Retournons
le compliment.
I/union de la Droite.
Les idées de Renkin.
Relile "lierre.
Sén;»leurs possibles.
il concours
de chiens policiers.
Lxamen.
WOLSTSX.
Terrible accident
d'automobile.
Abordage en mer.
Gembloux.
Le grand congrès catholique de
Malines qui doit tenir ses assises, en
fin Septembre, menace d'aboutir
un éclatant fiasco...
La question militaire domine toute
la politique nationale cette heure
il ne l'osera pas aborder.
Dans les rangs du parti clérical, les
fanatiques et les inassouvis s'agitent
et se remuent pour qu'on aille jus
qu'au bout du système de la congré-
ganisation obligatoire «u du moins,
des subsides obligatoires l'ensei
gnement confessionnel or,M. Woes-
te oppose son veto cette revendica
tion qu'il estime inopportune et qu'il
veut ajourner des temps plus sûrs.
Et l'on proteste dans les clans, on
murmure dans les coteries, on parle
de conjuration en vue d'étrangle
ments...
Mais l'union indéfectible est tou
jours debout
Un ami de M. Renkin nous affir
mait récemment qu'il était parti pour
le Congo emportant la certitude que
le service personnel serait voté avant
son retour. Il s'en disait nettement
partisan. Tel était son état d'esprit
avant son départ... du moins s'il ne
jouait pas la comédie.
Au retour du Congo il assistera au
congrès de Malines où la question
militaire sera discutée. Parlera-t-il
Obéira-t-il sa conscience Brisera-
t-il les foudres desMelotet des Woes-
te pour défendre une réforme qui,
paraît-il, lui est chère, ou la trahira-
t-il, désireux de garder le pouvoir
C 'est ce que nous saurons fin Sep
tembre.
Il est évident que si M. Renkin
voulait faire tout simplement son
devoir la proposition Bertrand pas
serait comme une lettre la poste.
MM. Mabille, Levie, Verhaegen,
De Coster, Huyshauwer, Cousot, Bo-
val lui-même, ne suivraient-ils pas
son exemple Une vague passerait
sur le remplacement et l'emporterait.
Si M. Renkin recule, ce sera sa
condamnation commehomme d'Etat,
comme patriote, et il n'y aura pas
assez de sifflets pour lesaluer comme
l'a été M. Schollaert Hasselt.
C
La drache a considérablement con
trecarré les opérations des grandes
manœuvres qui ont commencé cinq
heures dn matin.
Plus encore que par l'ennemi, nos
troupes de défense ont été vaincues
par la drache.
A 5 he res du matin, le clairon son
na lugubrement sous l'averse et nos
fantassins sortirent de leurs cantonne
ments pour reprendre les positions
d'attaque de la veille.
Les bottes enfonçaient dans le limon
boueux et les uniformes furent très tôt
transformés en éponges.
Après une heure et demie d'exercices
le lieutenant général Jungbluth mit fin
aux manœuvres et dirigea les soldats
sur les cantonnements.
L'attaque finale n'eut pas lieu.
Après avoir remis le terrain en état
et comblé les tranchées, les hommes
sont rentrés l'après-midi Namur,
harassés, mais d'excellente humeur.
Leurs officiers sont restés sur le ter
rain des manœuvres pour compléter
certaines études toutes théoriques.
Sait-on combien il y a en Belgique
de gens réunissant les qualités néces
saires pour aspirer a l'honneur d'être
nommé sénateur
Voici province d'Anvers, 190 Bra-
barit, 401 Flandre occidentale, 167
Flandre orientale "237 Hainaub 184
province de Liège, 1 il I.imbourg,
45 Luxembourg, 18, et province de
Namur, 94.
Il y a donc chez nous. 1,477 citoyens
qui, ayant atteint l'âge dequarante ans,
versent au trésor de l'Etat au moins
1,2C0 francs d'impositions directes, pa
tentes comprises, ou sont soit proprié
taires, soit usufruitiers d'immeubles
situés en Belgique, dont le revenu ca
dastral s'élève au inoins 12,000
francs.
Aujourd'hui, que notre nouveau
carillon a été inauguré, on se montre
stupéfait de la décision prise par nos
Conseillers qui, non contents de faire
passer leurs noms la postérité, ont
fait dire, aux innocentes cloches,
qu'au 15 Août 1909, la population
Yproise était verrukt
Or, on connaît la signification que
la chanson allemande donne ce
mot Die bist verruktniein kind, dit
mùst nach Berlin. (Tu es fou, mon
enfant, on te conduira Berlin).
Qu'il nous soit donc permis de dire
nos maîtres, que ce n'est pas la
population Yproise que l'on peut
soupçonner de folie, l'occasion de
l'inauguration du nouveau carillon.
Il n'y eut qu'une voix Ypres pour
dire que notre édilité eut pu faire un
meilleur emploi des 40 75 mille
francs que la ville consacre cette
dépense.
Ce langage est celui de la saine
raison, surtout si l'on envisage que
notre nouveau clavier choque l'oreil
le des musiciens, ne rend pas toutes
les notes preuve l'exécution de la
Tonkinoise) enfin n'est entendu que
dans un périmètre très restreint.
S'il convenait de parler de verrukte,
en l'occurrence, c'est nos Conseil
lers que l'épithète mériterait d'être
appliquée. Nous connaissons des
prodigues qui ont été mis sous con
seil judiciaire pour moins que cela.
Le concours de chiens policiers n'a
pas attiré, au V. Y., Dimanche der
nier, la foule des grands jours
des grands jours d'antan. D'aucuns
s'en montrent étonnés.
Pour notre part, nous n'en sommes
pas autrement surpris, étant donné
que nous n'y attendions que les vrais
amateurs de bergers nombre né
cessairement restreint dans une lo
calité où le sport canin est encore
l'état d'embryon. Quant au public,
qui s'est abstenu - et qui certaine
ment le regrette il a tout bonne
ment péché par ignorance, ne pou
vant s'imaginer l'intérêt et le charme
d'une réunion de ce genre.
Voilà pourquoi nous ne sommes
pas déçus. Voilà, aussi, pourquoi
nous avons la conviction que le pro
chain concours, celui de 1910, fera
ring comble.
Ceci posé, passons la fête.
F'avorisée par un temps superbe,
aménagée dans un décor qui, avec
ses bosquets et sa nappe d'eau, nous
rappelle le brillant concours hippi
que dont nous gratifia le Cercle
équestre, organisée avec un luxe de
soins tout l'honneur du jeune Club,
elle ne put qu'obtenir un succès
éclatant.
Languissant quelque peu au début,
l'enthousiasme ne tarda pas se
faire jour, et bientôt les prouesses
déroutantes des excellentes bêtes
soulevèrent des applaudissements
nourris et répétés.
Sam, qui fait la sourde oreille aux
exhortations de son maître, nous fait
penser au gamin qui cherche faire
l'école buissonnière. Sckoilzen bon
policier manifeste une morgue et
une méfiance que le chien de Bis
marck aurait pu lui envier. Bla-
kau.un novice en dressage, montre
de l'hésitation entre le plaisir de s'en
aller en ribote, et la crainte d'une de
ces raclées que son maître n'a pas
l'air de lui marchander. Lise est
une petite donzelle aux tournures
grâcieuses, qui travaille ravir,
mais avec une coquetterie et une
élégance qui mettent parfois l'ar-
rière-plan l'obéissance et la docilité
Lise est, avant tout, de son sexe.
Jules est champion du monde, et
connaît toute l'importance de son
rôle superbe de vigueur et d'en
train, sûr dans ses élans et ses as
sauts, confiant dans ses jarrets au
tant que dans ses crocs, n'entend pas
qu'on blague la besogne, est fou
droyant dans ses attaques, mais n'é
chappe pas un instant la domina
tion de son maître. Il est admirable
il est extraordinaire il est, enfin,
champion du monde. Néro (pré
senté par M. Goethals), qui se com
porte très convenablement au lieu du
dressage, s'est trouvé totalement
dépaysé au champ du concours
s'est rendu coupable d'insubordina
tion grave, dont la cravache du dres
seur ne tardera pas le guérir. En
attendant, Jef propose, mais Néro
disposeMark, le beau berger
qui fait l'orgueil de son propriétaire,
M. R. Libois, n'a malheureusement
pu faire montre de ses incontestables
qualités promet de devenir quel
qu'un, quelqu'un de grand, dans le
monde canin. Souffrant d'une mal
encontreuse indisposition, il n'a pu
accomplir son magnifique saut de
3 m. 5, qu'il a l'habitude d'enlever
au simple geste de son excellent
dresseur Goethals.
Voici maintenant le résultat offi
ciel de cette journée, tel qu'il fut
établi par un jury d'élite, composé
de MM. Orner Reumon, président
du club du chien de berger Belge,
président Paret, juge de S. C.
de Courtrai et Hector Joncheere,
vice-président du B. C. Y., juges.
Maximum de points remporter
400.
1) Jules, avec 331 .1/2, M. Té-
desco 2) Blakau, avec 321 1/2,
M. Tédesco 3) Lise, avec 320,
M. Van Haezebrouck 4) Sam. avec
172 1/2, a M. Van Haezebrouck 5)
Schoitz, avec 106 1/2, au chenil mu
nicipal de Roubaix.
Prix spécial pour saut en hauteur,
partager entre Mark, M. R. Li
bois, et Jules, M. Tédesco (2 m. 85).
Prix spécial pour saut en lon
gueur Lise (5 mètres).
Prix spécial pour la meilleure atta
que arrêtée Jules.
Prix de beauté Mark.
VÉLOX.
c .c r --
M. Maurice Descamps, de Messi
nes, ancien élève de notre Ecole
moyenne, vient d'être admis l'exa
men d'admission de l'Ecole normale
de l'Etat Gand.
Nous enregistrons avec plaisir ce
nouveau succès l'actif de notre
Ecole moyenne et nous sommes per
suadés de la réussite de M. Maurice
Descamps qui était un excellent
élève.
Vendredi matin, le bruit circulait Ypres
qu'un terrible accident d'automobile, qui
avait coûté la vie deux personnes, venait
de se produire àVVoesten.
Nous avons été aux informations et voici
dans quelles circonstances ce triste malheur
s'est accompli
Jeudi soir, vers 8 heures, l'automobile d«
M. Ed. Dujardin, industriel Roubaix,
montée de quatre personnes, le propriétaire
conduisant l'auto, son frère. M. Gustave
Dujardin de Tourcoing, MM. Paul Catteau
et Paul Ducateau, ces deux derniers de Rou
baix, arrivait de la direction d'Oostvleteren.
La voiture avait ses quatre lanternes allu
mées, lorsque arrivée hauteur du Lion
Belge» Woesten, M Dujardin aperçut
tout-à-coup sur la route, au devant de lui,
un attelage. Immédiateme t, il se mit cor
ner pour prévenir leconducteur de l'attelage
de son approche et prit la droite de la chaus
sée. Au même moment, un terrible choc se
produisit. L'automobile venait de se heurter
avec un formidable fracas, contre le tilbury.
Les quatre personnes se trouvant dans l'au
tomobile furent projetées une grande dis
tance, ainsi que le conducteur de l'attelage.
MM. Ed. Dujardin et Paul Catteau fu
rent tués sur le coup MM Gustave Du
jardin et Paul Ducateau avaient reçu des
blessures plus au moins graves M. Elie
Vasseur, marchand de bestiaux Ypres,
conducteur du tilbury, fut relevé, griève
ment blessé la tête; son cheval le fut, gra
vement aussi, aux jambes. La femme qui se
trouvait dans le tilbury fut également bles
sée la tête, et le nourrisson que la voyageu
se ramenait chez elle fut indemne. MM. G.
Dujardin et P. Ducateau ont pu se rendre,
Vendredi matin, Roubaix quant Vas
seur, il a été reconduit chez lui. Les deux
cadavres ont été transportés chez le garde
chasse Parez, Woesten, où ils se trouvent
encore, l'heure où nous écrivons ces li
gnes.
L'automobile et le tilbury gisent le long
de la route, littéralement broyés et tordus,
ce qui permet de se donner une idée de l'ex
trême violence du choc.
Pour le moment, nous ignorons la vérita
ble cause de ce dramatique accident
néanmoins il paraît que le tilbury ne por
tait qu'une lanterne allumée du côté gau
che, ce qui aura induit en erreur le conduc
teur de l'automobile. Ce conducteur sup
posant cette lanterne droite aura cru
trouver suffisamment d'espace entre la voi
ture et la bordure de la ligne du tram.
L'automobile, après avoir buté contre cette
bordure, se sera, sans nul doute, jeté sur le
tilbury.
Ce terrible malheur plonge plusieurs fa
milles dans la désolation.
L'agence Havas nous communique
la nouvelle suivante
Le vapeur Anairal-L'Hermite qui
vient d'arriver àDunkerque, a abordé,
près d'Ostende, un bateau pêcheur
monté par trois hommes. Deux de
ceux-ci ont été recueillis par le vapeur.
Le troisième s'est noyé.
D'autre part, notre correspondant
particulier d'Ostende nous transmet les
détails que voici
Cette nuit, le crevettier la voile
07-Laurent armateur L. Geselle,
patron Van Besien, a été abordé dans
la mer du Nord par un vapeur français.
Le crevettier, pris bâbord, a som
bré immédiatement.
L'équipage était composé du patron
prénommé, de son fils et du fils de l'ar
mateur. Les deux derniers ont pu être
sauvés et recueillis bord du vapeur
abordeur. Quant au patron, il a été en
glouti dans les Ilots avec son bateau.
Le vapeur abordeur est 1' Amiral
Hermite bâtimeut côtier faisant le
service entre la France et la Hollande.
Les deux escapôs, débarqués Dun-
kerque et rentrés Ostende cet après-
midi, attribuent le sinistre l'impru
dence du vapeur, le crevettier coulé
étant, affirment-ils, couvert par ses
feux réglementaires.
Le 50e anniversaire de V Institut agricole.
Sous peu, on fêtera le 50* anniver
saire de la fondation de cet important
établissement d'enseignement dont la
renommée a depuis longtemps dépas
sé nos frontières.
On inaugurera, cette occasion, un
monument élevé la mémoire des fon
dateurs de l'Institut, MM. Lejeune et
Fouquet.
Ce monument, qui sera érigé au cen
tre de la cour d'honneur, est dû l'ini
tiative des anciens élèves de l'école,
qui sont parvenus réunir, par voie
de souscription, les fonds nécessaires
sa réalisation.
Le monument a fait l'objet d'un con
cours entre sculpteurs et architectes,
qui ont envoyé leur maquette l'ap
probation d'un jury. Celui-ci est com
posé des délégués des organisateurs,
MM. Graftiau et Gaspar du directeur
de l'école, M. Hubert du bourgmestre
de Gembloux, M. Damseau des délé-