d'Extension Universitaire Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. A V I S Dimanche, 27 Novembre 1910. 70e année. 48, l'union fait la force. Vires acqlirit eindo. PRIX DE L A 8 N M K M K N l1 tour la ville Par an -4 franc-; pr la provins Par an -4 t'r ."5(> p' lktraiger Par in <3 t'r. 6(> Les personnes qui pren« dront un abonnement au PROGRÈS D'YPRES pour l'année 1911, le reoevront gratuitement partir de ce jour, jusqu'au 1r Janvier prochain. CEKCLE D'ÉTUDES ET Y P R E S. Gours commun plusieurs facultés. CIVILISATION FRANÇAISE Pasteur et son œuvre. par M. J. BORDKÏ. s* ^s^^-s/rv-rsrrsrrs La Chambre. Après que M. Tibbaut eut demandé interpeller le ministre des travaux publies sur les mesures immédiates qu'il compte prendre pour arrêter les inondations qui se produisent par la brèche ouverte aux digues de l'Escaut Uytbergen, on a repris le débat sur l'Adresse. Avant d'en parler, signalons une au tre demande d'interpellation émanant de M. Asou. Adressée M. de Broqueville, elle visait la situation calainiteuse pour notre industrie résultant de l'insuffi sance de nos moyens de transports, particulièrement de wagons de mar chandises. Elle a été discuté immédia tement. .Vf. Asou a dit que cette pénurie de transports menaçait de tourner au désastre dans le bassin calcaire de Tournai. Comment va-t-on remédier cette situation M. Boël a posé la mê me question pour le Centre et M. Peten pour la Campine. Dans sa réponse, M. de Broqueville s'est plaint vivement de l'attitude de la Compagnie du Nord. 11 a écrit au ministre des affaires étrangères de France pour qu'on ne retienne plus nos wagons la douane française. Il agira énergiqueinent. De plus il a mis en adjudication un grand nombre de locomotives et de wagons mar chandises. Et l'interpellation a été close. Le débat sur l'adresse a permis M. Destréecontinuant le discours qu'il avaitcommencéla veille, de démontrer que le parti clérical n'avait pas la ma jorité dans le pays. Il a prouvé que, sous des apparences d'accord, la Droite était divisée. Et il a espéré dans le ral liement de M. Théodor, aux idées qu'il a d'ailleurs souvent défendues. Puis, formulant des vœux en faveur de la dissolution, il a invité les libéraux faire bloc avec les socialistes, pour y arriver. Il a mis son espoir également dans le roi Albert qui n'associera pas sa jeune popularité, la décrépitudede ces messieurs de la Droite et après un éloge de la Reine, il a fait appel la Nation pour mettre fin au règne des cléricaux qui occupent le pouvoir sans avoir de majorité réelle- Dans sa réponse aux orateurs de l'opposition, M. Woeste s'est efforcé de prouver que le parti clérical avait le droit de gouverner, lia une forte majo rité au Sénat. Abordant la question de l'enseigne ment, il réclamé de nouveaux subsi des pour l'enseignement congréganis- te, et a combattu l'instruction obliga toire. En ce qui concerne la réforme élec torale, il n'y a pas d'après lui d'accord gauebe. Eu terminant M. Woeste a représenté les socialistes comme des révolutionnaires et a annoncé qu'il continuerait les combattre au nom de Dieu et de la Liberté. Après quelques mots de M. Woeste se disant honoré de ces expressions M. Janson a protesté son tour contre l'agression dont il est victime dans ce livre. Sa vie toute d'intégrité est une protestation éloquente contre de pa reilles attaques. MM. Vandervelde et Janson ont été très applaudis. Nos correspondances. M NOLF a posé M. le ministre des chemins de fer, la question suivante Depuis la reprise des chemins de fer de la Flandre occidentale par l'Etat et malgré l'augmentation des ta rifs, qui eu a été la conséquence, au cune amélioration appréciable n'a été apportée jusqu'ores au service des trains de voyageurs sur la ligne de Hazebrouck-Ypres-Courtrai, qui des sert le sud de la West-Flandre, et qui est une des plus importantes du réseau; les voyageurs continuent, comme pré cédemment subir de longs arrêts en gare de Courtrai, soit qu'ils se rendent Gand, Bruxelles ou Tournai, soit qu'ils en viennent d'antre part, aucun train direct ne roulant au départ de Bruxelles, sur la ligne de Bruxelles Courtrai via Audeuarde entré 9. h. (i du matin et 18 h. 28 du soir, les voya geurs du sud de la Flandre sont obligés pour rentrer chez eux de faire le tour par Gand, Courtrai, ou par Gand, Lichtei velde, Roulers, ce qui allonge considérablement le voyage, oblige de fréquents changements de trains et expose h manquer des correspondan ces en cours de route. M. le minisire pourrait-il nous dire quand il espère pouvoir remédier cet état de choses qu'on dit depuis si long temps l'étude et donner satisfaction aux nombreuses requêtes qui lui ont été adressées, notamment celle qui réclame la création d'un train direct au départ de Bruxelles entre 16 h. 30 et 17 h. et qui donnerait, via Audeuarde, la correspondance aux nombreux trams qui stationnent en gare de Cour trai 18 h et des minutes allant dans toutes les directions Ohaussee d'Ypres Poperinghe. Question posée par M. NOLF, M. le Ministre' des Travaux publics La chaussée d'Ypres-Vlamertinghe- Poperinghe est dans un état de vétusté tel, qu'un repavage complet s'impose depuis longtemps. Monsieur le ministre ne voudrait-il pas nous faire savoir quand son admi nistration compte faire procéder ce travail Il sera répondu Mardi ces deux questions. propos de la séance d'ouverture. Nous extrayons de La Chronique les réflexions suivantes Malheureusement pour nos maîtres, l'effet sur lequel ils avaient compté n'a pas été durable. Le public a d'abord été froissé de la rudesse, allant jusqu'à l'oubli de la bienséance, qui a marqué certaines manifestations, en présence du Roi et de la Reine. Mais, bientôt, l'opinion s'était ressaissie et a jugé les faits avec plus de calme. Nos souverains sont sortis de cette algarade plus populaires que jamais. Les plus exaltés des socialistes ont suffisamment affirmé leur intention d'atteindre uniquement le ministère les souverains étaient des spectateurs conviés juger les coups. Nous ne disons pas que ce fut ex trêmement, adroit mais de là parler de révolution hurlante, il y a quelque distance. Tenez l'austère collaborateur du Peuple, qui de temps autre vitupère en caractères italiques les crimes et les vices des grands de la terre, décoche ce madrigal la reine-Elisabeth Nos pères conscrits. A-t-on assez remarqué la passe d'ar mes oratoire qui émut le Sénat et mit en présence MM. Schollaert et Wiener Le ministre s'était attaqué M. La- fontaine, sénateur socialiste mais aima ble, en l'accusant des plus noirs des seins révolutionnaires. C'était osé homme d etude et de science, doublé d'un artiste distingué, M. Lafontaine symbolise la révolution peu près comme l'honorable M. Hec tor Denis représenterait la démagogie terroriste. Aussi M. Wiener, prenant la defense de son collègue et confrère, a reproché M. Schollaert de dénaturer ses paro les. Moi, dénaturer quelque chose, a clamé le ministre louvaniste... vous m'outragez Tout mon passé proteste, etc., etc. ANNONCES: Annonces: 15 centimes la ligne. Réclames 25 n n Annonces judiciaires 1 t'r. la ligfaa. Je n'attaque pas votre honneur de ministre, mais je critique vos procédés de discussion, a riposté M. Wiener. La discussion a fini par s'apaiser. Mais comment trouvez-vous la déli catesse sénatoriale A la Chambre, le débat eût été autre ment mené Faussaire Démagogue Sombre voyou Communard visqueux Il est entendu qu'en traitant l'ho norable ministre d'apache-ehrétien, j'ai entendu émettre une appréciation purement politique. Cette loyale déclaration me suffit... Au Sénat, on suit encore les vieilles traditions. C'est le beau monde de la législature. Les socialistes eux-mêmes finiront par y être pourris... de chic Les fraudeurs. LIndépendante Belge commente ainsi un article du Courrier de Bruxelles au sujet des fraudes électorales Le Courrier de Bruxelles s'applique faire accroire que si fraudeurs il y a, ce n'est pas sur les bancs de la droite qu'ils se trouvent, mais sur les bancs de la gdiuche Notre confrère serait bien en peine de citer un seul cas de fraude électorale commis par les libé raux et les socialistes et il se souvient évidemment de ta piteuse reculade de M. Verhaegen, qui, attaquant la victoire libérale de Nivelles, dut avouer n'avoir aucun témoignage, aucune preuve invoquer. Seulement il tourne la diffi culté endisant quelaplus grande fraude électorale, c'est de tromper l'électeur sur les avantages que lui assurera son vote. Lui faire des promesses irréa lisables pour le convaincre de voter avec nous, c'est le tromper. Si vous exercez cette action en grand, vous arrivez altérer sur toute la ligne la* sincérité du suffrage et par là-même vous avez une représentation fausse de l'opinion publique. Et le Courrier de Bruxelles part de Là pour indiquer que les socialistes trompent leurs électeurs en promettant aux ouvriers une ère nouvelle, dans laquelle les biens se ront partagés et les instruments de tra vail remis aux ouvriers... Maintenant, si l'on veut considérer que de telles promesses, impossibles tenir, constituent la plus grande fraude électorale on en arrive la conclusion logique que le a ti libéral est le seul parti honnête, le seul qui ne fraude pas il ne promet ses clients ni le royaume des cieux ni le paradis sur terre, mais simplement des refor mes pratiques, immédiatement réalisa bles. C'est peut-être ce que le Courrier de Bruxelles a voulu démontrer.... Tolérance clé» icale cl charité chrétienne. Encore une manifestation cléiicale de charité chrétienne et de la liberté de conscience. Un ouvrier habitant un petit village flamand et travaillant eu ville, rapportait tous les jours, sa jour née terminée, quelques numéros du journal libéral ilet Laatste Nieuws, qu'il vendait dans sa commune. Comme il refusa d'obéir aux injonc tions du clergé, qui le sommait d'a bandonner cette vente, il fut prêché en chaire contre lui. Il ne s'en émut il f*araiM*(tnl /r tHtnaivht On s'a b mue au bureau >lu j-mrual. hue »b (ixwude, Si, Ypues. Le-; innouees, les fans divers et les réclam:s sont reçus e>ur iVr 11 1k; Il mt 1 V >res el ;s leu* Flandres vu bureau du Prjgras. Pour la puVieaé eu lei )rs le; de h F mis, -'ile-T exclusivement au Oountccr de Pablicicô JJJiî3 L'ifîiiVl), II, ice de Broi kère, Bruxelles, télé-moue 5230. Pour les anoonce- on trille a forfait. LA DEPUIS 1870. Dimanche 27 Novembre Sciences biologiques Séance du 23 Novembre 1010. M. Vanclervelde a protesté ensuite contre la préface écrite par M. Woeste pour le livre d'un abbé, livre dirigé contre les socialistes et attaquant par ticulièrement l'orateur. Le député de Bruxelles, a relevé attaques et violen ces et traité le chef de la Droite de professeur de fraude, de calomnie et d'immoralité. De quel droit s'étonner que la séduction de la bonté touche, en bas, le cœur simple et droit des gens du peuple et, d'autre part, n'est-il pas consolant de songer que l'at traction de la justice opère, en haut, sur les ânles d'élite Quoi qu'il en soit, il nous plaît de répéter qu'Elisabeth est une brave petite reine, parce qu'elle a, non sans crânerie et finesse, traduit ses enfants la portée de la démon stration socialiste la séance royale. 11 est très naturel, a jugé bon d'expli quer la vaillante et judicieuse maman l'un de ses fils légèrement interloqué par les clameurs soudaines, que, quand on veut réclamer, on crie pour obtenir, comme ton frère ec toi faites quelquefois... Madame, vous êtes trop bonne mère pour ne pas le savoir mieux que nous quand les enfants crient, c'est généralement qu'jls souffrent, et, quand les petiots souffrent, il faut leur accorderce qu'ils demandent gros sanglots... Les ouvriers sont comme les enfants, Ma dame, s'ils crient, c'est qu'ils sont meurtris par mille dénis d'équité. *ffsr3ltfSS*3S?eSi!®Sâ« "35

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Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 1