Chronique de la ville.
Pharmacie ouverte,
L A. K M
ROSALINDE,
REPOS DOMINICAL
Ecoles gardiennes.
Elan» de Zillebeke.
La fête patronale du Roi.
Transformation de la gare
Eue
rixe.
l\oces d'or
Bagarre sanglante.
Théâtre il'Ypres.
TIJIXDAGLIGFDE,
Un nouveau cabinet dentaire
est ouvert chez le Docteur DIE-
RYCK, rue des chiens 25, Ypres.
Sociélé des
Francs Arbalétriers.
Société
de Garde-civiques.
M. L. AEBTSEVS,
Ce n'est pas le gouvernement qui se
rallie aux propositions de la gauche
c'est la gauche qui se rallie aux propo
sitions du gouvernement.
.4 droite Et les conditions
M. le ministre. Laissez-moi continuer.
C'est donc la gauche qui vient la
droite et je répète que je ne refuse
aucun concours sincère. Je voterai
cependant contre le service de six ou
de douze mois je voterai contre le
service général. .Mais je souscris au
service de quinze mois.
M. Vandervelde. Dans le délai de
deux ans.
M. le ministre. La question de délai
ne peut être résolue au pied levé.
La gauche accepte la suppression du
tirage au sort. Préoccupée des intérêts
de la défense nationale, elle m'offre
sincèrement un concours que j'accepte.
La gauche votera les immunités ec
clésiastiques. Dans ces conditions je
ne vois aucun inconvénient la sup
pression du remplacement. (Double
salve d'applaudissements gauche.
Sur les bancs de la gauche libérale,
on crie Vive la Patrie La droite
reste impassible, l'exception de MM.
Levie, Carton de Wiart, Mabille, De
Coster, Verhaegen, qui s'associent aux
applaudissements de l'opposition.
En agissant ainsi, dit en terminant
M. le ministre, je suis convaincu d'as
surer la défense du pays. (Nouveaux
applaudissements).
M. Woeste dit que c'est le gouverne
ment qui va la gauche.
M. Liebaert, ministre des linances.
Le gouvernement est divisé sur la
question. M. le ministre de l'intérieur
l'a déclaré. (Mouvement).
M. Woeste. M. le ministre de l'inté
rieur passe gauche avec armes et
bagages. C'est une situation nouvelle
qui nous commande une attitude nou
velle. M. le ministre qui s'est associé
la gauche pour conserver son porte
feuille... .(Violentes protestations.) 11
ne trouvera plus de notre part la même
cordialité. (Rires gauche). La situa
tion nouvelle nous conduira un
échec parlementaire et peut-être un
échec électoral. Mais les jours se sui
vent et ne se ressemblent pas.
M. le ministre. Tout le monde sait et
M. Woeste sait aussi que si je suis
resté mon banc, c'est contrairement
mes goûts, mes intérêts et mon
gré. (Applaudissements gauche et sur
un grand nombre de bancs droite).
M. Carton de Wiart. On nous accuse
de passer gauche. C'est une injure
contre laquelle nous protestons. A di
verses reprises des membres autorisés
de la droite se sont prononcés pour le
service personnel. L'heure de cette
réforme a sonné et il faut féliciter M. le
ministre de l'intérieur de l'avoir com
pris. Les applaudissements qui ont
accueilli dans cette enceinte les décla
rations de l'honorable ministre auront
de l'écho dans tout le pays.
Après un court débat portant sur
la procédure suivre dans la discus
sion des articles, M. le Président propo
se de terminer la discussion sur l'arti
cle lor.
M. Franck dépose un amendement
signé par MM. Levie, Mabille, Vander
velde, Anseele et Mechelynck et pres
crivant que deux ans après la promul
gation de la loi, le service militaire
sera de 15 mois pour l'infanterie et l'ar
tillerie non-inontée et de deux ans pour
les troupes montées.
On votera Mercredi.
La séance est levée.
Notre partial et fanatique Conseil
communal paie aujourd'hui aux reli
gieuses de l'Institut de la Sainte Fa
mille, 8,000 francs comme subsideaux
Ecoles gardiennes qu'elles dirigent.
Elles reçoivent en outre du Bureau
de Bienfaisance une subvention an
nuelle de i .ooo francs pour distribu
tions de soupe pendant l'hiver aux
enfants qui y sont admis.
Cependant la ville a un jardin
d'enfants annexé l'Ecole gratuite
pour filles établie rue de Lille, et où
on reçoit nos pauvres mioches, âgés
de 3 6 ans.
Sous l'administration communale
libérale ceux-ci pouvaient fréquenter
gratuitement l'Ecole gardienne com
munale.
Les cléricaux avaient peine es
caladé l'Hôtel de Ville aux cris de
liberté et égalité pour tous qu'ils
exigeaient une rétribution scolaire
de 75 centimes par mois et par en
fant, et cela dans le but de contrain
dre les parents retirer leurs petits
de l'Ecole gardienne communale,
afin de parvenir ainsi a la suppres
sion de cet établissement mais,
comme ils constatèrent que, malgré
tout, le nombre des élèves ne dimi
nuait pas assez rapidement, ils ne
trouvèrent rien de mieux que de
doubler, en 1892, l'écolage payer
et cela par haine contre l'enseigne
ment officiel.
C'est ainsi que, depuis lors, les
parents pour la plupart secourus
par le Bureau de Bienfaisance ou
petits ouvriers ou journaliers qui
usent de la liberté de préférer l'école
gardienne communale, sont obligés
de payer fr. 1-50 par mois et par
enfant.
Leur est-il de toute impossibilité
de soustraire de leurs minimes sa
laires de quoi acquitter la rétribution
scolaire que la ville exige d'eux, ils
se trouvent alors dans l'alternative,
ou bien de s'adresser des person
nes charitables pour qu'elles payent
en leur place, ou bien d'envoyer,
malgré eux, leurs pauvres gosses
l'école des nonnettes, ou bien encore
de les garder, tant bien que mal,
chez eux, jusqu'à l'âge de 6 ans.
De l'imposition sectaire de notre
Conseil communal homogène, il ré
sulte que nombre de ménages d'ou
vriers doivent payer l'écolage pour
leurs enfants de 3 6 ans, tandis
que les autres plus âgés, sont consi
dérés comme pauvres, et par consé
quent exemptés de toute rétribution
scolaire.
Il n'est ni juste ni logique d'établir
pareille distinction entre enfants
d'une même famille pauvre
Cela n'est-il pas révoltant au plus
haut point
Toute personne impartiale ou non
prévenue doit avouer que c'est une
honte pour les cléricaux qui nous
gèrent et qui gaspillent tant d'argent
inutilement, de ne plus rendre gra
tuite leur propre école gardienne
communale, alors qu'eux et leurs
compères du Bureau de Bienfaisance
subsidient l'envie et on ne peut plus
largement les écoles libres et payan
tes du clergé et des communautés
religieuses.
C'est une iniquité qui crie ven
geance
r
n
Dans la dernière séance du Con
seil communal, sur une interpellation
d'un membre, le Bourgmestre-Prési
dent a répondu que les travaux de
l'étang de Zillebeke sont terminés
sauf que d'après le rapport de M.
l'ingénieur Froidure, certains tra
vaux sont défectueux et que les van
nes n'ont pas les qualités voulues.
M. Colaert n'a pas déclaré que le
Collège échevinal mettra l'entrepre
neur en demeure d'y remédier et de
se conformer strictement au cahier
des charges de l'adjudication. De
son silence, sur ce point, faut-il con
clure que l'admi nistration communale
acceptera tel quel tout le travail
exécuté
Il y a deux mois, nous avons con
staté que l'étang sec étajt entière
ment couvert de mauvaises herbes et
de toutes sortes de plantes qui s'é
taient levées du fond vaseux et qui,
pendant l'été, avaient pris un déve
loppement tel qu'il ressemblait un
bois taillis.
Depuis, on a fait arracher en par^
tie, cette végétation, mais dans de si
mauvaises conditions, paraît-il, qu'il
est craindre qu'elle ne repousse
et par la suite ne nuise la qualité
de l'eau.
M. Colaert a néanmoins affirmé
au Conseil, que l'étang est actuelle
ment très propre.
Qu'en sait-il A-t-il seulement
fait une visite celui-ci, au cours de
l'exécution des travaux et depuis
leur quasi achèvement
En 1848, lorsque la ville, sous
l'administration libérale, avait dé
crété le dévasement de l'étang et le
relèvement de ses berges du côté Est,
ce fut M. Iweins-Fonteyne, échevin,
qui se chargea de la direction de ce
travail d'amélioration. Nous vîmes
alors ce magistrat communal se ren
dre tous les jours Zillebeke pour
surveiller les équipes d'ouvriers em
ployés par la ville aux travaux de
l'étang qui furent terminés en 1849.
A l'occasion de la fête patronale du
Roi, un Te Deum sera chanté, Lundi
15 Novembre prochain, 11 heures,
en la Cathédrale de S'Martin.
Mercredi dernier, 10 heures 1/2 du
matin, un train d'inspection composé
d'une voiture de luxe spécialement
aménagée pour le haut personnel, est
passé par la gare d'Ypres se rendant
d'abord Poperinghe et est revenu
ensuite Ypres, vers 11 heures 1/2.
M. Tondelier, administrateur de l'ex
ploitation et des directeurs et inspec
teurs des différents services, se trou
vaient parmi les dix fonctionnaires
composant cette mission. Leur tournée
d'inspection avait surtout pour objet
l'aménagement des voies. Ils sont re
partis pour Bruxelles, vers 2 heures,
après avoir diné l'Hôtel de la Chàtel-
lenie.
Si ces Messieurs, au lieu de venir en
train spécial, prenaient les trains qu'ils
imposent au public, n'apprécieraient-
ils pas mieux
Dimanche soir, vers 10 1/2 heures,
une rixe a éclaté au cabaret Het Ver-
zet dans la rue du Passage, en notre
ville, entre les nommés Domarle Geor
ges et Six Léopold, deux ouvriers de la
ville. Au cours de la mêlée, Six s'est
emparé d'un pot allumettes et l'a
brisé sur la tète de son adversaire.
Domarle a reçu de nombreuses bles
sures la tête et au nez et a été obligé
de recourir aux soins du docteur Van
Robaeys.
Lundi matin, les époux Vollebout-
Declercq, colporteurs, demeurant en
notre ville, rue des Boudeurs, ont fêté
leurs noces d'or.
De nombreux enfants et petits enfants
ont assisté la cérémonie.
Les époux Vollebout sont, malgré
leur âge, encore tout verts et alertes.
Lundi soir, vers 111/2 heures, une
collision sanglante s'est produite en
notre ville, chaussée de Poperinghe,
entre civiles et militaires.
Des coups de couteau ont été échan
gés et l'un des militaires a été griève
ment blessé la tête.
Le Conseil communal de notre ville
s'est réuni hier soir, 5 heures.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
1. Propriétés communales location
des berges du canal.
2. Propriétés communales vente de
terrain.
3. Instruction publique listes des
ayants-droit l'instruction gratuite.
4. Classe ménagère de l'école de
Marie compte 1908 budget 1910.
5. Hospices civils compte 1908
transfert de crédits.
6. Hospices civils achat d'un im
meuble.
7. Hospices civils bail de chasse
d'une pâture.
8. Culte budget 1910 de l'église S'
Pierre.
9. Messageries service entre Ypres
et Bailleul.
Nous donnerons le compte-rendu de
cette séance dans notre prochain nu
méro.
Une bonne uouvelle pour ceux qui ont
la digeston difficile on dit merveille de la
chicorée des Trappistes» Vincart seule où
additionnée de lait. C
En vente dans toutes les maisons Delhaize.
Comme nous l'avons annoncé dans
notre dernier numéro, c'est Mardi
prochain, 16 Novembre, 8 heures,
que l'excellente troupe du Théâtre de
Tournai, sous la direction de M. Sabin
Bressy, officier d'académie, donnera
la Salle de Spectacle
Opéra-comique en 3 actes.
Les heureux débuts de la troupe et
le succès qui a marqué la première
soirée de la saison auront pour consé
quence d'attirer la foule la représen
tation de Mardi prochain.
On peut se procurer des places nu
mérotées chez M. Degroote, machiniste
du Théâtre, Place Vandenpeereboom.
Dimanche 21 Novembre prochain,
la société De Vlaamsche Ster donnera
sa deuxième représentation de la sai
son théâtrale.
On y représentera
Opérette en 1 acte,parolesdeJ.Tasseel,
Musique de F. Harteel.
Il ONGER,
Drame en 1 acte, de Nestor de Tière.
Opérette en 3 actes de E. Rosseels.
Nous trouvons superflu de faire un
appel au public les représentations de
la société flamande De Vlaamsche Ster,
attirent chaque fois une foule consi
dérable et la salle de spectacle est trop
petite pour contenir les spectateurs qui
s'y donnent rendez-vous.
Tir du 8 Novembre 1909.
AU CERCLE.
Haut total Vertneulen René.
Bas total Brunfaut A.
De Naamlooze Maatschappij
Compagnie Coloniale en Vi-
nicole Le Lynx koloniale waren,
wijnen en sterke dranken, hoofdzetel
1 tôt 7, Adolf Lavallée straat te Mo-
lenbeek-Brussel, vestigt overal hulp-
huizen. Zich wenden aan het bestuur.
Tir du 1 1 Novembre 1909.
Dehollander H. 20 20 25 25 20 110
Fol Julien
Salomé A.
Masschelein A.
Gruwez A.
Burgho A.
Vermeulen H.
Valcke A.
Ilamendt A.
20 25 25 20 20 110
15 15 25 25 20 100
15 25 15 25 20 100
15 20 25 25 15 100
25 20 15 15 25 95
15 25 15 20 20 95
15 25 20 15 20 95
20 20 20 15 20 95
P..ili-chacs Cheiks, Uajahs Lloy.ir.ls,
Pachas, rois de tontines sphères
Lonnaissez-vous. puissants de la terre,
Ce vrai trésor PEXQUIS DE BEUKELàEK
Dimanche 4 4 Aovem. 1901>
DE MIDI A 10 HEURES DU SOIR.
I MARCHÉ AU BEURRE 9, F PRES.