Chronique de la ville.
PDIJR-REMBM
VOLKSONDERWIJS
Alzijdig
SANATORIUM
Nécrologie.
Désillusion.
Les communications entre
Bruxelles et Hazebrouck,
vià Gourtrai.
La Chambre.
Les intérêts
du commerce Yprois.
Nos licrs Sicambres.
®ft^ÉCA(IS$INNE5
MONUMENTS
FUNÉRAIRES
î25me anniversaire
du CERCLE YPROIS
de Bruxelles.
Brasserie L'YPROISE
Un noyé.
FOOTBALL.
EN WILLEMS-FONDS.
VOORDRACHT
Onderwerp
de Vlaamsche Hoogeschool.
La lutte contre le cléricalisme,
conclut M. Hymans, donne aux partis
libéraux du continent une physionomie
qui les distingue du libéralisme an
glais. Ils ne peuvent se bornera la con
quête des réformes politiques et socia
les. Ils ont la libei té de conscience
défendre et garantir. Et cette lutte
primordiale détourne certains mo
ments et consume toute leur activité.
Sous ce titre, on lit dans la Gazette
Il y a en ce moment, en Belgique,
un certain nombre de gens qui sont
étonnés. Etonnés et même déçus.
Ce sont ceux qui avaient accepté
bénévolement, naguère, les raisons de
certains partisans tapageurs de la re
prise du Congo.
A entendre ceux-ci, c'était la for
tune qui nous tombait du ciel. Il fallait
reprendre le Congo surtout parce que
c'était une brillante affaire, une affaire
d'or qui allait enrichir la Belgique
bref délai. Il n'y avait qu'à aller re
cueillir les trésors qui y abondaient.
Tout y allait être profit et bénéfice.
Nous allions tous, par la seule vertu
mirifique de la reprise, nager dans
l'opulence. Jl n'y avait que de mauvais
patriotes qui pussent refuser une pa
reille aubaine.
Maintenant, ceux qui avaient prêté
l'oreille ces promesses dorées et qui
lisent les débats que soulève la
Chambre le budget du Congo, y décou
vrent tout autre chose. Ils apprennent
qu'avant de ramasser de l'argent là-bas,
il faudra commencer par en semer
énormément. Il n'est plus question que
de déficits combler, de crédits consi
dérables qui seront nécessaires pour
mettre la colonie en valeur, démesures
plusou moins coûteuses prendre pour
améliorer la condition des nègres, pour
combattre la maladie du sommeil et
d'autres fléaux, pour rendre la colonie
habitable, pour y faire régner la sécu
rité, pour y créer ou améliorer les voies
de communication. Au lieu de: Prenez!
prenez! c'est Donnez donnez qui
devient le refrain de la chanson. Ce
n'était pas ce qu'on disait.
Les communications entre Bruxelles
et la partie sud de la province de la
Flandre occidentale, située au delà de
Courtrai offrent peu de rapidité et de
commodité.
En règle générale, les voyageurs doi
vent disposer de quelques heures pour
effectuer le trajet de Bruxelles Ypres,
Poperinghe et Hazebrouck, alors que
la distance de nombreuses villes plus
éloignées de la cap i taie et desservies par
des trains plus rapides peut être fran
chie dans des délais plus réduits.
Les dépuLés de cette partie du pays
se sont déjà faits plusieurs fois, devant
la Chambr e, l'écho de plaintes prove
nant de la part de la population et des
industriels en particulier.
Sur la ligne de Courtrai Confines,
les trains de voyageurs roulent la vi
tesse de 48 kilomètres l'heure et sur
celle de Confines Hazebrouck. par
Ypres, la vitesse de 60 kilomètres.
En vue de remédier cette situation,
l'administration des chemins de fer de
l'Etat a décidé de renouveler et de ren
forcer la ligne de Courtrai Haze
brouck, afin de permettre lacirculation
des trains de voyageurs la vitesse de
70 kilomètres l'heure. En outre, elle
vientde terminer, sauf quelques détails,
l'étude de l'organisation des trains des
tinés établir des relations directes et
plus rapides entreYpres-CourtraietBru-
xelles, en évitantlechangementà Cour
trai. Le ministre prendra incessam
ment une décision ce sujet.
Cette nouvelle qui est annoncée par
Le Soir n'impressionnera pas outre
mesure. 11 y a longtemps que nous
sommes habitués aux promesses de
l'espèce. Malheureusement il n'en ré
sulte jamais rien.
Séance du 8 Février 1011.
La Chambre a, par 114 voix contre
18 abstentions, adopté l'ordre du jour
de M. Vandervelde, déposé comme
conclusion l'interpellation sur la
grève de Liège.
Elle a pris en considération la propo
sition de loi relative la règlementa-
1 tion des industries domicile, entendu
M. Peelle nouveau député de Cour
trai, prêter le serment d'usage en 11a-
mand, etapprouvé M. Meclielynck, qui a
réclamé un dépôt plus rapide des i ap
ports sur les budgets et les projets de
loi.
Puis, elle a repris la discussion du
budget du Congo.
M. Mechelynck a démontré que les
encaisses dont M. Renkin a parlé, ne
sauront jamais équilibrer les pertes, ce
que le ministre a contesté.
Le tracé de certaines voies ferrées
au Congo, les concessions nouvelles
qu'il faut approuver, un délai plus
long accorder aux recherches miniè
res, telles ont été les questions traitées
par M. Fléchet. M. Royer s'est occupé
particulièrement de la pension accor
dée au général Wahis 16,000 fr., et l'a
déclarée exorbitante, d'autant plus que
le gouverneur-général touche deux
autres pensions, dont l'une de lieute
nant-général.
M. Schollaert a répondu que c'était
l'une des charges de la reprise et qu'il
fallait la solder.
M. Carton de Wiart ayant invité le
ministre considérer les officiers éta
blis au Congo comme étant hors cadre,
M. Renkin a répondu affirmativement.
L'agrandissement du Musée colonial
a été réclamé par M. Vandervelde. Et
l'école mondiale que devient-elle
M. Woeste a posé la même question.
A quoi M. Renkin a répondu qu'elle
concernait le ministre des Travaux
Publics.
Cependant l'on pourrait consacrer
l'argent des fondations cette institu
tion.
A ce propos M. Vandervelde a fait
remarquer, que les hommes qui étaient
jadis plat ventre devant Léopold II
sont aujourd'hui parmi ceux qui criti
quent le plus ses projets.
A la fin de la séance M. Royer a de
mandé un vote par assis et levé sur la
question des pensions du général Wa
his. Aussitôt M. Renkin a annoncé que
si on ne payait pas la pension, le gou
verneur-général prendrait de suite un
recours contre l'Etat. Il y a un engage
ment pris, il doit être tenu. Après des
protestations de MM. Royer et Bityl,
l'article relatif la pension de M. Wa
his a été adopté et la séance levée.
Jt—anmi» n nai i tmm
Il nous revient qu'un bateau char
gé de cent tonnes d'orge, adressé
un négociant de la ville, est arrêté
la Knocke.
Comment cela est-il possible Il
ne peut pas être question de manque
d'eau Nous avons assez de pluie
depuis longtemps.
Voici comment l'incroyable pénu
rie d'eau s'explique
Il y a des semaines, il y a des mois,
nous eûmes des pluies abondantes
pour éviter des inondations, Xadmi
nistration a passé des ordres pour
tenir le niveau de l'Yser un niveau
prudent. C'était en 1910. Aujourd'hui,
alors que partout les eaux et les
dangers d'inondation ont disparu,
cet ordre est maintenu
Voilà pourquoi un bateau d'un
tirant d'eau de un mètre trente centi
mètres reste sur le fond la Knocke.
Et voilà comment en l'an de grâce
1911 nos maitres veillent aux intérêts
du commerce Yprois
Par deux .fois, nos conseillers com
munaux avaient refusé l'adoption
d'un troisième professeur au cours
de gymnastique de notre Ecole
moyenne de l'Etat.
Ils soutenaient mordicus que ja
mais ils ne se prêteraient courber
l'échiné pour admettre ce professeur
dont le besoin ne se faisait nullement
sentir.
C'était une dépense inutile, criaient
les uns c'était du gaspillage, chan
taient les autres Allez donc Voter
un crédit ou un subside pour une
école officielle, où sont donc les
idées de ces farouches défenseurs de
l'enseignement public
Et cependant la dernière séance
du Conseil communal, nos honora
bles, mis en demeure par une lettre
du ministre des sciences, se sont
inclinés.
Ces fiers Sicambres, sous la menace
de nommer un professeur de gym
nastique d'office, ont dû courber la
tête et, l'unanimité, moins le vote
négatif de M. Begerem, ont procédé
cette nomination.
Lustinfi
Maludiu de poili-ine. Pension 10
12 francs.
Ascenseur. Chauffage central.
Eclairage électrique
Jeudi passé, ont eu lieu, l'église
S' Martin, au milieu d'un grand con
cours de monde, les funérailles de
Monsieur Félix Juncker, dont la mort
a attristé tous ceux qui le connais
saient.
Ancien professeur l'Athenée et
l'Ecole Moyenne, le regretté défunt
a été un des plus dévoués et des plus
méritants parmi tous ceux qui furent
attachés notre établissement d'in
struction.
Originaire du Luxembourg, il de
meura parmi nous l'heure de la re
traite arrivée, et jouissait ici de la
considération générale, bien due
son intelligence si cultivée, la
noblesse de son caractère et la
dignité de sa vie.
La disparition de pareils hommes
est une perte pour tous.
Nous présentons, son honorable
famille, nos profondes condoléances.
c Carrières)
GRAMTSi
OURS
H
POLI
IMALTÉRflBLI
PRIX FORFAIT
POSÉS
AU CIMETIÈRE
yue
franco
gratuit
sur demande
Le Cercle Yprois de Bruxelles,
vient de célébrer, Dimanche dernier,
par un banquet, des mieux réussis,
son 25me anniversaire.
Une centaine de convives se trou
vèrent réunis dans les salons de
l'Hôtel Scheers. Un grand nombre
d'anciens membres avaient tenu
contribuer, par leur présence, au
succès de la fête, qui fut parfait en
tous points.
A l'heure des toasts, Monsieur
Lacour, vice-président, a retracé
l'historique de la Société et a traduit
les sentiments de sympathie de tous
les convives, l'égard des deux
membres fondateurs, Messieurs Eu
gène Roffiaen, président et Arthur
Cardinael, commissaire. Un tonnerre
d'applaudissements a accueilli la
remise des souvenirs et des fleurs
ces dévoués de la première heure et
leurs dames, pendant qu'au piano
résonnaient la Brabançonne et le
Tuyndaglied Les «Ypriana»,
œuvre de l'illustre Yprois. Alph.
Vanden Peereboom, furent offerts au
Président une magnifique gerbe lui
fut présentée au nom de la Société-
sœur du Cercle Yprois De Kin
der en van Vlaanderen
Monsieur Roffiaen, très ému, re
mercia, disant combien il était heu
reux de se sentir l'objet de tant de
sincère amitié et exprima nouveau
son profond attachement au Cercle.
Monsieur Cardinael remercia son
tour et plusieurs membres, en paro
les bien senties, firent les éloges des
deux héros de la fête, et du doyen
d'âge, Monsieur C. Bossaert.
Une petite revue de circonstances,
pleine d'humour composée et inter
prétée par la jeunesse, porta l'en
thousiasme son comble, et cette
belle fête commémorative, qui a res
serré les liens qui unissent nos con
citoyens établis Bruxelles, s'est
terminée la satisfaction de tous
ceux qui eurent le bonheur d'y assis
ter.
<^^4. ^a^^t
rue de la Itouelie, 2S.
Bière spéciale et bière bock en bouteilles.
Remise domicile
par 6, 12 et 24 bouteilles.
Samedi après-midi, vers 2 heures,
on a retiré des eaux du nouveau canal
Ypres, chaussée de Dickebusch, le
corps de M. Théophile Derycke, 52
ans, rentier en logement au café Ville
de Courtrai rue de la Station, en
cette ville.
M. Derycke a été vu pour la dernière
fois, dans un café d'Ypres, Lundi soir,
30 Janvier, vers minuit. L'enquête a
établi qu'il y a eu accident.
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DIMANCHE 12 FÉVRIER 1911,
2 heures de l'après-midi
AU VÉLODROME
Ult VXI >1 A I'( 11
entre le Sport Club de Courtrai
et le Football Club Yprois.
Entrée Tribunes
0.25 0.50
Ce match promet d'être fort dis
puté, les équipes étant de force sen-
siblementégale. Ausurplus, ce match
compte pour le championnat des
Flandres et le F. C. Yprois doit en
sortir vainqueur s'il veut se classer
pour la finale de ce championnat.
Nous engageons donc vivement
tout ce qu'Ypres compte de sports-
men a assister cette belle rencontre.
ssaaœH
HÉPATlttUES
avez-vous le foie sensible? Prenez 2 ou
3 fois par semaine un GRAIN DE VALS
avant le repas du soir et vous assurerez
l'écoulement normal de la bile vers l'in
testin.
'OM&F 'Af
T-rS*rrrr«4^
STAD YPER.
indezaalder«BEURS»,Cartonstraat,
orn 3 uur.
Zondag 12 Fébruari 1911.
Spreker:M.VERCOULLIE, Hoogleeraar
te Gent.
INGANG
10 c. voor de mannen.
VRIJ voor de vrouwen.
HET BESTUUR.
Communiqué