AVIS d'Extension Universitaire Le Comité de l'Association Li bérale informe ses amis qu'il est leur entière disposition pour accueillir toutes propositions re latives l'organisation de la lutte aux élections législatives pro chaines. Il faitappel au concours de tous les libéraux. Les communications peuvent être adressées au Secrétariat. CERCLE D'ÉTUDES Y P R E S. Les grandes découvertes géographiques contemporaines MM. Colaert et Van Merris, Partialité et favoritisme. La nouvelle loi militaire. propos du carillon. A la Garde Libérale. Vandalisme. Lu démenti. Un nouveau cabinet dentaire est ouvert chez le Docteur DIE- RYCK, rue deschiens25,à Ypres. Y Pourquoi no nouveau Théâtre coloniale qu'elle entend suivre. C'est une politique d'humanité et de pro grès. Pour un peuple épris de justice, une mission colonisatrice ne peut être qu'une mission de haute civilisation en l'acceptant loyalement, un petit pays se montre grand. La Belgique se gouverne elle-même par des institutions dont d'autres Etats ont emprunté les principes. Toujours elle a tenu ses promesses. Et quand elle prend l'engagement d'appliquer au Congo un programme digne d'elle, nul n'a le droit de douter de sa parole. Messieurs, J'ai la vision très nette de ma tâche. Le devoir des princes est dicté leur conscience par l'âme des peuples. Car si le Trône a ses prérogatives, il a sur tout ses responsabilités. Il faut que le Souverain se tienne avec une entière loyauté au-dessus des partis il faut qu'il veille au maintien des forces vives de la Nation il faut que, sans cesse attentif la voix du pays et penché avec sollicitude sur le sort des humbles, le Souverain soit le serviteur du droit et le soutien de la paix sociale. Que Dieu m'aide rem plir cette mission Quant moi, je serai toujours prêt seconder les elforts de ceux qui tra vaillent la grandeur de la patrie et qui, guidés par l'esprit de concorde et d'avancement social, élèvent le niveau intellectuel et moral de la Nation, dé veloppent l'éducation et l'instruction, assurent la masse un plus grand bien-être. J'aime mon pays La Reine partage ces sentiments d'inaltérable lidélité la Belgique nous en pénétrons nos enfants et nous éveillons chez eux, la fois, l'amour du sol natal, l'amour de la famille, l'amour du travail, l'amour du bien. Ce sont ces vertus qui ren dent les nations fortes. Messieurs, L'accueil qui m'est fait me touche profondément. J'y vois la preuve d'une confiance qui m'honore autant qu'elle me sou tient je m'efforcerai de la mériter. En prêtant le serment constitution nel, je prends, devant moi-même et devant mon pays, l'engagement de remplir scrupuleusement mes devoirs et de consacrer toutes mes forces et toute ma vie au service de la Patrie. L'entrée du prince avait été saluée de langues acclamations. Les passages principaux du discours du Roi ont été applaudis très chaleureusement. M. Vandervelde a applaudi le passage relatif au Congo. ET .4 dater du i6 Janvier iOiO Cours de M. le prof. PERGAMENI avec projections lumineuses. représentants catholiques d'Ypres et de l'arrondissement ont voté contre la suppression du tirage au sort l'abolition du remplacement, la réduction du temps de service. On se rappelle que dans la séance du Conseil communal du 2g Février 1908,l'honorable M. Begerem,rédac teur du Burgersbelang, organe de la ligue de la bourgeoisie de notre ville a fait observer que les Hospices d'Ypres ne procèdent pas l'adjudi cation publique pour leurs fournitures bien que la loi du 16 Messidor an VII les y oblige, et qu'il a demandé l'ap plication de cette loi. M. Colaert justifia ses amis par toutes sortes de mauvaises raisons, et affirma que les Hospices ont recours 1 adjudication pour quelques articles qui peuvent en faire l'objet. M. Begerem insistant pour qu'il en soit ainsi pour tous les objets livrer, notre Maïeur tout en lui donnant rai son en principe, objecta que l'appel la concurrence pour tous les articles serait difficile, mais qu'on pourrait examiner la question. Est-il besoin de dire que M. Colaert ne s'en est guère occupé et que les choses sont restées a.u même point Loin de tenir compte des critiques et observations dont les Hospices ne cessent d'être l'objet cet égard de la part du public, ils ont restreint cette fois-ci deux articles, la viande et le riz, l'adjudication publique qui a eu lieu le 3 de ce mois ainsi que nous l'avons déjà dit. Toutes les autres fournitures et elles sont nombreuses et des plus importantes seront donc comme par le passé partagées entre quelques amis politiques des administrateurs au mépris de la loi et de toute justice et équité. Il est plus que temps que ce systè me d'exclusion d'un grand nombre de nos industriels et commerçants, tous contribuables, prenne fin. On sait que le Sénat, dans sa séance du 14 de ce mois, a adopté cette loi par 71 voix contre 22 et 9 abstentions. Nous remarquons que les 22 oppo sants sont presque tous comtes et barons, imbus des idées et des prin cipes d'un autre âge etqui contrastent avec ceux du siècle de démocratie où nous vivons. Nous voyons parmi eux les séna teurs de l'arrondissement d'Ypres, MM. Gaston de Vinck et Paul Vanden- peereboom, tous deux châtelains, ha bitant l'un Zillebeke et l'autre Vlamertinghe. Ils peuvent aller de pair avec les représentants Poperinghois Colaert et Van Merris. Voilà quatre singuliers patriotes qui n'ont pas compris ou voulu com prendre que tous les Belges sont égaux devant la loi, ni tenir compte que la très grande majorité de la population réclamait depuis long temps l'abrogation de l'odieux régime du tirage au sort et du remplacement que les Français nous avaient imposé en 1798. Ils préfèrent que les fils du peuple seuls servent le pays et le défendent en cas de besoin. X» X- A l'occasion de la mort du Roi, l'administration communale a suivi correctement les usages protocolaires en ses manifestations du deuil natio nal drapeaux en berne aux édifices publics, proclamation aux Chers concitoyens, en style nouveau amoro so-administratif suppression du ca rillon le Samedi et le Dimanche. Mais l'édilité n'a pas cru devoir supprimer les airs de carillon annon çant les divisions de l'heure. Elle a bien fait, car ce n'est pas en signe de réjouissance que les airs se font en tendre le carillon mécanique sert mieux marquer les divisions de temps, de façon permettre aux habitants de bien se rendre compte de l'heure qu'il est. Carillon et sonnerie vont donc de pair, et cela constitue un ser vice public des plus importants or on n'arrête ni on ne suspend jamais la marche d'un service public. On se demande donc, par quelle singulière inconséquence l'adminis tration s'obstine suspendre le ser vice de l'horloge communale le Jeudi saint et le Vendredi saint, pour s'as socier un deuil purement lithurgique et qui n'a rien de commun avec les services communaux La façon d'agir de nos édiles l'oc casion de notre deuil national, démon tre péremptoirement qu'il serait bien opportun d'en finir avec un usage suranné et absurde. La société La Garde Libérale a tenu Dimanche soir, sa troisième assemblée d'hiver, au local A la Tête d'Argent. La réunion fut présidée par M. le député Nolf. On a procédé en premier lieu, la réélection de la moitié des membres du Comité. Tous les membres sortants ont été réélus l'unanimité. M. le Président a donné lecture du rapport sur l'administration de la section des pensions ouvrières et a vivement engagé les membres re cruter de nouveaux affiliés. La parole fut ensuite donnée l'avo cat Robert Glorie, membre du Comi té, qui a traité en flamand la ques tion de l'instruction obligatoire. C'est devant un public particuliè rement nombreux, que M. Glorie a défendu sa thèse et a fait ressortir, statistiques l'appui, la malheureu se situation de notre pays, au point de vue intellectuel. Dans sa belle conférence M. Glorie s'est révélé véritable orateur de ta lent et l'auditoire, agréablement sur pris de cette éloquence entraînante a accueilli son discours par des applau dissements frénétiques. L'orateur a été chaudement félici té par le Comité. Avant de lever la séance, on a procédé l'inscription des enfants des membres, admis prendre part la magnifique fête de Noël, organisée par la Garde Libéra le et qui se donnera dans la salle des Anciens Pompiers. Deux fois quelques mois d'inter valle, des voyous ont arraché les parois en pierres de taille attachées l'urinoir se trouvant l'entrée de la rus de l'A B C, qu'ils ont brisées sur le sol. Notre peu vigilante police a-t-elle procédé une enquête pour décou vrir les auteurs de ces dégâts afin de les punir sévèrement Il nous semble qu'il ne serait pas si difficile de mettre la main sur les coupables de ces actes de mauvais gré qui ne peuvent se commettre sans y employer beaucoup de temps et de violence et occasionner beau coup de bruit de nature a attirer l'at tention des voisins. Il n'y a qu'à Ypres que ces choses se passent et restent impunies. Ici on rencontre partout, comme nulle part, beaucoup de jeunes gens adultes et valides qui n'apprennent point de métier défini, qui vivent, personne ne sait comment et de quoi, et qui paraissent trouver leur plaisir faire du mal et commettre toutes sortes de dégradations aux proprié tés. Nous appelons l'attention de qui de droit sur cet état de choses. Le Nieuwsblad, organe attitré des catholiques d'Ypres et de l'arrondis sement, rédigé par des prêtres avait accusé deux honorables fonc tionnaires de notre gare d'être la cause du retard que subissait le train n° 3619 partant d'Ypres 5 h. 25 du matin. Les dits fonctionnaires, mis en cause par le pieux organe, lui ont ré pondu de bonne encre et ont opposé, aux accusations lancées par le Nieuws- blad, le démenti le plus formel. Aussi l'organe de la rue au Beurre se l'est-il tenu pour dit. Si nous relevons ce fait, c'est qu'il s'agit, en l'occurrence, de la position de ces fonctionnaires de l'Etat et qu'il n'est ni charitable, ni chrétien, d'accuser la légère des personnes qui s'efforcent de faire leur service avec zèle et exactitude. Le bruit circule en ville que deux enfants, âgés de 10 et n ans, se sont enfuis de l'Institut de Locre, Lundi dernier. Ces enfants sont venus se réfugier Ypres. Le Journal d'Ypres, rédigé par des hommes dignes de foi, pourra ren seigner exactement nos concitoyens sur ce qui se passe l'Institut de Locre. Depuis longtemps déjà le Progrès mène une campagne active en vue de décider la ville soit se construire un nouveau théâtre, soit apporter au local actuel les améliorations urgentes et indispensables que réclame son état de délabrement et de vétusté. Or, voici que le Journal d'Ypres, son tour, par l'organe de son corres pondant F. fait la déclaration sui vante Est-il possible d'ignorer que notre SaWe de Spectacle constitue une honte pour notre ville, maintenant surtout, que la coquette a fait si belle toilette que c'est un danger public, une vieillerie, un ana- chronisme, une infecte baraque, que nos frères congolais seraient capables de dé- daigner pour leurs séances de bamboula Non, je n'ignore rien de tout cela. Donc Donc, direz-vous avec nous, ami lecteur, puisque le théâtre est caduc, il faut le restaurer. Du tout, s'écrie F. puisqu'il tombe en ruine, il faut le raser. Il est intéressant, croyons-nous, de reproduire, voire même de discuter un tantinet, les considérants qui amè nent le Journal conclure qu'il y a lieu de se débarrasser pour de bon de cette infecte baraque qu'il faut, avant tout, ne pas remplacer. Inutile, dit-il, d'invoquer les droits sa crés de l'Art Pour lui, les droits de l'Art ne se raient-ils pas sacrés Question d'opi nion si l'opinion de F. est la né gative, nous ne l'en félicitons pas Mais passons. La ville s'acquitte amplement des sa- crées obligations correspondantes, en sub- sidiant les manifestations de l'art, en subsidiant encore et toujours, les yeux fermés ou presque, des représentations qui n'ont plus avec l'art que des rapports fort éloignés. Ici, une observation. Les rapports entre les représentations et l'Art sont en raison directe de l'importance des subsides alloués. On n'en a jamais que pour son argent. Payez bien et vous aurez de bons artistes. Sinon <i Elle s'en acquitterait encore mieux, en y mettant plus d'éclectisme, plus de dé- mocratie et plus de protectionnisme, et en rompant avec l'usage de subsidier inva- riablement et exclusivement les troupes étrangères qui utilisent notre Salle de Spectacle. Il est des baraques foraines, des théâtres Renouprez quelconques qui nous servent des spectacles plus dignes des subsides communaux, que bien d'autres qui se donnent au théâtre. Donc, fermons le théâtre aux troupes étrangères, et contentons-nous de con duire nos femmes et nos filles aux ba raques foraines, où des acteurs de vingtième ordre parodient de façon

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Le Progrès (1841-1914) | 1909 | | pagina 2