d'Extension Universitaire Journal de F Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. PRIX DE L'ABONNEMENT pocr la villb Par an 4 francs. pr la province Par an 4 fr. 50 y létranger Par an 0 fr. 0O Dimanche, 7 Novembre 1909. 69e année. M° 45. CERCLE I) ÉTUDES Volcans et Tremblements (le Terre L i m p r i a l i s m e. Tes grandes découvertes géogra pli i qu es contemporaines. La discorde partout. Docu médiation anticléricale. Une calomnie cléricale. La Chambre. On s'abmne au bureau du journal, rue de Oixmude, ai, Ypres Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissemeu. d'Vpres et les deux Flandres au*bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité PHlBS3à.âO 14, Place de Brouekère, Bruxelles, téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait. ANNONCES Annonces: 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. l'union fait la poRci. K*uvaisnant le iïimanche. Vires acquirit eundq. Et Y P R E S. Dimanche 28 Novembre 1909, 45 heures, Conférence avec projection» lu mineuses. sujet par M. Georges COSYNS, assistant l'Université libre de Bruxelles. Dimanche 5 Décembre 1909, 15 heures, Conférence de M. Michel HUISMAN, professeur la faculté de philosophies et lettres. sujet A dater du 10 Janvier 1910 Cours de M. le prof. PERGAMENI avec projections lumineuses. Oui, elle est partout, dans tous les clans, dans toutes les associations du parti catholique. Il ne sait pas avaler le morceau. Cette réforme militaire est trop contradictoire avec son pro gramme et ses promesses électorales, elle ne passera pas. Chaque semaine apporte du renfort ceux qui la combattent. On compterait sur les doigts le nombre d'associations qui ont adhéré sans réserve au projet Schollaert-Hellebaut. Les partisans qui lui restent sont fort silencieux par prudence tandis que ses adversaires font un bruit énorme. Le courant de l'opposition grossit tous les jours. Et la formule Cette formule transactionnelle dans laquelle devaient se fondre les divergences On ne la voit point venir. M. Schollaert est en ce moment l'homme le plus plaindre de la Bel gique. Il descend grands pas la pente de la popularité, On le couvre encore de caresses passagères, mais on lui donne des coups de poing dans le dos. Il y a un an, il était salué comme un libérateur; lui seul, disait- on, pouvait rallier toutes les fractions du parti catholique. Quelle déception Son premier acte gouvernemental a mécontenté tout le monde et on commence lui repro cher ses omissions. Ne vous étonnez pas si on lui mé nage un départ aussi peu triomphal que celui de M. de Smet de Naeyer. Triste lendemain des apothéoses ju bilaires. Les vingt-cinq années de gouver nement clérical ne se caractérisent pas seulement par une augmentation des impôts, des impôts de consomma tion surtout, mais par une progres sion effrayante de la dette publique. Tandis qu'en ces quinze dernières années ladette publique s'accroissait de 55 p. c. pour l'Allemagne, de 54 p. c. pour la Russie, de 24 p. c. pour l'Autriche-Hongrie, de 22 p. c. pour les Etats-Unis, celle de la Belgique augmentait de 72 p. c. A la veille de chaque élection lé gislative, le gouvernemeat clérical s'est vanté, jusqu'à présent, de la bonne tenue de la rente belge en la comparant la rente française. Le fera-t-il encore Non, car la rente belge, 3 pour cent, est cotée actuellement fr. 94.50 pour cent francs, tandis que la rente française est cotée fr. 98.25, malgré la mena ce de l'impôt sur le revenu Un individu qui emprunte doit tou jours finir par rembourser, moins de faire banqueroute. Il en est de même de l'Etat et plus celui-ci tar dera mettre de l'ordre dans ses af faires, plus la situation financière de viendra pénible. Disons pour finir que les cléricaux n'ont nullement justifié les promesses de 1884, en ce qui concerne le rétablissement des finances de l'Etat. Non seulement ils ont augmenté les impôts, mais ils ont doublé la dette publique. Le futur ministère libéral aura une jolie besogne faire quand il s'agira de rétablir notre trésor si bien admi nistré par nos grands argentiers. (La Chronique.) Le débat qui a eu lieu récemment au Conseil communal d'Ostende, la suite de certaines imputations diri gées par le journal clérical Le Littoral et dont le Journal d'Ypres s'était fait l'écho dans son numéro du 23 Octo bre dernier, contre le service de la Bienfaisance publique Ostende, mérite d'être signalé nos lecteurs. L'enquête a été complète elle a fait la lu mière sur tous les points de l'accusation, dont plus rien ne reste debout. Elle a tourné la complète confusion des accusateurs de nos services communaux. L'article paru dans le journal le Littoral sous la rubrique Un scandale mettait en cause M. X. et l'employé du Bureau de bienfaisance, com me ayant refusé des secours au sieur Th. Devriendt et ce sous prétexte que ce dernier envoyait ses enfants aux écoles libres. On lui aurait dit notamment Si vos enfants fréquentaient les écoles communales, vous obtiendriez tout ce que vous désireriez. Interrogé sur les faits dont il aurait eu se plaindre, le sieur Devriendt fit diverses déclarations dont il résulte 1° qu'après avoir obtenu deux reprises différentes un secours de dix francs, le 22 Juillet dernier, il s'est vu refuser tout se cours par M. le secrétaire pour le motif qu'il envoyait ses enfants aux écoles libres 2° que le 22 juillet, ses enfants n'ayant rien manger, il quitte son domicile 8 h. du matin pour se rendre la bienfaisance, qui s'ouvre 9 h., afin d'y obtenir un se cours 30 qu'il se rappelle exactement tout, sauf l'heure approximative laquelle il s'est ren du la bienfaisance 4° qu'en quittant la bienfaisance, il a rencontré un camarade de la société St- Frànçôis, camarade dont il ignore le nom, avec qui il a fait la causette, et auquel, chose étrange, il ne dit absolument rien de ce qui vient de se passer la bienfaisance 50 qu'il rentre la maison entre midi et midi et demi, et qu'il laisse sa femme dans l'ignorance la plus complète du refus qu'il vient d'essuyer, alors que sa femme devait attendre avec impatience le pain si nécessai re pour nourrir ses pauvres enfants. Il résulte de la déclaration faite par l'em ployé, M. Val. Morrez, que lors de la pre mière visite faite au mois de Mai par De vriendt, M. Pede ne se trouvait pas au bu reau, et que c'est lui qui l'a reçu qu'il lui a conseillé d'attendre deux ou trois jours, qu'entretemps ilallaitconsulter les membres de l'administration de la bienfaisance, et que c'est sur avis favorable des susdits mem bres qu'il lui a remis le premier secours de dix francs. D'où il faudrait conclure que le sieur De vriendt fait erreur en disant que lors de sa première visite au bureau de bienfaisance, il y aurait rencontré M. Pede et l'employé. En cequi concerne l'heure laquelle le nom mé Devriendt se serait présenté le 22 Juillet la bienfaisance, il nous est permis de sup poser que, ses enfants manquant totalement de pain, il se sera empressé de se rendre au bureau dès l'ouverture, c'est-à-dire vers 9 heures. D'autre part, nous tenons décla rer que durant la saison estivale, M. le se crétaire, que ses fonctions de Directeur des Bains retiennent la plage, ne se présente japiais au. bureau avant midi et quart. M. Noé Pede, de son côté, offre, dans une note jointe au rapport, prouver par de nombreux témoignages que Devriendt n'a jamais pu le trouver au bureau aux heu res qu'il indique comme celles des visites qu'il y a faites. Aucun doute n'est donc possible. Nous nous trouvons ici en presence d'une pure invention dont les cléricaux se sont emparé pour calomnier une administration libérale. Malheureusement pour nos adversaires, ils auront dû se souvenir, la suite de ce qui s'est passé, du proverbe Celui qui crache en l'air... En effet, au cours du débat qui a eu lieu au Conseil communal, non seulement l'ad ministration libérale a été bien vengée, mais M. Chenot a révélé des faits dont les cléricaux ne se vanteront pas. Je dois protester, a-t-il dit, contre le re proche de pression adressé aussi gratuite ment aux membres du Bureau de Bienfai sance, alors que par contre, nos adversaires se rendent fréquemment coupables d'abus de ce genre, ainsi que le prouve le fait que voici le i"! Octobre dernier, le nommé Comt- daer, du Blauw Kasteel, dont les enfants fréquentent la nouvelle école libre, le billet que voici Ik heb de eer u te berichten dat uw zoon niet in school is geweest. De onderwijzer, (S.) D... Au verso de ce billet, se trouvait cet avis comminatoire VVanneer uw zoon morgen in de school niet is, iaat ik het weten aan M. V., uit de Kapellestraat Faut-il commenter pareille manœuvre, demande M. Chenot, au millieu des excla mations d'un grand nombre de ses collè gues Semblable pression éhontée appelle une flétrissure publique, et je n'hesite pas, con clut M, Chenot, l'infliger aux coupables, au risque d'être honoré de leurs insultes. Les conseillers applaudissent ces paro les énergiques, contre lesquelles aucun mandataire catholique ne proteste... Comme le Journal d'Ypres avait, évidemment, repris, avec délices, la calomnie de ses congénères ostendais, aura-t-il l'honnêteté de se rétracter Nous en doutons fort Séance du Mercredi 3 Novembre 1909. L'accord est-il possible entre les partis C'est ce que M. Vandervelde a exa miné tout d'abord en s'attaquant M. Woeste qui a déclaré cette alliance monstrueuse. Et il a affirmé qu'elle pourrait se faire sur le terrain du ser vice personnel. Tout en soutenant que l'armée était un moyen de répression, il a fait l'élo ge des officiers qui font œuvre d'édu cation et il s'est élevé contre la préten due immoralité de la caserne. Seule ment la caserne on apprend tuer. Ce qu'il faut faire, c'est agir contre la guerre, tout en songeant que la neu tralité de la Belgique peut être mena cée. Nous devons donc avoir une armée, mais une armée nationale, une armée de citoyens, non une armée de mer cenaires. non une armée de volontai res. Après avoir exposé ce qu'elle devait être avec une forte réduction du temps de service, M. Vandervelde a critiqué le système du gouvernement et de la section centrale. Cependant, pour sa part il admet trait le système du gouvernement sans la double tare de la durée du service prolongé et du remplacement. U ad mettrait même les exemptions pour obtenir le service personnel. En terminant l'orateur a examiné le rôle de M. Woeste et invité la droite se railler au service personnel. En flamand M. Lampens a défendu le service personnel et la réduction du temps de service et M. De Broqueville a apporté son adhésion an projet du gouvernement. Il constitue un pro grès. La clôture ayant été réclamée, après un long débat entre MM. Demblon, le Président, Mechelynck, Hymans, Schol laert, etc, elle a été votée par 61 voix contre 28 Le débat prendra fin aujour d'hui et l'on votera Vendredi. Ce sera la grande séance par excellence. M. Royer a demandé interpeller le ministre de l'intérieur sur le rétablis sement inconstitutionnel de la censure en matière d'affichage, rétablissement qu'indique certain arrêté du bourgmes tre de Ronlers, portant interdiction d'afficher un manifeste relatif l'alfaire Ferrer et l'attitude analogue prise dernièrement par le bourgmestre de Menin l'occasion d'une affiche rela tive aux dépenses faites pour l'ameu blement du ministère des travaux pu blics. On fixera Mardi prochain l'ordre du jour de la Chambre, le jour où elle sera discutée, ainsi qu'une interpella tion de M. Terwagne relative au cho léra Boom. Séance du Jeudi 4 Novembre 1909. La séance s'ouvre 2 heures sous la présidence de M. Cooreman. M. De Broqueville poursuivant son discours de Mercredi se rallie après avoir réclamé des faveurs pour le vo lontariat au principe d'un fils par famil le. M. Schollaert. Une question im portante a été posée au Gouvernement On nous a demandé ce qui justifie nos alarmes au point de vue international. Je réponds qu'actuellement la situa tion ne doit pas nous inspirer des in quiétudes. Mais nous savons que des incidents inattendus peuvent mettre le monde en émoi. Partout on augmente

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 1