Chronique de la ville.
VOLKSONDERWIJS
Alzijdig
De notre Colonie.
Les Deux Gosses
Cinéma Marrecau
Une paille.
La brillante gestion financière du
gouvernement catholique ne peut être
discutée sérieusement.
Notre dette s'est augmentée, en 1909,
de la jolie somme de 162 millions.
Une paille
«KKKmifflaasiSKIs»
Hommage la mémoire
d'un soldat-colon.
Le dernier Bulletin de la Société Royale
de Géographie d'Anvers, consacre des
détails biographiques forts intéressants
la mémoire de feu M. Lapiere, le vail
lant soldat-colon, mort la tâche, au
continent noir. Albert Lapiere est un
des pionniers les plus actifs que la Bel
gique eût en Afrique.
Il avait une conception très nette des
besoins de notre colonie et des débou
chés que le commerce et l'industrie
belge peuvent s'y réserver, s'ils mon
trent l'énergie et l'intelligence de leurs
concurrents.
Voici quelques extraits du Bulletin
Albert Lapiere est né Ypres, en
1873 et décédé Léopoldville le 2 Avril
1910.
Maréehal-des-logisau 3" régiment des
lanciers part pour le Congo le 6 Févriei
1894, en qualité de sous-lieutenant de
la force publique.
A peine arrivé, il est nommé chef de
poste Mukabua.
Il fait la route des caravanes et prend
part la campagne contre Kalamba (1)
chef des Bachilânges, allié aux Kiokos.
Le 2 Mai, Michaux amène des renforts
Lapiere pour résister l'attaque de
l'ennemi.
Par une marche de nuit, les deux
blancs surprennent le camp de Kalam-
ba et lui indigent une défaite. Ils tra
versent ensuite le Luebo et livrent un
combat très vif aux Kiokos, dans une
forêt très dense, voisine du village de
Kalamba. Dans cette expédition, les
troupes de l'Etat brûlent neuf mille
cartouches. Lapiere est blessé de deux
llèches.
En 1895, Lapiere qui se dirigeait avec
vingt soldats vers le chef Chamatinga,
en vue d'aplanir un différent, est avisé
par le P. Declereq> de la mission de S'
Joseph, qu'une révolte de soldats vient
d'éclater Luluabourg que le capitai
ne Pelzer et le lieutenant Cassart sont
tués que deux autres blancs sont en
fuite et que les révoltés se sont empa
rés des armes, munitions et étoires de
magasins. Le missionnaire annonçait
au surplus que les Batetelas révoltés
allaient venir attaquer la mission et
sa troupe se composait en majeure
partie de Batetelas; ceux-ci étaient aussi
en grand nombre au poste de Mukabua.
Il décide de retourner aussitôt ce
dernier poste et do ne pas désarmer
provisoirement les soldats Batetelas.
Le 6 Juillet, tous les soldats du poste
viennent trouver Lapiere, mais n'obéis
sent plus l'ordre donné et malgré les
efforts de leur chef, ils l'abandonnent le
lendemain. Lapiere tente vainement de
les ramener l'obéissance.
Laissé seul, en pays ennemi, avec
quelques boys et un unique fusil de
chasse, il se dirige bravement vers le
premier village indigène, dont le chef
se montre hospitalier, bien qu'avisé de
la révolte. Il annonce Lapiere que la
mission a été prise par les révoltés et
que ses pères ont été massacrés avec
les enfants.
A Tsikude, Lapiere y retrouve Cas
sart et Lassaux, qui ont échappé au
désastre de Luluabourg.
Lapiere retourne Luluabourg où
Dufour vient le rejoindre avec quarante
Haoussas, qui se rendent aussitôt la
mission.
Le 14 Juillet, le chef Gongo Tshitinge
tente l'attaque de la mission, mais il
est repoussé.
Lapiere s'avance vers Gandu avec
les troupes de Gillain pour châtier les
révoltés.
Il fait partie de la colonne Michaux,
qui est battue par les mutins au cours
de ce combat pendant la charge, La
piere qui doit attaquer le front du villa
ge occupé par l'ennemi, est gravement
blessé.
Les troupes de l'Etat se débandent,
mais heureusement la colonne Svenson
survient et fait tourner les chances de
combat.
Lapiere avait un biceps presque
complètement enlevé et la plaie était
menacée de grangrène, il se laisse cou
rageusement opérer par Michaux.
Le 1er Février 1896, Lapiere quitte
Lusambo avec Michaux pour une expé
dition dans le Sud, qui avait pour but
laconquête de Bakua-Kassassu toujours
insoumis, la défaite de Kalamba et la
réoccupation de Makabua.
Après sa victoire sur le chef Kalam
ba, Michaux va réinstaller Lapiere dans
son poste de Mukabua et l'aide recon
struire la station.
Lapiere revient en Europe, le 26
Mai 1897, après plus de trois ans de
séjour au continent noir.
En 1897, des olfres sont faites Flo
rent Cassart pour la création en Afrique,
de la Compagnie anversoise du Lubefu.
Cassart qui connaît Lapiere de longue
date, son ancien sous lieutenant, avec
lequel il a connu, en campagne, de bons
et de mauvais jours, le sollicite comme
adjoint. Ils partent le 6 Décembre 1897
pour l'Afrique.
Arrivés au Kasui, l'embouchure du
Sankaru et du Lubefu, ils rencontrent
toutes les difficultés possible malgré la
sympathie que leur témoignent les
indigènes.
Confiant en Lapiere, Cassart lui remet
la direction et se rend Bruxelles.
La société du Lubefu confirme Lapie
re dans ses fonctions directoriales et ce
dernier mène l'entreprise au plus
grand succès en assurant l'avenir de
l'établissement par de nombreuses
plantations.
11 revient en Europe, le 20 avril 1900,
l'expiration de son terme de trois ans,
pour repartir une troisième fois pour
l'Afrique, comme directeur du Lubefu,
et rentrer le 19 octobre 1901
Il installe une usine électrique au
quartier des Guillemins Liège et re
trouve dans cette ville Droeven, son an
cien armurier de Mukabua
Il repart le 21 Mars 1907 et achète le
steamer le Binger, que Droeven com
mande comme capitaine.
Lapiere se décide ensuite passer le
lleuve pour se fixer au Congo français.
Il y achète une propriété, Bokaba.
Lapiere y apporte d'heureux aménage
ments pour l'élevage du bétail et la
récolte des légumes.
Albert Lapiere est atteint de la ma
ladie du sommeil, vers le mois de Dé
cembre 1909, et succombe ce mal
Léopoldville, le 2 Avril suivant.
Il était décoré de l'Etoile de service.
Pauvres Hospices.
Le Conseil communal vient de
voter et d'inscrire son budget pour
1911, un subside de 1000 fr que lui
avait demandé M. Fraeys, afin de
pouvoir restaurer plusieurs façades
de maisons situées dans la rue de
Lille, appartenant la dite adminis
tration charitable.
Un seul conseiller, M. D Huvette-
re, a fait observer avec raison qu'il
ne voyait aucun motif de subsidier
les Hospices.
En effet, ceux-ci disposent d'un
revenu ordinaire de 532,000 francs.
D'autre part, sa fameuse Commis
sion leur fait perdre chaque année
plusieurs milliers de francs par suite
de son incurie, son défaut de surveil
lance des propriétés, tant urbaines
que rurales, et par son obstination
ne pas se conformer la loi et aux
instructions ministérielles qui exi
gent que toutes les fournitures pour
les besoins de ses établissements
soient faites par adjudication publi
que.
A propos du vote du dit subside,
un autre conseiller, M. Vanderghote,
a cru devoir attirer l'attention des
administrateurs hospitaliers sur les
murs des maisons rue de Cassel, pro
priété des Hospices.
L'honorable membre aurait pu
signaler en même temps le bâtiment
de l'ancien Mont de Piété que la
Commission des Hospices laisse tom
ber en ruine. Par suite du défaut
d'entretien de la toiture l'eau s'infil
tre dans la maçonnerie et rend la
façade humide. Pendant plus de
deux ans, on a vu attachée hors de
la lucarne, au-dessus de la porte
d'entrée, une longue latte au bout
de laquelle balançait une corde
une croix, pour avertir les passants
qu'ils devaient se garer des ardoises
qui pourraient tomber du toit.
Ii faut croire que les Hospices
n'ont ni surveillant ni architecte et
que la Commission, telle qu'elle est
composée, ne s'occupe de rien.
L'état de délabrement de ses édi
fices le prouve et est signalé par ses
propres amis politiques. C'est là le
résultat du cumul des fonctions. M.
Fraeys, entre autres, est en même
temps Echevin et Président des Hos
pices.
L'ancien Lombard est ce
pendant un intéressant édifice. C'est
un des rares sinon l'unique spécimen
de ce genre d'architecture civile de
la seconde moitié du XVII0 siècle
qui existe encore Ypres. Il fut
construit en 1665, par P. La Francq,
ainsi que l'indiquent les belles ancres
en fer forgé qui ornent la façade
principale. A ce titre, ce bâtiment,
maçonné avec soin, et en briques
jaunes recouvertes de nombreuses
couches de badigeon, mérite d'être
restauré et conservé. La façade du
côté Ouest avait primitivement des
pignons gradins semblables ceux
qui existent encore au côté Est. Ces
degrés ont été supprimés par des
hommes sans goût ni connaissances
esthétiques, il y a plus d'un siècle,
alors qu'ils ont reconstruit en bri
ques rouges les parties triangulaires
des pignons.
Le bâtiment de l'ancien Mont de
Piété longeant l'Yperlée, qui coulait
jadis ciel ouvert, devait, avec la
Lombaardbrugge, former un coin
d'un aspect très pittoresque de notre
vieille cité.
«S «S «S rs, «S i-JHS «S «S fSk «s «s
Théâtre d1 Ypres.
Tournée Georges STRÉNY,
du Théâtre de l'Ambigu.
Nous aurons ce soir Samedi 21 Jan
vier, au Théâtre d'Ypres une représen
tation des DEUX GOSSES le beau
drame de M. Pierre Decourcelle, don
née par la tournée Georges Strény, du
Théâtre de l'Ambigu.
La représentation s'annonce comme
très brillante, l'interprétation sera en
effet de tout premier ordre.
Ce drame émouvant est considéré
comme le plus beau du répertoire. Le
célèbre dramaturge Pierre Decourcelle
a atteint au maximum d'intensité dra
matique, il a en effet accumulé dans ce
drame toutes les ressources de son
grand art, et l'effet qui se dégage de
certaines scènes est extraordinaire
c'est une œuvre poignante avec des
scènes jolies et amusantes: l'effet en
est considérable.
Citons parmi les principaux inter
prètes M°" Blanche Bertv, du théâtre
Cluny, qui interprète le rôle sympa
thique de Mm° de Kerlor, MUo Léontine
Descamps, des Nouveautés, qui nous
donnera toute la silhouette de la co
quette Carmen de Saint Hyriex.
Mu° Alice Fay, de chez Sarah-Bern-
hard, interprétera Fanfan, et Mlle Darcy,
Claudinet les deux héros.
MM. Dolney, Géo-Strény, E. Charlet,
etc., des théâtres de Paris, compléte
ront cet ensemble d'artistes de valeur.
Excellente représentation qui attire
ra un nombreux public ce soir au
Théâtre d'Ypres.
LUNDI 23 JANVIER 1941,
81/2 h. du soir,
Hep résiliation de Gala.
1. Ouverture pour piano. Martin.
2 Pierrot puni,
Opérette en 1 acte de M. Sémiane
et Carré,
musique de Tieutat.
3. Ouverture pour piano. Martin.
4 COM1QUË.
5. Les Noces de Jeannette,
Opérette en 1 acte de M. Carré,
musique de Massé.
Prix des Places
Réservées, Secondes, Troisièmes,
2-50 1-25 0-75.
SANATORIUM L,!?™'"5""1'1™"
Hôtel S4 Sébastien,
Dimanche 22 Janvier, 3 heures,
Grande Matinée.
Le soir 8 h., Grande Représentation.
Jeudi 26 Janvier, Matinée 3 heures,
avec distribution gratuite de cadeaux
aux enfants.
Le soir, Grande séance.
Voir programme affiché l'Hôtel S'
Sébastien.
S T A D Y F E R.
en willems-fonds.
DRIE VOORDRACHTEN
i n de zaal der BE U RS ,Gar tonstraat,
telkens orn 3 uur.
Onderwerp
de Vlaamsche Hoogeschool.
TM( v mp 10 c. voor de mannen.
J' 1 VRIJ voor de vrouwen.
het bestuur.
REPOS D 0 M I N 11; A L.
Pharmacie ouverte
M. L. AERTSEYS,
des questions pendantes. Nous considérons,
nous, gouvernement, que le libre commerce
constitue un des agents les plus actifs de la
civilisation et son avenir est attaché l'ave
nir de notre colonie. Parlant du Katanga,
M. Renkin déclare que le commerce belge
doit y montrer son initiative. Il boit l'a
venir économique de notre pays, attaché
l'avenirécononnquede notre colonie. (Longs
applaudissements.)
Enfin, M. Grimard, faisant fonction de
bourgmestre, apporteà M. Delannoy l'hom
mage de la ville de Bruxelles. 11 assure la
chambre de commerce de toute la sollicitu
de de l'administration communale et est
acclame lorsqu'il annonce que, bientôt, cel
le-ci disposera de locaux dignes d'elle. M.
Grimard boit la prospérité et la gloire de
l'Union syndicale.
L'ordonnance du banquet avait été con
fiée la Taverne Royale choix des plus
heureux, car c'est dire que les mets furent
succulents, les vins exquis, le service admi
rablement dirigé et, cette fois encore, il n'y
a eu que des éloges pour cette firme si re
nommée.
Et c'est au milieu des bravos et de l'en
thousiasme qu'a pris fincette fête, très réus
sie, où étaient réunis les principaux repré
sentants du commerce et de l'industrie de
la capitale.
I Le courrier de Janvier 1910 apporte la
nouvelle que ce Kalamba vient seulement
de se soumettre au comte de Grunne.
Maladie de poitrine. Pension 10
12 francs.
Ascenseur. Chauffage central.
Eclairage électrique.
RUE DE LA STATION.
- mm 1 C 'JHlf HHf MW UM
1) Zondag 29 Januari 1911.
Spreker M. R. CORDENIER,
Onderwijzer te Yper.
Onderwerp
De Belgische Werkman
door de eeuwen heen.
2J Zondag 5 Februari 1911.
Spreker M. Cam. HUYSMANS, Volks-
vertegenwoordiger te Brussel.
Onderwerp
de Kantwerksters.
3) Zondag 12 Februari 1911.
Spreker- M.VERCOULLIE, Hoogleeruar
te Gent.
(Communiqué.)
L'amour orme ses #t»»«ts
D'LXQUIS l>E BHKKLAK
Dimanche 22 Janvier lOi 1.
MARCHÉ AU BEURRE. 9 1PRES.