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Contre les
fraudes électorales.
On sait quelle part M. Mechelynek a
prise l'élaboration et au vote du pro-
jet de loi sur les fraudes électorales.
Nous croyons intéresser nos lecteurs
en soulignant quelques-uns des résul
tats que l'honorable membre a obtenus,
souvent malgré l'opposition du gouver
nement, ce qui est des plus caractéris
tiques. Lors du premier vote, la Cham
bre avait exigé que le président du bu
reau principal constate, en un procès-
verbal annexé au procès-verbal du bu
reau, le nombre de bulletins reçus du
gouverneur, ceux qui sont détériorés
dans l'impression, ceux qui n'ont pas
été employés, et ceux envoyés cha
cun des présidents des sections de
vote. Il s'agissait de prévenir la fameu
se fraude des bulletins voyageurs. Evi
demment M. Sehollaert s'y opposa, en
faisant valoir que cette mesure jetterait
la suspicion sur l'élection Or, c'est
précisément la possibilité de la fraude
qui jette cette suspicion sur les opéra
tions électorales.
Le gouvernement fut battu et l'arti
cle a été adopté. La Chambre avait voté
aussi une disposition en vertu de la
quelle il ne peut être procédé une
vérification des bulletins qu'en présen
ce des témoins désignés, et, au cas de
refus ou d'empêchement de ceux-ci,
d'un témoin désigné par les candidats
en leur remplacement, ou ceux-ci dû
ment appelés. Les enveloppes qui
contiennent les bulletins seront reca
chetées en leur présence et leur
intervention.
Encore une fois, le gouvernement se
déclara hostile cet article I M. Meche
lynek insista, montrant que les députa-
tions permanentes ont tout intérêt ne
pas être accusées de modifier les ré
sultats de scrutin... Et quel fut le mo
tif de l'opposition de M. Sehollaert La
crainte de retarder la vérification du
scrutin 1
Ce n'est pas devant une telle consi
dération que certaines autorités cléri
cales reculent quand il s'agit de tenter
un mauvais coup. Elle ont alors tout le
temps nécessaire... M. le chef du cabi
net voulut aussi défendre1 les députa-
tions permanentes les cléricales,
coup sûr contre tout soupçon im
mérité.. Leurs intentions sont toujours
plus pures que le fond de leur cœur.
Elles sont incapables de dénaturer les
résultats... Les garanties ne sont pas
nécessaires.
M. Daens intervint dans la discus
sion, et il invoqua des élections qui fu
rent frauduleuses, et que la députation
permanente approuva. Il est certain
qu'en de telles circonstances la présen
ce de témoins empêcherait tout scan
dale de ce genre.
Encore une fois, le gouvernement
fut battu.
L'article 174, alinéa 2, proposé par
le gouvernement, était conçu comme
suit
Ces bulletins, après avoir été pliés
en quatre angle droit, de manière
que les cases figurant en tète des lis-
tes soient l'intérieur, sont déposés,
pliés, devant le président, qui les re-
ferme dans les plis formés ils sont
estampillés au verso et vers le centre
d'un timbre portant le nom du can-
ton où le vote a lieu et la date de l'é-
lection.
M. Mechelynek présenta au sujet de
ce texte l'observation suivante
Il y a un point qu'il est impossible
d'accepter le gouvernement propo-
se de déclarer que le timbre sera
placé vers le centre du bulletin. La
disposition admise par la Chambre
en première lecture, avait pour but
d'atteindre la fraude du bulletin voya
geur, pratiquée l'aide d'un bulletin
préparé avant l'élection. Si le texte
de la loi décide que toujours le bulle-
tin sera marqué au centre la fraude,
au lieu d'être écartée, sera facilitée.
Je propose de supprimer dans le tex-
te du gouvernement les mots et
vers le centre et d'ajouter, après
ce texte, comme dernier alinéa de
l'article
Le bureau détermine la place où
le timbre est apposé.
Cette formule est simple. Nous
substituons le droit du bureau ce-
lui du président et, dans ces condi-
tions, nous diminuerons les occa-
sions de fraude, puisqu'il îaudrait,
pour l'exercer, la complicité de la
majorité des membres du bureau.
Cette fois, le gouvernement accepta
l'amendement de M. Mechelynek, et le
texte ainsi modifié fut adopté.
Espérons que, grâce aux nouvelles
dispositions admises par la Chambre,
et qui très probablement le seront aus
si par le Sénat, la fraude aura été
poussée jusque dans ses derniers re
tranchements.
Becelaere.
Les vols de poules.
La nuit de Vendredi Samedi, les
voleurs de poules ont visité la commu
ne de Becelaere.
Vers minuit, le sieur Théophile De-
leu, cultivateur au hameau Zuydkoek
fut reveillé par les aboiements furieux
de son Ghien de garde. Se levant pré
cipitamment, Deleu s'empara de son
fusil, ouvrit la fenêtre et déchargea les
deux coups de son arme. Comme le
chien persista aboyer, Deleu tira en
suite plusieurs coups de revolver en
l'air. Il ne perçut plus alors le moin
dre bruit.
Le lendemain matin, il constata que
la porte de son poulailler avait été frac
turée et qu'une dizaine de poules
avaient été volées.
La même nuit, des voleurs pénétrè
rent dans le poulailler du cultivateur
Félix Lameere, habitant le même ha
meau.
Les malfaiteurs avaient pratiqué un
trou dans le toit de chaume du pou
lailler et y avaient enlevé une vingtaine
de poules et un coq. Lameere évalue
les oiseaux volés une cinquantaine
de francs.
Les auteurs de ces vols sont restés
inconnus jusqu'à présent et nulle part
on n'a retrouvé la moindre trace de
pas ni aucun indice pouvant aboutir
la découverte des coupables.
Co mi nés.
Un vol <laiiN In gare.
La nuit de Dimanche Lundi, des
voleurs ont fracturé la portière d'un
wagon cadenassé, remisé dans la gare
de Confines et se sont emparés de
nombreuses marchandises, parmi les
quelles plusieurs caisses de cigares.
Dans la matinée, on a retrouvé dans
les champs, une distance d'une cin
quantaine de mètres de la gare, un
colfre contenant des effets d'habille
ment et dont on avait forcé la serrure.
Une vérification du poids du coffre,
la gare, a fait constater qu'une partie
des effets manquait. M. Van Renter-
ghem, faisant les fonctions de chef de
gare la suite du décès du titulaire, M.
Camerlynck, a procédé une minu
tieuse enquête et a interrogé tout le
personnel de la station.
Le parquet d'Ypres s'est rendu
Confines Lundi après-midi, pour in
struire cette affaire. Jusque mainte
nant, on n'est parvenu obtenir le
moindre indice pouvant faire aboutir
la découverte des coupables.
Aux constructeurs
et marchands de vélos.
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soins de la saison 1910 demandez prix
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Durant la saison écoulée ils ont une
fois de plus prouvé être les plus solides,
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roulement.
Soc. An., S. Ouui «lu Strop,
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petite bourgeoisie, ont intenté contre
l'évèque une action en nullité de testa
ment, en la basant, entre autres, sur
l'insanité d'esprit du testateur. Le tri
bunal de première instance de Furnes,
saisi en premier ressort, a rejeté la
demande des héritiers. Mais sur l'ap
pel de ceux-ci, la cour d'appel de Gand
vient d'ordonner que l'évèque devra
subir un interrogatoire sur faits et ar
ticles devant l'un des membres de la
cour.
Des réponses de M. Waefi'elaert de
vra résulter très probablement la solu
tion de ce procès important, duquel la
cour de Gand aura connaître.
MM Paul Janson, du barreau de
Bruxelles, et Albert Mechelynek, de
celui de Gand sont chargés des inté
rêts des héritiers, et M' Begerem, an
cien ministre de la justice, est le con
seil de l'évèque.
Cour d'appel de Gand.
Une affaire civile particulièrement
intéressante est actuellement pendant
devant la première chambre de la cour
d'appel de Gand. Voici les faits Au
mois de Septembre 1905 est décédé
Coxyde, petite commune de 380 habi
tants, située une demi-heure de Fur
nes, le sieur César Lootens, en son vi
vant curé en la dite commune.
Par testament olographe il a légué sa
I fortune M. Waeffelaert, évèque de
Bruges. Or, ses héritiers naturels, au
nombre de six, appartenant tous la
GUERISON DE L'tLCÛOl.ISME.
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tous nos concitoyens la tombola organisée
par la société de secours mutuels De oud-
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Cette puissante société, éminemment
philanthropique est entrée résolument dans
la voie des réformes et mesures salutaires
pour étendre son champ d'action et se
mettre la hauteur des grandes sociétés
similaires du pays.
En I90S, elle crée une section spéciale
capital distinct, niet oud-leerlingen
destinée aux personnes n'ayant pas eu le
bonheur de fréquenter l'école communale
pour garçons. Ainsi vinrent s'ajouter 120
membres aux o5o membres de l'ancienne
section.
Pin 1900, le comité de l'ancienne section
s'émeut du sort de ses membres, presque
tous pauvres travailleurs il veut relever
leur moral, leur épargner après une vie
toute de labeur la honte de tomber exclusi
vement charge soit de leurs enfants, soit
des administrations charitables il cherche
le moyen de rendre l'ouvrier indépendant
tout en dégrevant le budget des hospices
civils et du bureau de bienfaisance. Et au
moyen du boni annuel qu'il peut réaliser
grâce la générosité de ses donateurs véné
rés, le comité fait un versement annuel de
trois francs par tête la caisse de retraite
sous la garantie de l'Etat pour assurer une
pension de vieillesse ses membres.
Finalement, la tombola annoncée a pour
but de suppléer au manque de ressources
de la nouvelle section en formant une caisse
d'encouragement pour versements sur
livrets de retraite.
Les prix offerts au public consistent en
lots de ville avec prime d'une valeur nom:-
nale globale de i5oo francs.
Les billets de loterie au prix de 10 cen
times sont en vente chez le président, M.
Arthur Stoffel et chez les autres membres
du comité
avoir un teint frais doiiy.iitl l'aspect jttvénil et
tane ilisp naille inlaillililcin. lit toutes le- at-
feci'oijs fie la peau telles que taches de rous-
s-iiis, points mors, rougeurs, etc., n'employez
que le reuotnmë
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M - v D Coiffeur, rue du Temple, 1 Flo-
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