d'Extension Universitaire Journal de F Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. Vis Dimanche, 5 Décembre 1909. 69e année. X° 49. l union fait la force. Toute personne qui pren dra un abonnement d'un an au PROGRÈS recevra le journalgratuitement par tir de ce jour jusqu'au 31 Décembre prochain. CEKCLE D'ÉTUDES ET YPRES. de philosophie et lettres. sujet Li m p r i a i i s ni e. Cours de M. le prof. PER.GAMENI avec projections lumineuses. Université Populaire. par M. C. DE BBUYNE, professeur l'Université de Gand. Entrée 0-10 c. pour les hommes. Gratuite pour les femmes. TOAIBOLA GRATUITE La liii du parti catholique Les catholiques eux-mêmes avouent que leur défaite est prochaine et inévi table. La Gazet van Eecloo, organe catholi que des Flandres, dit La division droite a atteint son apogée et le gouvernement, croyons- nous, weeft zijn eigen lijkgewaad. Que sert-il d'aucuns de travailler pour le parti si d'autres, qui devraient îe guider, ne font rien et se disputent entre eux Il est triste de devoir dire que si le parti catholique subit une dé faite, ce sera en grande partie la faute de certains chefs politiques. Donc, le parti n'a plus de chefs ou n'a plus que de mauvais chefs Le Bien Public, le grand journal clérical gantois, dit 11 n'y a pas de moyen plus sur de nous faire battre par l'ennemi que de nous combattre entre nous. C'est cette défaite pourtant que nous irons si les dirigeants continuent se quereller sous les yeux de ceux qui sont appelés les suivre. Enfin, le Pays Wallon, l'organe des cléricaux du Hainaut, imprime Qu'adviendra-t-il inévitablement Le cabinet Schollaert tombera brève échéance on pourra difficilement con stituer un nouveau ministère dans une droite profondément divisée. Un cabinet catholique deviendra IMPOSSIBLE et l'on se verra acculé un ministère d'affaires. Voilà certes des aveux précieux que les électeurs feront bien de méditer et qui donneront certes tous nos amis un nouvean courage la lutte. Et que pensent de ces suggestives citations les pieuses feuilles Yproises Elles n'ont garde de les reproduire. Et nous ne donnons pas l'avis du Patriote, de la Gazette de Liège, etc. qui pleurent des larmes de sang 11 fau drait citer des colonnes entières 1 Le Patriote ne comparaît-il pas cette semaine la capitulation de la droite la capitulation de Metz et Schollaert Bazaine Schollaert comparé Bazaine après Metz Le Sedan du cléricalisme en Belgique serait-il donc si proche Nous en acceptons d'autant plus vo lontiers l'augure qu'elle nous est don née par le principal porte-parole de nos ennemis eux-mêmes La loi militaire. Voilà ce qu'ont repoussé MM. Co- laert et Van Merris. Le ton clérical. Gomme indice d'état d'âme et pour montrer comment les cléricaux trai tent l'occasion la Royauté, nous ex trayons ces quelques lignes du très clérical organe Het Ros Beiaard, (Le Cheval Bayard), de Sottegem, pays d'Alost Jamais, depuis l'existence de la Belgique, on n'a vu une situation sem blable celle de nos jours. Gomme rêve, ce serait horrible. Mais c'est la réalité Notre ministère catholique va résou dre la question militaire avec le con- coyrs des gauches et abolir le rempla cement. ...C'est inouï. C'est une vilaine action de la part de M. Schollaert. Notre vieux blanc monarque, qui dépouille la Belgique de ses trésors artistiques, pousse le ministère dans cette voie, afin de provoquer la dé chéance du parti catholique. Encore la Brabançonne de l'en M. Schollaert père. Après avoir reproduit le fameux chant composé par le père de M. le mïrustre Schollaert, peut-être sera-t- il loyal, et intéressant en outre, de reproduire les explications fournies ce sujet par l'auteur, alors représen tant, a la séance de la Chambre du 21 Février 1873. Voici Le Patriote, qui rapporte cette humble confession, ajoute M. Schollaert père a donc fait le cartel électoral, avant que M. Schollaert fils conclut le cartel par- lementairecontre le gros de la Droite. L'un et l'autre ont vu se dresser contre la manœuvre l'im- i> mense majorité des catholiques Très-bien Mais le cartel n'est donc pas d'invention socialiste et ANNONCES Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Anumces judiciaires 1 fr. la ligne. libérale, comme on l'a toujours sou tenu dans le camp clérical La constatation ou l'aveu a sa va leur, car c'est encore une légende qui tombe, et, avec elle, cette autre que le Catholicisme est une Ecole de Respect A voir et entendre, en effet, la façon dont, chez les cléricaux, la moitié traite M. Woeste et consorts et l'autre moitié, M. Schollaert et consorts, on doit se dire que tout sentiment de respect a disparu par mi eux. Décidément les dieux cléricaux s'en vont Laissons-les courir, comme disait l'autre ce sont de faux dieux La Chambre. Pour les aides-poseurs du télégraphe. Question posée par M. NOLF, M. le ministre des chemins de fer, postes et télégraphes Les aides-poseurs au télégraphe Ypres et environs se plaignent, malgré les indemnités de logement qui leur sont accordées, dès nombreux et loin tains déplacements qui leur sont impo sés ces agents, étant envoyé jusqu'en Wallonie, partent souvent de chez eux le Lundi matin pour lie rentrer leur domicile que le Samedi soir, quelque fois le Dimanche matin. M. le ministre ne pourrait-il pas, par une meilleure organisation du service, modifier cette situation, comme cela a été fait, parait-il, Gourtrai, Bruges et dans d'autres localités. Répoiisie du ministre. Il y a l'administration des télégra phes deux sortes de brigades d'ou vriers 1° Les brigades de sections ou de ré seau téléphonique, qui sont des briga des régionales. En principe, les hom mes qui en font partie sont recrutés dans un rayon de 5 35 kilomètres de leur bureau d'attache elles ont leur siège, pour ce qui concerne la 2e cir conscription technique, Bruxelles (Midi), Charleroi, Mous, Courtrai, Bruges et Gand. 2° Les brigades en service général, composées d'unités recrutées sur tout le territoire de chaque circonscription, c'est-à-dire, pour le cas qui nous occu pe, sur toute la moitié ouest du pays. Les premières ne quittent pas leur rayon et ne sont donc pas astreintes de longs parcours en chemin de fer. Les secondes ont pour mission de s'occuper de tous les travaux impor tants qui sont exécuter dans la cir conscription et elles doivent prêter leur concours l'un ou l'autre des ré seaux ou des sections, lorsque leur personnel propre est insuffisant En outre, les équipes en service gé néral doivent être fréquemment con centrées en un même endroit un mo ment donné, mais il arrive rarement qu'elles doivent se rendre dans la ré gion de Courtrai-Sottegem-Audenarde, les travaux importants y exécuter étant peu fréquents. Dans ces derniers temps, c'est la wallonie surtout qui a réclamé la présence des brigades en service général (les ouvriers des envi rons d'Ypres au même titre que les autres). Ces brigades en service général se composent actuellement de i*araéssant le manche. Vires acqurit eund». PRIX DE L'ABONNEMENT pour la villr Par an 4: francs, p' la province Par an 4 fr .50 v' létran'Ser Par an 6 fr. 60 On s'abonne au bureau du journal, rue de Dixmui ai, Ypres. Les annonces, les faits divers et les réclanj;s sont reçus pour l'arrondtsserasi d'Y ores et les deux Flandres au bureau du Projrès. Pour la oubliette en dehors des deux Flandres, s'a C esser exclusivement au Oomptoir do Publicité JAOQJsiS PiUBSSiiO 14, Place de Brouckère, Bruxelles, téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait. Dimanche 5 Décembre 1000, 15 heures, Conférence de M. Michel HUISMAN, professeur la faculté A dater du 10 Janvier 1010 Les grandes décou vertes geogra pli i (pies contemporaines ■WWW i wiiw.»jtfxvKzam i m hmc— Dimanche 10 Décembre 1009, 15 heures, Salle de la Bourse, rue Carton, Conférence publique Sujet Het leven in de diepe zee. De Nethegalm, journal catholique de Westerloo, écrit Ce sera l'illusion n'est pas pos sible ce point de vue la F IN du gouvernement catholique. AUJOURD'HUI Service personnel. Enrôlement maxi mum d'UN fils par famille. Quinze mois de service maximum pour l'infanterie et deux ans pour la cavalerie. Rappel éventuel de 10 classes au lieu de 15. Six mille places ré servées aux anciens volontaires. Exemption com plète des ecclésias tiques et des reli gieux, avec la seule obligation de s'ini tier aux devoirs hos pitaliers en temps de guerre. Remplacement fa cultatif d'un frère par un autre. Faculté de faire son service militaire entre 18 et 54 ans. Exemption immé diate de quarante mille familles dont un fils a tiré au sort. L'enrôlement d'un volontaire libère tou te sa famille. Maintien de la ré munération. Libération des mi liciens qui subissent après un an un exa men de capacité. Exemption des plus indigents, des sou tiens de famille, etc. Voilà sur quoi les libéraux, socialis tes et catholiques, vraiment patriotes, ont été d'accord avec le gouvernement. HIER Tirage au sort. Enrôlement de un trois fils par famille ou remplacement de ceux-ci au prix de dix-huit cents francs par milicien. Vingt quatre mois de service pour les fantassins et trente six pour la cavalerie. Rappel de 15 clas ses de milice en cas de mobilisation. Quelques rares pla ces aux anciens vo lontaires. Exemption ecclé siastique résetvée aux seuls sémina ristes n'étant pas dans l'aisance les autres de même que les religieux, étant obligés de se faire remplacer. En 1848 j'appartenais, comme j'appar tiens encore aujourd'hui, une école dont M. le comte de Montalembert était, en France, le chef illustre et respecté. J'étais jeune alors le souffle de mon école, et surtout la fièvre que les événements ve naient d'allumer en Europe, avaient pro duit en moi, comme en bien d'autres, un certain degré d'exaltation. Dans mon inex périence, je rêvais une conciliation des par tis; et quand les élections de 1850 arrivè rent, JE TACHAI DE FAIRE PREVA LOIR A LOUVA1N UNE LISTE MIXTE. Cette liste, où mon nom était malheureuse ment porté, ne fut point admise par mes amis, et l'Université laquelle je n'appar tenais plus, mais laquelle j'avaisappartenu comme professeur quelque temps aupara vant, résolut de la combattre. Le Sénat académique se réunit sous la présidence de son recteur et fit paraître, en pleine tourmente électorale, un acte qui dé clarait, en substance, que les autorités uni versitaires désapprouvaient ou désavouaient ma candidature. Facit indignatio versus». Ce fut alors que naquit ma chanson. Et pour en saisir le sens, c'est ces circonstan ces qu'il faut se reporter Le gothique anathème faisait allusion au décret aca démique la publication de ce décret pen dant la lutte électorale était le pétard dans la foule jeté et enfin, messieurs, il m'en coûte beaucoup de le dire, le vieil lard sombre et blême, le Jupiter tonnant de la chanson était le premier recteur de l'université catholique, un prêtre vénérable, et que je n'aurais pas dû offenser, parce qu'il m'avait fait beaucoup de bien. (1) (1) C'est qu'on lui avait reproché d'avoir voulu viser le Pape.

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 1