14,000 francs!
14,000 francs
Un parallèle.
1890
300.000
1900
2.865.360
1891
500.000
1901
3.218.000
1892
800.000
1902
3.355.350
1893
1.000.000
1903
3.805.710
1894
1.363.000
1904
3.899.160
1895
1.500.410
1905
4.206.320
1896
1 .'.102.930
1906
4.530.330
1897
2.114.180
1907
4.784.240
1898
2.383.280
1908
5.038.970
1899
2.601.550
1909
5.252.540
Soit dans l'espace de vingt ans 56
millions Quatre fois et plus les 12
millions d'impôts votés par les libéraux
charge de tous les Belges
Voulez-vous en dix lignes un résumé
historique parlementaire du droit de
licence
Colaert et Van Merris votent le rejet.
NOLF vote l'adoption de cette propo
sition
Ainsi chaque année la chronique
parlementaire raconte les elforts pour
supprimer les droits de licence et con
state l'insuccès de la tentative grâce
aux menées de MM. Colaert et Van
Merris. L'an dernier pourtant, cette
charge pesant injustement sur une
seule classe de commerçants faillit
être rayée du cahier de nos contribu
tions. Le sort en dépendit de 3 voix.
CABARETIERS
Le gouvernement clérical vous con
naît ses ministres vous ont décrété
taillables sans merci
Ils songent vous pour réaliser leur
devise commune tous les domaines
Excelsior
Excelsior Toujours plus haut
Toujours plus haut dans le domaine
fiscal comme dans lesautres! Toujours
plus d'impôts
Les cléricaux changeront la loi sur
la patente pour augmenter les droits
qu'ils veulent asseoir sur le gain réel
au lieu de les baser sur le chiffre d'af
faires.
Voici les conséquences de cette né
faste innovation
Tel qui paie 46 francs de patente
payera 250 francs l'agrément d'être
gouverné par les cléricaux
Tel qui paie 100 francs payera 600
francs le plaisir d'avoir voté pour la
liste catholique
Tous les commerçants verront dou
bler au moins leurs droits de patente
en même temps que leurs regrets
d'avoir mal voté I
La caisse est vide, Liebaert dans la
dèche et le gouvernement dans la
purée
Gare vos poches
Sauvez vos écus
Protégez votre argent
Cabaretiers Cabaretiers
Nolf a toujours
défendu vos
intéi^ts.
Colaert et Van
Merris ont tou
jours combattu
vos intérêts.
Et maintenant allez voter
Nous demandons un siège
sur trois.
Electeurs proportionna-
listes! Votez pour la liste
libérale
oo -ea- -«s®— o t
Gare la fraude et
la corruption électorale
qui sont l'objet d'une étroite surveil
lance très bien organisée.
Nous croyons savoir notamment que
la Banque nationale et les établisse
ments de banque sont décidés mettre
provisoirement sous séquestre les bil
lets de banque coupés en deux et ne
pas les payer avant qu'il ne soit justifié
que cette division des billets en deux
ne correspond pas une corruption
électorale.
En tout cas, le scrutin estabsolument
secret et les électeurs sont certains
que leur vote ne peut pas être connu.
Inutile de dire que si on a essayé de les
corrompre, ils ne sont pas tenus
d'obéir aux exigences de leurs corrup
teurs.
Pensions ouvrières
el l>lu"ue cléricale.
n
Nos bons cléricaux ont remué ciel et
terre pour faire accroire aux ouvriers
que le projet de loi sur les pensions
ouvrières, déposé par MM. Warocqué,
Nolf et leurs amis libéraux, ne vaut
rien et que la loi actuellement en vi
gueur donne des résultats beaucoup
plus beaux et plus avantageux. Ils
prétendent d'abord que les vieillards
obtiennent tous annuellement 65 fr.
gratis, pour rien et ils n'ignorent ce
pendant pas que la pension ridicule de
18 centimes par jour SERA SUPPRI
MEE h partir de 1911 pour tous ceux
qui auront alors, au plus tard, l'âge de
65 ans. C'est la première duperie.
Ensuite ils citentde nombreux exem
ples pour faire voir qu'un ouvrier qui
verse la caisse de retraite annuelle
ment 15 fr. partir de sa 15° année ou
28 fr. partir de sa 30° année, aurait
65 ou 70 ans une pension plus élevée
que celle prévue par le projet des libé
raux, donc de plus d'un franc par jour.
Ils savent cependant parfaitement
bien qu'on n'accepte pas de versements
lacaisse de retraite si l'âge de l'entrée
en jouissance est fixé 70 ans. Il faut
choisir entre 50 et 65 ans.
C'est une nouvelle duperie.
Et puis où trouve-t-on des ouvriers
qui versent 28 fr. par an ou qui en ver
seront jamais autant 11 n'y en a pas et
il n'y en aura jamais. Leurs moyens ne
le permettent pas.
C'est donc une vaste blague ayant
pour but de séduire et de tromper les
électeurs crédules.
Et en admettant qu'il y ait des ou
vriers qui versent annuellement ces 28
fr. il faudrait encore que 35, 40 ou 50
années se passent avant que ces pré
tendus résultats, dont l'exagération est
le plus bel ornement, soient acquis. En
attendant les travailleurs vieux et usés
peuvent mourir de faim et de misère
pendant de longues années encore.
Voulez-vous connaître le résultat
réel de la loi actuelle sur les pensions
Les personnes, nées en 1845, qui ont
atteintcette année l'âge de 65 ans et qui
ont versé annuellement francs
CAPITAL ABANDONNÉ, pendant une
période de IO ANS, jouissent partir
de cette année d'une rente annuelle de
TO fr. grâce aux énormes avantages
particuliers que la loi de 1903 accorde
ceux qui sont nés avant 1800, avanta
ges temporaires qui iront toujours en
diminuant pour être totalement SUP
PRIMÉS en 1924.
Cela prouve suffisamment <gie la loi
actuelle sur les pensions ouvrières ne
peut donner d'ici longtemps aucun
résultat satisfaisant, même pour les
ouvriers les plus prévoyants. A ceux
qui ne peuvent verser que 6 fr. par an
ou moins encore elle n'assurera jamais
une vieillesse l'abri de la misère. Elle
ne présente donc aucun des avantages
de la loi Warocqué qui donne une solu
tion immédiate et satisfaisante la
question, en assurant tout vieux tra
vailleur, homme ou femme, partir de
sa 65° année une pension annuelle de
360 fr. ou de UN FRANC PAR JOUR.
Aussitôt que le projet sera voté tous les
ouvriers industriels et agricoles qui
auront 65 ans toucheront la pension de
UN FRANC PAR JOUR payée men
suellement et d'avance. Donc ceux qui
ont maintenant 64 ans et qui n'ont rien,
versé pour leur pension toucheraient
partir de l'année prochaine leur franc
par jour, tandis que la loi actuelle leur
fournirait environ 3-20 fr. de pension.
Ouvriers, électeurs 1
Dites un peu combien il yen a parmi
vous qui toucheront un jour la pension
élevée que les cléricaux font miroiter
devant vos yeux PAS l'A SEl'L,
n'est-ce pas
Et avec la loi Warocqué combien y
enaura-t-il qui toucheront un franc par
jour 65 ans TOI'S INDIS
TINCTEMENT
Que toueheriez-vous avec le système
des cléricaux, si le malheur voulait que
vous devinsiez invalides l'âge de 40
ou 50 ans
Et la loi Warocqué, que vous don-
nera-t-elle dans ce cas Immédiate
ment UN FRANC PAR JOUR, même
si vous n'avez que l'âge de 20 ou de 30
ans.
Ouvriers, électeurs
Réfléchissez tout cela et sachez
aussi que vous ne devez verser ni 28
fr. ni même 15 fr. par an pour obtenir
ce beau résultat et que ce n'est pas
70 ans, mais bien l'âge de G5 ans
que vous toucherez la pension, payable
PAR MOIS ET D'A VANCE.
Ne faut-il pas avouer que les cléri
caux ont voulu vous rouler dans les
hauts prix
Ouvriers, électeurs 1
Votez donc comme un seul homme
au-dessus du nom de M. Nolf 1 Votez
tous pour les libéraux et vous vous
assurerez ainsi une
HEUREUSE VIEILLESSE!
ooo ««a»!'
A Gand, les catholiques mar
chent avec les socialistes derriè
re le drapeau rouge. Qu'en pen
sent les cléricaux Yprois Sont-
ce aussi des révolutionnaires, des
bandits, des voleurs
Q,q o
Le parti de l'ordre
l'œuvre
A peine les affiches libérales, an
nonçant l'arrivée de M. le ministre
Helleputte, furent-elles placardées,
qu'en certains endroits elles furent
arrachées. Le lendemain, on les rem
plaça. Peine perdue, elles furent de
nouveau détruites.
Ce n'est pas tout.
Dimanche 15 courant, vers 11 1/2
heures du soir, une bande d'énergu-
mènes venant de la rue Carton, en
criant et en vociférant A bas les
gueux A bas les libéraux se sont
amusés briser une glace de 1 m. 50
d'une fenêtre donnant sur l'atelier de
notre éditeur.
La police a été avertie. Après avoir
constaté le corps du délit, elle a été
mise en possession de la pièce de
conviction et, disons-le son hon
neur, elle a pris immédiatement des
mesures.
De quel côté sont-ils, les bandits
et les révolutionnaires
Nous profitons de l'occasion pour
rappeler au Journal d'Ypres la ques
tion que nous lui avons déjà posée
Que pense-t-il de l'attitude de ces
ecclésiastiques qui, le jour des fêtes
anniversaires du Collège St Vincent,
ont parcouru les rues de la ville, la
tête d'une bande d'énergumènes,
criant et vociférant devant toutes les
maisons libérales
Au Volkshuis.
On a beaucoup remarqué la mo
destie de MM. Colaert, Van Merris
et Begerem qui n'ont rien cru devoir
ajouter la conférence de M. Helle
putte.
Ghefs-Gardes, Gardes,
Employés
et Ouvriers du tram
Souvenez-vous que M. Colaert,
administrateur de la Société Natio
nale des Chemins de Fer Vicinaux,
touche 1 4,000 francs pour en
viron 20 séances d'une heure
par an
Pour un travail journalier de 1 4
1 7 heures, vous recevez un salaire
dérisoire de fr. 2-50 3-75.
M. Colaert touche l'énorme somme
de
Chefs- Gardes, Gardes, Employés el
Ouvriers du tram
Le gouvernement n'a pas un liard
pour améliorer votre position, malgré
les qo pour cent cTaugmentation du
prix de la vie, mais il sait payer
M. Colaert, votre administrateur
Le 22 Mai prochain, vous vous sou
viendrez de cette flagrante injustice
Les Libéraux
et la Religion.
Une calomnie dont usent volon
tiers les cléricaux notre égard c'est
d'accuser les libéraux de vouloir orga
niser la guerre contre la religion. Or,
est-il besoin de répéter que le libéra
lisme, de par ses principes, est hostile
toute persécution, et qu'il respecte
la religion ainsi que toutes les opinions
philosophiques Son rôle est d'assurer
la liberté et le droit de chacun. C'est ce
qu'il s'était empressé de faire par la loi
scolaire de 1879, qui garantissait le
libre enseignement de la religion.
TOP BHONNEN
La meilleure des eaux de
table.
DEPOT
tlloiicarey-Oiem, Ypres.
Le Comité de l'Association Libé
rale engage vivement les électeurs,
qui n'auraient pas encore reçu leur
lettre de convocation la réclamer,
sans retard, l'Hôtel-de-Ville ou
la Maison communale.
Ils doivent être munis de cette
lettre pour être admis au scrutin.
Aux porteurs
DE LIVRETS
et de carnets de la Caisse
d'Epargne.
Becelaere 183.300 9.165
Boesinghe 193.400 9.670
Bizet 222.900 11.145
Comines 1.245.700 62.285
Elverdinghe 294.500 14.725
Gheluwe 695.800 34.790
Langemarck 1.124.364 56.218
Messines 1.166.251 58.312
Neuve-Eglise 1.188.156 59.407
Oostvleteren 1.644.641 82.082
Passchendaele 518.719 25.445
Ploegsteert 1.101.808 55.090
Poperinghe 3.003.187 150.015
Rousbr.-Har. 1.363.532 68.176
Vlamertinghe 239 900 11.995
Warnèton J .333.900 66.695
Watou 824.200 41.210
Wervicq 1.645.300 82.265
Ypres 1.502.200 75.140
Zonnebeke 287.600 14.38Q
En 1901 le député Hoyois propose
l'abolition du droit de licence.
En 1902 nouvelle proposition d'abo
lition émanant du représentant libéral
Crombez. 77 députés catholiques dont
Colaert la firent échouer, malgré les
elforts de Nolf et des quarante-six
autres députés libéraux et socialistes.
En 1903 l'ami Buyl, aidé de Hoyois
et Smeets tâchent de nouveau d'arriver
la suppression du droit de licence.
En 1904 même tentative des mêmes
personnes avec même résultat.
En 1905 nouvel assaut du droit de
licence défendu par le général Woeste
et son lieutenant Colaert
OO a .-«ses»» OQ
RIEN Dl TOUT! PAS UN CENTIME
Ce n'est pas la religion que les libé
raux font la guerre, c'est un clergé
fanatique qui prétend imposer sa domi
nation politique au pays.
Conséquences désastreuses de la gestion
financière du Gouvernement clérical
pour les citoyens qui déposent le pro
duit de leurs économies la Caisse
d'épargne.
Le titre de rente 3 p. c. qui était au
pair, c'est-à-dire 100 francs, et rappor
tait 3 f rancs, ne peut plus se vendre qu'en
dessous du chiffre 95 francs, soit avec une
perte de 5 francs.
D'après les écritures officielles de la
Caisse d'épargne, celle-ci possédait en
3p. c.
En 1908 240,245,566-96 fr.
et en outre elle avait
en dépôt du chef de
carnets de rente 473,142,600-00 fr.
En totalité 713,388,166-96 fr.
soit peu près le quart de la dette publi
que.
Sur cette somme, elle a perdu au moins
5 p. c. soit 35,669, i i 3-35 fr.
De son côté, chaque porteur de carnet
de rente a perdu 5 p. c. sur le montant
de son carnet celui qui a tin carnet de
rente de 4,000 francs perd 5 p. c. soit
200 francs.
N'est-il pas déplorable que ceux qui
force cle peine et de travail parviennent
ainsi réaliser une modeste économie
subissent ainsi une perte de 5 p. c. sur le
montant de leurs économies
La gestion financière du gouvernement
a donc causé tous lesporteurs de carnets
un préjudice énorme.
L'on peut calculer, d'après le tableau
ci-dessous, des divers bureaux.de la
Caisse d'Epargne de l'arrondissement
d'Ypres, les sommes qui ont été perdues
par les déposants de chacun de ces bu
reaux raison de 5p. c. du montant des
sommes renseignées dans la 2e colonne.
ARRONDISSEMENT D'YPRES.
Compte-rendu cte la Caisse d'Epargne
1908. Annexe.
Bureaux. Carnets de rente Perte.
au 31 Dec. 1908. o
(Capital nominal.)