Journal de F Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. Conseil communal Dimanche. 7 Yoût 1910. 70e année. l\° 5 2. L'U.IMIM PAIT LA PORCE. ie iti M» SicfteVlRES ACQUIRIT EUNDO POUR la ville Par an -4 franc, du Progrès. - Pour la publ.o.é eu dehors les deux Flandres. Presser exclusivement au Annonces 15 centimei la li*ae. p' la province I ar an -4 tr aO Comptoir de Publicité JAOijCFii TdffclïISAi') 14. PI tce de Brouckère, Bruxelles, Réclamés _o s pr létranser Par an 0 tr. 0o téléphone 5230. Pour les annonces on traite a forfait. Annonces judiciaires 1 tr. la ligna. Le sous-comité de la souscrip tion pour le cadeau offrir b. A. H. la Princesse Clémentine, l'occasion de son mariage, re mercie les habitants d'Ypres et de l'arrondissement de leur ai mable accueil. Il a récolté dix- sept cent cinq francs, total plus élevé que toutes les listes, réunies, de la Pro vince A cette générosité, si patrioti que, ajoutons encore nos voeux pour le bonheur le plus complet de notre chère Princesse. Ile vision des listes électorales. Libéraux, vérifiez et réclamez vos droits Les collèges échevinaux vont procé der, du lor Juillet au 31 Août prochain, la révision des listes électorales pour les Chambres législatives, la province et la commune. Les nouvelles listes seront valables du i°r Mai 1911 au 30 Avril 1912 inclu sivement. Comme il est possible, la suite d'un événement politique toujours me naçant, qu'une dissolution des Cham bres devienne inévitable, les citoyens de tout le pays ont le plus grand intérêt réclamer leur inscription, tandis qu'il incombe aux organisations régionnales de procéder, avec un soin méticuleux, la revision des listes électorales. Nous pouvons être appelés voter pour les Chambres en 1911, ne l'ou blions pas. Que nos amis ne perdent pas de vue non plus que des élections communa les auront lieu, dans tout le pays, en 1911. Or, comme il est infiniment pro bable que l'unification triomphera en Novembre prochain, il faut s'attendre voir le corps électoral pour la Chambre appelé au scrutin. La suite d'une disso lution générale des conseils communaux. Ces circonstances spéciales et par ticulièrement importantes, font un de voir, tous les libéraux de vérifier, cette fois, avec un redoublement de vigilance, les listes électorales. Nos amis sont donc invités produi re, avant le premier Juillet, les titres de ceux qui, n'étant pas inscrits sur les listes entrées en vigueur le 1" Mai écoulé ou n'y figurant que pour un nombre insuffisant de votes, ont droit l'électorat ou des votes supplémen taires. Les administrations communales sont tenues de délivrer récépissé des titres qui seront remis l'appui des réclamations. Que l'on commence par tout, dès présent, la revision métho dique des listes électorales. D'YPRES. l.a séance publique est ouverte 5 heures 20 m. Sont présenLs MM. Colaert, Bourg mestre-Président Fraeys et Vandeu- boogaerde, Echevins Fiers, Vander- ghote, D'Iiuvettere, Bouquet, Sobry, Iweins, Lémainëu, Riebuyck, llege- rein, conseillers Vanderdonckt, Se crétaire. Le secrétaire donne lecture du pro cès-verbal de la dernière séance, qui est approuvé. En comité secret, M. Lernoulda été nommé professeur la classe d'archi tecture de l'Ecole industrielle, au trai tement annuel de 250 fr. Dans le môtne comité secret, diver ses concessions au cimetière ont été accordées. Une adresse sera envoyée la fa mille. Dorénavant, quand un incendie écla tera dans ces parages, les premiers secours seront donnés avec célérité, ce qui donnera de bons résultats. 11 est évident que les pompiers du poste de l'hameau Wieltje devront porter secours, eu cas de besoin, ceux d'Ypres, si un grand sinistre ve nait se produire. D'autres postes seront également créés. Le Conseil autorise, l'unanimité, l'emploi du crédit inscrit au budget. Le Conseil émet un avis favorable sur l'achat d'un moteur gaz pauvre. Le Conseil approuve une location d'immeubles. Un quatrième point est porté d'ur gence l'ordre du jour. La journée d'entretien l'hôpital civil est fixée 2-18 fr. par jour. La séance publique est levée 6 h. De la Dernière Heure s,e Ch;tut dû Départ. Sans tambour ni trompette, M. Del- beke s'en va, M. Delbeke est parti. On ne dit pas si c'est en automobile. Il s'est surmené au service de l'Etat, sur la route de Bruxelles Anvers. lia be soin de repos. Que ne prenait-il un congé Ne sommes-nous pas en vacan ces Et le cabinet Schollaert est-il si dépourvu en hommes de travaux qu'il ne puisse trouver en son sein un Lie- baert ou un llelieputte capable de tenir un intérim pendant quelques mois La question ne sera pas posée. Un ministre perdu, dix retrouvés. Et si l'on se plaint, c'est que le ministre des flauskes parte seul. Les travaux publics, du reste, n'en demeureront, pas moins inachevés, quel que soit le successeur de l'aigle de Borgerhout. Du moins peut-il se consoler en pensant aux grandes cho ses qu'il a accomplies, dans le domaine des routes, de l'automobilisme et des hôtels. Le Mont des Arts provisoire chante ra sa gloire aux générations futures et lui décernera le nom de créateur de désert. Car c'est là l'œuvre principale de ce, ministre qu'Anvers verra revenir dans ses murs, avec plaisir. Son succes seur aura, grâce lui, un bel hôtel de millionnaire, une vaisselle idem, des autos plaisir. Voilà un homme, au moins, qui se félicitera du passage de M. Delbeke aux affaires. On dit que le départ de M. Delbeke n'est qu'un début, il aurait voulu don ner le bon exemple. D'autres suivront, espère-t-ou, droite. Il y a d'abord cette andouille de Descamps-David, qui gêne ses plus intimes amis. Mais il ne veut partir que si on lui décerne le titre de vice-roi des lettres congolaises. 11 irait fonder une académie belge Borna. L'académie française ne pourrait en prendre om brage. Malgré ces propositions si avan tageuses, le baron hésite lâcher la proie pour l'ombre. Quant M. Hubert, il redoute la chute de son collègue des sciences et des arts comme un malheur personnel. Grâce lui, en effet, M. Hubert ne pa rait plus tout fait ce qu'il est. M. Hu bert est une distraction après M. Des camps, et le cher homme se plaint qu'on veuille lui dérober un si utile repoussoir. Certains droitiers aspirent au repos pour Arlerenkin. La santé du grand homme leur donnerait aussi des inquié tudes, bien que l'explorateur africain, le chasseur intrépide des trente mil lions affirme, au contraire, avoir enco re bon pied. Toutefois, comme Arle renkin détient quelques précieux secrets d'Etat, les affectueux conseils de ses amis menacent moins que pour M. Descamps-David, de lui arracher son portefeuille. Il se peut néanmoins que les événements aidant, vers la ren trée, Arlerenkin soit rendu aux soins de l'administration de ses propriétés immobilières. Heureusement, il restera toujours M. Helleputte, le grand architecte, et M. Schollaert, son beau-frère, pour main tenir, avec M. Liebaert de Gourtrai. le pays dans la voie de la prospérité des congrégations et du progrès de la cléri- calisation. Ne nous émouvons donc pas. Tous les grands événements sont sans im portance au point de vue de'Sirius. Un clérical quittant l'assiette au beurre trouve toujours un plus clérical pour le remplacer. Hygiène scolaire. On n'en parlera jamais assez. Mais, justement, voici qu'on va en parler pendant quelques jours au troi sième congrès international dont les travaux d'abord poursuivis Nurem berg, et plus tard Londres vont se continuer Paris jusqu'au 7 Août. Une des principales questions l'or dre du jour, c'est l'inspection médicale des écoles. Elle existe en France cette inspection. Et la meilleure preuve, c'est que le secrétaire même du congrès qui va s'ouvrir, le docteur Dufestal, est inspecteur des écoles depuis bientôt vingt ans.'Oui, mais ce praticien est le premier proclamer que cette inspec tion en bloc est insuffisante. Certes c'est quelque chose que de prendre contre n'importe quelle épidémie des mesures appropriées. Mais il faut aller plusloin, il faut en arriveràl'inspection individuelle des élèves. Est-ce dire que l'inspecteur devra soigner les enfants dont il aura la surveillance Non Mais il aura avertir temps les parents de ce qui peut menacer l'enfant dans son développement. Le service existe l'état embryon naire dans les écoles de la ville de Bru xelles, où il est assuré par le personnel de l'école d'infirmières laïques. Le doc teur Lespiune en a parlé l'hiver der nier au Cercle d'Enseignement Popu laire de Tournai, et a montré quels ser vices importants rendait cette institu tion dans les classes où elle fonctionne. Et puis, c'est l'école elle-même qui devra être surveillée, car tel matériel scolaire mal compris peut déformer les corps, car un mauvais éclairage peut altérer la vue, car un aérage insuffisant peut entraîner de plus graves consé quences encore, sans parler de la tenue générale des locaux, qui a elle aussi grande importance. C'est en un mot, l'enseignement de l'hygiène et l'éducation physique qu'il s'agitdedévelopper. Combien reste-t-il encore faire De telles questions inté ressent, cependant, le nation tout entiè re, sans distinction de classe et d'opi nion. Nous devons tous demander l'école de nous préparer des citoyens sains d'esprit et de corps. L'œuvre par excellence de l'homme, n'est-ce pas l'homme lui-même Attendons donc l'œuvre les con gressistes qui se réunissent Paris! Il ne peut sortir de leurs travaux que d'excellentes initiatives dont tous les bons citoyens devront tirer profit. Le Roi ol les Lcoles normales. Le Roi constitutionnel ne pouvait parler autrement et ce n'est pas nous qui lui reprocherons de n'être pas sor ti de son rôle. Néanmoins, pour si générales, et si simples que soient les paroles roy ales, legou vernement ne pourra mécon naître que la démarche des conseillers provinciaux et le discours de leur pré sident ont trouvé le Roi ostensiblement et intentionnellement très attentif et mèmesympathique, et il y a une leçon pour M. Descamps-David aussi bien dans l'attitude que dans les paroles du Souverain. PRIX DE L'ABONNEMENT On s'abooue au bureau du journal, hue de Uixheoe, ai, Yeres. Les annonces, les faiis ANNONCES: i>fi fdivers et les réclames sont reçus pour l'arr.iuJissem *.tr. LYpres et les deux Flandres au bureau - Pr LE SOUS-COMITÉ M.ne. MERGHELYNCK, Comtesse Camille de LAUBESPIN, Joseph JUSTICE, Joseph BOSSAERT, Ml[" BŒBUYCK et BOSSAERT. Séance publique «lu Samedi 30 Juillet i»10. M. le Président se lève et devant les conseillers et le public debout, pro nonce l'éloge funèbre de M. Struye, ancien échevin et conseiller, dont la vie entière a été consacrée la chose publique. 1Création d'un poste de pompiers au hameau 't Wieltje M. Colaert. Dans notre dernier budget est inscrit un crédit de 2500 fr. pour la création d'un poste de pom piers au Wieltje. Aujourd'hui les négo ciations avec la commune de St Jean, qui doit intervenir dans les frais, sont terminées et le Conseil doit émettre sou avis sur l'emploi de ce crédit. 2. Acquisition d'une machine pour le service de la distribution d'eau. M. le Président. La commission chargée d'étudier cette question a con clu l'achat d'un moteur gaz pauvre, pour la pression de l'eau. Il y aura une économie annuelle de 4 5000 francs. Un moteur gaz pauvre de 40 chevaux coûte 9.975 fr. Un contrat, donnant de sérieuses garanties, sera passé avec la firme Doom, pourl'achatde ce moteur. M. D'Huvettere traite de la question des eaux. L'emplacement actuel est très mauvais les bassins de décanta tion sont toujours remplis de poussière par suite du passage continuel d'auto mobiles. L'honorable conseiller dési rerait voir transporter le service des eaux dans un terrain reculé, l'endroit où convergent les eaux des étangs de Zillebeke et de Dickebusch. M. Colaert. C'est là une question intéressante pour l'avenir, mais qui ne doit pas être discutée pour le moment. S. Bureau de bienfaisance location d'immeubles. L'Union libérale, de Verviers, écrit touchant la démarche des conseillers provinciaux hennuyers en faveur des écoles normales du Hainaut

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 1