Chronique de la ville.
GRAND BAL
6AUDIER REMBAUX
iTTll
Les
élections c ommunales.
M ad ame Curie
l'Université de Leyde.
L'Ait néerlandais
l'Etranger.
La crise française.
Le Carnaval.
Mo nit eu
Lcole tle bienfaisance
de KElal V pi es.
Carnaval tragique.
Francs Arbalétriers.
Chronique judiciaire.
Escr oqueries.
ECAU5SIMNE5
Pommes de terre de table.
Les élections communales du mois
d'Octobre commencent préoccuper,
quelque peu, le- partis dans certains
faubourgs.
A Ixelles, Saint-Gilles et Molenbeek,
comme Bruxelles la situation se pré
sente très favorablement, et il n'y a
aucun danger de voiries cléricaux pro
gresser dans ces quatre communes. Au
contraire ils y seront en plein recul.
AEtterbeek en 1907 les libéraux ont
obtenu le même nombre de sièges que
les cléricaux mais avec plus de voix
le cartel alors n'avait pas été conclu. Il
le sera bientôt, des négociations étant
engagées et devant aboutir.
Avant 1884, Etterbeek avait un bourg
mestre libéral.
Verra-t-on les libéraux redevenir les
maîtres de cet hôtel d'e ville après. 27
ans de lutte Les anticléricaux n'épar
gneront rien pour obtenir ce résultat.
ASchaerbeek, la propagande a débu
té la lutte y sera vive, mais M. Kennis
n'étant plus là il n'y aura plus de diver
sion dangereuse pour les anticléricaux.
Ce faubourg étant devenu une vMle
immense (87,000 habitants) la propa
gande s'y feia par quartier.
A Laeken les libéraux ont offert le
cartel aux socialistes et Anderlecht
les socialistes ont invité les libéraux
la conclure.
Il s'agit dans la résidence royale de
prendre une éclatante revanche de la
défaite de 1907. Sinon le bourgmestre
libéral M. Bockstael sera remplacé par
un bourgmestre clérical. C'est le sort
définitif de l'administration qui sera en
jeu au mois d'Octobre.
A Saint-Josse-ten-Noode le cartel qui
fut conclu en 1907 le sera de nouveau
cette année.
Que l'on ne s'endorme pas Etter
beek, Schaerbeek, Anderlecht et lae
ken et l'agglomération donnera des
résultats plus heureux qu'il y a quatre
ans, préparant ainsi la grande bataille
de 1912.
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Les journaux de Paris annoncent
que Madame Curie se rendra sous peu
Leyde, pour continuer ses expérien
ces sur l'action radio-active, tempé
rature basse cette fois. Aucune univer
sité française ne possède une installa
tion aussi complèteetaussi parfaitement
outillée ce point de vue spécial que
le laboratoire du professeur Ivamerling-
Onnes, de l'Université de Leyde. Le
savant professeur hollandais a fort
obligeamment mis ses installations et
son concours personnel au service de
Madame Curie. La date de l'arrivée de
l'illustre française n'est pas encore
fixée, parce que les expériences en
question doivent d'abord être préparées
Paris.
Le renom du célèbre dramaturge
néerlandais Herman Heyermans, dont
les oeuvres sont jouées avec succès en
Allemagne, en France, en Autriche, en
Angleterre, en Amérique, se répand
également en Italie. Le compositeur
Puccini, l'auteur de Madame Butterfly,
de La Bohème, de La Tosca, a sollicité
îe concours de Heyermans. Il l'a enga
gé écrire le texte d'un libretto dont
l'action se passerait au temps de Frans
Hols. Heyermans a accepté l'offre.
L'art néerlandais s'unira ainsi l'art
italien pour produire, espérons-le, une
œuvre digne de la réputation des
auteurs.
La composition du nouveau cabinet.
Voici comment est composé le nou
veau cabinet
Présidence du conseil et intérieur
M. Ernest Monis
Justice M. Antoine Perrier
Affaires étrangères M. Cruppi
Guerre M. Berteaux
Marine M. Delcassé
Finances M. Caillaux
Instruction publique": M. Steeg
Travaux public- M. Ch. Dumont
Commerce M. Massé
Agriculture M. Paras
Colonies M. Messimy
Travail M. Paul Boncour.
Sous-secrétaires d'Etat Intérieur,
M. Emile Constant justice et cultes,
M. Malvy postes et télégraphes, M.
Chaumet beaux-arts, M. Dujardin-
Beaumetz.
Les membres du nouveau cabinet se
classent comme suit au point de vue
politique
Groupe radical-socialiste MM. Ber
teaux, Ch. Dumont, Steeg, Messimy,
Massé, Malvy.
Gauche radicale MM. Delcassé,
Caillaux, Cruppi, Dujardin-Beaumetz.
Gauche démocratique MM. Chau
met, Emile Constant.
Groupe républicain socialiste M.
Paul Boncour.
MM. Monis et Pains appartiennent
la gauche démocratique du Sénat,
groupe qui correspond au groupe radi
cal-socialiste de la Chambre.
M. Jules Develle fait partie de l'Union
républicaine du Sénat.
Il y a donc 8 radicaux-socialistes, 1
républicain-socialiste, 4 radicaux et 2
républicains de gauche.
Le Carnaval, cette année encore,
a donné lieu des rixes plus ou
moins graves et des rébellions
contre la police.
Ces faits n'ont rien d'extraordi
naire, on les constate un peu partout,
dans les grandes villes comme dans
les petites localités. Ils se produisent
aussi en temps de kermesse.
Aussi, s'est-on fort étonné, en
ville, de l'arrêté pris par notre
Maïeur, interdisant de se masquer
avant 8 heures du soir et après
minuit.
Nous admettons fort bien que
notre édilité prenne des mesures
contre le tapage nocturne, la rébel
lion et les chansons obscènes. Nous
sommes d'avis, que l'ordre public ne
peut être troublé. Mais ce qui n'est
pas admissible, c'est que M. le
Maïeur, pour justifier son arrêté,
invoque que le meilleur moyen
d'éviter ces scènes regrettables, con
siste dans la défense de se masquer
avant 8 heures du soir et après mi
nuit.
Nous ne partageons pas cette
manière de voir.
Les individus qui ont une ven
geance assouvir ou qui veulent
chercher querelle pourront aussi bien
le faire entre 8 heures et minuit,
qu'avant ou après ces heures.
D'autre part, on supprime d'un
coup, l'innocent plaisir donné aux
enfants de se déguiser gentiment et
de les voir promener par leurs pa
rents dans les rues de la ville.
L'ukase de M. le Bourgmestre fera
également du tort aux cafés. A la
sortie des bals, se terminant vers une
heure, les masques, avant de rentrer
chez eux, se rendaient aux cafés.
Par suite de la mesure prise, il n'en
sera plus ainsi et la plupart des
cafés en pâtiront.
Mardi dernier, vers minuit, deux
agents de police flanqués de deux
gendarmes se sont présentés dans
un café de la ville, pendant que le
bal battait son plein, attendant le
moment propice d'exécuter l'arrêté
de notre Lépine. Comme tout se
passait dans le plus grand calme, la
force publique n'a pas dû sévir. Un
étranger nous demandait si la ville
d'Ypres était un repaire d'apaches et
quelles étaient les raisons pour jus
tifier 1 invasion de la police et des
gendarmes dans un paisible bal.
On nous objectera peut-être que
c'est une mesure exceptionnelle,
mais rien ne nous dit qu'elle ne de
viendra générale et qu'à la longue
on supprimera complètement le Car
naval.
Que notre édilité prenne des me
sures et renforce, au besoin, la sur
veillance la rue, pendant les jours
de Carnaval, tout comme la Katte-
feest ou la Tuindag qu'elle veille
l'observation des règlements de
police, afin d'éviter que des scènes
regrettables ne se produisent. Nous
sommes les premiers approuver
ces mesures. Mais au moins qu'elle
laisse en paix et a leurs plaisirs, les
personnes qui s'amusent franche
ment et décemment et surtout qu'elle
ne fasse aucun tort aux cafetiers dont
les affaires ne sont déjà pas trop
brillantes.
Par arrêté ministériel du 11 Février,
la nomination de M. H. Iweins d'Eeck-
houtte, conseiller communal, désigné
par la députation permanente du con
seil provincial de la Flandre occiden
tale, en qualité de membre de la com
mission administrative de l'école in
dustrielle d'Ypres, a été agréée. M.
Iweins d'Eckhoutte achèvera le man
dat de M. Struye, décédé.
-isaœMfflsaffisas
Par arrêté royal du 11 Février der
nier, M. A. Verschaeve, Procureur du
Roi Ypres, est nommé pour un terme
de sept ans, membre du comité d'in
spection de l'Ecole de Bienfaisance de
l'Etat Ypres.
.Ta n r-^ - - jh^,
J
Dimanche soir, vers 0 1/2 heures, le
nommé Léon Dehollander, tisserand,
25 ans, demeurant Ypres, rue Eigen
Heerd, se trouvaitau cabaret l'Eléphant
rue de Dixmude, où l'on dansait. En
quittant ce café, il fut assailli dans le
corridor, par deux individus masqués
dont l'un porta un violent coup de
couteau l'avani-bras. Dehollander se
précipita dans la rue, perdant son sang
en abondance, par une artère coupée.
Le blessé rencontra heureusement un
médecin qui le lit entrer chez M. Jules
Degroote, où il le soigna. Dehollander
se trouve dans un état satisfaisant,
grâce aux soins rapides, car il aurait
succombé bientôt l'hémorragie.
Deux agents de police se mirent la
recherche des agresseurs et parvinrent
les rejoindre. Mais aussitôt l'un d'eux,
qu'on reconnut pour le nommé Joseph
Beda, s'arma de nouveau de son cou
teau et en frappa l'agent Maertens
l'épaule. L'agent dégaina mais le ban
dit put s'enfuir. Le second individu, un
certain Polydore Hullaert, fut conduit
au bureau de police.
Jusqu'à maintenant, on n'a pu arrê
ter Beda, qui est recherché activement
et qui est l'auteur du coup de couteau.
Tir du 27 Février 1911.
Blason vakié.
Haut total Aertsens.
Bas total Hamendt.
.Moyen total Gillis G.
2e Haut total Dewanckel.
2e Bas total Dehollander.
Le Tribunal correctionnel de notre
ville devait se prononcer, Jeudi der
nier, dans l'alfaire des fraudes des
liqueurs françaises.
Le prononcé est de nouveau remis
huitaine.
DIMANCHE 5 MABS 1911,
3 heures de l'après-midi
AU VÉLODROME
G lî A N 1 VI AT< 711
entre le Football Club de Poperinghe.
et le Football Club Yprois.
Entrée Tribunes
0.25 0.50
VILLE D'YPRES.
8alh' «les Anciens Pompiers.
RUE DU SÉMINAIRE.
Paré, Masqué Travesti
DIMANCHE 5 MARS 1911,
10 h. du soir.
TOMBOLA.- i il heures du soir, un
COCHON DE LAIT sera tiré au sort
entre toutes les personnes présentes.
prix d'entrée
Cartes prises d'avance
Cavalier, 1 fr. Dame, 0-50 fr.
Cartes prises au guichet
Cavalier, 1-50 fr. Dame, 1 fr.
Un certain Jérôme Moerman, jadis
ouvrier, qui ne faisait plus que vaga
bonder, a commis plusieurs escroque
ries au détriment de son ancien patron
Edmond Dewachter, maître maçon,
demeurant Boulevard Malou.
(Carrières)
MONUMENTS
FUNÉRAIRES
PRIXAF0RFA1T
POSÉS
U CIMETIERE
Câlâlog
franco
gratuit
sur demande
C'est avec beaucoup de raisons que
cette plante, utile au premier chef, a
été baptisée du nom de pain du pau
vre en ell'et, elle forme avec le pain
la base de l'alimentation ouvrière,
quant elle ne constitue pas elle seule
tout le menu du repas aussi, lorsque
par les années humides, la maladie
sévit avec intensité, les pauvres ména
gés soulfrent terriblement de la pénurie
de ce tubercule. Originaire du Pérou
et introduit vers l'an 1500, ce n'est
guère que depuis 1780 que la culture
et l'usage s'en sont réellement répan
dus et ce, grâce l'active propagande
du célèbre agronome Parmentier.
La pomme de terre réclame un sol
plutôt léger et fortement amendé au
moyen de matières décomposées, fu
mier, compost, etc., elle se trouve éga
lement bien d'une fumure aux engrais
concentrés qui, mieux que les matières
organiques lui fourniront immédiate
ment une nourriture riche et abondan
te ajoutons donc 5 kg. de superphos
phate, 2 1/2 kg. de sulfate de potasse et
2 1/2 kg. de sulfate d'ammoniaque par
are.
Le chlorure de potassium sera exclu
parce qu'il communique un goût désa
gréable aux tubercules, moins qu'il
n'ait été enfoui avant l'hiver.
Il résulte de maintes expériences
que le sulfate d'ammoniaque donne
d'excellents résultats dans la culture
de la pomme de terre toutefois une
fumure phospho-potassique est abso
lument indispensable, afin qu'il puisse
faire tout son effet d'autre part la
potasse influe puissamment sur la for
mation d'hvdrades de carbone (amidon
fécule etc).
Afin d'obtenir le maximum de récol
te que, dans ce cas, vous êtes en droit
d'attendre, une préparation des plants
est nécessaire dès présent, choisis
sez la quantité de tubercules dont vous
avez besoin, placez-les sur une plan
che dans un local chaulfé les germes
ne tarderont pas se développer mais
resteront gros et courts, seront garnis
de nombreux rudiments de racines et
seront ainsi prêts, immédiatement
après la plantation fournir des tiges
précoces, solides et vigoureuses.
Lorsque la place est disponible avant
l'hiver le choix des tubercules se fera
l'arrachage et ceux-ci seront immé
diatement exposés la lumière prépa
rée de cette façon, les pommes de