Pharmacie ouverte Grand STOCK geokges lapiehe, REPOS DOMINICAL nous l'avons déjà noté, jamais s'oc cuper de la personne de ses adver saires. Que des amis de M. Nolf, et des plus marquants de la Chambre, vien nent, de leur propre mouvement et de loin, appuyer sa candidature et défendre un programme d'ailleurs commun, il n'y a certes là rien que de naturel, et ajouterons-nous, rien que d'honorable et de flatteur en sus pour notre candidat. Cela vaut plus sans doute que l'aide intéressée que, par ordre, prêtent MM. Colaert, Van Merris et Begerem, tous les prêtres de notre circonscription élec torale. Et proposdeces derniers, a-t-on ja mais songé leur demander pourquoi tout propos et hors propos, ils font venir des prédicateurs étrangers, même d'autre nationalité Estiment- ilsdonc qu'ils ne suffisent eux-mêmes Ja besogne et, payés par l'Etat et les communes, pour desservir le culte et satisfaire toutes les nécessités religieuses, faut-il qu'ils grèvent en core périodiquement le budget des Fabriques par l'appel des étran gers r Et faut-il, employant la logi que des candidats cléricauxdire qu'ils se sentent aussi impuissants remplir leur tâche, eux qui sont légion Pure sottise donc que le reproche nouveau tout comme celui an sujet du vote sur la question du Congo, et celui relatif la pension ouvrière d'un franc par jour, pension entrevue et quasi promise par notre deuxième Ministre du Travail, feu M. le Baron Surmont de Volsberghe, jadis le grand chef des cléricaux de céans. Encore le vote au sujet du Congo. Nous avons déjà relevé le reproche, étourdi et punique, de nos candidats cléricaux, adressé M. Nolf au sujet de la question du Congo. Or, voici que le journal le plus ca tholique, le Patriote toujours, dans son n° du i 2 courant, revient, comme point nommé, sur cette question, pour imputer a grief, M. Vander- velde et autres gauchers, d'avoir aidé la droite voter dans le sens de la proposition du gouvernement. M. Nolf, qui a voté contre, a donc tenu pour la thèse du fougueux journal. Et malgré cela, on lui reproche d'avoir suivi le mot d'ordre de la Loge Oh les blagueurs Les souffleurs de chaud et de froid Un secours sans doute inattendu. Notre journal était en partie impri mé quand nous avons appris, par des affiches rouges (sang de bœuf s. v. p.) prises première vue pour des af fiches socialistes, que M. le Ministre Helleputte viendrait parler le 14 au Volkshuis. Voici donc que les candidats clé ricaux et leurs servants ont, leur tour, trouvé un premier ténor pour venir leur aide. Nous ne leur reprocherons que leur inconséquence. Mais que dire cependant de cette intervention d'un ministre (et celui des chemins de fer, postes et télégra phes encore !)dans nos luttes électora les, alors qu il est strictement défen- du au commun des fonctionnaires de se jeter dans la mêlée des partis N' est-ce pas croire que nous sommes en France, pays des candi datures officielles, où l'intervention gouvernementale dans les élections, soulève, de la part de tous les orga nes cléricaux, tant chez nous que chez nos voisins, les plus véhémen tes protestations La mort a frappé dru et bien cru ellement ces derniers jours en notre ville. Après M. J. Didier, M. C. Boone et après celui-ci, M. A. Dumon, tous trois prématurément enlevés. Ajoutons qu'avec M. Dumon, greffier- adjoint au Tribunal de Ie Instance, a disparu, en même temps, un fonction naire modèle, esclave de ses devoirs d'une honnêteté et d'une serviabilité vraiment rares. Il était décoré de la croix civique de Ie classe. A sa famille si durement éprou vée, nous présentons aussi nos plus profondes condoléances. Lundi 9 Mai dernier, 10 heures du matin, ont eu lieu les funérailles du regretté M. Joseph Didier, lieute nant-commissaire des Anciens Pom piers, décédé le 5 Mai, l'âge de 59 ans. Une foule imposante est venue témoigner de l'estime et de la sympa thie dont était entouré le regretté défunt. Dès 9 1/2 heures, la rue du Lom bard était noire de monde une foule d'amis et de nombreuses sociétés se pressaient la mortuaire pour rendre la mémoire du cher défunt un der nier et solennel hommage. Toutes les sociétés dont AI. Joseph 'Didier faisait partie s'étaient fait un devoir de lui apporter un pieux souvenir de leur attachement plus de 15 couronnes et gerbes étaient portées devant le cercueil. A dix heures, le cortège funèbre se mit en mouvement. La musique des Anciens Pompiers ouvrait la marche. Venaient ensuite les nombreuses so ciétés de la ville, dont le défunt fai sait partie ainsi qu'une délégation de la société de gymnastique de Wer- vicq, escortant la dépouille mortelle de celui qui avait rendu d'immenses services. Le corps était porté par les em ployés des Pompes funèbres. Les coins du poêle étaient tenus i par MM. Brunfaut, au nom des An ciens Pompiers Van Nieuwenhuyze, au nom de la Société Royale des Francs Arbalétriers Paul Huyghe- baert, au nom de la Société des Vrais Arbalétriers Emile Bartier, au nom d'une société d'épargne. Le deuil était conduit par le frère, le beau-frère et plusieurs membres de la famille du défunt. Sur tout le parcours du cortège funèbre se pressait une foule émue, saluant avec recueillement ladépouille mortelle de cet homme de bien que nous venons de perdre les regrets que nous avons entendu partout sont le plus bel éloge du défunt et prouvent que celui qui en est l'objet a bien mérité de tous. Au cimetière, M. Brunfaut, com mandant des Anciens Pompiers a prononcé le discours suivant Messieurs, TOP BKONHEN La meilleure des eaux de table. DEPOT Echo du meeting clérical <lc YYarnèlon n° 2. Bravo. des prix très avantageux. 50, rue des Chiens, YPRES. Encore un écho du meeting de Warnêlon. Un homme des bois. DE MIDI A 10 HEURES DU SOIR. Dimanche 15 Mai 1910 11. E. G A US ANT, m <D fr* ce i: ro 0 1 Comme ce nom évoqué des souvenirs Jadis Sénateur et Bourgmestre d'Ypres, puis Ministre, M. Surmont, qui avait de la franchise, quoique rude, a-t-il été assez flatté, assez adulé, par une tourbe de soi- disant amis Mais peine descendu du pouvoir peine le portefeuille ministériel tombé en d'autres mains, quelle débandade, quel lâchage et le fauteuil de Bourgmestre pris, et quel vide autour de lui! Et comme le défunt Baron, qui était un lettré, a dû se ressouvenir avec amertume du fameux vers d'Ovide Donec eris felix (N. d. I. R.) .Nécrologie. n Funérailles rie H. Joseph Didier. Qu'il me soit permis de vous retenir encore quelques instants au bord de cette tombe, autour de laquelle nous ont réunis de communs sentiments de tristesse et de 1 regret. La dépouille mortelle, sur laquelle elle va se fermer tantôt, est celle d'un homme de bien, et, sans doute. Messieurs, que je serai votre organe, vous tous, en même temps que celui de la Société des Anciens Pompiers, en lui adressant quelques paroles de reconnaissant souvenir et d'éternel adieu. Monsieur JOSEPH DIDIER qu 'une mort d'autant plus cruelle qu'elle a été plus brus que, vient d'enlever, dans la force de l'âge son honorable famille et ses nombreux amis, était,comme vous le savez, Messieurs, un des membres les plus zélés de notre nombreuse Société. Entré comme membre honoraire lors de sa fondation, il fut en 190!nommé Commissaire la faveur gé nérale. L'attribution de cette fonction, ne dût certes pas accroître son dévouement, qui, dès la première heure, fut entier. Mais elle élargit le cercle et lui fournit ainsi l'occasion d'en multiplier les témoignages. Nul, plus que lui, ne s'employa faire prospérer la Société nul ne fut plus assidu aux réunions de la Commission-directrice, où ses avis, toujours judicieux, étaient toujours aussi, écoutés avec déférence. Nul, non plus, ne contribua plus au succès de nos fêtes d'été. Et faut-il ajouter, quechaque fois que la Société avait, pour des cas spéciaux, ou des nécessités particulières, besoin de recourir la générosité des plus aisés d'entre ses membres, il était, lui, un des premiers prodiguer son aide et son appui. Au surplus, la générosité était dans sa nature formait' le fond de son caractère et se révélait, malgré son désir de la laisser ignorer, par de nombreux actes de charité ou de bienfaisance privée, dont les secours ne faisaient eux, point de mystère... A cette qualité, se joignait une grande franchise et une parfaite droiture dans toutes ses rela tions. Tel fut, Messieurs, en peu de mots, l'ami dont nous déplorons si vivement la perte. Adieu, cher et regretté Camarade Emportez, avec nos regrets, la pieuse assurance, que votre mémoire restera vi vante et honorée parmi nous Adieu encore et qu'il soit paisible le repos dans lequel vous êtes entré, hélas bien avant l'heure Yloncarey-GriemY près. M ulualité. Le Moniteur du 6-7 Mai 1910 publie en annexe les statuts de la Fédération mutua liste dite Caisse de réassurance de la Fé dération de secours mutuels des arrondisse ments de Courtrai-Ypres établie Ypres, reconnue par arrêté royal du 17 Mars 1910. S A 0 R iJÏÏVi LsT°''™">,e"se ri alailie île poUriiie. - Pension 10 1:1 francs. Ascenseur. Chauffage central. Eclairage électrique. Les bons conseils donnés par l'honorable sénateurde Bruxelles au meeting du Rooster, seraient-ils déjà suivis et l'élection du PI Mai s'annonce-t-elle comme devant assurer une véritable victoire M. Nolf Nul n'en doute plus et l'incident du mee ting clérical confirme ces prévisions. Dimanche dernier donc, au meeting ca tholique, après que le nouveau candidat M. Begerem, eut donné ses auditeurs du Nolf leur en faire attraper une indigestion, (ce qui fait contraste avec nos meetings libéraux, où l'on se borne discuter la politique des partis en présence, sans s'attaquer aux can didats) le Président prit la parole pour en gager ses concitoyens voter le "li Mai, devinez pour qui... pour Monsieur Xolf. Le petit Jules des Pays-Bas, qui se trou vait blotti dans un coin de la salle, n'en revenait pas, un moment j'ai cru qu'il allait bondir comme un lion Du calme. Bien dit, Monsieur le Maïeur, et pour une fois que vous prononcez une bonne parole nous avons tenu la souligner. Tous donc un coup de crayon pour la liste «le cheminées <*11 marbre MARBRIER n On savait déjà que les candidats cléri caux racontaient dans leurs réunions des bourdes de dimensions telle celle des 146 millions réclamer annuellement l'Etat pour la réalisation du projet Warocqué C'était déjà d'une belle audace. En voici bien une autre. Il paraît qu'à Warnêton les candidats cléricaux ont tenté de démontrer que la loi actuelle donne l'ouvrier plus d'avantages que ne pourrait leur en donner le projet Warocqué. Pour arriver cette démonstration, ils ont natu rellement présenté des chiffres manifeste ment erronés, mais il y a mieux, ils n'ont oublié qu'une chose, c'est de. dire que le projet Warocqué n'assure pas seulement l'ouvrier contre la vieillesse, mais aussi contre l'invalidité prématurée. C'est un détail qui leur aura sans doute échappé Pour qui prennent-ils donc leurs audi teurs Il parait que les amateurs de bon café sont dans la jubilation depuis qu'ils emploi ent la chicorée des Trappistes» Vincart et Fils. D En ventedans toutes les maisons Delhaize. Electeurs de Wartiêlou. Le Conseil communal de votre ville, en séance du 9 Avril dernier, a voté un crédit spécialde huiteents francs pour la société de musique, ce qui fait, avec les six cents francs de subside annuel et les trois cents francs pour l'école de musique, dix-sept cents fr. Dix-sept cents francs, je le répète, voilà ce que coûtera aux contribuables de votre ville, l'harmonie royale, en l'an de grâce 1910. Dix-sept cents francs pour la musique et pas un sou pour arranger l'accotement du gravier de la gare du Touquet la limite de la commune de Ploegsteert, afin d'empê cher les voyageurs qui se rendent vers le Bizet ou vice-versa de patauger dans la boue jusqu'au-dessus des souliers Dix-sept cents francs pour la musique, et pas un liard pour améliorer en certains endroits le gravier du Gheer.a Frelinghien qui sert chaque année d'abreuvoir aux pau vres ouvriers qui doivent se rendre par cette route leur travail. Dix-sept cents francs pour la musique et pas un rotin pour empierrer certain bout de chemin qui permettrait de vieux cultivateurs de sortir de chez eux avec leurs récoltes. Dix-sept cents francs pour la musique, alors que les charges des contribuables augmentent tous lès ans et deviennent écrasantes pour les petits débitants. Et que fera-t on de ces dix-sept cents francs, il est question d'envoyer les musi ciens Bruxelles dans un costume flambant neuf que l'harmonie royale de Warnêton aille visiter l'exposition, peu importe, que les chefs payent, c'est affaire eux, mais quand faire payer cette dépense par les contribuables, c'est tout bonnement scan daleux et puis qui sait s'il ne faudra pas demander un nouveau crédit pour payer la casse après le retour. Un tel gaspillage de vos deniers mérite une protestation indignée, vous ne man querez pas de la faire Dimanche prochain en venant accomplir votre devoir de citoyen en venant voter pour le candidat libéral qui représente les idées de progrès, d'ordre et de justice le bulletin de vote que vous déposerez d-ans l'urne sera en même temps un vote de protestation et si vous faites votre devoir tous, la protestation sera telle ment énergique qu'elle ôtera pour long temps nos maîtres l'avis de recommencer. Pauvre. je lite ris 1I11 lirli.ird Et «le laifj e le 111 I Donna il e On m'a donne, pour me refaire. Des EXQUIS DE lîECJKELAER II. A. IIOAICk, suce. F. VA iV WISUEKESS, RUE DU LILLE, n15. F PRES. LUNDI-PENTECOTE 10 MAI, R UE DE ME N IN, n° 6', PRES. a •O A o d) 73 -o o c .g *8 O (D u 73 D 0* "3 G3; O 3 "3 ^2 m S 3 -*-> O O 53 - en Il-S *u c r* tue X g X X z 3 Z Si v? s g B 1 o o 'Si w Si g 6 ao ao o o o 20 o o 1— G* 20 o 20 r- o o r- -23 I- O 51 --O O GT -r- O GU Ci OOO OOOO OOwOOiOOCi 15 t- O '<5 O n CM r- O G1 2C G1 O O O W O O o o o o o se <L> t~ Ut G -«-» V ~c p o ào'o 7) O M ~0 <D t— r; u. M g- g S o c a o ce 3 cr a Voir .'Etat-civil la 4* page.

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 3