Chronique de la ville.
La Tosca
SANATORIUM
Dans sa réponse aux discours pro
noncés M. Renkin s'est occupé de la
question financière et des chemins de
fer. Il n'y a pas de déficit en réalité
puisque la colonie a plus de sept mil
lions d'encaisse liquide et seize millions
de produits réalisables àsadisposition.
Il n'y a qu'un manquant éventuel de
sept millions.
Quant aux chemins de fer, certains
travaux demandés sont en voie d'exé
cution et la compagnie du chemin de
fei du Katanga a une concession régu
lière.
Le ministre a promis de généraliser
le plus tôt possible la liberté du com
merce et il a défendu les missions con
tre les critiques de M. Vandervelde.
Il faut, a-t-i! dit, que les blancs res
pectent les indigènes C'est évi
dent, a riposté M. Vandervelde, je n'ai
jamais dit le contraire.
Le ministre a donné tort ensuite au
prêtre qui avait refusé le mariage reli
gieux parce que le mariage civil l'avait
précédé au Congo. Il a conclu en décla
rant qu'il civiliserait la colonie dans
l'intérêt des indigènes.
Un arrangement est survenu entre
l'Etat Belge et la fondation de Nieder-
fulbach. Celle-ci étant dans l'impossi
bilité d'accomplir les charges dont elle
était grevée a décidé de remettre la
Belgique les actions litigieuses.
La Belgique a accepté. Les fonds vont
donc lui être rendus la condition d 'une
remise de 11.000 marks la fondation
et création d'une œuvre portantle nom
de Léopold II.
Le roi Albert a reconnu la conven
tion par une déclaration personnelle.
Après cette motion sensationnelle la
Chambre a entendu M. Vandervelde
protester contre certainesinterruptions
de MM. IVoeste et Verhaegen, au cours
de sa harangue et la séance a été levée.
Pour diminuer
la moi lalilé infantile.
A maintes reprises, en nous préoc
cupant, ici, de la diminution de la nata
lité, nous avons insisté sur cette idée
très simple s'il est malaisé d'obtenir
des naissances en plus grand nombre,
peut-être pourrait-on, en revanche,
sauver par milliers, des nouveau-nés
et des enfants en bas âge.
Nous revenons, aujourd'hui, sur cette
thèse, après avoir parcouru une note
fort intéressante qui nous arrive d'An
gleterre, sur l'abaissement delà morta
lité infantile dans ce pays.
En 1910, on y a constaté seulement,
pour les enfants en bas âge, 100 décès
sur 1,000 naissances, alors qu'en 1901
la proportion était de 151 sur 1.000.
Une amélioration sensible était d'ail
leurs signalée depuis 1907 (118 sur
1.000), et s'était continuée en 1909 (109
sur 1,000).
A Londres même, la comparaison
est plus frappante encore 148 sur
1,000 en 1901, et 102 sur 1,000 en 1910.
Enfin, le chiffre le plus bas 90 sur
1,000 est signalé dans les campagnes.
De toutes ces statistiques, il résulte
que si la mortalité infantile, en Angle
terre, était restée en 1910 au même
taux qu'en 1904, on aurait perdu
151,000 vies.
Certes, on n'avait pas attendu jus
qu'à ces dernières années pour proté
ger la santé des enfants en bas âge.
Mais, tout récemment depuis quatre
ans environ une nouvelle mesure a
été prise qui a donné les heureux résul
tats que nous venons d'enregistrer
les naissances ont dû être déclarées
dans un délai extrêmement court et,
tout aussitôt,des «visiteurs sanitaires»
spéciaux ont été dépêchés auprès des
parents pour leur recommander tous
les soins que nécessite l'hygiène ra
tionnelle du nouveau-né. Une en
tente s'est d'ailleurs établie ce sujet,
entre les autorités et un certain nom
bre de sociétés privées. Et l'on vient
de voir quels avantages sociaux en ont
été la suite.
Les lois sur la santé publique sont,
d'ailleurs, très en honneur chez les
Anglais. Ils ne se contentent pas de les
édicter. Ils veillent avec un soin ja
loux leur observation. Et, surtout de
puis un quart de siècle, ils ont trouvé
dans une augmentation, sensible de la
moyenne de la vie humaine, la récom
pense de leurs efforts, la contre-partie,
pourrait-on dire, des règlements sévè
res qa'ils se sont imposés.
Chez nous aussi, des lois de protec
tion ont été votées et des progrès sen
sibles ont été obtenus mais ces pro
grès seraient plus grands encore si tous
nos règlements d'hygiène étaient plus
complètement observés, et si nous sa
vions mieux profiter de l'expérience
uct i uise,en ces matières, par nos voisins.
Oui, nous l'avons dit, et nous le ré-*
pétons si nous ne parvenons pas
naître davantage nous devrions,
au moins, nous efforcer de moins
mourir
Les
élections communales.
On avait parlé de l'ajournement des
élections communales en vue de l'uni
fication des lois électorales. MM. Schol-
laert et Woeste ayant toujours été op
posés cette réforme, la nouvelle
semblait inexacte. Elle l'était en effet
Le 25 Janvier, M. Mechelynck avait
adressé au ministre la question sui
vante
Les élections pour le renouvelle
ment des mandats des conseillers com
munaux supplémentaires ont lieu au
mois d'Octobre prochain.
M. le ministre ne croit-il pas devoir
prendre sans retard des mesures pour
faire établir les listes électorales néces
saires pour ces élections
Les listes dont il s'agit sont celles
qui sont actuellement en vigueur et
dont, au 1" Mai prochain, les commis
saires d'arrondissement auront rayé les
noms des citoyens qui ne figuraient pas
en même temps sur la liste des élec
teurs communaux. Il n'y a donc pas de
mesures particulières prendre pour
les élections de 1911.
Les plaintes de l'infanterie
Les officiers d'infanterie continuent
se plaindre vivement de la lenteur
désespérante de l'avancement. Un jour
nal clérical est obligé de le constater
lui-même. Jadis l'on arrivait plus aisé
ment aux grades supérieurs par l'in
fanterie aujourd'hui c'est par la cava
lerie et l'artillerie qu'on les conquiert
le plus aisément.
Le bâton de maréchal pour de nom
breux officiers c'est le grade de capi
taine commandant.
Il serait indispensable de remédier
pareil état de choses. Il ne faut pas
écarter de la carrière militaire la future
génération.
Un colonel qui je parlais de laques-
lion me répondait Les griefs des
officiers de l'infanterie sont exacts mais
il ne sera pas très aisé de les réduire
tant que les cadres n'auront pas été
élargis. La mortalité a diminué il y a
moins de brèche. Ce qu'il faudrait c'est
le service général qui impliquera la
création de nouveaux régiments.
Le remède est peut-être plus près de
nous qu'on ne le suppose généralement.
Vu la pénurie des effectifs, il faudra
en venir au service générai. La ques
tion de Flessingue prouve que des
complications sont toujours possibles
et qu'il est indispensable d'armer soli
dement la défense de notre neutralité.
Il n'y ;i pas d'argent
Quand les ouvriers de la ville
pétitionnent et sollicitent une aug
mentation de leurs salaires de fa
mine
On leur répond qu'il n'y a pas
d'argenf
Mais nos édiles savent se payer
le luxe, avec l'argent des con
tribuables, d'un nouveau carillon de
80,000 francs, qui de l'aveu
des gens compétents, est un véritable
gaspillage des deniers publics, d'au
tant plus que ce carillon entraînera
la ville de nouvelles dépenses et
qu'on n'en obtiendra qu'un résultat
négatif
Il n'y a pas d'argent, quand les
petits employés demandent une aug
mentation de traitement
Mais on puise pleines mains,
dans la caisse de grand'mère, pour
recevoir des congressistes et pour
leur offrir de plantureux banquets
Quand un membre du Conseil sol
licite un crédit pour les réparations
les plus urgentes et les plus néces
saires
Il n'y a pas d'argent
Mais les Hospices peuvent disposer
de la caisse communale pour restau
rer les façades de leurs maisons, alors
que cette administration hospitalière
possède un revenu annuel, l'ordi-
dinaire, de 532,000 francs
Il est de toute nécessité que le
personnel enseignant de l'Ecole
payante pour filles de la rue S" Jean
soit augmenté et mis en rapport avec
le nombre croissant des élèves
L'argent manque toujours
Mais pour satisfaire les caprices
de notre Maïeur, on jette l'argent
par portes et fenêtres
Nous pourrions continuer la no
menclature de ces gaspillages des
deniers publics En voilà assez pour
aujourd'hui
Moniteur.
La médaille de 1" classe Mme
Thiry, institutrice l'Institut royal de
Messines MM. De Molder, surveillant
de 1™ classe l'école de bienfaisance
d'Ypres Devriendt, commis de lre
classe, ici. Grondai, surveillant en
chef, id.
*^25 v1 îf
Le Consei communal de notre ville
s'est réuni hier soir, 5 heures.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
4. Hospices compte 1909 budget
1911.
Nons donnerons le compte-rendu
de cette séance dans notre prochain
numéro.
W5 TS T* m "M *58 M» *rs «s m m
l liéàtre d'Ypres.
Tournée Georges STRENY,
du Théâtre de l'Ambigu.
La tournée Georges Strény nous re
vient avec un des plus grands succès
du théâtre Sarah-Bernhardt LA
TOSCA Cette représentation aura
lieu le Mercredi 8 Février prochain.
LA TOSCA fut un des plus grands
succès et la pièce préférée du maitre.
Victorien Sardou a, eu effet, accu
mulé dans ce drame toutes les ressour
ces de son grand art de dramaturge et
l'effet de terreur et d'angoisse qui se
dégage de certaines scènes est extra
ordinaire.
La représentation s'annonce comme
très brillante et l'interprétation de tout
premier ordre.
C'est M"' Léontine DESCAMPS, la
belle et brillante artiste du théâtre
Sarah-Bernhardt, qui interprétera le
rôle célèbre de Floria TOSCA.
Au 2me tableau, L'AVE-MAUIA,
de Gounod, chanté par MUe Léontine
Descamps.
C'est une véritable soirée de gala
que nous donnera la tournée G. Strény
et qui fera courir, Mercredi soir,
notre Salle de Spectacle, l'élite de
notre société.
Société Anonyme
dn Vélodrome d'Ypres.
MM. les Actionnaires sont priés
d'assister l'assemblée générale or
dinaire qui se tiendra le Jeudi 10 Fé
vrier 1911, 2 1/2 heures de relevée,
au Café Léopold Grand'Place,
Ypres, ainsi qu'à l'assemblée générale
extraordinaire qui se tiendra même
jour et même lieu 3 heures de rele
vée.
1) Rapports du conseil d'administra
tion et du collège des commissaires
2) Approbation du bilan et du comp
te de profits et pertes
3) Election d'un administrateur sor
tant rééligible.
4) Election d'un commissaire sortant
rééligible.
1) Exposé de la situation
2) Dissolution de la Société et nomi
nation de liquidateurs.
Pour pouvoir assister ces assem
blées, MM. les Actionnaires devront
se conformer l'article 23 des Statuts,
en déposant leurs actions au moins
cinq jours francs avant la date fixée
pour les assemblées.
Les bureaux sont ouverts au siège
de la Société, Café «Léopold», le
Dimanche 5 Février, de midi 1 heure,
et les Jeudi et Vendredi 9 et 10 Février,
de 6 8 heures du soir.
Maladie «le poitrine. Pension 10
12 francs.
Francs Arbalétriers.
Haut tôt1 Pintelon J. 0 5 6 6 23
Bas total Verm H. 11/2 11/2 11-5
FOOTBALL.
m a rs? o h
entre 1 e.Football Club de Messines
et le Football Club Yprois.
eVehisTES
Exigez sur votre vélo les
PNEUMATIQUES
COLONIAL
ou deux ancres;
S. A.»8.Quai «In Sirop, GAA'H
Les Tribunaux.
Falsifications.
Le principe de la condamnation con
ditionnelle est parfaitement juste et
humain. Un individu qui, pour la pre
mière fois, commet un délit, peut être
considéré comme excusable quoique
le juge ne puisse se dispenser de lui ap
pliquer la peine légale. La loi est for
melle, et le juge doit l'observer, tout en
regrettant parfois de ne pouvoir faire
autrement.
C'est pour cela qu'il est bon que,
pour une première faute, le tribunal
puisse accorderai! condamné le bénéfi
ce du sursis.
Mais il faudrait que cette faveur ne
soit accordée qu'avec discernement et
pour certains délits seulement.
Ainsi l'on comprend très bien qu'on
l'accorde l'individu qui, dans une
rixe, aura envoyé un coup de poing ou
de pied trop violent acte qu'il re
grette souvent lui-même quand sa co
lère est passée.
Mais il est un genre de délit pour
lequel on ne devrait jamais, absolu
ment jamais, accorder la faveur de la
condamnation conditionnelle ce sont
les falsifications de denrées alimentai
res.
Ce délinquant agit froidement,
avec préméditation, et dans le seul but
M. De Lantsheere a fait ensuite une
déclaration importante.
K M-d
Réponse du ministre.
Décorations civiques La décoration
civique est décernée aux personnes ci-
après désignées, en récompense des
services rendus dans le cours de leur
carrière
j y&moA)
1. Bureau de Bienfaisance échange
de biens.
2. Hospices échange de biens.
3. Bureau de Bienfaisance compte
1909 budget 1911.
5. Propriétés communales location
de la pèche dans l'étang de Zillebeke,
maison éclusicre et tei rain.
7. Culte église S' Martin travaux
de restauration décompte.
8. Culte église S1 Martin restaura
tion des retours du transept méridional
plan et devis.
9. Culte église S1 Pierre exécution
des travaux de restauration, 3° série.
10. Instruction publique Ecole
Moyenne budget 1911 cours de gym
nastique.
MERCREDI 8 FÉVRIER 1911,
Ordre du jour
de l'assemblée générale ordinaire
Ordre du jour
de l'assemblée générale extraordinaire
lŒ&b
Lustin).
Ascenseur. Chauffage central.
Eclairage électrique.
Î!W&"35$ t33X £!K*52$ *3$<525
Tir du 30 Janvier 1911.
au blason ordinaire.
i
DIMANCHE 5 FÉVRIER 1911,
2 heures de l'après-midi
AU VÉLODROME
Entrée Tribunes
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