Sonnez carillon. Les paysans et le service personnel. La grande lêle aérostatique du 8 Août. Aoiiiinaliou. Corps diplomatique. Lue protestation. Grand Concours de Chiens policiers. Dans cette hypothèse, une nouvelle écluse est étabiie sur chacun des deux versants. Les règles prescrites dan» la pre mière hypothèse, en ce qui concerne les dimensions de la cunette, complé tées comme il est indiqué ci-après, doivent être observées dans la seconde hypothèse. La superficie au niveau normal de la flottaison, fixé 2 m. 10 en contre- haut du plafond, doit être telle, que ce niveau ne puisse laisser plus de 0 m. 10 tant dans le bief de partage que dans les nouveaux biefs, sous l'effet des écluses, faites respectivement dans les circonstances suivantes L Cinq bateaux vides, déplaçant cha cun 80 mètres cubes d'eau, descendant du bief de partage chacune de ses écluses 2* Deux bateaux chargés, déplaçant chacun 300 mètres cubes d'eau, re montent consécutivement chacune des écluses VI et VII actuelles. En vue de réaliser ces conditions, la superficie au niveau normal de flottai son des biefs proprement dits peut être accrue au moyen de réservoirs ré gulateurs. Les écluses nouvelles ont les dimen sions utiles et le mouillage normal des écluses existantes. Elles seront munies de bassins d'épargne. Toutefois, le bief de partage et ses dépendances, ainsi que les écluses nouvelles, doivent être disposés de manière permettre la constitution d'une réserve d'eau de 0m. 50 de hauteur en contre-haut du niveau normal de flottaison du dit bief. Une maison éciusière semblable celle existant l'écluse n° 8 est établie près de chacune des nouvelles écluses. Le chemin dit Gravier Saint-Eloi est maintenu, dans ses dimensions ac tuelles, la traversée du canal. Conditions communes aux deux hypo thèses Si l'entrepreneur ne parvient pas s'entendre l'amiable avec les pro priétaires riverains pour l'acquisition des teiTains nécessaires, soit l'exé cution des travaux, soit aux dépôts des terres en excès, il soumet l'adminis tration les plans des terrains qu'il juge indispensable d'acquérir cette fin. Après autorisation, il peut faire expro prier ces terrains par autorité de justi ce en se conformant aux lois sur la matière il a recours cet effet l'avo cat de l'Administration, qui lui est dé signé, les instances devant être intro- doites la requête de l'Etat poursuites et diligences de M. le Ministre des Tra vaux publics. Tous les frais résulter de ces expropriations sont la charge de l'entrepreneur. Il est expressément défendu l'en trepreneur de stipuler, dans les actes d'acquisitions, des conditions nuisi bles au canal ou l'intérêt public en général non plus que d'insérer dans ces actes, au profit des vendeurs, quel que servitude que ce soit, moins que, dans un cas tout fait exceptionnel, il y ait été spécialement et préalablement autorisé par M. le Ministre des Travaux publics. L'entrepreneur, après avoir régulari sé sur les terrains expropriés, les dé pôts provenant des travaux de terras sement, doit offrir la rétrocession de ces terrains aux anciens propriétaires, conformément aux lois sur l'expropria tion, et, en cas de refus de la part de ceux-ci, il fait procéder, en son nom et sou profit exclusif, la vente pu blique des dits terrains, dans le délai d'un an dater de la réception défini tive des travaux. Les dépôts, dont le pied du côté du canal ne se trouve pas 50 mètres au moins de la crête de la tranchée, sont considérés comme dépendances du ca nal, et les terrains qui les supportent restent définitivement la propriété de l'Etat. La rétrocession doit être offerte tous les anciens propriétaires des par celles reprises aux dits plans, même ceux qui, en cas de cession amiable, ont fait abandon de leur droit dans l'acte de vente, moins toutefois qu'il ne soit prouvé qu'au moment delà pas sation de l'acte, ces propriétaires avaient connaissance de l'obligation imposée cet égard Tentrepreneui L'entrepreneur doit construire tous les ouvrages d'art et exécuter tous les travaux nécessaires pour empêcher l'écoulement des eaux pluviales sur les talus de la tranchée et pour assurer le prompt et facile écoulement des eaux de source ou de suintement rencon trées dans l'ouverture des tran chées de même il construit les ou vrages qui sont reconnus nécessaires pour que le tracé des chemins publics ou particuliers traversés ne subisse que les modifications reconnues indis- I pensables par le département des Tra- I vaux publics. L'entreprise constitue un forfait dans la plus grande acception du mot. Le cautionnement est fixé 130,000 fr. il est remboursé par tiers l'ex piration de chaque année du délai de garantie, pourautant, bien entendu,que les travaux soient chaque fois en bon état de conservation ou de réfection et d'entretien. Les obligations 2 1/2 pcde la Caisse d'annuités et visées par la Trésorerie sont admises raison de 85 p. c. pour la constitution du cautionnement. Les certificats au porteur remplaçant les actions de la Société anonyme des Chemins de fer de la Flandre occiden tale sont admis au taux de 95 p. c. L'adjudication a lieu par spumis- sions adressées M. Thomas, ingé nieur en chef directeur, rue Traver- sière, n° 28, Bruges, conformément au modèle A Les soumissions doivent dtre mises la poste, sous pli recommandé, au plus tard, le 1 i septembre 1909. J'ai assisté Dimanche, Ypres, la remise d'un drapeau que le colonel fUiwet, le jeune et brillant comman dant de la 2" brigade d'infanterie, fai sait au nom du Roi, aux anciens mili taires de la ville. Je ne veux pas dire que les Yprois sont des paysans, bien que ce terme n'ait rien de désobligeant, on n'a pas rougir d'être de la campa gne ou de la ville l'homme, a dit Vic tor Hugo, est jété au hasard, comme la graine au gré du vent qui vole. Mais il y avait beaucoup de paysans la cérémonie d'Ypres. Toute la Flan dre occidentale, depuis Knocke, et toute la Flandre orientale située sur la rive gauche de l'Escaut, y avaient délé gué leurs associations patriotiques avec bannières tricolores. Nous fûmes reçu comme l'ordinaire, par l'admi nistration communale qui offrit le vin d'honneur. Pendant que les serveurs remplissaient les coupes, M. le bourg mestre Uolaert prononça une allocu tion de bienvenue. Les présidents des sociétés étaient réunis avec les magistrats commu naux, le délégué du Roi, son aide de camp, le capitaine adjoint d'état-major Thomas, le major Daune qui comman de le bataillon du 3" de ligne Ypres, des officiers de l'école d'équitation, dont le s'-lieutenant Thomas, l'aumô nier militaire, M. Eugène de Meyer, trésorier de la Fédération royale des ex-sous-officiers et délégué officielle ment Ypres, au nom de la Fédération nationale du royaume, etc. Tous écoutaient M. le bourgmestre, qui il arriva de dire au cours de sa harangue ....Messieurs, soyons de plus en plus patriotes le meilleur moyeu d'affirmer notre patriotisme, n'est-ce pas de fêter avec éclat la gran de fête nationale du 21 juillet, comme font les Français le 14 juillet.... A peine achevait-il ces mots, que du fond de la salle, on vit s'avancer un homme de haute taille, qui portait une longue rédingote. Les assistants crurent que cet audi teur fendait leurs flots pressés pour saisir une flûte de Champagne, et déjà les serveurs allaient l'écarter, l'heure du Saint-Marcéaux n'ayant pas encore sonné mais cet homme de belle en colure ne songeait pas boire. Il avait un mot dire, et il le cria. Quoi Soyons patriotes comme les Français. En France, tout le monde est soldat, le riche comme le pau vre C'était envoyé. Il y eut bien une seconde de stupeur, mais les applaudissements partirent, et c'est, ou je me trompe fort, M. l'au mônier militaire qui en donna le signal. Puis une clameur s'éleva Vive le service personnel La salle où nous nous trouvions était attenante aux halles, où se pressaient des centaines d'anciens militaires. Ils répétèrent nos vivats avec un enthou siasme du meilleur aloi. Nos oreilles en bourdonnent encore, car ces klau- waertsvousont une paire de poumons! Je ne vous dis que ça. Or. le fier et courageux Flamand qui avait lâché cette rude vérité, c'était le président des anciens militaires de Watou, une petite commune très ca tholique des environs de Poperinghe. Reconnu parmi les enthousiastes MM. Hoorelbeke, président des anciens mi litaire» de NVoesteu De Queker de Ghyverinchove Raquez, de Deynze De Bois, de Furnes baron de Pottels- berghe de la Potterie, de Melle Par- doen, de Wervicq Vande Walle, de Gommes colonel Fonteyne et Van Hecke,deCourtrai Absil, île Knocke Van Huile, de YVaereghem Verbank, de Zarren Van Dainme, de Staden Monte, de Thourout Vandergucht, de Pollinchove Maillard et Denecker, de Passchendaele Stroobant, d'Oedelem, etc., etc. J'en passe, et des meil leurs. Et l'on viendra soutenir que les cam pagnards de nos Flandres, ceux des communes d'où le parti au pouvoir tire ses plus grosses majorités sont hosti les au service personnel. Quelle faus seté (La Chronique Sonnez, sonnez, joyeux carillon, sonnez, sonnez, ce sont vos beaux écus, Yprois, qui sonnent. Alors que de nombreux problèmes d'utilité primordiale, de nécessité absolue, restent des années en souf france, sans que nos honorables se donnent la peine de les résoudre, voilà que pour un second carillon, dépense essentiellement de luxe, qu'il n'est jamais venu l'idée de personne de réclamer, ils votent40,ooo francs en cinq sec, sans examen préa lable, sans discussion. Est-ce la joie secrète de voir leur nom et leurs vertus coulées dans le bronze et passer, au son des cloches, aux siècles futurs, qui a donné tant d'ardeur et de zèle nos honorables? On nous l'assure. Soit, excusons la coquetterie, un peu salée, de nos gloires communa les de 1909 et profitant de leur ré veil, demandons leur, en présence d'une caisse tellement fournie qu'on paye du grand luxe, de daigner songer uninstant au nécessaire, l'indispen sable, tel l'assainissement de nom breux quartiers de la ville l'organi sation d'un service de vidange et d'arrosage l'établissement du Stand réclamé, depuis 20 ans, cor et cri par la garnison, etc., etc. Mais, hélas, nous ne savons que trop que nos clameurs resteront vai nes nos maîtres feront ce qui leur plaît, rien que ce qui leur plaît. Dès lors, faute d'être encensés par le peuple, ils s'encensent eux-mêmes raison de 40,000 francs, ils feront chanter par les cloches, travers les siècles futurs Het Volk van Yper ruas verrukt en wist het Stadsbestuur dank O comme cela sonnera faux Ypres a donc eu, son tour, une fête aérostatique Quelle journée mémorable L'ascension du premier ballon, 5 heures de l'après-midi, avait attiré la foule des grands jours. Tout le monde a pu constater avec quelle peine l'aé rostat s'est élevé dans les airs il a, au plus, atteint 100 mètres d'altitude Notrepremier, qui du hautdukiosque de la Place Vandenpeereboom, assis tait l'évolution du ballon, en aura pu constater le peu de force ascen sionnelle. Et la cause La mauvaise qualité du gaz. Parfaitement. Nous nous rap pelons fort bien les ascensions de jadis, de ballons cubant au maximum ôoomètres. Avant le lâcher-tout, une dizaine d'hommes s'ycramponnaient. Dimanche dernier, pour un aérostat de 800 m. c. deux hommes suffisaient! La seconde ascension, qui s'est faite le soir 9 heures, a été plus piteuse encore. Pas la moindre lumière n'était attachée la nacelle et le ballon était peine monté qu'on ne distinguait plus rien. Pour ce qui est du feu d'artifice, franchement nous nous attendions mieux. Il paraît qu'on ne Fa allumé que juste au-dessus de la fabrique du gaz, et ce en guise de reconnaissance. C'est encore une fois un étranger, M. Hector Vanderdonck, avocat Bruxelles, qui s'est vu octroyer la place de secrétaire communal, va cante depuis la mise la retraite de M. Maurice Gorrissen.il nous revient cependant que les concitoyens, qui postulaient cette place, ne faisaient pas défaut. Mais voilà il n'y en a plus que pour les étrangers un com missaire de police bruxellois un se crétaire communal bruxellois un gazier brugeois un directeur de l'école de musique brugeois et, cha que fois qu'un emploi rapportant gros devient vacant, c'est un étran ger qui s'y installe au nez et la barbe des Yprois Que nos édiles sont bienveillants tout de même pour leurs concitoyens! Notre concitoyen Monsieur Léo- pold Merghelynck, Secrétaire de légation de ie classe, Paris, est promu au grade de Conseiller de S. M. le Roi des Belges près S. M. l'Empe reur de Russie. Nous adressons Monsieur le Con seiller Merghelynck nos plus chaleu reuses félicitations. Les riverains du Quai, ont fait dis tribuer en ville des circulaires invi tant les concitoyens faire une petite promenadehygiénique au Quai et au canal d'Ypres Boesinghe. L'eau est d'une saleté inconcevable, et dire que les bateliers et les rive rains sont obligés de l'employer, faute d'une bonne eau potable Les amateurs de la pêche la ligne, qui ont des permis, se trouvent dans l'obligation de pêcher dans les fossés de la ville. Cet état de choses cause un préju dice énorme tous les habitants et commerçants de ce quartier et ils demandent, avec raison, qu'on prenne, d'urgence, des mesures efficaces. A 2 heures très précises aura lieu, le Dimanche 22 Août, au Vélodrome Yprois, un grand concours interna tional de chiens policiers, organisé par le Berger-Club de notre ville, sous la présidence d'honneur de MM- le vicomte R. Goupy de Beauvolers et Reumon, président du club ût Chien de berger belge et la pré sidence de M. R. Libois. Lespréparatifs, menés avec activité et intelligence, promettent d'en faire une journée qui formera le digne pen dant de la mémorable fête que le Cercle Equestre organisa, dans la même enceinte, au mois dernier. En quoi consistera cette réunion? avons-nous demandé l'un de ses or ganisateurs les plus zélés, qui, très obligeamment, s'est laissé intervie wer. Il y en aura pour tous les goûts dressage - recherche d'objets - sauts- recherche du maître - refus d'appât- garde d'un objet - attaque arrêtée - attaque l'improviste - recherche et exploration-poursuite, attaque et attitude au coup de feu. Et comme inscrits Trèsnombreux,lesinscrits. Nous nous sommes assuré le concours pré cieux des amateurs les plus connus et

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 2