Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. Conseil communal On s'abinoe au bureau «lu juurual. huk ne Uixnuuu, 3 5, Yi-ac-i. anuioes. les faits divers et les réclan s «a u reçu, p>ir l'i r i lisse n ait i V »r et s huF11res tu bureau du Projrès. Pour la j iVieiU i h'i >r< l« d! u K-tu lre«, ?il sr exclusivement au duoiptoir de Publicité JiOQJiîS CdlBSJ ktl 4i, Boulevard \nsptcli, Bruxelles, télé thoue o'JJO. Pour les annonce; on craite forfait. Annonces RécUra ts 25 Annonces judiciaires ANNONCES 15 centimes la ligne. 1 fr. la ligne. Dimanche, 26 Février 191 7 1e année. 9. l union pait la force. Vires acquirit eundo. D'YPRES. St'auce publique «lu Samedi 18 Février 1911. La séance publique est ouverte 5 heures 10 m. Sont présents MM. Colaert, Bourg mestre-Président Fraeys et Vanden- boogaerde, Eehevins Fiers, Vander- ghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweins, Lemahieu, Biebuyck et Bege- rein, conseillers; Vauderdonckt, se crétaire. Le procès-verbal de la dernière séance n'étant pas encore achevé, il en sera donné lecture la prochaine réu nion La ville doit intervenir pour 1/6. Cet te restauration ainsi que la recon struction de la petite sacristie se ferait en même temps. Approuvé. 2. Distribution d'eau moteur gaz pauvre. La machine adoptée est du type de 40 chevaux. Ou commencera par un moteur. La dépense totale est évaluée 15.000 fr. moteur, 10.500 fr. pompe centrifuge, 1.500 fr. palan, 1.000 fr. accessoires divers, 2.000 fr. On pourra se passer du palan et de ce fait la dé pensé totale ne sera que de 14.(XX) fr. Approuvé l'unanimité moins l'ab stention de MM. Bouquet et Begerem. Renvoyé une séance ultérieure pour complément d'instruction. 4. Ecole industrielle compte 1910. Les recettes s'élèvent la somme de fr. 10,600-00 Les dépenses celles de 10-383-87 Excédent 216-13 Approuvé. Approuvé. Le Conseil approuve l'unanimité une délibération des hospices, relative la location d'une pâture. Avis favorable. Avis favorable. Je ferai de nouvelles démarches au près du gouvernement et j'espère bien qu'une solution définitive interviendra. La séance publique est levée 6 h. Le Loek-out (ilii"clmuitsler. Le débat qui a eu lieu mardi la Chambre au sujet du lock-out d'Ingel munster a eu un caractère politique très intéressant. On y a entendu un dé puté clérical des Flandres, M. Delbeke, défendre les ouvriers et combattre les patrons en des termes qui pouvaient faire supposer que cet honorable dé puté catholique était passé dans les rangs de l'extrême-gauche. C'est qu'il s'agit dans cette affaire d'ouvriers re levant d'un syndicat chrétien et que les patrons en cause sont tenus pour des libéraux. Les socialistes ont constam ment applaudi M. Delbeke et ils eu rent raison, a leur point de vue, car M. Delbeke a justifié touLe la tactique ordinaire des gréviculteurs Nous ne voulons pas rechercher, pour l'ins tant, qui a tort et qui a raison dans l'af faire d'Ingelmunster, mais nous te nons souligner le fait que M. Delbeke admet parfaitement le droit pour les ouvriers de faire grève, tandis qu'il considère que les patrons, en procla mant le lock-out, commettent un atten tat la liberté des travailleurs. Si le chômage est considéré comme une arme défensive loyale pour les ou vriers, il faut bien l'admettre égale ment comme une arme défensive loya le pour le patronat moins que l'on ne veuille que celui-ci ait céder toujours et quand même aux travail leurs. L'honnête clérical qu'est M. Delbeke s'est écrié que c'en est fini de ces principes inanchestériens qui consi déraient les ouvriers comme des bêtes de somme ou de simples outils C'est voir mais il est intéressant d'enten dre un représentant du parti catholi que, qui se réclame toujours de la con servation sociale et qui se prétend le seul parti de l'ordre, tenir un tel lan gage. M. Deburme, député socialiste de Courtrai, a expliqué cette attitude les cléricaux ont peur, eu Flandre, des progrès du socialisme. Avant que les socialistes n'eussent pénétré en Flan dre, les catholiques n'y créaient pas de syndicats et tranquillement ils lais saient exploiter les ouvriers. Devant la menace socialiste, ils ont dû se mettre l'œuvre et, pour maintenir les ca dres de leur parti, pour empêcher les ouvriers de passer aux groupements socialistes, ils sont obligés de se mon trer aussi socialisants que l'extrême- gauche elle-même. M. Deburme, rap pelant le mot fameux de M Anseele aux libéraux Vous suivrez le dra peau rouge ou vous ne serez rien mot tant exploité par la presse clé ricale a dit, son tour, aux cléri caux Pour être quelque chose vous devez précéder aujourd'hui le drapeau rouge Et cela est parfaitement juste. Entre cléricaux et socialistes, c'est qui ren chérira sur les promesses aux travail leurs pour obtenir leur clientèle poli tique. Le grand parti de la conserva tion sociale a recours aux mêmes pro cédés de battage que le parti socialiste et ainsi il est démontré une fois de plus que révolutionnaires et réaction naires sont bien près les uns des au tres. Le patronat belge, qu'il soit catholi que ou libéral, se souviendra du dis cours de M. Delbeke, et quand la pres se cléricale s'avisera encore de repro cher aux libéraux de faire le jeu des socialistes, nous saurons la rappeler la réalité des choses en lui servant le discours de l'honozxible député clérical sur le lock-out d'Ingelmunster. ïKœSiSSîSSaSïSFaf <35<3<OS<3S«S 3S Un cartel oratoire. De l'Etoile Pendant la période électorale, la presse bien pensante représente les libéraux comme ayant abdiqué toute indépendance entre les mains des so cialistes et prétend que le parti clérical est le seul obstacle qui se dresse sur la route des démagogues. Sur ce thème connu, les écrivains pieux exécutent d'interminables varia tions, d'ailleurs peu variées. Il est malheureux, pour eux, que ce beau zèleantisoeialiste ne s'allume que pendant la période électorale. Quand le cap des tempêtes est dou blé, les cléricaux, dans la presse et dans les Chambres, se mettent soudain faire risette aux socialistes, et dé noncer, de concert avec eux, l'odieux manchestérianisme libéral La séance de mardi, la Chambre, a été particulièrement intéressante. M. Julien Delbeke a prononcé contre les patrons d'Ingelmunster un réquisi toire qui a singulièrement facilité la tâche des socialistes, et que ceux-ci ont accueilli avec une satisfaction débor dante. Ce réquisitoire a été ponctué d'in terruptions approbatives du plus bel effet. Vous approuvez donc notre tactique dans les grèves s'est écrié M. Anseele. C'est admirable 1 M. Dê- bunne a complimenté M. Delbeke d'avoir prononcé un discours socia liste. Et M. Julien Delbeke, en réponse aux compliments qui pleuvaient sur sa tête, a dit aux socialistes Nous allons peut-être vers le même but, mais par d'autres moyens. Faut-il ajouter que lorsque M. Buyl s'est levé pour rétablir les faits, pas sionnément et inexactement racontés par M. Delbeke et ses alliés momenta nés, cléricaux et socialistes se sont unis pour conspuer le député d'Osten- de, coupable d'impartialité l'égard des patrons. Chacun sait, en effet, que dans les Chambres belges la cause des patrons ne peut plus être défendue. Ils ont tou jours tort, par définition. Ce n'est pas la première fois que nous assistons des épisodes parle mentaires de cette espèce. Ce ne sera pas la dernière. Cléricaux et socialistes ne reculent pas devant le cartel oratoire H \/fi I fi iP moyen infail- nyyicne, |ibSe et pea COÛteilX d'assécher les murs des appartements humides, etc. Bâtis seurs, écrivez MM. J.-JI. Devos, carrelages, Tournai. «S «S «S "2S SS La Chambre. La Chambre a repris la discussion du projet de loi sur les mines qu'elleavait examiné, il y aquatreans, en 1907 pendant 40 séances. Il fut retiré par le gouvernement, quelque peu modifié et envoyé au Sénat. C'est donc la loi votée par le Sénat que les députés ont examiné. En les repoussant, le ministre du Travailasoutenu que cesamendements avaient plutôt la valeur de vœux que de propositions formelles. Or, ce n'est pas aveedes vœuxque l'on confectionne une légistation sérieuse. Puis, il s'est excusé d'être bref, le projet de loi re produisant tous les principes discutés, il y a quatre ans. Il faut en finir le plu tôt possible avec le débat, pour qm le Sénat puisse voter la loi au cours de la seconde semaine de Mars. Ce régime des concessions a trouvé dans M. Hubert un défenseur et il a re poussé la clause de rachat réclamée par M. Denis. Par contre il examinera la proposi tion de créer des conseils de concilia tion dans tous les charbonnages et il déposera un projet prochainement. En terminant il a annoncé le dépôt d'un amendement relatif aux conces sions des mines de fer. Concernant la création des conseils de conciliation, M. Monville a invité le ministre prêter l'oreille aux deside rata de l'Extrême Gauche. Il faut que les ouvriers pnissentdélibéreravec les faraissan! le i)nnauvhe Communication. M. le Président communique l'as semblée une nouvelle qui sera favora blement accueillie en ville. Après de longues négociations, le gouvernement accorde un subside de 90,000 fr. pour la restauration du Cloître S' Martin. Les ministères de la justice et des sciences interviennent chacun pour 45,000 fr. c'est une excellente aubaine pour la ville. Un pourra prochainement passer l'adjudication des travaux. M. Bouquet demande si le public ne pourrait avoir accès au Cloître S* Mar tin, avant la restauration, ce monu ment n'étant guère connu en ville. De la sorte, nos concitoyens pourrontjuger en connaissance de cause. M. Colaert. On pourrait donnerac- cèsau publiccertaines heures. Les plans ont été exposés. 11 y a eu une polémi que avec VIndépendance qui critiquait certaines mesures. Mis en demeure, ce journal a approuvé le plan tel qu'il a été conçu par la ville. 1Culte restauration des retours ex térieurs du transept méridional de l'église S' Martin. M. le Président Le devis estimatif s'élève 26,669-33 fr. 11 reste savoir si les fenêtres sont comprises là-de dans. M. le Président. Une commission spéciale a étudié cette question, mais comme elle comprenait des me libres qui n'étaient pas compétents, on s'est adressé un ingénieur, M. Scarcez, pour faire rapport sur la question. M. Colaert donne lecture de ce rapport. Il en résulte qu'avec un moteur gaz pauvre, on réalisera un grand bénéfice de charbons. En outre la mise en mar che se fera plus rapidement et il n'y aura plus de danger d'explosion. M. Fraeys. Il est bon de dire que la consommation de charbon ne sera pas supérieure 1500-1600 fr. tandis qu'avec le système actuel on dépense annuellement au delà de 6.000 fr. de charbons. Ce sera donc une économie appréciable. 3. Beaux-arts subside pour publicité. 5. Propriétés communales location d'herbages Zillebeke. Mle PrésidentCette location, faite aux conditions ordinaires, rapportera annuellement 500 fr. la ville. 6. Hospices civils location d'une pâture 7. Hospices civils vente de bois. M. le Président. Il s'agit de bois sis Zillebeke et estimé 450 fr. Les en chères n'ont atteint que 310 fr. et l'ad ministration charitable a estimé qu'il était préférable de réserver ce bois pour la boulangerie. 8. Hospices civils vente de bois taillis et arbres. M. le Président donne lecture d'une délibération des Hospices civils, rela tive une vente de bois, taillis et ar bres, dont l'estimation s'élève 8,667 francs. M. Bouquet demande une améliora tion au boulevard Malou. M. Colaert. 11 aurait dû être pavé depuis deux ans, mais par suite de circonstances spéciales, on n'est pas parvenu mettre la main l'œuvre. (Indépendance belge.) Séance du 22 Février 1911. M. Hector Denis, après s'être plaint du soin jaloux que la Haute-Assemblée a mis faire disparaître toute trace quel conque de la domanialité des mines, si limitée fut-elle, examinant le rapport de M. Versteylen, l'a vivement critiqué et l'a accusé d'exagérer les droits du propriétaire surface. 11 a réclamé la constitution d'une forte réserve et défendu ses amendements, surtout celui qui accorde le droit de racheter toute concession.

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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 1