d'Extension
Universitaire
Journal de F Alliance libérale cFYpres et de l'Arrondissement.
Dimanche, 51 Oclobre 1909.
69e année. 44.
L'UNION PAIT LA FORCE te iPÎMaUC/èe. VlRES ACQUIRIT EUNDO.
PRIX DE L'ABONNE VI EX r
pour la ville Par au -4 francs.
pr la province Par an 4 fr .50
i' L étranger Par an 6 fr. 0O
CERCLE l)'ÉTUI>E.S
ET
Y P R E S.
Volcans cl Tremblements
de Terre
par M. Georges GOSYNS,
assistant l'Université libre de
Bruxelles.
Cours de M. le prof. PERGAMENI
Les grandes
déco uvertes géograp h i g n es
contemporain es
avec projections lumineuses.
La tjtieslio'i militaire.
tu discussion lu Chambre.
Parmi les discours de membres de
l'opposition, c'est celui de M. Franck
qui a le mieux fait ressortir la ruse et
la diplomatie des cléricaux dans la
question militaire, ainsi que les vices
du projet Scbollaert.
M. Franck a montré èloquemment le
triste spectacle que donne l'attitude de
nos cléricaux dans la question militaire,
alors que dans tous les autres pays les
partis sont unis sur cette question sur
tout chère, en ces pays, aux conserva
teurs il a rappelé que la politique des
libéraux en cette matière fut toujours
claire et loyale, ceux-ci se montrant
prêts collaborer une réorganisation
effective et démocratique de l'année.
Il a constaté que le projet en discus
sion consacre une inégalité propor
tionnelle choquante entre les diverses
parties du pays, crée des privilèges
injustes pour certains enfants, ce qui
causera des discussions dans les famil
les, et laisse dans l'incertitude en ce
qui concerne son rendement.
Actuellement, la répartition du con
tingent se fait sur des bases stricte
ment proportionnelles la population.
Avec la nouvelle loi, la proportion des
Wallons monterait de 37.39 44, tan
dis que celle des Flamands descendrait
de 61,63 56,87.
L'orateur cite cet, exemple Ter-
monde, il y a 34 p. c. de premiers ins
crits dans l'agglomération bruxelloi
se, 44 p. c. pour les arrondissements
d'Atb-Soignies, 53 p. c. Alors qu'au
jourd'hui les 180,000 hommes de l'ef
fectif de guerre comprennent 111,000
Flamands et 69,000 Wallons, il y aurait
sous le système proposé 111,000 Fla
mands et 80,000 Wallons. Avec ce sys
tème, cent jeunes Belges fourniront
plus de soldats s'ils sont Wallons que
s'ils étaient Flamands, ce qui montrera
de plus en plus que les cléricaux favo
risent leurs électeurs et frappent ceux
des autres partis.
M. Franck, en préconisant le service
général et réduit, a présenté un relevé
du nombre de jours consacrés aux
exercices effectifs.
Pour l'infanterie, les soldats n'ap
prennent réellement leur métier que
pendant 10 mois si l'on déduit les con
gés, les exercices ne représentent que
55 p. c. des jours de présence sous les
drapeaux.
Dans la cavalerie, on constate que
sur 39 mois, soit 1,170 jours, 445 jours
seulement sont consacrés aux exerci
ces.
L'orateur croit que le maximum du
service actif devrait être d'un an. Il
constate que le gouvernement lui-mê
me admet dans son projet la réduction
d'un tiers du temps de service pour
ceux qui auront passé l'examen de
brigadier ou caporal. Pour la grande
masse, l'infanterie, c'est une réduction
de 7 mois sur 20, ce qui ramène peu
près un an la durée du temps de pré
sence.
Signalons encore le passage où ce
député montre les ravages du mercan
tilisme dans le monde, et la déplorable
manifestation de la puissance de l'ar
gent qu'apporterait le projet en procla
mant nouveau que pour les classes
riches, il n'y a pas de devoir militaire
et patriotique.
Comparant les marchandages aux
quels se livrent les cléricaux d'au
jourd'hui pour assurer l'homogénéité
de leur parti et son maintien au pou
voir, M. Franck rappelle ces paroles de
feu Malou qui se retira plutôt que de
céder des considérations de ce
genre
La Belgique, disait-il, existe parce
qu'on a prêché non l'homogénéité des
partis, mais l'homogénéité nationale...
Vous me dites il importe que no
tre majorité ne soit pas divisée. Mais
il y a un intérèL plus élevé que celui-là,
c'est que le pays ne soit pas divisé...
Nous n'avons qu'une raison d'être,
qu'une pensée, qu'un gage d'avenir,
c'est la devise qui a toujours été la
nôtre la nationalité avant tout.
Hélas que les temps sont changés..
La réunion de ia Droite.
L.e drâchis.
De la Gazette
Nous sommes en plein gâchis. La
Droite patauge et le gouvernement est
complètement embourbé.
L'opinion générale était, mardi
après-midi, après la réunion de la Droi
te, que le gouvernement était virtuelle
ment renversé, et que si M. Schollaert
tarde encore s'en aller, ce n'est plus
pour lui qu'une question d'heures.
Une opposition formelle est faite
son ombre de projet par une grosse
fraction de droite, et comme le chef du
Cabinet s'est interdit lui-même de
chercher un appui en dehors de sa
majorité, il ne lui reste plus qu'un par
ti prendre.
Puisque M. Schollaert a refusé le
concours loyal et patriotique que la
Gauche lui offrait et qu'en d'autres cir
constances il avait solennellement de
mandé, personne ne regrettera sa chu
te, si tant est qu'elle se produise, car,
avec les hommes d'Etat catholiques
d'aujourd'hui, il ne faut jamais trop
augurer de rien.
Mais on s'occupe déjà de lui trouver
un successeur. Et savez-vous qui l'on
désigne d'ores et déjà Non pas M.
Beernaert, non pas M. Cooreman, ni
M. Renkin. On indique comme ayant
les plus grandes chances... M. Lie-
baert
Un tel choix serait signiticatif il
s'agirait purement et simplement d'en
terrer la question militaire, de la re
porter, tout au moins, jusqu'après les
élections.
Tiela serait un éclatant aveu de l'im
puissance des cléricaux réaliser une
réforme déclarée indispensable la
sécurité du pays par un ministre de la
Guerre catholique et par une commis
sion d'enquête. Et une fois encore il
faudrait insister sur ce fait qu'il y a
dans le pays et au Parlement une ma
jorité considérable pour assurer la dé
fense nationale sur les bases indiquées
par le Général Hellebaut et que cette
réforme essentielle ne peut aboutir
cause de la résistance opiniâtre d'un
petit groupe.
C'est là une situation dont ou ne
pourrait assez souligner le danger.
La réforme militaire.
Lu Chambre.
Question posée par M. NOLF, M.
le^M-ni-itre de la Justice, le 22 Octobre
1909
Le cahier des charges des fournitu
res faire pour cette année la bras
serie des colonies de bienfaisance de
l'Etat Hoogstraeten a prévu
Le dépôt des soumissions et des
échantillons devait se faire pour le
11 Septembre, date laquelle la ré
colte n'était pas achevée et laquelle
en tout cas il était impossible d'en
voyer des échantillons avec plomb de
houblon de Poperinghe, le poids pu
blic de Poperinghe ue s'étant ouvert
qu'une quinzaine de jours plus tard.
N'y aurait-il pas moyeu pour l'ave
nir
1° De supprimer l'emploi des hou
blons allemands, emploi qui ne se
justifie pas pour la production d'une
bière qui, selon les déclarations de M.
le ministre, est une bière très légère
2° De prévoir pour les houblons
livrer des quantités fixes et non plus
approximatives, les prix étant sujets
d'importantes et brusques variations
3" D'admettre l'adjudication des
houblons de Poperinghe non plombés,
c'est-à-dire ceux désignés sous le nom
de Poperinghe-village
4° De supprimer l'emploi du tanin
5° De fixer la date de l'adjudication
de fai;on permettre aux planteurs et
aux négociants belges d'y participer
Réponse «lu tiiiiiisHi'e.
1° L'emploi de houblons allemands
est indispensable pour la conservation
de la bière légère fabriquée aux colo
nies, surtout en raison des installations
de la brasserie et du peu de fraîcheur
des caves.
Les houblons allemands ne sont du
reste employés que dans les propor
tions absolument indispensables.
Annonces 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
2° Le département, étudie la question
elle sera résolue, si possible, dans le
sens désiré, pour la prochaine adjudi
cation.
3° Non, car ce serait rendre impossi
ble toute.garantie de qualité.
4" Non, car la suppression du tanin
nécessiterait l'emploi d'une quantité
de houblon trop considérable.
5° A partir de l'année 1910, la date
de l'adjudication sera reculée au mois
de Novembre, ce qui permettra de
reculer également la date du dépôt des
échantillons.
Question posée par M. NOLF, M.
le Ministre des chemins de fer, postes
et télégraphes, le 22 Octobre 1909
Quand M. le ministre coinpte-t-il
apporter les améliorations promises
au service des trains de voyageurs sur
la ligne d'Hazebrouck-Ypres-Courtrai,
de façon assurer des correspondan
ces glus directes vers l'intérieur du
pays et supprimer les longs arrêts en
gare de Courtrai
lté|>oii*e «lu ministre.
Ainsi que je l'ai déjà fait savoir,
l'examen de cette question se pour
suit.
Le ministre aurait pu ajouter que
MM. Schollaertet Liebaert l'ont résolue
lors du banquet otfert M. Colaert, en
empruntant les automobiles de la mai
son lloflack.
Après tout, quoi bon se gêner
MM. Colaert et Van Merris ne sont-ils
pas toujours contents.
L'affaire Ferrer
an Conseil iiiiiui«*i|»al.
v v «rs'3 -> A-
Liiez les soeiulistes.
Nous apprenons que les quatorze
Sociétés de l'agglomération'bruxelloi
se affiliées la Fédération Belge de
Gymnastique, se sont mises d'accord
pour organiser l'an prochain, l'occa
sion de l'Exposition internationale de
Bruxelles, une Fête fédérale de gym
nastique.
Ces fêtes qui auront lieu les 13, 14,
15 et 10 Août, coïncideront avec lest
On s'abxiue au bureau du journal, rue de Dixmuoe, 51, Yi-iies - L :s annoncer les fiiis
divers et les réclamas sont reçus pour l'arr (odissena d'Y ores et 'es Dm Flandres au bureau
du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Fiaulris. s'il essor exclusivement au
Uom ttotr de Publicité FdtUfiSCtl) 14, Place le Brauckère, Bruxelles,
téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait.
Dimanche 28 Novembre Î909,
15 heures,
Confét-eiica* nvcc projections
luiiiiii(>nst>«i.
sujet
Au mois de Janvier 1910
Coûte que coûte, la Droite de la Chambre
devra bien se prononcer catégoriquement
sur la question du remplacement. MM. Ber
trand, Mechelynck, Ant. Delporte, Janson,
Masson et YVaulers ont déposé l'amende
ment suivant l'article 1er du projet de loi
militaire
Les hommes appelés doivent personnel
lement le service militaire.
a) L'emploi de 000 kilos de houblon
de Poperinghe avec plomb et certificat
et 000 kilos de houblon d'Alost (ville)
contre 1,500 kilos de houblons alle
mands, les quantités ci-dessus rappor
tés n'étant qu'approximatives et les
adjudicataires étant exposés subir
des augmentations ou des diminutions
d'un tiers sans pouvoir réclamer aucu
ne indemnité, le délai de livraison
s'étendant sur toute une année
bj L'emploi de 100 kilos de tanin.
ANNONCES:
La session du Conseil municipal de Paris
s'est ouverte Lundi après-midi. Le prési
dent a donné lecture de la délibération, pri
se par le bureau, de proposer de donner
une rue de Paris le nom de Ferrer, et d'a
dopter les petits-enfants de Ferrer.
Le Préfet de la Seine prie le Conseil de
s'inspirer des paroles prononcées par M.
Pichon au Sénat, et de ne pas voter la
proposition. Plusieurs orateurs parlent pour
ou contre la proposition, au milieu d'un
grand tumulte. Finalement, l'ordre du jour
pur et simple est voté par 40 voix contre 34.
La motion présentée par le bureau est donc
rejetée. Aussitôt M. Chausse, président du
Conseil municipal, déclare que le bureau
tout entier donne sa démission.
Aucune décision n'a été prise au cours de
la réunion qu'a tenue le Conseil général du
Parti socialiste, Jeudi matin, en ce qui con
cerne le collaboration éventuelle des socialis
tes un gouvernement anticlérical.
M. Smeets s'est rallié l'avis de M. Ber
trand, lequel considère, on le sait, cette col
laboration possible M. Vandervelde a esti
me que ce n'était là qu'une question d'op
portunité. Quant M. De Brouckère, il
s'est déclaré nouveau irréductible.
Finalement, on a résolu de commun ac
cord de soumettre la question aux délibéra
tions des fédérations d'arrondissement.
Elle sera également portée l'ordre du
jour du prochain Congrès de Noël.
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