d'Extension Universitaire La revision listes électorales Avis important. Chronique de la ville. 70e ;miiee. 45, Journal de F Alliance libérale cFYpres et de 1 Arrondissement. CËKCLE D ETUDES La HéiinFjn de la Gauche Libérale. Le discours du Irène el lu prochaine session. Dimanche, 25 Octobre 1910. r Vires acquirit kundo. YPRES. Cours commun plusieurs facultés. CIVILISATION FRANÇAISE économique et sociale Pasteur et son œuvre. L'Extension de l'Université Libre de Sruxeiies. Gomment nos Maîtres protègent l'Enseignement officiel. IC-V -A-Çv-A 1 Y; L UNION PAIT LA FORCE. faruéfittunl ie tàinnnache. PRIX L)E LAB0 M MK VI CNT F pour la ville Par a a 1 francs p' la PRavises Par an 41 fr p' LÉTKAfOBu Par an 0 fr. 60 Ou s'ab mue au bureau Ju jaurual. hue de Uixmude, ai, Yprës. Les annonces, les fa ils divers ei les réclames sont reçus pjur racrindissemim d'Yp-eseï :s deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la public té eu deliars des deux Flan 1res, s'adresser exclusiv'ment au Oomjtoir de Pablicité JAO^ JiS TdlSSSLtlJ. 14, PI ice de Brouekère, Bruxelles, téléphone 5230. Pour les annonces on traite forfait. ET LA DEPUIS 1870. Dimanche 6 Novembre 1910, Evolution politique, par M. L. LECLÉRE. Dimanche 13 Novembre, Mathématiques et philosophie par M. G. D WELSHAUWERS. Dimanche 20 Novembre, Sciences physico-chimiques, par M. J. CHAVANNE. Dimanche '21 Novembre Sciences biologiques par M. J. BQRDET. Dimanche 4 Décembre Sciences historiques, par M. L. LEGLÈRE. Dimanche 11 Décembre Architecture, sculpture, peinture par .M. R. PETRUGGI. Dimanche 18 Décembre Littérature et musique, éventuellement avec audition musicale par M. G. D WELSHAUWERS. Des cartes, des diagrammes et des documents qui sont réunis l'Exposi tion de Bruxelles, dans le compartiment de l'Université Libre, il résulte que l'Extension a organisé de 1894, aimée de sa fondation, jusqu'en 1910 557 cours avec le concours de 65 comités locaux. 244 de ces cours relèvent de la Faculté des sciences etde l'Ecole poly technique, 152 delà Faculté de Philoso phie et lettres, 114 de la Faculté de médecine, 76 de la Faculté de droit et de l'Ecole des sciences sociales. 83,050 auditeurs ont suivi les leçons (6 en moyenne par cours). 131 syllabus ont été imprimés 168,000 exemplaires. En outre, de nombreuses visites et excursions scientifiques ont été orga nisées, soit aux musées de Bruxelles, soit dans les régions naturelles carac téristiques de la Belgique. "fci-Tfnb i i i ■il— tmmuÊBËsmmmm DES l,e Comité de l'Association Libérale de notre arrondissement s'occupe en ce moment du service si important de la REVISION DES LISTES ELECTO RALES. A cette occasion, le bureau sera ouvert chaque jo tr, de 5 6 heures du soir. Les listes électorales d'Ypres et de toutes les communes de l'arrondisse ment y sont déposées. Que nos amis politiques se hàteot de vérifier s'ils y sont inscrits ou s'ils ne se trouvent pas dans les conditions re quises pour se faire attribuer des votes supplémentaires. S'ils ont le moindre doute au sujet de leurs droitsqu'ils s'adressent iiiiuicdiateiueiit au bureau de l'Association libérale. Le délai pour obtenir leur inscription ou l'attribution de votes supplémen taires expire le trente et un de ce mois. Les listes qui sont en voie de formation entreront en vigueur le premier Mai pro chain et seront donc appliquées aux importantes élections communales* qui auront lieu au mois d'Octobre 1911. La situation si précaire, qui est faite au parti clérical, de l'aveu même de M. Woeste et que les scandales linan- ciers du régime colonial aggravent de jour en jour, mettra selon toute proba bilité, la Couronne dans l'obligation de dissoudre les deux Chambres et de consulter directement la nation. La solution, c'est la dissolution disait M. Hymans, dans le mémorable discours qu'il prononçait au banquet libéral de Bruges, en Juin dernier. Les événements se chargent de dé montrer, que ces paroles prophétiques du leader de la gauche libérale répon dent de plus en plus aux vœux ardents de l'opinion publique et s'imposent l'attention du jeune Souverain, préoc cupé, l'exemple de son grand père, d'assurer intégralement le respect du régime parlementaire. La session parlementaire qui s'ou vrira le mois prochain, sera sans doute la dernière du gouvernement clérical. La dissolulion sera inéluctable, l'issue du duel entre les Gauches unies dans une commune espérance et la Droite eu proie auxdivisions intestines. (Jue nos amis s'apprêtent la lutte décisive. Qu'ils veillent dès maintenant pou voir prendre part au scrutin, qui ori entera la Nation vers de nouvelles destinées. La gauche libérale de la Chambre a tenu Jeudi matin une longue séance sous la présidence de M. Neujean. Elle décide que dans le cas où il n'y aurait pas de discours du Trône ou vrant une discussion sur la politique générale, d'interpeller le gouvernement sur sa politique et sur la portée des remaniements ministériels de faire tous ses efforts pour assurer la priori té la question de la réforme électorale en faisant porter en tète de l'ordre du jour le projet de loi sur l'unification des lois électorales et la généralisation de la représentation proportionnelle, projet dont la Chambre est saisie sur le rapport favorable de la section cen trale. La gauche est résolue lutter éner- giquement pour la réalisation de son programme scolaire. MM. Masson et Buissetinterpelleront sur la non-agréation des écoles norma les da Hainaul. La gauche considérant que le refus d'agréation des écoles normales du Hainaut constitue un abus de pouvoir et un acte d'intolérance sectaire, décide de s'associer la manifestation de pro testation qui aura lieu Charleroi le 6 Novembre. La délégation de la gauche Libérale se composera de MM. Masson, Cocq, Fléchet, Monville, Van Damine, Buis- set, Hymans, Francq, Delvaux, Capelle, VanMarcke, Augusteyns, Buyl, Vande- Walle, May, Mechelynck, Braun, Le- monnier, Asou, Thooris, Lorand, Pe- ten et Neven. La gauche s'est montrée d'accord pour faire aboutir le plus tôt possible la question des retraites ouvrières et celles des pensions civiles et militaires ainsi que des projets de loi sur la situa tion légale des employés et commis et la question des baux ruraux. La gauche a reconnu la nécessité d'une grande assiduité aux séances publiques et aux réunions des sections. Le discours du trône va, peut-être, modifier la physionomie de la Chambre en ce sens que l'adresse en réponse au discours du roi sera longuement dis cutée et donnera lieu un grand débat sur la politique générale du gouverne ment. Après le discours du trône, la Cham bre procédera la vérification des pou voirs des nouveaux élus, la constitu tion de son bureau et la nomination de la commission chargée de rédiger l'adresse au roi. Quoiqu'il en soit, avant le 25 Décem bre, la Chambre devra voter le budget colonial, le budget des voies et moyens, des dotations elle devra, en outre, déterminer le contingent de l'armée. Les autres budgets seront renvoyés plus tard. Nous avons parlé, dans notre nu méro précédent, du dépit éprouvé par nos bons cléricaux, devant la prospérité de nos établissements officiels. Nous nous trouvons dans l'obligation de revenir sur ce sujet. Parmi ces établissements, il s'en trouve un, contre lequel les cléri caux se sont particulièrement achar nés, parce qu'il portait ombrage aux écoles libres il s'agit de celui de la rue S1 Jean, l'école payante de de moiselles, dont la perte fut décidée tout prix. On n'a pas oublié que le Conseil communal vota récemment la sup pression de la réduction accordée jusqu'alors, aux enfants d'employés et de militaires en dessous du grade d'officiers. Cette mesure eut pour effet immédiat, de fermer cet éta blissement de nombreux enfants, dont les parents n'avaient pas les moyens de payer 15 francs par tête et par trimestre. Coïncidence vrai ment curieuse, ces mêmes parents reçurent, la même époque, la visite de certaines personnes, qui les inci tèrent confier leurs enfants aux couvents, qui les instruiraient a moitié prix, même gratuitement. ANNONCES: Annonças 15 centimes la ligne. Réclames 25 Ana >nces judiciaires 1 fr. la ligne. Dans ces conditions, cette école devait sombrer inévitablement et ce fut, le cœur serré, que beaucoup d'Yprois contemplèrent le triste spectacle de la dernière distribution des prix, où l'on s'aperçut que le nombre des élèves, pour tout l'éta blissement, était descendu une soixantaine. Une année encore, et l'école était supprimée, pensa-t-on, et on avait raison. Heureusement, quelques dames et demoiselles, anciennes élèves de l'école, résolurent de sauver celle-ci malgré les efforts de l'autorité com munale et entamèrent courageuse ment la lutte. Elles fondèrent une Société sous le nom de Union des Anciennes Elèves et ayant pour but d'accorder des subsides aux en fants méritants, afin de leur permet tre de fréquenter l'école en ques tion. Leur œuvre fut couronnée d'un succès inattendu, car de nombreux membres se firent inscrire et vinrent seconder les valeureuses champion nes de l'enseignement officiel. Ce fut un réel plaisir, la rentrée des classes, de voir affluer les élèves en masse leur nombre venait de se doubler et on crut la situation sau vée. Mais, on avait compté sans l'hôte, le danger qui menaçait l'exis tence de notre école n'est pas encore définitivement écarté. C'est pour conjurer ce péril, que nous dénonçons l'opinion publique, la situation incroyable, mais pour tant réelle, qui est faite l'Ecole payante de demoiselles de la rue S'Jean. Cet établissement comprend i° Le jardin d'enfants 20 la classe inférieure 30 la classe moyenne 40 la classe supérieure. Le personnel enseignant se com pose de trois- institutrices. L'une d'elles a la surveillance du jardin d'enfants qui comprend trois divisions i° les enfants âgés de 3 4 ans 2- de 4 5 30 de 5 6. Le jardin d'enfants compte actuelle ment 38 élèves, mais parmi ces der niers, figurent 12 fillettes, âgées de 6 8 ans, qui se trouvent dans les conditions pour être acceptées l'école primaire. Il y en a même qui sont sorties depuis 2 ans du jardin d'enfants et qui ont suivi pendant deux ans les cours de l'école commu nale de la rue de Lille, placée sous la même direction. Or, 1' Union des Anciennes Elè ves n'accorde pas le subside aux élèves du jardin d'enfants. On veut donc forcément obliger ces enfants quitter l'école payante, en refusant de les admettre l'école primaire. Aux parents, qui sont allés se plain dre la direction, on donne des ré ponses évasives, telles que il n'y a pas de place, nous ne pouvons laisser les enfants la cour, nous ne pouvons les prendre sur le dos..., etc.... Pourquoi ne pas les jeter sim plement la porte La seconde institutrice a dans ses attributions i° les deux divisions de la classe inférieure et la première année d'études de la classe moyenne, en tout 42 élèves, qui elle doit don ner trois cours différents. Enfin, la troisième demoiselle doit assurer les cours de 4 divisions, vous

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 1