d'Extension Universitaire Journal de F Alliance libérale d'Ypres et de F Arrondissement. CEKGEE D'ÉTUDES La question militaire Dimanche, 14 Novembre 1909. l union fait la force. Vires acquirit eunds. PRIX DE L'ABONNEMENT: pour la ville Par an -4 francs. pr la province Par an fr .">0 p' lÉrRAXQER Par an 6 fr. 60 ANNONCES Annonças 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. Y P R E S. sujet Volcans et Tremblements (le Terre par M. Georges COSYNS, assistant l'Université libre de Bruxelles. M. Michel HUISMAN, professeur la faculté de philosophies et lettres. sujet L l m p r i a l i s m e. Les grandes découvertes géographiques co ntem p or a i n es avec projections lumineuses. Le travail parlementaire. En ouvrant Mardi la session ordi naire, le Président de la Chambre a donné, dans une forme aussi courtoise que spirituelle, d'excellents conseils aux prolixes mandataires de la nation. Il leur a recommandé de s'adonner davantage au travail des sections et d'apporter de la mesure dans les dis cussions générales des projets de loi. Si les projets, a-t-il dit, étaient exa- minés sous toutes leurs faces en sec- tion et si l'étude consciencieuse des sections était ensuite coordonnée et, au besoin, complétée par le rapport de la section centrale, la discussion générale pourrait se réduire quel- ques aperçus synthétiques et la dis- cussion des articles, la mise au point des questions les plus délica tes. Bref, messieurs, en sections, ser vice général en séance publique, ser vice spécialisé La Chambre a ri de bon cœur et a applaudi l'aimable et mordante allo cution de M. Cooreman, auquel elle venait, la quasi unanimité, de confier de nouveau la direction de ses travaux. Les applaudissements venaient peine de prendre fin, que la majorité s'empressait de se déroberauxconseils de l'élu. Elle décidait en effet d'interrompre brusquement le débat militaire, au risque de susciter de nouvelles discus sions, longues et fastidieuses, et de consacrer les après-midi de Mercredi et de Jeudi examiner en sections les seize budgets qui lui sont soumis Le budget du Congo figure en tète. Il comporte l'examen du vaste plan de réformes hardies et profondes, pré conisées par M. Renkin. Cet examen est délicat et soulève toute une série de problèmes com plexes et difficiles. Celui qui veut l'entreprendre d'une façon sérieuse et consciencieuse et lui accorder l'attention, et la réflexion re quises, doit lui consacrer, non pas quelques heures, mais plusieurs jour nées. Nous ne croyons guère nous trom per, en affirmant que pas deux de nos législateurs aient trouvé jusque main tenant le loisir de s'imposer ce travail laborieux. 11 y a quinze jours peine que le budget du Congo, comprenant le plan des réformes coloniales a été distribué nos législateurs. Depuis lors leur attention, leurs pré occupations se sont portées exclusive ment sur le projet militaire et sur les intrigues de couloir, les marchandages et les combinaisons qu'il suscite au sein de la Droite, livrée au désarroi. L'examen des questions coloniales, si graves au point de vue international, est donc abordé par des hommes qui ne s'y sont point préparés, ou qui le sont insuffisamment. Il est craindre que la discussion qui s'engagera en séance publique, s'en ressente et, comme le disait Mardi le président de la Chambre, qu' on y introduise des éléments inédits, au risque de faire passer dans l'œuvre législative les solutions les moins étudiées el de grossir le dossier déjà volumineux de la confection vicieuse des lois. En prolongeant indéfiniment le débat militaire, et en précipitant en sections l'examen du budget colonial, la Droite méconnaît deux fois les intérêts supé rieurs et assume devant le pays et les grandes puissances une redoutable responsabilité. L'arriéré de la Chambre. L'arriéré de la Chambre ne fait, hé las que grossir. Chaque année, la liste des projets de lois en souffrance s'al longe. Celle que l'on vient de publier énumère cinquante et un projets dont les rapports sont faits, quarante-cinq encore en section centrale, cinquante- deux renvoyés des commissions, vingt-cinq renvoyés auxsections, vingt- cinq non encore soumis la prise en considération et dix non encore impri més. Cela fait deux cent et huit. Et il en est qui datent de 1892 Le flamand dans l'enseignement moyen. o Une délégation du Algemeen Neder- landsch Verbond (section belge) a eu une entrevue avec les représentants Segers, Franck et Anseele pour leur demander d'insister auprès du gouver nement afin que le projet de loi Core- mans, amendé par la proposition Se- gers-Franck, sur l'enseignement du flamand dans les établissements de l'enseignement moyen, fût mis l'or dre du jour de la session actuelle. Ces messieurs ont réservé le meil leur accueil la délégation et ont pro mis formellement d'user de leur in fluence auprès de leurs collègues dans le sens des vœux émis. Les candidats socialistes. Mardi soir a eu heu, la Maison du Peuple, la proclamation du résultat du poil pour la désignation des candidats socialistes aux élections législatives du mois de Mai prochain dans l'arrondis sement de Bruxelles. Les candidats ont été proclamés dans l'ordre suivant 1. M. Emile Vandervelde, 2. M. An toine Delporte, 3. M. Léon Meysmans (députés sortants) 4. M. Camille Huysmans (candidat nouveau) 5. M. Louis Bertrand (député sortant) 6. M. Elbers (sénateur). ï^e déficit se comble Le Moniteur de Mercredi publie Le ministre des finances a reçu de la part d'un anonyme, une somme de 60 centimes, titre de restitution au trésor. Cette somme a été versée dans la caisse de l'Etat. La loi sur les jeux. Les membres de la Chambre vien nent de recevoir une pétition osten- daise sur la loi sur les jeux dans les villes d'eau. Après avoir signalé qu'une adjudication des services de la ville d'Ostende relatifs l'exploitation des baips et des organismes y afférent, est proche, ia pétition fait observer que la jurisprudence belge en matière de. jeu ne présenLe aucune garantie. Elle est si peu fixée que, depuis le dernier arrêt de cassation, des descentes de justice ont eu lieu dans deux différents en droits où des clubs fonctionnaient selon les indications que les organisa teurs avaient cru trouver dans les ar rêts. La pétition croit qu'une loi, seule, pourrait établir un régime stable quel qu'il fût. Un régime légal des jeux, fait remar quer la pétition, amènerait, nécessai rement, la disparition des formes illé gales et pernicieuses du jeu. L'Union libérale Tournai. Dans son assemblée de Lundi soir, le Cercle progressiste a voté l'unani mité la fusion avec l'Association libé rale progressiste. Avant de se dissou dre, le Cercle a vivement acclamé son président, M. bonis Roger, qui s'est tant dévoué depuis 1888 pour la pro pagation dans les campagnes des idées démocratiques. La caisse de remplacement. La caisse de remplacement laquel le le gouvernement avait emprunté cinq millions pour les fortifications d'An vers, servait encore autre chose. Il résulte, en effet, des recherches qui ont été faites par M. Buyl, que ces mil lions servirent également donner des gratifications aux fonctionnaires de la guerre. D'autre part, la Lourdes Comp tes n'a plus reçu aucun renseignement au sujet de la situation de cette caisse. A l'ordre du jour La question mili taire. MM. Neujean et Janson ont dirigé le débat, qui s'est prolongé de 3 heures 6 h. 40. L'assemblée a adopté l'ordre du jour suivant Pénétrée de la nécessité de faire prévaloir avant tout le principe du ser vice personnel et d'assurer, dès la pré sente loi et par un texte formel une réduction importante du temps de ser vice, et se réservant de poursuivre dans l'avenir la réalisation du service généralisé avec la réduction de sa du rée au temps strictement nécessaire. La gauche libérale, malgré les dé fauts du système du fils par famille signalé par ses orateurs. Décide, dans le cas où le service gé néralisé serait repoussé, de voter en bloc, si la proposition en était faite L'abolition du remplacement Quinze mois de service Un tils par famille. La Chambre. Les sections se sont réunies Mercre di pour examiner les budgets il a été fait très peu allusion la question militaire. C'est le budget du Congo qui a été le plus attaqué. La quatrième section l'a repoussé par 6 voix contre 4 et 5 ab stentions. Et elle a nommé M. Van Marcke rap porteur. Voilà qui nous vaudra sans doute une note de la minorité lors du rapport de la section centrale. A la 2me section M. Beernaert a pro testé contre les énonciations vagues d'importants articles du Budget des colonies. On y prévoit pour 33 millions de tra vaux sans la moindre indication de ces travaux Et M. Beernaert a réclamé des expli cations sur l'emploi fait de la première annuité de 3,300,000 fr. donnée au roi souverain par la loi d'annexion. M. Renkin a promis des éclaircisse ments. Du discours de M. Beernaert on a auguré qu'il était dans la question mili taire fort peu d'accord avec le roi. Et ce n'est pas cette constatation qui rend la situation plus claire. Importante déclaration par motion d'ordre. Le chef du cabinet se rallie l'abolition du remplacement. le iJintauehe. On s'abnane au bureau du jourual. hue de Uixmuue, 53, Ypres. Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour rarf/wilissenaent l'Ypres et les Jeu* Flandres tu bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'ad esser exclusivement au Uompfcoir de Publicité JaU^QjIS CdlSSiitiO 14, Place de Brouekère, Bruxelles, téléobone 5230. Pour les annonces on traite forfait. ET Dimanche 28 Novembre 4909, 15 heures, Conférence avec projections lumineuses. Dimanche 5 Décembre 1909, 15 heures, Conférence de -- I „ini<iif „_f ni fi ijTii A dater du 16 Janvier 1910 Cours de M. le prof. PERGAMENI Une réunion de la gauche libérale. La gauche libérale de la Chambre a tenu, Jeudi, une réunion. Séance du Vendredi 12 Novembre 1909 M. Vandervelde donne lecture d'une déclaration au nom du groupe socia liste. Tout en maintenant le principe du service de six mois, les socialistes voteront le système d'un fils par fa mille, les exemptions ecclésiastiques et monacales, l'abolition du remplace ment, le service de quinze mois. M. Neujean donne lecture de la dé cision ci-dessus, prise par la gauche libérale, et en son nom déclare se pro noncer pour l'abolition du remplace ment, la formule du fils par famille, le service de quinze mois. M. Woeste. Je demande si le gouver nement est d'accord avec la gauche libérale et avec le parti socialiste. Dans l'affirmative, toute discussion devient inutile. M. Schollaert, ministre de l'intérieur. Je ne croyais pas intervenir dans le débat, mais M. Woeste me met en de meure de m'expliquer.

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 1