ÂvTs Un sale coup. Kemereîmenls. Sù.'lios des élections <iu 22. Deux jolies coquilles. Un coup de brosse s. v. p. TOP Bl^ONNEN La meilleure des eaux de table. llanifeslalions. Condoléances. SA il A TO RIU ffl LTT5Qr"Meuse \ccidciil, L'inspection générale Garde Civique Ypres. j* S ordres, est venu Ypres se jeter dans la bataille. M. Delbeke, ministre des travaux, publics a accordé l'achèvement du canal de la Lys l'Yperlée. M. Lie- baert, la veille du scrutin, a" avisé ses collègues d'Ypres qu'il accordait une augmentation de traitement aux doua niers, etp., etc. et dire que tout cela n'a servn rien, si ce n'est rendre plus sensible l'échec de nos adversaires. Le parti clérical dans la campagne qui vient de se terminer n'a pas seule ment gaspillé son or et dépensé ses efforts en pure perte, il a laissé sur le terrain sa dignité et son honneur, car jamais polémique ne fut plus basse, plus grossière et plus déloyale que la sienne. Les injures et les calomnies ne leur suffisant plus, nos bons cléricaux poui défendre ce qu'ils appellent, ironie, la cause de la religion catholi que, finirent par recourir de vérita bles faux, telles ces circulaires et cari catures, parues la veille de l'élection, adressées les unes aux socialistes, les autres aux croyants, et ne contenant que supercheries et mensonges. La politique digne et honnête du parti libéral a triomphé de tout cela Et bien que M. Nolf eut en face de lui trois candidats, qui, faisant violence leur modestie, sont allés de village en village proclamer leur suffisance et leur incontestable supériorité, M. Nolf a su triompher d'eux sans avoir pour le soutenir les multiples moyens d'ac tion dont disposaient ses adversaires. Nous avons donc le droit de nous réjouir du résultat de la journée du 22 Mai. Elle comptera dans les annales du libéralisme Yprois. L'avance obte nue par notre parti se répartit entre tous les cantons de notre circonscrip tion, mais certains d'entr'eux ont par ticulièrement bien donné. Honneur tous et en particulier ceux de Wer- vicq, Messines et d'Ypres. Nos amis de Wervicq gagnent près de mille voix sur les élections dernières les libé raux de Messines serrent de près l'ad versaire; ceux d'Ypres sont en progrès et on peut dire que la ville y est pour une bonne part. Ypres s'est ressaisie. En cette journée réconfortante l'âme Yproise a tressailli elle reste profon dément attachée aux idées libérales vingtannées d'adversité politique n'ont pu en étouffer le souffle toujours puis sant. Que nos amis trouvent dans la jour née de Dimanche un encouragement. Notre victoire est l'œuvre de tous, car tous ont fait leur devoir et tous ont droit nos reinerciinents. Mais elle est avant tout le triomphe de la politique suivie par notre Association libérale, qui sans tapage mais sûrement grâce un travail persévérant assure la inarche ascendante de notre parti. Honneur elle et ceux qui la diri gent l'œuvre, on connaît l'artisan. Nous ne saurions oublier dans les remerciments que nous adressons tous nos amis ceux qui reviennent aux députés libéraux qui nous ont apporté le précieux concours de leur talent et de leur éloquence. Merci donc MM. Buyl, Masson, Me- chelynck, Persoons et Vande Walle. Un sale coup, comme dirait avec plus de raison, Maître Bonnevie un archisale coup, ajouterons-nous, que cette manœuvre delà dernière heure, perpétrée par les cléricaux durant la nuit du 21 au 22au milieu de l'obs curité qui sied aux malpropres be sognes. Nous entendons parler de cet imprimé glissé sous toutes les portes et répandu dans toutes les rues signé Un Socialiste qui retient»; portant le nom d'un im primeur gantois adressé spécialement aux électeurs du parti ouvrier, et recommandant ceux-ci de voter pour M. Begerem seul plutôt que pour M. Nolf Et pourquoi Parce que M. Nolf n'a pas voté le Suffrage universel pur et simple 21 ans et parce que, encore, il voudrait subordonner la pension ouvrière, d'un franc par jour, au versement de 5 c. par jour par les ouvriers flamands et de 2 1/2 c. par les ouvriers wallons Les raisons sont ineptes inutile de s'y arrêter. Mais ce qui est grave, c'est que l'invitation a constitué un faux, con tre lequel les ouvriers ont eux-mêmes protesté Eh bien Il manquait encore cela la polémique que nos cléricaux ont menée durant la lutte électorale Digne couronnement de tous leurs trucs, les uns plus inavouables que les autres, et de leurs ignominieuses caricatures, sans compter les paquets de celles qui étaient prêtes être répandues au cas espéré de succès Et dire que rien ne leur a réussi et que, de leur déloyale, honteuse et acharnée campagne, ils n'ont empor té qu'une veste decolossale ampleur Ah le bon sens public sait bien faire la part des choses et venger l'honnêteté outragée ;i) Les cléricaux ont amené au scrutin tous les invalides de l'Hospice des Vieillards et du Nazareth. Ces mal heureux faisaient pitié voir. Au 3e bureau de vote, quelques minutes avant la fermeture du scru tin, on y a traîné, comme une bête de somme, un hospitalisé du Naza reth, âgé de 95 ans, alité depuis des mois. Ce malheureux était plus mort que vif. Trois agents cléricaux ont placé ce très maladif vieillard au mi lieu du bureau de vote et, sans avoir demandé son consentement et sans avoir exhibé sa convocation, un de ces agents, après avoir reçu un bulletin de vote, est entré dans l'isoloir et a voté en lieu et place de ce nonogénaire. On était consterné la vue de ce triste spectacle Le témoin libéral, après avoir ex primé toute son indignation au sujet de ce procédé vraiment inhumain, a vivement protesté contre cette ma nière d'agir. Un Monsieur qui n'était pas con tent, Dimanche soir, versg 1/2 heures, c'était M. Fraeys de Veubeke, le Président du Cercle Catholique qui avait invité la veille du scrutin, les électeurs du KK. assister le Lundi 23, l'enterrement politique de notre honorable député, M. Nolf. Quand nous avons rencontré M. Fraeys de Veubeke, il faisait une têtemais une tête- faire trem bler toutes les cloches du nouveau carillon Morale Ne vende/, jamais la peau de l'ours Le Patriote, dans son n° du 25 courant, relatant les votes de préfé rence dans tous le pays, appelle M. j Colaert Collant et son substituant Bevelin 1 Est-ce voulu Peut-être bien car on n'est jamais trahi que par les siens. Collant surtout est bien trouvé. On en rira dans Landernau. OO as» -oo Maintenant que les élections sont passées, est-ce que l'autorité com munale vadébarrasser nos monuments publics des affiches et caricatures qui y ont été placardées Il y a, notamment, la belle maison des aliénés du bout de la rue de Thourout, propriété des Hospices civils et favorisée des seules réclames cléri cales, qui avec ses pieuses enluminu res, a lui-même l'aspect fantasque et idiot. L'éponge là-dessus s. v. p. et de suite DEPOT \loncarev-( riem, Ypres. (i)On a déjà joué de la guitare socialiste, i On se rappellera la liste Larubot et Leclercq, 1 inventée par un hurluberlu VVarnêtonnois lors des élections de 1900. Serait-ce le même sot personnage qu'on aurait chargé de l'appel en question (N. d. 1. R.) Les libéraux de tout l'arrondissement ont fêté notre victoire. A Ypres, Gommes, Messines, "Wervicq, partout le peuple était la joie Het volk was verrukt En wist iedereen dank On pourrait l'ajouter en post-serip- tum sur les cloches de notre nouveau carillon. P i r'i 1 s Chcik H'j«li Bayir -'s f H ««i- e li» .1 itie-i 1 hères j Mi j> o ,t I'!*i ..1.» -i.* i.i IfiTtfi (.- Ire l'EXQUIS DE BElkEt.AKK Nous présentons nos sincères con doléances MM. Helleputte, Huyshau- vver, Verhaeghe, etc. qui sont venus apporter leur appui aux candidats clé ricaux, qui, disons-le de suite, n'en avaient nul besoin. Nos condoléances égalem,ent tous les prophètes de malheur, qui ont pris plaisir colporter de ville en ville des nouvelles désespérantes concernant notre arrondissement. 11 alailie de poitrine. Pension 10 \i francs. Ascenseur. Chauffage central. Eclairage électrique. Hier comme une traînée de poudre s'était répandue en ville la nouvelle de l'accident dont M. Merghelynck, notre commissaire d'arrondissement a été victime Bruxelles. Les journaux de la capitale du matin annonçaient le fait et leur relation n'était pas sans iuspirer quelque inquiétude aux nombreux amis de notre honorable Commissaire d'ar rondissement. Nous sommes heureux de pouvoir rassurer nos concitoyens. L'état de santé de M. Merghelynck, est aussi satisfaisant que possible et tout danger de complication est écarté. M. Merghe lynck est rentré aujourd'hui et en sera quitte pour prendre quelque repos. Nous sommes heureux de pouvoir annoncer cette bonne nouvelle nos lecteurs et nous formons tous nos meil leurs vœux pour le prompt rétablisse ment du très sympathique accidenté. 1 lîfiîs.-iiii de IVatM- Lioi» sera ouvert au pu blic partir du lr Juin, proehai 11. DE LA L'inspection du Vendredi 20 Mai a été des plus remarquables. Après le monstering passé par le Lieutenant Général, commandant les deux Flan dres, divers mouvements ont été exé cutés. Ces mouvements désignés par le Général, sur le terrain même, et faits par des unités également dési gnées par lui et commandées par leurs chefs respectifs, ont prouvé que les hommes savent manœuvrer, et que les chefs, officiers, sous-officiers et caporaux, connaissent fond leurs commandos et savent les faire exécu ter. Le défilé qui a terminé cette pre mière partie de l'inspection a été fort correct, et a fait voir que l'attention et la bonne volonté peuvent suppléer ep grande partie l'absence de répétition, dans cette manœuvre de parade. La seconde partie de cette inspec tion, comportait un service de garni son, imposé, parait-il, toutes les gar des de Belgique, et dont voici le thème De la cavalerie ennemie, dans le but d'empêcher la mobilisation, cherche pénétrer en ville. Cette hypothèse, ainsi que plusieurs autres similaires, concernant les opérations secondaires de la guerre, a été traitée par H.-V. Gizycki dans ses problèmes stratégi ques et tactiques. Ges problèmes ont été continués et résolus par le Colonel Taubert, commandant le 3m* régiment de chemins de fer, de l'armée alle mande, dans le but de montrer la voie suivre, et de permettre de se rendre compte de la manière dont est com prise en Allemagne, la coopération de la population entière aux opérations de défense. Voici comment s'exprime le Colonel Des missions de la nature de celles dont il vient d'être question seront confiées des troupes de l'armée ac tive ou des unités de réserve. Elles pourront également être exécutées par des corps francs, ou par des fractions de la Volkswehrarmée populaire, con stituée au moyen de l'appel aux armes des citoyens valides, non incorporés dans l'armée régulière. Les forces de cette dernière catégorie, doivent être organisées l'avance, dit l'Auteur, et l'Etat devrait prendre des mesures pour assurer aux éléments qui la composent la qualité de belligérants. Le moyen d'arriver un résultat pra tique, serait d'utiliser les sociétés, lés gildes de tireurs, etc., et de les former en compagnies, placées sous les ordres de chefs initiés au métier militaire. En Belgique, point n'est besoin d'u tiliser les sociétés et gildes - de tir. La Volkswehr, dont parle le Colonel Tau bert, est toute organisée et les élé ments qui la composent possèdent la qualité de belligérants. Cette Volks wehr, c'est la Garde Civique. Il est vrai que non seulement dans presque toutes les communes, mais même dans beaucoup de villes et sur tout dans les villes du Sud de la Flan dre occidentale, la garde civique est inactive. Un appel l'activité de ces gardes-frontières apporterait un ap point sérieux aux autres gardes et fournirait un effectif connaissant les points importants du terrain frontière et ses défenses naturelles, rivières et montagnes cet effectif serait en outre- précieux comme pouvant fournir des guides et aussi pour établir ou conser ver les communications entre la fron tière et les points plus au cœur du pays. Cet appel l'activité ne présenterait du reste rien que de très normal, sur tout maintenant que le mode de recru tement de l'armée, exonère de toute espèce de service militaire, tous les jeunes gens, autres que les aillés. Il ne serait donc que juste et ration nel, de faire contribuer tous les exo nérés, pour une très minime part la défense de leurs clochers et de leur patrie. Il y va de l'intérêt lui-môme des villes et communes limitrophes de la frontière si vis pacem, para hélium. Pour en revenir la manœuvre de Vendredi qui nous occupe, disons qu'à Ypres la ville fut divisée en deux secteurs le secteur E, S, n'exigeant qu'un effectif restreint grâce ses con ditions topographiques favorables, fut défendu par un peloton du second ban; le second peloton formant la réserve le secteur N, W, fut gardé par un pelo ton du premier ban les deux autres constituant la réserve. Tous les emplacements occupés par les gardes, sauf deux, furent minutieu sement inspectés par le Lieutenant Général, qui put ainsi de visu constater l'excellence de leur choix et l'impor tance de leurs moyens de défense. Le sympathique Chef de la Garde, sur les indications de qui furent choi sis les divers, emplacements, reçut les vives félicitations du Lieutenant Géné ral. Il est souhaiter que l'an prochain la même hypothèse ou une similaire soit remise l'étude/et que des appli cations nombreuses en soient faites durant la période des exercices. Il ■ëja o c u il c SuO 2 M CD U Qi >0 A o CL Ct 513 S CL, SI +-• vD 3 m 3 W X, CD Si o t: x: 3 <3^ -*-1 O <n r- V-< JZ, "Si .2-S T3 2 c r™ CD .5 bjD Il 1 IL HH 1 g «5 2 z PH H s H (fi •y M 1 y w s H s 1 1 w 0 D j C M n 1 i y y 1 y y y Q D ÉH CD H 2 Si 5 20 se îO O o so o o I- 51 71 O 3 t- O r- O t^ O 5UÔ O 51 <3*1 «-< O O ce 000 O O O O O o O O O 20 iO O T-» Or-O tOOG1! yi r- O 51 VD <3^ o w o cr o o 00 3000^ os CD -O c o a D cr v 'g o2» cd c o V r. h tu o a 3 2 "S 'o;o o ,2 pq Voir l'état-civil la 4"'° page.

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 3