Chronique de k ville.
Pharmacie ouverte,
LE CIRQUE RANCY
REPOS DOMINICAL
4,000 aux cléricaux. La majorité
absolue était de 4,017 voix. En
conséquence, M. H. Opdebeeck est
élu.
On se rappelle qu'aux dernières
élections les catholiques l'avaient
emporté dans le canton par 200 voix
de majorité.
Mais aux élections législatives, un
revirement très important s'était
affirmé dans le même canton.
Il n'a fait que s'accentuer.
Dimanche ont eu lieu des élections
provinciales dans le canton de Loo-
christy.
M. Vuylsteke, clérical, a été élu
par 4,208 voix, contre 3,252 M.
Paul Lippens, libéral.
Ce résultat accuse un progrès sen
sible pour les libéraux.
Pourquoi le Hoi
n'a pas parlé.
O11 s'étonne un peu Bruxelles que
le Roi, dans les phrases qu'il prononça
Anvers se soit montré aussi bref et
ait cru devoir s'en tenir formuler
d'une manière générale des vœux pour
la prospérité d'Anvers. Comme Léo-
pold II a souvent fait connaître son
opinion en ce qui concerne la réorga
nisation de l'armée, on s'attendait ce
qu'il rappelât Anvers la nécessité,
sur laquelle il a toujours insisté, d'as
surer la défense nationale. Le souve
rain n'en a rien fait, mais il s'est ab
stenu de tout véritable discours. On
prétend Bruxelles que cette absten
tion est due une démarche du gou
vernement. Le discours prononcer
par le Roi Anvers aurait fait l'objet
d'un long échange de vues au Conseil
des ministres et, finalement, il se se
rait trouvé réduit ce que l'on sait.
C'est là i<ue explication que l'on admet
généralement Bruxelles. Il 11e faut
pas oublier que, le chef du Cabinet
accompagnant le Roi Anvers, le sou
verain ne pouvait parler que sous la
responsabilité du gouvernement. Or,
le gouvernement se débat désespéré
ment dans la question militaire et une
manifestation royale dans le sens des
idées que l'on connaît au Roi depuis
le fameux discours de Bruges l'aurait
fort ennuyé.
Un corlèjçe clérical.
On a laissé jusqu'ici les cléricaux
célébrer dans le calme le plus profond,
le plus absolu, le '25" anniversaire de
leur arrivée au pouvoir. Ils ont ban
queté; prononcé des discours, annon
cé qu'ils aiment le pouvoir et qu'ils le
garderont on les a laissé dire.
La propagande libérale n'en a été
que plus vive c'est le seul résultat
pratique de la campagne jubilaire des
cléricaux.
Mais voici du neuf.
Ils ont l'intention de réunir Bru
xelles toutes leurs Associations et Fé
dérations dans un grand cortège qui
fêterait tapageusement le règne de nos
maîtres et exalterait les sections cléri
cales.
Il est évident que la réalisation d'un
tel dessein aurait le caractère d'une
audacieuse provocation et qu'elle se
rait de nature donner du 7 Septembre
une seconde édition 25 ans de dis
tance.
C'est l'avis de tous les libéraux.
Si les cléricaux venaient persister
dans ce projet 011 11e pourrait que le
regretter pour l'ordre public.
les conseils communaux, la suppres
sion des conseillers supplémentaires
et le S. U. 21 ans.
M. Cousot a été nommé, rappor
teur.
Le rapport sera déposé avant la
clôture de la session et le projet dis
cuté la session prochaine.
Listes électorales.
La réunion des droites.
Les droites du Sénat et de la
Chambre ont tenu dans la salle des
séances du Sénat une séance plémère
sous la présidence de MM. Cooreman
et Simonis.
Des discours ont été prononcés par
MM. Beernaert, Segers, Verhaegen,
Hoyois et Poullet.
MM. Beernaert et Verhaegen se
sont déclarés partisans du service
personnel en temps de guerre, d-'a-
près le projet de Mérode et l'ancien
ministre a préconisé un contingent
proportionnel la population.
Le maintien de la loi de 1902 a été
réclamé par MM. Segers et Hoyois
il sera aisé de l'améliorer.
M. Hoyois a demandé que l'on en
courage activement le volontariat.
M. Poullet a invité la droite se
rallier la suppression du remplace
ment. Le contingent doit être pro
portionné la population.
Une nouvelle réunion a eu lieu
Vendredi. Etaient inscrits MM. Car
ton de Wiart, de Faverau, de Méro
de et Woeste.
Le gouvernement ne s'occupera de
son projet que lorsque les assem
blées plénières de la majorité auront
pris fin.
L;i Lliainbre.
Après quelques observations de
MM. Ozeray, Clacs, De Broqueville
et une réponse du général Hellebaut
la Chambre a adopté par 101 voix
contre une le projet de loi rdhtif
aux services administratifs et médi
caux de l'armée.
Elle a voté ensuite le projet de loi
instituant le fonds spécial pour l'ar
mement de la position d'Anvers par
52 voix contre 41 et 14 abstentions
et l'unanimité le projet de loi auto
risant les femmes faire partie des
conseils de famille.
La proposition de M. Delbastée sur
l'emploi de la céruse dans les travaux
de peinture a été défendue par M.
Verhaegenrapporteur, la condi
tion de substituer l'interdiction
absolue de la céruse une sage régle
mentation prescrivant des mesures
d'hygiène.
L'interdiction ne serait pas justi
fiée, a dit M. Van de Venne si elle
était votée, dans tous les cas il fau
drait dédommager les industriels
lésés.
L'interdiction de la céruse a été
défendue par M. Lampens et attaqué
par M. IVoeste.
M. le ministre du travail, son
tour, abondant dans le sens de la sec
tion centrale, a constaté qu'aucun
pays ne s'était rallié l'interdiction.
Il faut donc se contenter d'une régle
mentation sérieuse.
M. Hubert devant s'absenter Jeudi,
la Chambre abordera aujourd'hui la
discussion du budget de l'intérieur.
Vendredi elle reprendra le débat sur
la céruse.
La section centrale saisie de l'exa
men du projet de loi sur les élections
provinciales et communales s'est
réunie Mercredi après-midi et par 5
voix contre une a voté l'application
du régime électoral législatif aux
élections communales et provinciales
25 ans, un an de résidence et sup
pression de la 4e voix.
Telle est sa réforme.
Pour la province, elle s'est ralliée
l'application du système Vandewalle,
relatif la R. P. Elle a repoussé
d'autres propositions, telles la nomi
nation directe des bourgmestres par
I
e Sénat
On continue la discussion des pro
jets de loi sur la circulation des au
tomobiles.
M. Braun, rapporteur, défend la
nécessité de l'établissement d'une
législation spéciale. Il estime que le
droit commun ne suffit pas.
MM. Hanrez, de la Faille, De
Lantsheere et Berger échangent di
verses observations, et la séance est
levée.
Lorsque nous comparons le recen
sement de notre population en 1890
celui de 1900, nous trouvons
Pour la partie rurale, en 1890,
3144 habitants et en 1900, 3446,
donc une augmentation, en dix ans,
de 302 âmes.
Tandis que l'intra murosqui comp
tait, en 1890, 13,361 habitants, n'en
a plus que 13,106, en 1900 il y a
donc une diminution de 255 person
nes.
Il est remarquei ici que, selon
les données annuelles des registres
de l'état-civil, la population totale de
droit, au 31 Décembre 1900, devait
s'élever 17,3.93 habitants,
mais malheureusement, après l'addi
tion faite cette date, il fut établi
qu'il n'y avait que habi
tants.
Donc une différence en moins de
841 personnes. Comme on le voit,
les employés de l'état-civil ont fait
là une colossale erreur.
Nous ne pouvons pas nous imagi
ner que dans une localité où il y a si
peu de mouvement, les registres de
l'état-civil soient si mal tenus.
Nous lisons dans le rapport sur la
situation des affaires de la ville en
1907, que la population d'Ypres,
s'élevait au 31 Décembre de cette
année, 17,479 habitants que 784
personnes y avaient fixé leur rési
dence et que, par contre, 864 avaient
quitté la ville, par conséquent en
core une différence en moins de 84.
Au 31 Décembre 1909, il sera pro
cédé un nouveau recensement de la
population. Nous verrons alors quelle
sera la différence du chiffre qui doit
établir cette opération avec celui des
registres de l'état-civil Cette diffé
rence sera probablement, comme il y
a dix ans, considérable.
Nous avons constaté que presque
toutes les personnes quittant la ville
appartenaient la classe aisée, telles
que propriétaires, rentiers, indus
triels et excellents ouvriers, tandis
que celles qui viennent élire domicile
dans notre cité, appartiennent la
classe ouvrière et se composent en
général de ménages de la campagne
qui cherchent occuper les maisons
ouvrières construites autour de la
ville, dans l'espoir d'être secourus
par les Hospices et le Bureau de
bienfaisance.
Déjà, plus du quart de la popula
tion entière est secouru par ces deux
administrations charitables. C'est le
record du chiffre du paupérisme des
villes et communes de toute la Bel
gique
C'est là la prospérité de la ville
d'Ypres
Eh bien que nos cléricaux fêtent
solennellement, Dimanche prochain,
le vingt-cinquième anniversaire de
notre odieux gouvernement et qu'ils
boivent du Champagne la santé de
Maître Colaert, leur député
Nous, libéraux, nous nous abste
nons et nous nous écrions tue-tête
A bas le gouvernement clérical qui,
depuis vingt-cinq ans, gaspille par
centaine de millions les deniers pu
blics au profit de quelques grandes
villes et qui nous dupe par ses falla
cieuses promesses
Arrière le partial bourgmestre qui
favorise la moitié des Yprois, ses par
tisans, au détrimentde l'autre moitié
Les courses de chevaux.
Les courses de chevaux, organi
sées par le Sport Hippique, avec le
concours de l'Administration com
munale, ont eu lieu Dimanche der
nier.
Il n'y avait pas autant de monde
que les autres années la cause,
c'est qu'il y avait des courses Tour
coing et Waereghem. A l'avenir,
la Commission veillera que cette
fâcheuse coïncidence ne se présente
plus.
On a assez bien remarqué l'absen
ce des officiers de l'Ecole d'Equita-
tion on l'a même beaucoup com
mentée en ville.
Toutes les courses ont été palpi
tantes d'intérêt.
Nous publions ci-dessous les résul
tats
Prix des Dames. (Course au trot
monté et attelé). - i.Jenny; 2. Ju
piter II 3. Fantôme.
Prix de l' Yperlée. (Course au trot
monté ou attelé Partie liée ie
manche 1. Etampes 2. Dampierre.
2e manche 1. Dampierre 2. Etam
pes. 3e manche: 1. Etampes 2.
Dampierre. Une manifestation de
sympathie a eu lieu en l'honneur du
jockey Bruno Mestdagh, depuis 50
ans sur le turf une superbe gerbe
de fleurs lui a été remise aux accla
mations de la foule.
Prix des membres protecteurs
iCourse au trot monté ou attelé).
1. Franco 2. Jurençon 3. Jupiter II.
Prix de la ville. (Course au trot
monté 011 attelé). 1. Jonge Wilkes;
2. Calais 3. Débauchée.
Société
des Anciens Pompiers.
1. Marche Militaire. X...
fantaisie. Paladilhe.
valse. J. Kolisch.
Harmonie Communale.
an kiosque de la Grand'Place,
CONCER T.
PROGRAMME
4. Allegro. X...
3. Javotte, fantaisie ballet.
4. En attendant le Mont des Arts,
mazurka. Degrez.
bouquet de Mélodies. Lehar,
morceau caractéristique. Eilenberg.
11. C. VI A Y,
u.
Séance du 9 Juin 1909.
Séance du 9 Juin 1909.
La population de la ville d'Ypres
sous la gestion cléricale
de Colaert, Fraeys et C
PROGRAMME,
du Concert qui sera donné Dimanche
prochain 13 Juin, 4 heures précises
de relevée, dans le jardin de Mon
sieur J. Didier, rue du Lombard.
1" Partie.
2. Véronique, fantaisie. Messager.
2. Coppelia, ballet. Th. Delibes.
L Marche Turque. Mozart.
5. Gavotte-Watteau. Wettge.
2"ie Partie.
1 .Ah Si vous voulez...
chanson-marche V. Scott.
2. Le Maréchal Chaudron,
ouverture. Lagomuv.
3. L'amour Africain,
4. Perles du Danube,
Dimanche 13 Juin 1909,
a 6 h. du soir,
2. Le Bravo, ouverture Salveyre.
Saint-Saens.
5. La Veuve Joyeuse,
5. Dans la Forge,
Riiiiititelie <3 Juin 1009,
DE MIDI A 40 HEURES DU SOIR.
GRAND'PLACE, 3 b Y PRE S.
Comme dans un palais de fée, le 1S
.lui n nous allons voir édifier en quelques
heures sur la place de l'Esplanade,
l'immense et ravissant hippodrome avec
tout le confort désirable, tout éclairé à- L
lumière électrique dont l'aspect dans son
ensemble chatouillera agréablement les
yeux. Monsieur Rancy donnera des repré
sentations dans notre ville, du 18 au 20
Juin, pour 3 jours seulement.
La tournée de 1909 de ce merveilleux et
unique cirque, qui voyage par traii spécial
comprenant trente wagons, a, dans son pro
gramme, des numéros tout fait excep
tionnels qui ont été choisis par M. Rancy,
pendant ses représentations d'hiver Paris,