rude, violente, lutte sans
merci où chacun s'apprête disputer cou
rageusement la victoire.
Mais dès le début, la supériorité de Van
derstuyft se dessine nettement. A voir ce
superbe coureur tournoyer avec une aisance
et une rapidité extraordinaires, on a de la
peine y reconnaître ce petit bout d'hom
me inoffensif qui, peu auparavant, coiffé d'un
bonnet bleu dont la floche nerveuse lui
chatouillait le visage, croquait paisiblement
du sucre, en grelottant sous son waterproof
défraîchi. Au surplus, merveilleusement se
condé par Stiploschek, qui, couché noncha
lamment sur sa machine comme dans un
sleeping-chair, avale ses quatre-vingts
l'heure de l'air le plus innocent du monde,
calme et souriant, sans un geste, hormis
celui de se caresser de temps autre le bout
du nez, sans doute pour s'assurer s'il ne l'a
pas perdu en cours de route. Et quel nez,
Messieurs, que ce nez-là S'il n'a pas de
celui de Cyrano les proportions phénomé
nales et assurément encombrantes pour un
entraîneur, ce n'en est pas moins le seul,
l'unique que ce diable d'Arthur ne soit ja
mais parvenu devancer. Durant les 75
kilomètres qu'il parcourt en 1 heure,
1'37"4/5, le Recordman du monde double
une quarantaine de fois Vanschoonhoven,
et sept fois Platteau. Pour rendre la course
plus intéressante par un simulacre de'lutte,
il feint parfois de ne pas parvenir dépasser
ce dprpier,. G'pst ainsi que, pendant tout un
tour', fe.s'deux coureurs, côtcà côte, défilent
une vitesse infernale c'est, croyons-
nous, le procède favori du chat qui se joue
de la souris avant de la haper. Puis, on en
tend Vanderstuyft crier un ordre sa moto,
quelque chose qui doit ressembler hue
cocotte et le voilà parti comme une
flèche, tout seul, lâchant son adversaire
qui n'en revient pas. Si Arthur employait
la langue de César, il pourrait dire veni,
vidi, vici. Mais Arthur ne parle pas le
latin, il ne cause que l'Yprois - on s'en est
souvenu temps pour entonner sa victoire
l'air des Enfants d'Ypres.
Platteau, qui ne «colle» la grosse moto
que depuis six mois, fait un début admira
ble. Ce gracieux petit Français, qui n'a
en rien l'apparence d'un athlète, fait preuve
d'une vigueur et d'une endurance surpre
nantes. Et, s'il Se laisse voler quelques tours
par l'invincible Flamand, la journée de
Dimanche ne marque pas pour lui une dé
faite il s'en faut.
Arrivons Vanschoonhoven. Le pro
gramme complaisant le présente comme
champion de la Hollande. Est-ce exact
Nous l'ignorons. Mais ce que nous savons,
c'est que, le voir pédaler avec une sage
lenteur, un chevalier de la marmotte
cette noblesse est sans pitié fredonne sur
l'air de S' Eloi Le koffijmolen n'est pas
mort, car il vit encore Ce champion a
cependant une excuse celle d'être du pays
où le fromage se promène tout seul. Rien
d'étrange donc ce qu'il règle son. allure
sur celle des plattekees. Il a tout l'air de
souffler son entraîneur hâtez-vous len
tement. Ce qui n'empêche pas ce dernier
d'accrocher le malheureux Platteau, qu'il
envoie faire la connaissance deMarie
Plancher dans un quadruple cumulet, où
nous découvrons que tout coureur est doublé
d'un acrobate.
Détail typique tandis qu'aux tribunes
on grille des cigarettes Vanderstuyft, aux
populaires on déguste des pistolets non
moins Vanderstuyft, ainsi appelés cause
de la rapidité avec laquelle ils disparaissent
dans le gosier des sportsmen campagnards
dont l'enthousiasme a creusé l'estomac. Ces
philosophes estiment que rien ne sert d'ap
plaudir, il faut manger point.
Pour ceux qui n'échut pas l'heur d'as
sister la fête de Dimanche, disons, en
finissant, que, somme toute, une course de
Vanderstuyft peut se résumer de la façon
suivante une cloche qui tinte, une moto
qui ronfle, Arthur qui s'élance, un coup de
feu qui crépite, et
Et P
Et brrrt 't is gedaan.
SAVON DAM
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Munissez tous d'KXQUIS DE BEUKFLAER.
Tir Offert
Par le Porte-Drapeau.
Fumures Quantité de cônes Appréciation
l'hectare d'après expertise
et pointage
Sans engraiS 78b k. 8 102 5 points
Avec fumier 862 k. b 106,0
Av. fumure comp. 10b4 k. 0 106,0
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