VÉLOS.
VELOS.
Chronique de la ville.
tel son prestige. Complice ou imbé
cile, di-ji' M. PaulJan-on, M. Renkin
eut beau se démener la phrase resta.
Le ministre des colonies n'échappa
un vote de blâme que grâce l'absen
ce providentielle d'une douzaine de
membres de la gauche.
Mais quand on a passé par un aussi
petit trou il est bien difficile de se re
mettre en selle solidement. M. Renkin
parait faire des efforts désordonnés
pour s'y maintenir malgré tout. Mais
quel singulier spectacle il fournit
Quelles cabrioles inattendues. Voyez
la dernière il fait annoncer par son
journal officiel qu'un conseil des mini
stres a flétri M. Regerem et que la dé
mission de celui-ci a été réclamé. Ce
la donne un air d'importance considé
rable la décision cela parait couvrir
M. Renkin complètement. Or, qu'ap
prend-on C'est qu'il n'y a pas eu de
conseil des ministres, que M. Schol-
laert n'a pris aucune décision ni cou
vert personne, et qu'il s'agit d'une ré
union fortuite de trois ministres, de
trois ministres sur dix
Voilà qui est au moins singulier
Mais tout, dans cette afl'aire, est tor
tueux et bizarre depuis le début. Et s'il
plait Dieu et au conseil d'administra
tion de la Kasai si nous apercevons le
dessous des cartes, l'assemblée du 5
Octobre sera bien intéressante. De mê
me, aussi, que la journée de l'interpel
lation Lorand.
Les souverains belles
Vienne.
Le roi et la reine de Belgique sont
arrivés Vienne Lundi après-midi. Ils
ont été reçus par l'empereur, l'archi
duchesse Marie-Annunziata, tous les
archiducs et les autorités militaires et
civiles. La rencontre a été des plus
cordiales. L'empereur a embrassé la
reine sur la joue, puis lui a baisé la
main et a ensuite serré cordialement la
main du roi.
Après les présentations, le roi, la
reine, l'empereur et l'archiduchesse se
sont rendus en voiture la Hofburg au
milieu des acclamations d'un public
nombreux. A la Hofburg, ils ont été
salués par les autres archiduchesses,
et les hauts dignitaires de la cour.
Après les présentations, les souve
rains belges ont gagné leurs apparte
ments où l'empereur leur a rendu vi
site.
A 7 h. 1/2 a eu lieu un diner de fa
mille dans un des salons.
Le roi des Belges a déposé, Mardi
matin, des couronnes sur les sarcopha
ges de l'impératrice Elisabeth et de
l'archiduc Rodolphe. Il a fait ensuite,
en compagnie de la Reine, des visites
aux membres de la famille impériale.
Il y a eu, midi, chez l'archiduc hé
ritier, un déjeuner, auquel assistait
l'empereur François-Joseph.
Dans l'après-midi, le roi des Belges a
visité l'Exposition de la chasse. Il a
ensuite donnéaudience au corps diplo
matique. L'empereur a confié au roi
des Belges le commandement honorai
re du 27" régiment d'infanterie dont feu
Léopold était titulaire.
A 6 heures et demie, a été donné la
llofburg, un diner de gala en l'hon
neur des souverains belges. Y assis
taient outre l'Empereur et ses hôtes,
les archiducs et archiduchesses, les
dignitaires de l'Etat et les généraux
Des toasts très cordiaux ont été por
tés par l'empereur et le roi des Belges.
A 10 heures du soir, l'archiduc Fré
déric etl'archiduchesee, sa femme, ont
donné une soirée en l'honneurdessou
verains belges.
Les souverains belges ont quitté
Vienne, Mercredi, 11 h. 30 du matin,
après avoir pris cordialement congé
de l'Empereur et de l'archiduchesse
Marie-Annunziata.
Le i»ioii|)ai»e
L'émotion provoquée dans le monde
commercial par l'arrêté ministériel
supprimant le groupage s'accentue
mesure qu'approche l'échéance du
10 Décembre.
Le Matind'Anvers, bien placé pour
être renseigné cet égard, a recueilli
quelques impressions ce sujet. Un
des principaux expéditeurs lui a fait
ces déclarations
Si nous devions cesser nos opé
rations le 9 Décembre, veille de la date
de la mise en vigueur de la mesure, et
renvoyer le public aux guichets du
chemin de fer. nous mettons l'adminis
tration au défi, entendez-vous, au défi
absolu de faire face au travail formida
ble que nous faisons pour elle. Elle ne
réussirait même pas ramasser, aver
ses camions, tous les colis dont la prise
domicile serait demandée, et son ser
vice serait complètement désorganisé.
Evidemment, tout en essayant de nous
ruiner, le chemin de fer compte encore
sur nous pour lui amener des colis en
bloc il croit que nous allons essayer
de continuer nos opérations, au moins
pendant un certain temps, que nous
allons tenter de lutter pour sauver une'
croûte de pain. Il pourrait biense trom
per il veut que nous cessions nos
affaires, c'est immédiatement que nous
les cesserons, et nous verrons ce qui
adviendra.
La l'évolution a Lisbonne.
Le gouvernement provisoire de la
république est composé comme suit
MM. Théophile Braga, présidence
Alphonse Costa, justice
Bernardirîo Machado, all'aires étran
gères
Brazillo Telles, finances
Antonio Luigi Gomès, travaux pu
blics
i Colonel Barreto, guerre
Antonio José d'Almeida, intérieur
Amaro Azevedo Gommés, marine
I
Eusebio Leao, gouverneur civil de
Lisbonne.
L'artillerie de campagne a salué le
nouveau drapeau national, rouge et
vert, hissé sur l'hôtel de ville.
Le drapeau républicain flotte sur-
tous les édifices publi.es et, également
sur de nombreux bâtiments particu
liers.
Le peuple en armes, fraternisant
avec les troupes, parcourt les rues en
jouant et en chantant la Marseillaise
portugaise laquelle devient l'hymne
national portugais.
La Banque de Portugal a arboré éga
lement le drapeau républicain.
Le roi, la reine Amélie et la reine
Maria-Pia sont partis précipitamment
pour Mafra.
Les reeelles postales
Le service des postes a encaissé,
pour le compte de l'Etat, suivant une
statistique officielle qui vient de paraî
tre, 2,990,298 francs durant le mois de
Mai dernier la recette pour le mois de
Mai 1909 avait été de 2,747,261 fr. 16.
Pour les cinq premiers mois de l'an
née, la recette postale, pour le compte
de l'Etat, a été de 25,832,306 fr. 62, soit
966,226 fr. 49 de plus qu'en 1909.
11 faut ajouter ces recettes celles
faites pour le compte de tiers, sous
forme de mandats-poste, bons de poste,
effets de commerce, caisse d'épargne,
de retraite, d'assurance, abonnements
aux journaux, quittances, coupons et
permis de pèche.
Un Fort Chabrol
Y près.
Qui dira donc que notre police
locale n'est pas vigilante et... pa
tiente
Hier, vers 3 1/2 h. de relevée, un
gamin lorgnait une noix oubliée sur
un noyer du boulevard.
Il lui prit envie de la cueillir et
le voilà aussitôt juché dans l'arbre.
Mais notre police locale qui veille
mieux nos noyers dégarnis, que celle
de Lisbonne ne veille la porte du Roi,
accourt aussitôt, et malgré son pied
leste et argile, ne juge pas prudent
de suivre le gosse qui opère, de bran
che en branche, des sauts d'écureuil.
Le brave agent prend la sage ré
solution de se camper avec patience
au pied de l'arbre, jetant de temps en
temps vers son butin un regard Sup
pliant.
Le ketje, de là haut, organise la
résistance la Chabrol.
Une foule nombreuse et amusée
assiste cette scène burlesque qui se
dénoue vers 5 h. 15'par la retraite,
un peu piteuse, de l'agent qui empor
te, comme unique trophée de gloire,
les sabots du petiot et les quolibets
de la foule
Importante usine
demande bon
voyageur. Appointem., commission
et frais de voyages. Ecrire bureau du
Journal.
Lue «rêve
o
au marché au beurre
de noire ville.
Depuis quelque temps le prix du
beurre augmentant considérablement
sur notre marché, tout un groupe
ment de marchands français a pris
la résolution de ne plus acheter le
beurre au-dessus du prix de 3 francs.
Noscampagnardes n'entendant pas
de cette oreille et exigeant fr. 3-20 et
ft- 3-30 au kilo, la grève a été décla
rée aujourd'hui sur notre marché.
Les marchands français tiennent
bon.
Nos campagnardes se trouvent donc
dans l'obligation de rapporter leur
beurre ou de s'en défaire vil prix.
Nous reviendrons sur cette grève.
SANATORIUM Lï"™*"
IV" (À)iii>rès iulcrnalionnl
(Tari public.
Le IVe Congrès international d'Art
public tiendra ses assises Ypres,
aux Halles, le Mardi 1 1 Octobre pro
chain sous la présidence de M. A.
Beernaert, ministre d'Etat.
Le programme des festivités com
porte une réception l'Hôtel de ville,
visite des Halles, de l'Eglise et cloî
tre St Martin, assemblée générale et
déjeûner aux Halles, concertde caril
lon.
DISTILLERIE DE ROUBAIX.
Ileughebaerl-Swekels
79-81, Boulevard du Hainaut,
Ecole de musique.
On nous rapporte que les élèves de
certains cours de l'Ecole de musique,
sont obligés, de par le directeur de
cet établissement, d'apporter 1 fr.,
1.50 fr. et 2 fr. pour l'achat de livres
que le susdit directeur fournira.
Cet ordre paraît être donné sous
peine de ne plus pouvoir se présenter
Lundi dans le cas où l'élève n'apporte
pas la somme indiquée.
Cela est-il régulier
Ces livres sont-ils donc si rares
que le directeur seul en a le dépôt
Et comment se fait il qu'il puisse les
vendre au nez et la barbe de tant
de libraires patentés de la ville
Importante usine
demande Ier
émailleur sachant bien tirer filets,
bons gages. Ecrire bureau du Jour
nal.
Exposition de Bruxelles.
Nous apprenons que la CO.MPA-
PAGNIE SINGER, dont le magni
fique Stand attire journellement
une foule de visiteurs dans la Sec
tion Américaine de notre World's
Pair, a obtenu le Grand Prix
la plus haute récompense, pour ses
modèles si nombreux et si variés de
machines coudre.
Chronique théâtrale.
C'est la Troupe Gastelain qui,
Lundi dernier, a ouvert le feu... de la
rampe de notre Théâtre municipal.
Cela nous a donné la joie de pénétrer
nouveau dans notre superbe Salle de
Spectacle. Pauvre vieille bicoque,
chancelante sur tes assises, quand
donc daigneras-tu t'écrouler
Le programme intéressant de cette
Ouverture saisonière, et son interpré
tation excellente, sont tout l'honneur
des artistes que M. Castelain a su grou
per autour de lui dans ses tournées
artistiques.
TÈTE DE VIERGE
Pièce en trois actes de Berheim.
Deux tilles, rentrant d'une soirée mont
martroise quelconque, entendent de
leur chambre le râle d'un mourant, et,
dans le quartier voisin au leur, elles
trouvent un jeune homme qui, acculé
la misère, a attenté ses jours.
Yvonne et Colombe soignent le blessé,
qui s'éprend de la première et fait
traîner sa convalescence pour retarder
son départ. Arrive alors l'heure des
aveux réciproques, et même la de
mande en mariage. Mais alors Colombe
croit de son devoir de révéler l'a
moureux le passé de celle qu'il aime.
Yvonne est une fille perdue qui ne
peut flétrir le nom d'un fils de famille.
Le jeune homme, accablé par ces ré
vélations, sacrifie son amour l'hon
neur de sa race, et abandonne celle
qui l'a sauvé, qui s'était fait aimer sous
le nom d'Yvonne, mais que les Bohè
mes des cabarets de nuit avaient sur
nommée Tète de Vierge.
LE FLIBUSTIER
Dans notre chronique du 27 Mars
dernier, nous avons donné le résumé
de cette oeuvre admirable du grand
maître qu'est Jean Richepin. Nous
croyons donc ne pas devoir nous ré
péter. Bornons-nous dire que les in
terprètes ont fait preuve d'un talent re
marquable M. Castelain, très naturel
dans le rôle du vieux loup de mer
M"° Renée-Rose, gracieuse et candide
dans celui de la fiancée bretonne M.
Max-André, tendre, sincère et fougueux
dans celui du flibustier épris Mma
Alice Lizy, affectueuse et douce dans
celui de conciliatrice enfin M. Han-
deville, brutal et malheureux dans ce
lui de l'amoureux évincé.
La Troupe Castelain a recueilli, ce
soir-là, le maximum de succès qu'elle
put remporter devant un auditoire,
hélas trop peu nombreux. On a ap
plaudi, on a ovationné, on a rappelé.
Puis, les rares spectateurs s'en sont
allés, enchantés et ravis. Et vous ver
rez que certains Yprois, les absten
tionnistes par principe ou par écono
mie, déclareront encore, avec leur
conviction intéressée, qu'à Ypres, il
n'y a jamais rien voir Thaly.
Brasserie L'YPROISE
rue «le I» ISoiiclie, '£S.
Remise domicile
par 6, 12 et 24 bouteilles.
Becelaere.
La kermesse de Becelaere, dans l'ar
rondissement d'Ypres, cette année en
core, n'a pas pu finir sans qu'on y
jouât du couteau. Dimanche soir, une
querelle avait éclaté dans un cabaret,
et le fait presque passé inaperçu. Ce
pendant, un jeune homme de 16 ans,
Ch. Sigier, briquetier Zonnebeke, se
disposant rentrer chez lui, vers 9 h.
du soir, fut suivi, distance, par un
groupe d'une dizaine d'individus.
Arrivé environ vingt minutes de la
gare de Zonnebeke, il fut entouré par
la bande et l'un des individus lui porta
un coup de couteau au côté gauche. Le
blessé fut transporté par des passants
dans la maison la plus proche. Son état
inspire les plus graves inquiétudes.
Le gendarmerie de Zonnebeke a fait
aussitôt une enquête et croit tenir le
coupable.
PIANOS. FIN DE SAISON.
Mise en vente d'un grand choix de
pianos neufs, ayant fait une location,
avec un rabaisconsidérable. Garantie
dix ans MAISON B. VAN HYFTE,
Gand, 32, rue basse des Champs.
(Nederkouter 32), près du palais de
Justice.
M alatlie de poitrine. Pension 10
12 francs.
Ascenseur. Chauffage central.
Eclairage électrique
(Coin de la Place Anneessens)
Téléphone 9080.
BRUXELLES.
Chambres pour Voyageurs.
Bière spéciale et bière bock en bouteilles.