Nos A dmini s tra tions charitables. Notice: sur feu M. Louis DELBEKE, Artiste-Peintre. Description des tableaux. Deux poids et deux mesures. Chronique théâtrale. L*E CbOITF^E. SANATORIUM Moniteur Belge. Par arrêté royal du 24 Novembre 4910, M. le Général-Major Ligv, Arthur, chef de la garde de Gand, est promu au grade de Commandeur de l'Ordre de Léopold. MM. Ommeslagh, R., lieutenant quar tier-maître et officier d'arme ment Begerem, G., lieutenant rappor teur De Coene, G., lieutenant. La médaille de 1° classe M. Burgho, A., sergent. Nos félicitations. A notre École d'Équitation. Le major anglais Birckx, qui fait en ce moment un voyage d'études dans toutes les écoles de cavalerie de l'Eu rope, a visité notre Ecole d'Equitation. Il était accompagné du lieutenant- colonel Yarde Buller, attaché militaire la légation d'Angleterre Bruxelles. Société des Anciens Pompiers. A l'occasion de la Ste Barbe, l'har monie des Anciens Pompiers fera sa sortie annuelle Dimanche 4 Décembre, 10 1/2 heures. Un banquet, auquel participeront les membres effectifs de la Société, sera servi au local le même jour, 11/2 h. Le Lundi 5 Décembre, 8 heures du soir, une fête intime suivie de BAL sera offerte parles membres de la Com mission, aux Anciens Pompiers, Musi ciens et Tambours ainsi qu'à leurs Dames. Programme du Concert, suivi de Re doute, qui aura lieu Dimanche 11 Dé cembre, 7 heures précises du soir, avec le concours de MM"05 Ablette LINDEN, Soprano dramatique des Théâtres de Reims et de Calais, et Suzanne LINDEN pianiste-claveciniste, et de M. G. BRASSINE, Baryton de grand opéra du Kursaal d'Ostende. P" PARTIE. 1. Marche des Lutins, Rousseau. 3. Les Maîtres Chanteurs, fantaisie, 3. Introduction et thème varié Delanoye 6. Duo d'Ilamle't Ambroise Thomas. Disparition inquiétante d'une jeune fille. Lundi soir, vers 4 heures, la demoi selle Berthe Geerardynàgée de 20 ans, a quitté la maison de sa mère, la Veuve Geerardyn-Thoor, négociante Ypres, rue de Dixmude, et n'a plus reparu. En quittant sa demeure, elle avait dit se rendre chez une dame Vanden- berghe rue du Verger, où elle travail lait comme couturière. A l'occasion de la S" Cathérine, une petite fête y avait été organisée entre jeunes ouvrières. Berthe Geerardyn dont on avait remar qué l'humeur triste, quitta ses compa gnes, vers 4 1/2 h. disant rentrer chez elle. Depuis ce moment, la jeune fille n'a plus été vue nulle part. On craint un suicide de la part de la jeune Geerardyn, qui pourrait bien avoir mis fin ses jours, par suite de chagrins d'amour. L'hypothèse d'une fuite parait devoir être écartée, car la jeune fille était nu-tête et très simple ment vêtue. Néanmoinsjda police la re cherche activement. On comprend l'inquiétude et l'an- 1 goisse de la pauvre mère. ment ce règlement et se voit dres ser procès-verbal par le Commissaire de police en personne. A l'audience du Tribunal de Police de Mercredi dernier, notre Lépine est venu siéger, comme Ministère Public, pour requé rir... l'acquittement du prévenu, an nonçant que des poteaux avertisseurs seront placés prochainement aux remparts. Et le prévenu a bénéficié d'un acquittement. La morale, c'est que, désormais, on pourra exciper de son ignorance des règlements communaux aussi longtemps qu'ils n'auront pas été affichés sur des "poteaux qui nous crèveront les yeux. Les automobilis tes qui rouleront en ville, plus de 5 kilomètres l'heure, pourront, grâ ce cette jurisprudence nouvel le, réclamer leur acquittement, du moment qu'aucun poteau ne les aura prévenus. Le principe Nul n'est censé ignorer la loi n'existe donc plus, il faut le poteau. Le poteau s. v. p. La gaffe est double comme certai nes amandes et de plus, amère, puis que le Commissaire de police, en veillant l'observation des règle ments communaux, se voit ainsi désavouer publiquement par son chef immédiat !(1) On a pu lire ces jours-ci sur les murs de la ville l'affiche que voici ADJUDICATION pour la livraison de la VIANDE ET DU RIZ et pour l'achat du SON ET DES BRAISES. La Commission des Hospices Civils d'Ypres procédera Vendredi 2 Décem bre 1910, 3 heures de l'après-midi, l'Hospice Civil, rue de Lille, 98, en la salle ordinaire de ses séances, l'adju dication pour l'exercice 1911, de la fourniture des objets suivants, l'usa ge des établissements placés sous la direction des Hospices VIANDE et KIZ. Une nouvelle affiche vient de pa raître conçue comme suit Hospices Civils d'Ypres, ADJUDICATION de la fourniture de FROMENT INDIGÈNE. La Commission des Hospices Civils d'Ypres adjugera le Vendredi 16 Dé cembre 1910, la fourniture la boulan gerie des Hospices de 30,000 kilogrammes de Froment. Les concurrents peuvent souscrire pour la totalité ou pour une partie de la fourniture. Néanmoins aucune sou mission ne pourra porter sur unequan- tité inférieure mille kilogr. Le cahier des charges de l'entrepri se est déposé au Secrétariat des Hospi ces, rue de Lille, n° 38. Nous espérons que d'autres affi ches suivront et que toutes les four nitures indistinctement seront mises en adjudication publique. Nous sa vons que les brasseurs ont obtenu satisfaction, mais il y a d'autres négociants qui attendent leur tour. Us ont la loi pour eux et leur intérêt concorde avec celui des pauvres. Assez de politique, de favoritisme et de camaraderie Il faut que cela cesse. Nous som mes décidés ne rien laisser passer. Le bien du pauvre est une chose sacrée et il n'appartient personne de le gaspiller par une mauvaise gestion. Jusqu'ici le Bureau de Bienfaisan ce n'a annoncé aucune adjudication. La loi lui est cependant applicable (1) Nous sommes loin de désapprouver toutefois le placement de poteaux et nous concevonsque beaucoup de cyclistes se trom pent de bonne foi en empruntant les rem parts intérieurs. Mais n'aurait-011 pas pu prendre cette mesure depuis longtemps (N. d. 1. R.) comme aux tjospices Civils et les magistrats qui siègent dans les Com missions ne peuvent d'ignorer. Louis-Auguste DELBEKE, né Pope- ringhe (FI. Occ.) le 9 Février 1821, est décédé Schaerbeek-Bruxelles, le 25 Février 1891. Il étudia les principes de son art successivement dans les Académies Royaux des Beaux-Arts d'Ypres, d'An vers et de Bruxelles, puis il visita l'Italie où il fit un long séjour, princi palement Rome et Sienne. Revenu en Belgique, il se fixa Bruxelles où l'on compte, au nombre de ses travaux importants, la décora tion de la Loge des Amis Philanthro pes. La belle décoration des Halles d'Y pres qu'il exécuta sur place (avec l'aide de son élève et ami, feu .M. Edouard HENNAERT, peintre Yprois), lui valut l'approbation enthousiaste des artistes et le classa au nombre des meilleurs. Le caractère dominant de ses œu vres est la sincérité naïve et un senti ment philosophique un peu chagrin, mélange de mysticisme, de spiritua lisme et de fatalisme. De presque toutes se dégage cette pensée obsédante de la lutte du bien et du mal dans les rap ports généraux des différents peuples du monde, dans les rapports particu liers des différents êtres humains com posant un même peuple, dans les rapports plus personnels des êtres appelés vivre ensemble d'une façon permanente et continue. 9 compositions-projets pour la déco ration des Halles d'Ypres 1") Liberté communale 2°) Prospé rité commerciale 3°) Monopole ma nufacturier (draperie) 4°) Institution des Hospices 5") Concours de Rhéto- 1 rique (mystères) 6°) Action judiciaire 1 du Besant 7°) Karel d'Ypres revenant de Rome 8°) Jean Thomas, le jeune, l'atelier de Rubens 9°) Claude De Clerck, l'improvisateur. I Les amateurs d'art liront avec inté rêt cette notice sur feu Monsieur Louis 1 Delbeke, d'autant plus que les con- 1 gressistes de l'Art public ont admiré, d'une manière toute spéciale, cette belle décoration des Halles d'Ypres et dont les nombreux touristes parlent avec le plus grand éloge. Nous saluons, avec orgueil, la mé moire de feu M. Edouard Hennaert, artiste Yprois, qui collabora si puis samment l'exécution de ces peintu res murales. Un règlement communal de 1896 interdisait la circulation des cyclis tes aux remparts et aux boulevards intérieurs après l'heure du midi, i Le nouveau règlement communal du 29 Août 1910 n'a fait que confir- 1 mer cfette défense. Dans le courant du mois d'Octobre dernier, le Commissaire de police a dressé procès-verbal charge de C. E. d'Ypres pour contravention au règlement susdit. Mercredi 30 Novembre le sieur C. E. comparaissait de ce chef de vant le tribunal de police. M. le Bourgmestre occupait le siège de ministère public et, après la déposition du Commissaire, il deman da purement et simplement l'acquit tement du prévenu, prétextant qu'il rentrait dans les vues de l'adminis tration communale de faire placer des poteaux pour indiquer la défense, alors que depuis 1896, il n'y a ja mais eu de poteaux et que plusieurs personnes ont été condamnées pour le même fait. Voilà comment notre Maieur, chef de la police, soutient son Commis saire et le personnel chargés de faire observer les règlements communaux en leur donnant un camouflet en plein tribunal. Toujours deux poids et deux me sures Salle comble, Lundi dernier, la re présentation du Cloître au théâtre municipal de notre ville. Cela nous change un peu. Et pourquoi cette af- fluence extraordinaire, pourquoi ce changement d'attitude chez ces nom breux Yprois qui ont coutume de bou der leur salle de spectacle Est-ce que, ce soir-là, ils ont tenu cœur de manifester leur sympathie pour la nouvelle école des littérateurs belges, dont Verhaeren est un des plus dignes représentants? Peut-être; quoiqu'il y ait lieu d'en douter, car nous ne leur connaissons pas tant d'enthousiasme pour les Lettres, fussent-elles. Belges. Ou bien, alléchés par un titre plein de promesses pour leur dévotion et leur admiration pour les abbayes, ont-ils désiré assister quelques scènes de la vie monastique Possible et alors, ont-ils trouvé leur compte dans ce spectacle fort peu orthodoxe Donc, beaucoup de monde, tel qu'on en voudrait voir chaque représenta tion de troupes de réelle valeur qui ne recueillent pas toujours, chez nous, le succès auquel elles pourraient légiti mement prétendre. Au programme, un lever de rideau la Recommandation, de Max Maurex, où un directeur d'établissement quel conque accepte de prendre ses gages un chercheur d'emploi, parce que celui-ci, au lieu de se faire appuyer par un ami du directeur, sollicite la place sans exhiber la moindre recom mandation. On a ri et applaudi un lever de ri deau ne saurait mériter davantage. Vient ensuite le Cloitre de Ver haeren. C'est une intrigue de moines. Le prieur se fait bien vieux, et il faudra bientôt songer lui trouver un rem plaçant. Les partisans des candidats la crosse se divisent en deux camps. Les uns, d'idées avancées et de con ceptions larges, estimant que, même entre les murs d'un cloitre, on ne peut résister l'évolution des temps ni aux progrès du siècle, soutiennent l'ambi tieux et autoritaire Thomas, qui incar ne toute la jeune vigueur et toutes les audaces de l'esprit moderniste. Mais le prieur, et avec lui les vieux moines, défenseurs des privilèges de caste et de nom, accordent leurs préférences Don Balthazar qui a pour lui une origine aristocratique et des ancêtres de haute noblesse. La lutte s'annonce âpre et violente un vent de révolte souffle dans les rangs des religieux qui, pour la pre mière fois, osent tenir tête aux injonc tions de leur chef; et l'insubordina tion est son comble lorsque Don Balthazar, dans un moment d'exalta tion, avoue devant les. fidèles réunis dans le temple, qu'il s'est rendu coupa ble de parricide, qu'il a laissé exécuter sa place un innocent, et qu'il n'a dù son saiut qu'à l'hospitalité reçue dans le cloitre. Cette révélation au public entraine sa perte. Pour sauver le mo nastère, le vieux prieur sacrifie son protégé, lance contre lui l'anathème, ordonne qu'on jette la porte l'excom munié, et cède au frère Thomas la crosse, insigne de son autorité, em blème de sa toute-puissance. Tel est le drame aux belles tirades, aux superbes envolées, que le fameux Carlo Liten, secondé par des comé diens de choix, s'en va jouer, de ville en ville, en l'honneur du grand poète belge, sous les auspices du Touring Club de Belgique. Les excellents interprètes marquent une certaine prédilection pour les rui nes, car c'est dans les ruines qu'ils cherchent les décors appropriés au thème développé d'abord dans celles de l'Abbaye de Villers ensuite dans celles du Château des Comtes Gand 7 enfïn, dans celles du Théâtre d'Ypres, mais ici, toutefois, avec une légère variante ce sont les spectateurs qui se tassent tant bien que mal entre quatre murs délabrés, tandis que les acteurs s'ébattent dans un parc, dont la verdure douteuse montre effronté ment la toile qui l'abrite contre les in tempéries de Novembre.... Thaly. LustinJ. M alatlie de poitrine. Pension 10 12 francs. Ascenseur. Chauffage central. Eclairage électrique. Dans la Garde Civique d'Yprès. La croix civique de 2me classe est dé cernée 2. Roméo et Juliette, fantaisie, Gounod. Remise de l'insigne et du diplôme aux nouveaux décorés. Wagner. 4. Amoureuses, valse, H. Moerman. 2° PARTIE. 1. Prologue de Paillasse, LéonCavallo. par M. Brassine. 2. Grand air d'Aïda, Verdi. par Mn° A. Linden. pour clarinette, par M. Dan. Jolgt. 4. Grand air de Patrie, Paladhile. par M. Brassine. {a) Les trois Chansons Pierné. 5. bRêves R. Wagner. {c) Bonsoir Rubinstein. par MUe A. Linden. par M"" A. Linden et M. Brassine.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1910 | | pagina 2