Chronique de la ville.
Concert de Famille
Café du SULTAN
Encore un gaspillage
des deniers publics.
Le graml Carnaval.
Nos Stands.
ATermonde le nouveau Stand,
très remarquable, dit-on, sera inau
guré incessamment un grand con
cours de tir est annoncé pour Mai et
Juin prochains, avec subside de la
Ville et de la Province.
Ostend© inaugurera son merveil
leux nouveau Stand au mois d'Août
prochain
Soirée 4 h.
A propos
de la question flamande.
Chronique judiciaire.
PDIER'REMBAUY
SoiL ECflCISSIMNES
GRAnrrs,
MONUMENTS
FUNÉRAIRES
Francs Arbalétriers.
Brasserie L'YPROiSE
Les jours Fériés en 1912
DE BEUKELÀER
Au point de vue médical, Bovrilest
un produit bon marché, attendu que la fa
brication d'une seule livre Bovril exige 4O
livres de la meilleure viande de bœuf. Il ne
faut pas oublier que cette préparation de
grande valeur est faite au moyen de produit
de tout premier ordre. Votre tasse de Bovril
est donc le résultat de matières premières de
prix très élevé.
S P O H T.
Match automobile
Berhin-Renswal.
REPOS 0 0 Ml NIC AL.
Pharmacie ouverte
VI. L A Fil TSE AS,
il X
wfcHT "Lr "îji
seignaient en français, un la faculté des
sciences et un la faculté de droit deux
autres enseignaient en néerlandais, un la
faculté de philosophie et un la faculté de
droit de sorte que pour faire sa philosophie
et son droit Gand il fallait savoir le néer
landais tant il est peu vrai, qu'à cette
epoque per on ne n'a jamais songe don
ner des cours en flamand.
L'appel aux étrangers de la part du roi
Guillaume est assez naturel, puisqu'il vou
lait créer de toutes pièces trois universités
la fois dans un pays qui n'en avait pas
une seule l'unique université, celle de
Louvain, que la Belgique avait jamais eue,
était supprimée depuis 20 ans.
L'exemple de Huet et de Haus n'est pas
en place propos de Guillaume f, puisque
ces deux savants ont été nommés par le
gouvernement belge après la fondation de
ces deux universités officielles en 1835.
La Belgique a pu créer en 1834-35 quatre
universités de langue française, deux offi
cielles et deux libres pourquoi ne pourrait-
elle creer actuellement une université fla
mande, puisqu'il y a maintenant plus de
Flamands qu'il n'y avait de Belgesen 1835
M. Baertsoen, daprès votre compte-rendu,
a décoché ce propos quelques aménités aux
flamingants qui se flattent d'être même
de pouvoir donner l'enseignement dans la
nouvelle université. Mais de la présomption
n'est pas de la capacité. La plupart de nos
chefs flamingants ne sont pas de grands
savants etc. Parler ainsi en prenant par
tie un chef flamingant, professeur d'univer
sité, c'est on ne peut plus aimable. On sus
pecte la valeur et le désintéressement de ses
adversaires et l'on s'octroie en même temps
le monopole de l'intelligence et du désinté
ressement pas plus difficile que cela. Quand
on reste étranger la vie de son peuple, on
peut ignorer que ce peuple possède l'heure
actuelle des savants qui seraient dans les
différentes branches du haut enseignement
l'ornement de n'importe quelle université.
Je veux relever encore deux détails. Citer
un Woordenschat de 1663 pour prouver
qu'on ne distinguait presque plus la langue
française de la langue flamande, n'est pas
sérieux. On peut ainsi par un des nombreux
Fremdworterbiicher prouver que l'Allemand
actuel ne diffère presque plus du français.
Prétendre que 20 ans de domination
française avec une suite ininterrompue de
mesures draconiennes systématiques contre
le flamand n'ont pas empiré une-situation
déjà défavorable, c'est nier l'évidence.
Le peuple flamand veut une université
flamande pour ne plus être seul de tous les
peuples libres civilisés ne pas avoir une
université dans sa langue.
Il la veut par la substitution du flamand
au français l'université de Gand, parceque
dans sa forme actuelle celle-ci est sans doute
un foyer ardent de science, mais un foyer
égoïste qui ne brûle pas pour la Flandre, et
parce que cette forme actuelle perpétue le
maintien de la situation anormale dans la
quelle la Flandre se débat.
Cette substitution ne porte atteinte la
liberté de personne, puisque pour les Belges
qui ne veulent pas d'université flamande, il
reste en Belgique trois universités de langue
française.
Lorsque la question de l'université fla
mande fut d'abord posée il y a une quin
zaine d'années, on n'épargna ses défen
seurs ni railleries ni injures maintenant on
en est réduit la défense de l'université
française, sans doute parce qu'on veut
d'instinct ce qu'un chef du libéralisme gan
tois exprimait un jour de cette façon-ci
il faut que l'université flamande soit la
meilleure possible alors il sera inutile de
prendre des mesures pour la suppression de
l'université française, elle mourra de sa
belle mort.
Les universités hollandaises sont là pour
prouver qu'une université petite langue
non seulement est viable, mais peut même
briller la tête des universités européennes.
Agréez l'expression de ma considération
distinguée. J. VERCOULLIE.
Nous ne pouvons que réserver M.
Baertsoen le droit de répondre", son
tour, cette lettre, selon qu'il le juge
ra opportun. Mais M. Vercoullie nous
permettra cependant d'émettre, nous
aussi, quelques simples réflexions que
sa lettre, dont le ton dillere quelque
peu du ton absolument calme et mo
déré de la conférence de M. Baertsoen,
nous suggère. Tout d'abord, il nous
semble que le reproche fait par M.
Vercouillie M. Baertsoen de l'avoir
réfuté, sans l'avoir entendu et sans sa
voir exactement ce qu'il avait dit, n'est
pas fondé. Dans la partie de sa confé
rence où M. Baertsoen s'est appliqué
réfuter ce qu'avait dit M. Vercoullie,
M. Baertsoen a prouvé son auditoire
qu'il savait, au contraire, très-exacte
ment, tout ce que M. Vercoullie avait
dit, et qu'il avait dû se procurer, avant
de le réfuter, un compte-rendu très-
complet de la conférence antérieure
de M. Vercoullie. Ensuite, M. Ver
coullie ne nous parait pas avoir bien
lu ou avoir bien compris le compte-
rendu que nous avons publié de la
conférence de M. Baertsoen. I.a confé
rence de M. Baertsoen a, en majeure
partie, traité de la question flamande
et parlé de a flamingants d'une
façon générale, et ce n'est qu'à la lin,
dans la dernière partie de sa conféren
ce, que M. Baertsoen a spécialement
relevé et réfuté les arguments de M.
Vercoullie. C'est dans cette dernière
partie seule que M. Vercoullie a été
visé. Or, c'est dans la partie générale
de sa conférence que M. Baertsoen a
dit, notamment, qu'il n'avait rien de
commun avec ces Flamands abâtardis,
dont les flamingants parlent avec
tant de mépris. Ceci ne visait pas M.
Vercoullie, ni la conférence de M.
Vercoullie, et M. Vercoullie nous
parait bien avoir pris un peu la mou
che tort. Nous n'avons pas compris,
et personne n'a compris, que M. Baert
soen ait prêté des idioties M.
Vercoullie, de même que personne
n'a compris et n'a pu comprendre que
M. Baertsoen, en parlant des chefs
flamingants, dont la plupart ne sont
pas de grands savants ait voulu viser
M. Vercoullie. Il nous semble que le
débat n'y perdrait rien si ces questions
de personnalité et ces susceptibilités
inattendues en étaient écartées.
gasaRager t nxs. jtfF&sn
Dernièrement le Conseil commu
nal de notre ville a été saisi d'une
proposition d'achat d'un moteur
gaz pauvre pour les besoins du
Château d'eau.
M. le banquier Fraeys, Président
du Cercle catholique, Président de la
Commission des Hospices civils,
Echevin des travaux publics, etc.
etc. etc. a développé cette proposi
tion et il a conclu une économie
annuelle de 4,000 fr. de combustible.
Il paraît que cette trouvaille émane
du grand argentier M. Colaert. Sur
ses instances, le Conseil a immédia
tement approuvé cette acquisition.
Il y a environ quinze années que le
Château d'eau fonctionne les mo
teurs gaz pauvre sont en usage
depuis dix ans. Ce n'est qu'en l'an
de grâce 1911, que nos maîtres ont
trouvé le moyen d'économiser an
nuellement 4,000 francs de charbon.
Mais, ne fallait-il pas, pendant ces
deux lustres, favoriser les bons petits
amis et, durant ce temps, les contri
buables n'avaient qu'à bien se tenir.
En défalquant l'acquisition du mo
teur, nous arrivons, au bas mot,
un gaspillage des deniers publics de
30,000 francs.
Ne serait-ce pas le moment de
faire graver dans une des cloches du
nouveau carillon dont coût 80,000,
ce nouveau gaspillage des deniers
publics de 30,000 francs dû l'in
curie de notre édilité
Le grand Carnaval, favorisé par
un temps superbe, a été des plus
animé. Les salles de danse et les
cafés regorgeaient de monde et l'a
musement ne doit pas avoir fait
défaut, en juger par l'entrain en
diablé du grand nombre de masques.
Les Yprois ont tenu protester
contre l'ukase de notre Maïeur.
C'est par centaines que les masques
ont parcouru les rues de la ville et
les cafés ont fait de bonnes recettes.
Le bal paré, masqué et travesti,
organisé par la Société des Anciens
Pompiers a obtenu le plus franc suc
cès. Dans la vaste salle de la rue du
Séminaire, on vit rarement plus de
monde. L'entrain le plus cordial n'a
cessé de régner pendant toute la
durée du bal.
A la rue, tout s'est passé dans le
plus grand calme. La police, en nom
bre, surveillait un peu partout. Tou
tefois, des agents y sont allés trop
carrément pour faire respecter l'ar
rêté du Bourgmestre, qu'un clérical
notoire a taxé de ridicule, malgré,
qu'au dernier moment, M. Colaert
ait jugé bon de retarder d'une heure
la défense de porter le masque.
Notre sympathique Maïeur ren-
j drait un sérieux service ses admi-
I nistrés s'il dotait certains agents
d'un manuel de politesse et de savoir-
vivre ces braves policiers pour
raient en tirer d'utiles leçons et,
l'avenir, s'adresser un peu plus cour
toisement aux personnes sortant du
bal et se rendant paisiblement chez
elles.
*3% T* TS T*
Sous l'impulsion gouvernementale
et grâce aux administrations commu
nales qui comprennent leur devoir de
la préparation de nos forces natio
nales, les Stands de tir sortent de
terre comme des champignons. Seul
en Belgique, celui d'Ypres reste dans
les cartons de l'Hôtel de Ville.
Le baptême du feu a été donné le
Dimanche, 12 Février, au nouveau
Stand de Courtrai j l'ouverture
solennelle est provisoirement fixée
au mois d'Août prochain, lors des
fêtes communales.
Le nouveau Stand de Merxem
vient d'être inauguré le concours
de tir est ouvert actuellement.
A YPRES enfin, l'inauguration
du Stand aura lieu.... Pâques ou....
la Trinitéil reste Monsieur
Colaert fixerl'année
Sa dernière promesse solennelle est
que ce sera en l'année bénie 1911,
mais hélas, comme la femme
Souvent Colaert varie
Bien fol est qui s'y fie
GRAND'PLACE, YPRES.
|iuq* lu troupe l'Iil.OSI
DIMANCHE 12 MARS
Matinée 11 1 2 h.
LUNDI 13 et MARDI 14 MARS
8 h. du soir
Chant Violon Mandoline - Piano.
Ne fut-ce qu'à titre documentaire il
ne seia pas sans intérêt de rappeler
qu'il y a deux ou trois ans les parents,
qui confient leurs enfants l'Ecole
moyenne de l'Etat Ypres, ont été
unanimes protester contre le régime
de la loi de 1883. Unanimement ils ont
été d'avis que la part faite au français
dans l'enseignement était insuffisante
et qu'il convenait de modifier la loi de
1883, qui prête l'arbitraire et mécon-
nait la liberté des pères de famille.
Qu'a fait le Bureau administratif pour
tenir compte de ce vœu Nous l'igno
rons. M. Colaert, qui en est le prési
dent, le dira peut-être.
<s&iœt>&CSSlRS»sS&S)t
Le Tribunal correctionnel de cette
ville, présidée par M. Biebuyck, dans
son audience du 9 Mars dernier, s'est
prononcé dans l'alfaire des fraudes des
liqueurs françaises dans laquelle
étaient impliqués plusieurs négociants
belges.
Le nommé Decorte, Emile, mar
chand, domicilié Poperinghe, détenu
la prison d'Ypres, depuis le 16 No
vembre 1910, s'est vu condamner
dix années d'emprisonnement et
308,294 francs d'amende.
Le sieur Varlet-Dupuis, Emile, li-
quoriste, Charleroi, qui avait éga
lement été arrêté, mais libéré plus
tard, sous caution, s'est vu infliger
cinq moisd'emprisonnementet 140,392
francs d'amende.
M. Lannov, Edmond, hôtelier
Courtrai, a été condamné quatre mois
d'emprisonnement et 2,870 francs d'a
mende et M. Tkindt, Achille, liquoris-
te, Gand, a encouru la même peine
d'emprisonnement et 2,520 francs d'a
mende. En ce qui concerne les deux
derniers, le Tribunal leur a accordé
le bénéfice de la loi conditionnelle
pour un terme de cinq ans.
MM. Schùmacker, Léonard, négo
ciant, Anvers et Fremie, Jules, li-
quoriste, Anvers M"" Pirlot, Philo-
mène, veuve Parmentier, négociante,
Namur et M. Vfodon, Jules, négo
ciant, Liège, ont été acquittés.
Les nommés Isebaert, Oscar, négo
ciant, Roulers Léonard, Jules, né
gociant, Tournai et Van Volxem,
Gérard, négociant, Bruxelles, ayant
transigé avec l'administration des fi
nances, les poursuites leur intentées
ont été abandonnées.
(Carrières)
DUR5
POLI
IMAII
PRIXÀFORFAIT
POSÉS
CIMETIÈRE
Catalogue
franco
gratuit
demande
Tir du 6 Mars 191 i.
Blason vauié.
Haut total Declein Fr.
Bas total Hoflack E.
rue «le lu lt«>uelie, '28.
Bière spéciale et bière bock en bouteilles.
Remise domicile
par 6, 12 et 24 bouteilles.
L' Annuaire astronomique nous
apporte déjà l la date des jours fé
riés en 1912 F janvier lundi de Pâ
ques, 8 avril Ascension, 16mai lundi
de la Pentecôte, 27 mai anniversaire
de Léopold 1', 21 juillet 15 août, As
somption; Toussaint;2 novembre, fête
du roi Albert 25 novembre, Noël 26
décembre, second jour de Noël.
Ges jours sont ceux auxquels les offi
ciers ministériels ne peuvent pas in
strumenter.
njaragogp;wy
,vr «.,vf a
Par télégramme
Prosper Berhin, sur Pype, a passé
Renswal près Bruges et arrive un
pneu... lamine souriante.
Macharoni.
UX BOX P1IAB.MACIEX
est indispensable dans une famille. On
le reconnaît facilement ce qu'il a tou
jours en magasin des GRAINS DE
VALS afin de ne pas faire attendre sa
clientèle lorsqu'elle demande ce merveil
leux produit, sans,rival.
Dimanche 12 Murs 11)11
MARCHÉ AU BEURRE. 9 ÏPRES