Jeunesse
Pharmacie ouverte,
UN LÏGr
GILLIS BOUQUET
Caisse des Propriétaires
Grand STOCK
REPOS DOMINICAL
II. C LIBOTTK,
État-Civil d'Ypres.
Gabaretiers! Voulez-vous
l'abolition du droit de licen
ce, votez tous pour les libé
raux
OO
La politique
financière
des cléricaux.
Bonis artificiels au budget ordi
naire. Déficits énormes a l'extra
ordinaire. Emprunts jet continu.
Impôts croissants. Protection
nisme qui augmente le prix de la vie.
Le parti clérical fait tout ce qu'il
faut pour acculer la Belgique la
banqueroute, et le peuple belge la
misère.
Electeurs Vous vous en souvien
drez, Dimanche prochain, et vous
voterez tous pour M. NOLF-
O «S3)G33- >0 0
Les impôts nouveaux
et le tarif douanier.
Le gaspillage des deniers publics
accule le gouvernement clérical la
nécessité de créer des impôts nouveaux.
M. Liebaert a, en outre, déposé un
projet de tarifs douaniers, qui" auront
pour résultat de faire payer aux con
sommateurs belges
QUINZE A DIX-HUIT MILLIONS
DE DROITS EN PLUS
sans compter les pertes énormes que
subirait le commerce belge au cas où
la France userait de représailles.
Voilà de quelle façon le gouverne
ment clérical défend les intérêts de
notre commerce et de notre industrie
et aide au développement de notre
prospérité nationale
Electeurs Le vote est
secret! Personne ne peut
savoir pour qui vous votez
Gaie la Gaisse
Au Sénat l'on a discuté la question du
nouveau million des couvents. On sait
que M. Sehollaert avait affirmé la
Chambre que ce subside devait servir
augmenter les traitements des insti
tuteurs laïcs attachés aux écoles con-
gréganistes. La Gauche a demandé que
cette destination fût nettement stipulée
dans l'amendement. M. Descamps-Da-
vicl s'y est énergiquement opposé. Son
refus a démontré, sans contestation
possible, que le prétexte invoqué pour
excuser cette libéralité aux congréga
tions était mensonger, et que les cou
vents emploieront leur guise ce mil
lion volé pour eux, dans la caisse pu
blique, par leurs alliés cléricaux. Ils
en feront ce qu'ils voudront, sans con
trôle d'aucune sorte.
Prenez, dit le gouvernement aux
bons moines, et ne vous gênez pas.
Partagez-vous fraternellement ce pre
mier subside en attendant, et je
compte sur vous pour m'aider con
server le pouvoir, que je puisse
vous accorder bien davantage.
M. Wiener a fort éloquemment flétri
cette conduite scandaleuse, contraire
aux procédés d'un gouvernement hon
nête', probe, soucieux des deniers pu
blics Que diriez-vous, a interrogé le
sénateur libéral, si un ministre anticlé
rical vous demandait un million sans
même vous éclairer sur sa destination
et sur sa répartition
L'abus commis sciemment par les
cléricaux est intolérable. C'est le pilla
ge audacieux, cyniquement étalé, de
l'or national au profit des congréga
tions déjà richissimes et composées
d'une forte proportion de gens qui ne
sont même pas Belges.
En faisant voter ce million par sa
majorité, la veille d'un scrutin dan
gereux, celui qui, Malines, préside
en maître aux destinées de ce pays, a
évidemment voulu tenter un essai qui
ne manque pas de témérité, mais qu'il
jugera d'autant plus décisif si, le 22
Mai prochain, le ministère réaction
naire parvient se maintenir.
Alors, Il ne se gênera plus. Il o
ordonnera le pillage en grand du Tré
sor. Et si l'opinion publique proteste
contre cette flibusterie organisée,
ses ministres ses députés et
sa presse riposteront aux protesta-
tions populaires La cause a été ju
gée par le corps électoral. Nous avons
l'assentiment du pays, et gare vous si
vous bronchez
Pour offrir aux congrégations le mil
lion désormais acquis, on a déjà aug
menté les patentes des négociants de
toutes catégories et des citoyens exer
çants l'une ou l'autre profession libé
rale.
Demain, on aggravera cette augmen
tation et on créera de nouveanx im
pôts pour emplir plus généreusement
encore les caisses noires.
Décidément, nous allons subir une
période de réaction effrénée si le pays,
le 22 Mai, ne comprend pas le péril
que ses maîtres lui font courir
Nécrologie.
La douleureuse nouvelle nous par
vient de la mort de M. Albert Lapiere,
ex-officier de l'armée belge.
M. Lapiere a succombé au Congo
la maladie du sommeil le 2 Avril der
nier.
Il était sur le point de rentrer en
Europe quand le terrible mal l'a ter
rassé.
M. Lapiere est mort la tleur de
l'âge, dans sa 3Ge année c'était une
brillante intelligence, un caractère
franc, loyal et ferme, un officier distin
gué et plein de vaillance.
Il fit plusieurs séjours au Congo et,
en compagnie dm commandant Mi
chaux, mena bonne fin des explora
tions remarquables. Actuellement il
était au service de la Compagnie de
Lubefu.
Son activité fébrile, insatiable n'avait
ni frein, ni limite et sa vigueur intel
lectuelle extraordinaire, son obligean
ce affectueuse et sou amitié franche et
cordiale le firent hautement apprécier
par ses anciens camarades d'armes et
par toute la population yproise.
Il emporte avec lui les plus vifs
regrets de tous ceux qui l'ont connu.
Nous présentons l'hommage de nos
condoléances émues M"10 Lapiere-
Vandevyver, sa mère éplorée, M' et
M"16 Georges Lapiere et aux autres
membres de sa famille.
Ikrole< lion reboui
s
Pour l'église Saint-Pierre, construite
partie en briques, partie en pierre fer
rugineuse des environs, les meneaux
des fenêtres devraient être en pierre
de petit granit plus dure et meilleur
marché que la pierre blanche étrangè
re employée.
A la cathédrale Saint-Martin l'emploi
de la pierre blanche se justifie plus
d'un titre, mais on oublie que nous en
avons d'excellente Gobertange, en
Belgique cette pierre a servi con
struire notamment l'Hôtel de ville de
Bruxelles, les églises de Tirlemont,
Jodoigne, Qplenter. etc., qui datent
du xve siècle et sont encore dans un
état de parfaite conservation.
Les mêmes bancs existent toujours,
les carriers de Gobertange n'attendent
que les commandes pour ouvrir de
nouveaux puits.
Tous les ornements blancs auraient
dû être exécutés en notre petit granit
belge, qui se serait beaucoup mieux
harmonisé avec la partie dominante
ancienne, formé de grès gris et rose,
provenant de l'ancienne Flandre fran
çaise.
Nous aurions obtenu une patine
charmante dans le genre de celle de
la nouvelle église d'Ostende.
Il y a cinquante ou soixante ans, le
même travail a été fait avec de la pier
re d'Avesnes (France) et comme pour
les hôtels de ville de Louvair,, d'Aude-
narde, etc., tout est refaire.
Cette pierre meilleure n'atteint pour
tant pas en dureté le tiers de celle de
notre petit granit belge (1) et coûte 75
80 francs de plus au mètre cube.
L'emploi du petit granit s'imposait
donc dans ce travail, d'abord comme
aspect, solidité et économie.
Nous signalerons au public, au fur
et mesure que nous en serons ren
seigné, tous les faits, tous les pouvoirs
publics ainsi que les ingénieurs ou ar
chitectes, assez peu patriotes pour renier
l'industrie nationale belge.
Il est de notre devoir tous d'avan
tager nos produits, surtout s'ils sont
meilleurs et moins chers que ceux du
dehors n'oublions pas que la plupart
de nos produits ouvrés ne peuvent
plus efficacement entrer dans beau
coup de pays étrangers, cause des
tarifs douanier et que, par contre, ces
même pays nous inondent de leurs
marchandises manufacturées, sans
droits aucuns l'entrée en Belgique.
SJNâTORIUf/1 Ls,trsur"Meuse
des prix très avantageux.
GGOSVGïvS LAPIKItK.
l>u miel mué en doux nce ar.
1 'est l i PliXQOIS DK BEUKKHEIl
Dimanche 22 Mai 1!M()
1212
Déclarations du 13 an 20 Mai 1910.
Woets, Andrée, rue Basse. Craye,
Aérienne, rue Bellewaerde. W olters,
Suzanne, rue de Lille. Bonté, Jean
ne, rue du Canon. Woussen, Ivonne,
chaussée de Lille. Verlioest, Gode-
liève, chaussée de Zonnebeke. Ge-
kiere, Ivonne, Paddevyverstraat.
Bostyn, Maria, Porte des Récollets.
Butein, Albert, rue de Dixmude.
Grombrugghe, Lucien, 15 jours, rue
des Aveugles. Verslype, Rosalie, 78
ans, dentellière, célibataire, rue de
Lille. Doolaeghe, Alphonse, 1 jour,
Zaalhof. Doolaeghe, Jeanne, 2 jours,
Zaalhof. Camerlynck, Sophie, 73ans,
sans profession, veuve de Outtier,
Victor, rue d'Elverdinghe. Vlae-
mynck, Maurice, 1 an, Plaine d'Amour.
Debruyne, Hector, 5 mois, rue Eigen
Heerd. Delva, Charles, 55 ans, sans
profession, époux de Gool, Marie, rue
Longue de Thourout. Vandenkerck-
hove, Hector, 57 ans, boucher, veuf de
Ryckeboer, Eugénie, rue de Dixmude.
Société Anonyme
AGENT A YPRESs
BANQUIER
III!*: CUM O.V - VPR˧.
Il y a donc par la gestion dit gouver
nement une perte, rien que pour les dépo
sants de Varrondissement d'Ypresde
981,480 francs.
5§5^ O
o .-«sass*. «3 az~>aa
T7
'oiiiiiH'iii on uhmio
nos iiioiiiiiihmiIm |>lll>licM.
La ville d'Y près a fait, il y a quelques
temps, un emprunt d'un million pour
réparer ses antiques et grandioses Halles
au Drap, sa magnifique ancienne cathé
drale el sa vieille église Saint-Pierre.
Dans les trois édifices ce sont exclusi
vement des pierres françaises qui sont
employées.
Toujours de la protection rebours au
bénéfice des étrangers.
Enfin, pour la restauration des Hal
les, nous sommes de l'avis de tous les
gens de bon goût, qu'elle aété faite d'une
façon pitoyable.
L'aspect en est criard, blanc crû sur
les grès patinés portes jaunes et vi
traux neufs toiture violette, crètage
trop ouvragé et statuettes trop mièvres,
pour la sévérité du bâtiment et surtout
ces affreux blasons énormes, dorés et
platinés qui crèvent brutalement l'impo
sante toiture.
Au lieu de profiter de cette expérience
désastreuse, les administrateurs actuels
d'Ypres ont encore prescrit de la pierre
française.
(L'Industrie Nationale).
Maladie de poitrine. Pension 10
12 francs.
Ascenseur. Chauffage central.
Eclairage électrique.
«le cheminées «?n marbre
M A lin III Dit
50, rue des Chiens, YPRES.
C'est si facile de faire du- café extra.
Employez la chicorée des Trappistes
Vincart. Se trouve partout. E
En vente dans toutes les maisons Delhaize.
el beauté sont procuiées par un teint rose, pur,
frais, et par un vi-agesans taches de rousseurs,
points-noirs, rougeurs ele N'employez cet
effet que le
Sttvou I)AI)A
de ffergmann et C"., Radçbeul-Dresdo,
0,75 et. la brique, Ypres Jules FLA-
M iND Coiffeur, rue du Temple, 1 Flo-
rimond BARTIER, rue au Heurre. C. Gru-
wez-Lacour, merceries, rue de Dixmude, 81.
(1) Le petit granit résiste l'écrasement
jusque sous un poids de 1,000 kilos la
pierre employée ici s'écrase sous un poids
de 300 kilos.
MARCHÉ A U HEURRE 51 YPRER
Naissances
Mariages
Pierco,"François, forgeron lièrent,
et Verleure, Alphonsine, ouvrière
Ypres. Lesage, Julien, menuisier, et
Alleman, Clémentine, couturière, tous
deux Ypres. Segers, Camille, po
lisseur, et Durnez, Hélène, sans pro
fession, tous deux Ypres.
Décès
Le Dentiste M. Meier a l'honneur d'in
former sa nombreuse clientèle qu'il ne
pourra plus se rendre PROVISOIRE
MENT Ypres pour y être consulté et
qu'il n'y sera remplacé par personne. Les
clients qui auraient cependant le désir de
consulter M. Meier sont priés de se ren
dre sa maison Courtrai, coin de la
rue de Mouscron n° 2, maison porte
cochère, près de la prison.
En prévenant M. Meier quelques jours
l'avance, les personnes qui se rendent
chez lui Courtrai le matin, pourront
repartir l'après-midi, avec leurs dents
artificielles.
AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8
75' exercice social 1909-1910.
JUIN 1835
Conseil cl'Administration MM Eum. Nerinck, vice-président de la Chambre des Représen-
lanls le Baron de M or bas, ancien Ministre, directeur de la Banque Nationale de Belgique
Alb Glibert, propriétaire Misonne, avocat, Bruxelles le Vicomte C. Desmaisières, mem
bre de la Chambre des Représentants.
Commissaires MM le Comie ue Ribaucourt; sénateur le Comte Fl de Liedekerke le
Connu Et i-art de Bocarmè H Berger
La Caisse des Propriétaires émet des obligations de 500 fr mes remboursables la quinzième
année de leur émission e,1 11 >poilanl un inlérê' annuel de quatre pour cent (4 p. c La
Société .-e réserve la l'acuité de remboursement dès la dixième année.
a S H'iëlé a pour objet de prêter, sur garanties hypothécaires, des sommes remboursables
par annuités ou terme fixe Elle peut participer la constitution d'établissements elle peut
aussi prendre des fonds m vale rs en dépôt, établir des caisses de service, accepter toutes gestions,
notamment de deniers publics. A faire loin es opérations et placements pour le meilleur emploi
des fonds qui lui sont confiés et lu sauvegarde de ses intérêts (Extrait des statuts).
Le capital-actions est de 15,000,000 francs, le en pila -obligations de 103,400,000 fr. au 31
Décembre 1909