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nal affecte d'avoir oubliée, que, dans
la nuit du 21 au 22 Mai, les cléricaux,
patrons du Journal en tête, ont, par
i appel du soi-disant socialiste qui a
retenu, essayé d'attirer a eux, et en
faveur de M. Begerem, les suffrages
de tous les socialistes de l'arrondis
sement r Combien en ont-ils racco-
lés Nous ne savons. Mais comment
ce qui eut été de l'or en barre pour
les cléricaux, est-il devenu un vil
plomb pour les libéraux Bons élec
teurs, bons citoyens, bons patriotes,
si les socialistes votaient pour Bege
rem racailles et Ravachols, vo
tant pour 3M. Nolf.... Et puis, écou
tez encore ceci M. Nolf n'a rien fait
pour les attirer. Bien au contraire
D'après le nocturne appel, M. Nolf
est un hâbleur qui n'a rien tenté
pour les ouvriersBegerem,
démocrate, bien que catholique,
était seul digne du suffrage des so
cialistesEh là là Mais si M.
Nolf est un libéral qui a voulu ber
ner le parti ouvrier, comment, diable
peut-on lui reprocher d'avoir fait
pacte avec ce parti Incohérence
sur incohérence, comme on voit
contradiction sur contradiction sot
tise sur sottise
Et ce n'est pas tout
Le Journal continue en taxant le
parti libéral d'ingratitude et d'injus
tice. Car, c'est nous, a-t-il le toupet
d'ajouter, qui vous avons offert la
conquête facile d'un siège, en instau
rant la représentation proportionnelle.
Et il oublie du coup, l'étourdi, s'il ne
feint d'oublier, que M. Colaert et son
copain M. Van Merris ont, tous deux,
voté contre la loi
Nous serions inconséquents, pour
suit-il, toujours avec le même toupet,
si, après avoir établi la représentation
proportionnelle, nous n'en admet
tions pas les effets... Le Journal,
qui foisonne d'inconséquences, admet
les effets de la R. P. comme il en a
admis le principe n'ayant rien don
né (pour retourner son axiome que
donner et retenir ne vaut) il retient
tout. M. Nolf a atteint peu de chose
près, le 1/3 de la totalité des suf
frages, et la 1/2 de ceux accor
dés aux députés cléricaux il au
rait dépassé de beaucoup ces frac
tions, sans toutes les fraudes dont
on a usé au profit de ces der
niers et son détriment. Mais il
n'importe on lui abandonnerait le
siège s'il pouvait obtenir plus de
voix Peut-on se moquer avec plus
d'effronterie, et de la loyauté, et du
bon sens, et des gens qui lisent le
Journal
Après toutes ces bafouillages, le
Journal trouve qu'un peu de modes
tie siérait M. Nolf. Les gens sé
rieux, qui savent que notre député
n'est pas un vaniteux et, moins en
core, un orgueilleux, trouveront, eux,
que plus de retenue et de sens com
mun siéraient bien mieux au Journal.
Nous avons noté le secret et hypo
crite regret, chez, les patrons du Jour
nal, qu'un bon petit scandale, surgi
avant les élections, ne leur ait permis
de s'en forger, en temps utile, une
nouvelle arme contre les libéraux et
leurs candidats...
Le regret a été trop vif pour qu'ils
aient pu résister la tentation de s'en
consoler un peu, en inventant un
scandale qui se serait produit après.
Ainsi, au local de l'Association libé
rale, le jour même de l'élection,
peine le résultat connu, on aurait paro
dié l'Ave Maria en l'honneur de M.
Nolf.
Eh bien pour être pieux peut-être,
c'est là un odieux mensonge Bien
que le local fût ouvert tout le inonde,
il est faux, archifaux, que quelqu'un ait
chanté les paroles en question. Et
la chose eut été hasardée par n'impor
te qui, que le silence eut certainement
été imposé par les membres présents
du Comité. Mais personne n'a rien en
tendu, et, encore une fois, le Journal a
sciemment menti, espérant sans doute
pouvoir faire profit de sa perfidie aux
élections de 1014.
Nous l'avons dit en d'autres temps
ce n'est que dans les églises qu'on
chante en faveur des élections, et que
l'on se permet, vis-à-vis de Dieu et de
ses Saints, cette irrévérente ironie de
les remercier pour des succès obte
nus l'aide de toutes les fraudes et de
toutes les corruptions.
Le vrai scandale est là.
Il parait que toutes les ménagères, ama
teurs d'une fine tasse, emploient mainte
nant la chicorée des Trappistes Vincart.
Elles savent bien ce qui est bon. F
En vente dans toutes les maisons Delhaize.
Nous avons appris, avec un vif
plaisir qui sera partagé par tous nos
lecteurs, que le rétablissement de
notre honorable Commissaire d'ar
rondissement suit son cours normal.
D'ici quelques semaines, M.
Merghelynck sera complètement sur
pied, et la terrible rencontre, où il a
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es lithographie qu'on typographie.
Voir l'état-civil la 4mo page.
AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835
75" exercice social 1909-1910.
Conseil d'Administration VIVIEum Nerinck, vice-président de la Chambre des Représen
tants le Baron de Moreau, ancien Ministre, directeur de la Banque Nationale de Belgique
Alb Clirert, propriétaire Misonne, avocat, Bruxelles le Vicomte C. Desmaisières, mem
bre de la Chambre des Représentants.
Commissaires MM. le Comte de Ribaucourt, sénateur le 'omte Fr, de Liedekerke le
Comte Er V'isart ue Bocarmè H Bercer
La Caisse des Propriétaires émet des obligations de 500 IV mes remboursables la quinzième
année de leur émission e' rapportant un intérêt annuel de quatre pour cent (4 p. c La
Société se réserve la faculté de remboursement dès la dixième année.
l a Société a pou r objet de prêter, sur garanties hypothécaires, des sommes remboursables
par annuités ou terme lixe Elle peut participer la constitutioo d'établissements elle peut
aussi prendre des fonds et valeurs en dépôt, établir des caisses de service, accepter toutes gestions,
notamment de deniers publics, 6 faire tomes opérations et placements pour le meilleur emploi
des fonds qui lui soni confiés et la sauvegarde de ses intérêts (Extrait des statuts).
Le capital-actions est de 15,000,000 francs, le capital-obligations de 103,400,000 fr. au 31
Décembre 1909
