Aizijdig
VOLKSONDERWIJS
si s: §t 11:
Pourquoi rester gris
i
de gagner de l'argent en trompant ses
clients, même aux dépens de leur
santé.
Or, nous voyons dans de récentes
audiences du tribunal correctionnelles
condamnations suivantes
Deux marchands ont été condamnés
cent francs d'amende chacun, avec
sursis pour avoir vendu du beurre
avec vingt-cinq pour cent de graisse.
Un marchand, pour avoir vendu du
sirop de groseilles, n'ayant pas un ato
me de fruit cent francs d'amende
avec sursis
Nous n'allongerons pas cette no
menclature. Cela suffit, mais il y en a
bien d'autres.
Eh bien voilà des délinquants qui
ne sont dignes d'aucune pitié et aux
quels on devrait appliquer la peine
légale, sans aucune atténuation ni
aucun sursis. (Gazette).
ST A D
YPER.
EN WILLEMS-FONOS.
VOORDRACHTE N
in de zaal der BEURS »,Gartonstraat,
telkens om 3 uur.
io c. voor de mannen.
VRIJ voor de vrouwen.
INGANG
Laissons les enfants
leursjeux :c'est leur
santé et leur bonheur;
et ne nous soucions
pas de ce que deviennent
leurs habits,car nulle tache
ne résiste au SUNLIGHT savon
CliioiiMjiM- agricole.
La mélasse et les fourrayes
mélassés dans l'alimentation
du bétail.
L'introduction de la mélasse dans les
rations desanimauxde la ferme, est une
excellente pratique agricole dont lesré-
sultats probants ne peuvent plus actuel
lement être mis en doute.
Aux colonie- m a constaté depuis long
temps que les bêtes de somme (bœufs
et mules) des exploitations sucrières
consomment avec avidité, les mélasses
et les écumes, non lavées.
Après un certain temps de ce régime
les sujets, qui y étaient soumis, deve
naient plus résistants au travail tout en
s'engraissant légèrement d'autre part le
poil prenaitdu luisantetl'aspect général
de l'animal dénotait une plusgrande vi
gueur.
EnUouisiane les mulets ainsi nourris,
sont vendus après la campagne et se
paientgèuéralement 25°/. plus cher que
lesautres^
Toutefois lemploi de la mélasse en
tantqu'aliment. du bétail ne remonte pas
si loin en ce qui concerne les pays d'Eu
rope.
Ce fut un agronome français, M. Té-
tart, qui fit vers 1805, les premières ex
périences ce sujet.
Il distribuait ses bœufsde travail 500
grs. de mélasse par tète et parjouretse
déclarait satisfait de cette pratique au
double point de vue du rendement en
travail et de raccourcissement de la pé
riode d'engraissement.
Peu peu l'usage de la mélasse finit
par se généraliser on faisait valoir en
faveur de ce produit sa haute valeur nu
tritive comparée son bas prix. Sa com
position comprenant une certaine quan
tité de matières minérales fertilisantes
se retrouvant dans les fumiers.
De nombreux expérimentateurs étu
dièrent l'influence spécifique de cetali-
ment sucré donné aux divers animaux
de la ferme.
T. Ivellner, dans ses mémorables ex
périences de Mockern, prouva que la
mélasse introduite dans la ration de pro
duction du boeufdétermine, comparati
vement aux autres matières alimentai
res, l'accroissement le plus élevé du
poids vif.
Dans la suite Hagemann démontra que
l'alimentation mélasséeaugmente chez
les vaches laitières, la quantité de lait
obtenu tout en élevant le pourcentage
en beurre de celui ci.
Concernant le porc, Rammet.Uomm-
sen firent la remarque qu'une égale
quantité de sucre, fournie l'état cris-
talisé ou sous forme de mélasse, produit
une augmentation de poids beaucoup
plus forte avec cettedernière substance
ils attribuent cet effet la présence du
non sucre de la mélasse (amides, gom
mes etc,)
En 1885 Marcker et Zimmerman con
clurent après expérience que 500 grsd e
sucre, ajouté une bonne ration poul
ies porcs, déterminait uneaugmentation
de 700 grs de poids vif cette plus va
lue résulte logiquement d'une réaction
spéciale de la matière sucrée sur les
autres composants de la ration.
Il faut donc admettre priori que,
si le sucre cristallisé agit d'une maniè
re aussi favorable, on est en droit
d'attendre beaucoup mieux de l'emploi
de la même dose fournie l'état de
mélasse.
Les équidés (et particulièrement le
cheval) apprécient et utilisent mer
veilleusement la mélasse en tant que
nourriture.
Le premier essai, tenté dans cet
ordre d'idées, fut pratiqué vers 1860
par un agriculteur du Nord français
nommé Decroinbecque les résultats
qu'il obtint furent concluants et se tra
duisirent par un complet rétablisse
ment des chevaux poussifs, épuisés,
surmenés, en un temps relativement
court.
Depuis cette époque l'expérience
personnelle des cultivateurs ainsi que
les enseignements fournis par les raids
de cavalerie, ont prouvé la valeur de
la mélasse comme productrice de l'é
nergie animale.
A l'origine la mélasse fut distribuée
l'état nature ou après dilution préa
lable dans l'eau toutefois cette ma
nière de procéder est susceptible de
présenter des inconvénients.
Et d'abord une trop grande quantité
de cette matière peut avoir un effet
laxatif sur l'organisme par suite de la
grande quantité de sels qu'elle contient.
En outre cet aliment i entre forcé
ment dans la catégorie de ceux dits
incomplets, car il tire sa valeur du
sucre qu'il contient.
Dans le but d'obvier ces désavan
tages, certains chimistes cherchèrent
faire absorber la mélasse par un
excipient quelconque de capacité maxi
mum d'absorption on utilisa notam
ment la tourbe, la paille hachée, cer
tains résidus de brasserie, etc.
Mais ces aliments présentaient le
grand défaut d'être peu nutritifs par
eux-mêmes ce qui forçait les ani
maux en ingérer des quantités relati
vement élevées pour pouvoirse susten
ter.
C'est alors qu'on créa des fourrages
mélassés concentrés comme par exem
ple le sucréma dont on fabrique
des types pour chaque genre d'ani
maux (cheval, bovidés, porcs, etc.),
relation nutritive étroite et dans les
quels l'unité nutritive atteint un prix
de revient très réduit.
Le problème était résolu et actuelle
ment nombre de cultivateurs, proprié
taires de chevaux de luxe, etc., n'hési
tent pas leur administrer une quan
tité journalière d'aliment mélassé afin
de donner du corps la ration ou en
d'autres termes de la rendre plus nu
tritive sous un faible volume.
Un autre avantage consiste encore
dans l'augmentation de sapidité de la
nourriture dont l'effet se manifeste par
une excitation toute spéciale de l'appé
tit des animaux.
Pour certaines bêtes d'engrais tel
le porc, on peut mélanger poids par
poids, les déchets de laiterie (lait
écrémé, lait battu, sérum de fromage
rie) au fourrage mélassé.
Le résultat de cette pratique se tra
duira par une diminution très consé
quente de la durée de l'engraissement
et une saveur toute spéciale de la chair.
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