Chronique de la ville. VOLKSONDËRWIJS La Tosca Alzijdig Cinéma Marrecau Il continuera et terminera aujour d'hui. Il n'a interrompu que par M. Van- dervelde. Au début de la séance M. le Prési dent a promis d'activer le dépôt des rapports des budgets. Hoyois parle. De l'Indépendance M. Hoyois s'est payé une tranche d'éloquence l'assemblée générale sta tutaire de l'Association catholique de Tournai. Quand il prend la parole la Chambre, M. Hoyois fait le vide et chaque fois que l'assemblée peut éviter un discours de ce député, elle ne man que pas de faire le nécessaire cet heureux effet. Mais au milieu des clé ricaux du Tournaisis, il. Hoyois est heuieux on lui permet de parler tant qu'il lui plait et de dire, en ce langage d'une rare élégance qui lui est particu lier, tout ce qui lui passe par la tète. Aussi M. Hoyois abuse-t-il de la per mission. L'orateur, dont la droite elle- même redoute l'éloquence, a fait sa manière l'histoire des travaux de la Chambre pendant les deux premiers mois de la session et il y aurait beau coup de choses reprendre dans son exposé mais ce que nous voulons retenir surtout dans son discours, c'est le passage dans lequel l'élu clérical du Tournaisis explique que le peuple se rend bien compte que les gauches mè neraient le pays aux abîmes. M. Hoyois a eu le toupet d'affirmer que, depuis vingt-six ans que les cléricaux sont au pouvoir, les budgets ont toujours clô turé en boni, bien que les catholiques aient renoncé ces artifices de comp tabilité dont usaient leurs prédéces seurs C'est inouï 1 La bonne administra tion financière des cléricaux, alors que la dette publique a augmenté dans des proportions énormes les articles de comptabilité reprochés aux libéraux, alors qu'il a été démontré nettement la Chambre et au Sénat que les minis tres cléricaux n'ont jamais bouclé le budget qu'en recourant aux truqua ges les plus invraisemblables 1... Seu lement, M. Hoyois, malgré toute la robustesse de sa confiance, se doute bien que ces auditeurs, même en Tour naisis, ne peuvent être dupes de ses audacieuses affirmations et il s'em presse de constater que ce n'est pas seulement au point de vue matériel que se place le corps électoral lorsqu'il tourne le dos aux gauches il considè re qu'il faut sauvegarder avant tout l'intérêt religieux. Les libéraux d'au jourd'hui ne sont plus les libéraux de 1830, parait-il, et quand on veut retrou ver ceux-ci c'estdans le camp catho lique qu'il faut aller les chercher... Les libéraux d'aujourd'hui veulent déchristianiser le peuple en neutra lisant l'école. Le couplet est connu. M. Hoyois est incapable, au surplus, de la présenter sous un aspect nouveau. Il se contente de répéter fort mal ce que d'autres ont dit avant lui mais le dé puté clérical de Tournai fait- preuve d'une rare audace, une fois de plus, en affirmant que le peuple tourne le dos aux gauches. Faut-il lui rappeler com ment la majorité cléricale est tombée, d'élection en élection, de 24 16 voix, puis 12 voix, puis 8 voix, enfin 6 voix Faut-il lui rappeler que la droite ne représente plus la majorité du Pays au Parlement et que ce n'est que par la fraude qu'elle dispose de six sièges de plus que les gauches, alors qu'elle a réunit des milliers de voix de moins que ces mêmes gauches M. Hoyois sait tout cela, évidemment, mais cela ne l'empêche pas d'affirmer insolem ment que le peuple tourne le dos aux gauches.. Echos Parlementaires. Divers documents ont été distri bués c'est d'abord des amendements nombreux de M. Hector Denis la loi minière c'est ensuite le texte de la proposition de MM. Camille Huysmans, Debunne, Anseele, Destrée, Mevsmans et Rover relative la réglementation du travail domicile et dont les déve loppements de M. Camille Huysmans présentent un caractère hautement in téressant c'est ensuite un projet de loi accordant des crédits supplémen taires certains budgets pour le présent exercice. La situation en recettes et en dé pensas du budget pour 1910, dit M. Liebaert, permet largement de pourvoir ces nouveaux crédits. En vue de l'engagement définitif des dépenses et du paiement de celles qui ont été imposées par les circonstances, il serait désirable que le projet de loi fût voté sans tarder. M. Liebaert est pressé il a besoin d'argent 11 est vrai qu'il y en a pour une som me de 28,744,727 francs 91 centimes. Une bagatelle La réforme (lu travail parlementaire. La Commission chargée d'examiner la question de la réforme du travail parlementaire, a tenu une nouvelle séance cet après-midi. On a communi qué une note du greffe de la Chambre d'après laquelle l'adoption de la pro position Jourez nécessiterait une aug mentation de dépense annuelle de 50 60.000 fr. M. Helleputte, a constaté que cette réforme rendrait difficile la situation des ministres qui n'auraient plus le temps de s'occuper du travail administratif et de la préparation des projets de loi. La proposition a été adoptée par 4 voix contre 1. M. Standaert a donné lecture de son rapport. Dans ce docu ment, il fait ressortir que le travail parlementaire est plutôt stérile. Depuis 1906, les Annales Parlementaires repré sentent 9000 pages et c'est peine si on peut signaler une demi-douzaine delois intéressantes. Le rémède ne réside pas dans l'augmentation des séances, mais dans la réduction des discussions et la suppression des redites. En ce qui concerne la dépense, le rapporteur estime qu'elle est peu importante pour un budget de 1.215.000 francs, i La question viendra la semaine pro- I chaine en discussion devant la Cham bre. Un village modèle FI a nd re cIér i ca I i sée C'est un idéal selon le cœur de nos évêques. Il y a une laiterie coopérative les fermières ne vont plus s'émanciper au contact des gens de la ville pour vendre leur beurre le secrétaire de la Coopérative est Monsieur le Vi caire. Il y a un Bond pour la mortalité parmi les chevaux, les ânes et les mulets Monsieur le Vicaire en est le secrétaire. Il y a une mutualité pour la pension de vieillesse Monsieur le Vicaire en est le secrétaire. Avis ceux qui désirent en jouir. Il y a un Bond contre la mortalité des chèvres Monsieur le vicaire en est le secrétaire. Il y a un Bond pour l'achat des denrées alimentaires du bétail, des instruments aratoires, des engrais, etc. Monsieur le vicaire en est le secrétaire. Il y a un garde champêtre (ou son épouse qui fait les modes, les con fections, les assurances, les grains, les charbons, les épiceries, etc. gare aux délinquants, s'ils ne sont pas des clients. Il y a un bourgmestre noble, très français, un tout, tout petit peu belge, il habite sept mois de l'an née la France. Le bourgmestre est grand chasseur, fort jaloux de ses droits et de ses prérogatives de chasse. Il y a des gardes en quantité pour veiller au bonheur et la sécu rité de ses lapins et de ses lièvres. Il y a un Conseil communal homo gène composé exclusivement des lo cataires de Monsieur le Bourgmestre, seigneur et propriétaire d'une grande partie du village. Il y a surtout un curé qui, contrai rement au bourgmestre, n'est jamais absent et supplée celui ci. Il y a une population agricole et une petite bourgeoisie qui peinent et qui triment, qui souffrent et qui murmurent Il y a des boutiquiers, des négo ciants qui vouent au diable cet état de choses. Le Mi nislère clérical ruine le crédit du pays. La rente Belge 3 est tombée 02 fr. en attendant qu'elle baisse en core, malgré les achats pour compte des Hospices, des Bureaux de Bien faisance et autres administrations pu bliques. La rente Française du même type reste cotée 0"?-35. Le gouvernement Belge, après avoir placé il y a un an Paris un grand nombre de millions en bons du trésor pour se créer des ressources immé diates afin de pouvoir faire face ses folles dépenses, vient d'y émettre pour cinquante millions de rente Belge. Ne pourrait-on savoir dans quelles condi tions et quel prix d'émission s'est faite cette opération Il est probable qu'un membre de l'opposition questionnera le ministre des F'nanees ce sujet mais il est aussi certain que le ministre répondra en ne répondant rien, ainsi qu'il est devenu de coutume pour les questions embarrassantes. Révéler le prix d'é mission de la nouvelle tranche d'em prunt pourrait faire encore baisser le cours, déjà si difficile maintenir son taux actuel. La Cour des Comptes vient de pu blier ses observations sur le compte définitif de l'exercice 1908. On y voit que le service de la Dette publique a occasionné, cette année, 172 millions 959 mille 216 francs, ce qui représente l'intérêt 3 pour cent d'un capital de cinq milliards sept cent soixante-cinq millions et demi de francs. Nous avons donc faire face en réalité, aux char ges d'une Dette publique qui atteint presque six milliards. Notre dette a augmenté de près de 80 millions en 1909, et depuis 1884 de un milliard 671 millions. Pendant ces quinze dernières années la Dette publique s'est accrue de 22 aux Etats-Unis, de 24 en Autriche- Hongrie, de 54 en Russie et de 55 en Allemagne, tous pays ayant faire lace d'énormes dépenses militaires et navales. En Belgique, où l'on a eu peine une petite armée et pas de marine de guerre, l'augmentation a été de Tîî Mais M. Liebaert, ce fameux ministre l'assure, nos finances sont prospères Chronique théâtrale. Bien que ce spectacle ait été annon cé un peu tardivement il y avait beau coup de monde, Samedi dernier, au théâtre de la ville, pour assister la représentation du beau drame de Pier re Decourcelles. Nous n'analyserons pas la pièce, car Les Deux Gosses sont connus de longue date. Nous nous contenterons donc de dire un mot de l'interprétation. La Tournée Georges Strény, est composée d'artis tes des théâtres de Paris, triés sur le volet c'est assez dire qu'elle est la hauteur de sa tâche. Les divers person nages étaient admirablement rendus. La Limace et ses acolytes ont maintes fois fait courir un frisson parmi l'audi toire. La Zéphgrine, pocharde par excel lence, y a donné la note gaie. Les deux héros, Fanfan et Claudinet ont joué avec beaucoup de sentiment. Les au tres rôles aussi, étaient fort bien tenus. En somme, interprétation excellente et toute l'honneur de la Tournée Strény. Le nombreux auditoiie a manifesté sa satisfaction par de longs applaudis sements. C'est avec plaisir que nous annonçons nos lecteurs que la troupe Georges Strény interprétera sur notre scène Comédie dramatique en 4 actes de Victorien Sardou. Nous reparlerons de ce spectacle dans notre prochain numéro. *ss-«Sim rXTS*3sm S T A D YPER. EN WILLEMS-FONDS. DRIE VOORDRACHTEN in de zaal der BEU RS ,Cartonstraat, telkens om 3 uur. Onderwijzer te Yper. Onderwerp De Belgische Werkman door de eeuwen heen. Spreker M. Cam. HUYSMANS, Volks- vertegenwoordiger te Brussel. Spreker: M. VERCOULLIE, Hoogleeraar te Gent. de Vlaamsche Hoogeschool. io c. voor de mannen. VRIJ voor de vrouwen. Hôtel St Sébastien, Dimanche 29 Janvier, 3 heures, Grande Matinée. Le soir 8 h., Grande Représentation. Voir programme affiché l'Hôtel S' Sébastien. Vlaamsch Tooneel. De alomgevierde Vlaamsche Ster 1 geeft hare vierde vertooning van het 1 wintergetij op ZONDAG, 5 FEBRUARI eerstkomende, om 6 ure 's avonds. Zullen vertolkt v/orden i° Een Slachtoffer der Verleiding, drama in 4 bedrijven, een schoon stuk, vol roerende toôneelen en stichtende tafereelen, krioelende van de leerrijk- ste wenken en zedelessen, eene parel in zijne soort, en 2° Daar is Biijnlieer, blijspel met zang in een bedrijf, een heel lief en aardig brokje dat veel en hartelijk zal doen lachen en dat daarbij eene puik greep is uit ons dienstboden leven. Op het aandringen van velen heeft onzewakkere Ster besloten eene bui- tengewone vertooning te geven, met opschorsing van het abonnement, op MAANDAG 6 FEBRUARI 1911, om 8 ure 's avonds. De beide stukken Eert Vader en Moeder, drama in 3 bedrijven, en Grietje, zangtooneelspel in twee bedrijven, die op 18 December laatst zulk een nooit beleefden bijval hadden en heel de tal- looze, opeengeperste menigte toe- schouwers in verrukking brachten, zullen dan nog eens opgevoerd wor- den. Het zullen dus twee kunstavon- den zijn in den vollen zin des woords. j Prijzen der plaatsen 's Zondags, i Ie, 2 fr. 2% 1 fr. 3e, 0-50 fr. 's Maandags, Ie, 1-50 fr. 2e, 1 fr. 3e, 0-50 fr. Voor elken avond kan men kaarten op voorhand nemen bij den heer K. 1 Deweerdt, Rijselstraat, 59. EN NOTRE Le nouvel emprunt de cin quante millions conclu par M. Liebaert a mis de l'argent dans la caisse de l'Etat, du moins pouvait-on le croire. Hélas il n'en est rien 1 Notre grand désargentier n'a fait qu'un trou pour en boucher un autre le Trésor est de plus en plus un trésor d'illusions. L'argent continue manquer et on en cherche de tous côtés. sgsaeMsagssifflSiffisys agsaaig&gisgBBgs Les Deux Gosses. 1) Zondag 29 Januuri 1911. Spreker M. R. CORDENIER, 2) Zondag 5 Februari 1911. Onderwerp de Kantwerksters. 3) Zondag 12 Februari 1911. Onderwerp INGANG h et bestuur. Communiqué. Ht JE DE LA STATION.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 8