E.
B u
Ce que signifient les
Cheveux Gris
BANQUIER
Caisse des Propriétaires
État-Civil d'Ypres.
REPOS DOMINICAL.
danse où l'entrain n'a cessé de
régner.
Nous avons le plaisir d'annoncer
nos lecteurs, qu'une Soirée Ta
bagie aura lieu au local, le Jeudi
29 Décembre prochain. Nous en pu
blierons le programme dans un pro
chain numéro.
SANATORIUM LustinJ.
Chronique théâtrale.
Représentation du 14 Décembre
La fée Urgèle, pour expier certaine
peccadille, se voit condamnée errer
sous les dehors d'une vieille sorcière,
jusqu'au jour où un être pur et inno
cent lui accordera son premier baiser.
Pierrot, de son côté, avide de goûter
l'amour qu'il ignore, se jure de s'épren
dre de la première femme qu'il ren
contrera. Le hasard le met nez nez
avec... la vieille sorcière. Compatis
sant, malgré tout, le jeune homme
secourt la pauvre vieille, et va môme
jusqu'à lui donner le baiser qu'elle
demande. .Métamorphose. Pierrot voit
devant lui une ravissante petite fée,
dont il s'amourache, naturellement.
Scène d'amour. Mais Urgèle, regrettant
la patrie des dieux, s'échappe, s'envole
et disparait dans les nues. Pierrot, au
désespoir, prend le parti de rejoindre
son amie dans l'autre monde mais il
se ravise, découvrant soudain, la vue
des charmantes spectatrices, que les
jolies fées d'ici-bas valent bien les
nymphes de l'Olympe.
Pièce exquise et délicate, écrite en
des vers délicieux et légers par Théo
dore de Bansille, et interprétée de fa
çon magistrale par MUo Dranidolf et M.
Dernier.
Pour apaiser la colère de Jupiter, Ores-
te, assassin de sa mère Glytemnestre,
a épousé Chrysis, femme d'humeur
acerbe, qui poursuit de ces impréca
tions et de son mépris un mari qui n'ose
lui tenir tète. Dans ce ménage. modè
le, Pyiade, ami intime du parricide,
intervient lort propos pour arranger
les choses. Avant tout, hôiïirnepoigne,
il prouve de manière irréfutable la
supériorité du sexe masculin, eu étalant
ses pieds l'épouse de son ami. Chry
sis, domptée et ravie, s'éprend de Py
iade et lui propose la fuite. Pour sauver
le mari, cet excellent ami consent lui
enlever sa femme. Et Oreste, exultant
et touché de tant de dévouement et de
sacrifice, ouvre toutes grandes les por
tes aux fugitifs.
Parodie en vers, très spirituelle
ment écrite. A voir les personnages se
pavaner majestueusement revêtus du
péplum d'Athéna, ou se croit transporté
quelque fête du Parthénon. Mais,
peine ouvrent-ils la bouche, qu'on se
détrompe bien vite, et l'on constate
qu'on ne peut être très loin du Boule
vard Montmartre... Bien n'est touchant
comme les adieux des amis Oreste,
quand nous reverrons-nous
Quand nous serons tous deux veufs
de cette femme Alors Pylade cher
che se justifier «Si l'on m'eut dit que
je venais ici pour te rendre c...
Merci dit l'autre, avec elfusion.
Charmant, n'est-ce-pas
C'est l'histoire bien triste et bien
tragique d'un pauvre diable disgràcié
par la nature. Polyphème, aux traits
hideux, est amoureux de la belle Gala-
thée, qui a donné sou cœur au jeune
pâtre Acis. Fou de passion, et maudis
sant le sort qui l'a fait si laid, le mal
heureux éconduit surprend les deux
amants tendrement enlacés, et se crève
les yeux pour échapper un tel spec
tacle.
C'est une pièce en vers de Legendre,
•où l'artiste Carlo Liten a donné libre
•coursa son talent de tragédien con
sommé, enlevant les tirades avec sa
fougue habituelle, et soulevant dans la
salle un tonnerre d'applaudissements
interminables.
Cette fois encore, la troupe Carlo
Liten s'est montrée la hauteur de sa
tâche et a recueilli dans notre théâtre
le franc succès qu'elle obtient sur tou
tes les scènes où elle s'arrête dans
sa tournée triomphale. Thâly.
Nous avons appris l'acquisition par
la ville de la Salle de Spectacle, du café
Parnassus Hof et d'une maison y
attenant, le tout formant un bloc ap
partenant M. Louis Vandoorne.
La Salle sera complètement transfor
mée et cette acquisition a rendu inutile
la construction d'un nouveau théâtre.
De cette façon, le Jardin public ne sera
i pas sacrifié.
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M. Delescluse, substitut du Procu
reur du Roi Bruges est nommé Pro
cureur du Roi près de ce même tribu
nal.
La composition du Parquet d'Ypres
ne subira aucun changement contraire
ment ce qu'avaient annoncé plu
sieurs journaux.
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l'après-midi, la sortie des écoles, un
cheval attelé un camion, chargé de
marchandises, prenait la fuite, tandis
que le propriétaire, M. P. Menu, voitu-
rier Messines, se trouvait chez un
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Les autres jours de la semaine on peut
les consulter chez eux dans la matinée.
la dem ude des clients, les bandagistes
Verdonck se rendent domicile
se tenait sur le seuil de sa porte, vit
arriver cet attelage sans conducleur,
et se rendant compte du danger, s'élan
ça sa poursuite et parvint arrêter le
cheval en face de la rue du Lombard.
Peu après le propriétaire, hors d'halei
ne, vint rejoindre son attelage.
La présence d'esprit et le courage de
M. Charles Deweerdt avaient fait éviter
des malheurs possibles.
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Tir du 12 Décembre.
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Tir du 15 Décembre 1910.
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Vandevyver A. 25 20 25 20 25 115
Bartier FL 25 20 25 25 20 145
Masschelein A. 25 20 20 20 25 110
Déclarations du 9 au 16 Déc. 1910.
Naissances
Angloo, Henriette, rue Gustave de
Stuers. - Boscart, Zoé, chaussée de Kem-
mel. Dalle, Raoul, chaussée de Menin.
Duprez, André, rue Courte de Thourout.
Mallet, Ivonne, rue de la Plume.
Salomé, Pierre, chaussée de Menin.
Vanderghote, Paul, rue des Chiens.
Gillot, Ivonne, rue de Pilckem. Muylle,
Berthe, Marché aux Vieux Habits. - Van-
gheluwe, Simonne, rue de la Bouche.
Baratto, Aline, Cloître S1 Martin.
Décès
Verbaere, Marie, 82 ans, sans profession,
veuve de Demyttenaere, Charles, épouse
de Grimmonprez, Louis, rue des Chiens.
Six, Rosalie, 63 ans, sans profession, céli
bataire, rue de la Boule. Quintyn, Ma-
thilde, 72 ans, sans profession, célibataire,
ruede l'Hôpital S: Jean. Frutsaert, Syl
vie, 30 ans. servante, célibataire, rue au
Beurre. Odent, Jules, 41 ans tonnelier,
époux de Nevejans, Clémentine, rue Che
valier Jean. Vanneste, Constant, 67 ans,
négociant, époux de Derycke, Virginie,
rue Jules Capron. Vandenabeele, Raoul,
7 mois, rue Notre Dame Clareboudt,
Julien, 3 ans, rue des Boudeurs. Bervoet,
Suzanne, 59 ans, sans profession, célibatai
re, rue de la Boule. Vervisch, François,
77 ans, sans profession, veuf de Fockenoy,
Catherine, époux de Dewaele Julie, chaus
sée de Zonnebeke. Leupe, Sylvie, 49
ans, sans profession, célibataire, rue de la
Boule. Storme, Romanie, 41 ans, den
tellière, épouse de Vandewynckel. Emile,
Marché au Bétail. Markey, Marie, 82
ans, sans profession, veuve de Bertier, Jean,
rue de l'Hôpital S1 Jean.
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AUTORISÉE PAR ARRÊTÉ ROYAL DU 8 JUIN 1835
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pair la quinzième aimé" de leur émission et rapportant un mtéiêt annuel de quatre
pourcent {Ai j_>. c.) elle se réserve le dioit de les rembourser dès la dixième
année.
Le but de la Société esi ce prêter un intérêt modéré ei iong ternie, Mir garanties hypo
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nuités exlineuves du cap lal, payables semestriellement, ou par remboursement lotal une épo
que déterminée Elle pourra prendre des valeurs en dépôt, établir une caisse de survie et faire
aussi tous placements terme pour le meilleur emploi des fonds ou valeurs qui seront temporai
rement versés ou déposes entre ses mains. (Extrait des Statuts).
