Hygiène, Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. Le projet Schollaert. Les (icelles Sclioliaei'l de M Dimanche, 19 Mars 1911. 71e année. V I 2. Vires acqoirit ei.sds PRIX DE LA BO M -V E M K V T pour la. ville Par dfl -Jl francA pr la province Par au -A tr. 50 p' létranger Par an G fr GO La-baisse de la renie belge. Les journaux cléricaux rendent la presse de l'opposition responsable de la baisse constante de la rente belge. A les entendre nous voulons déchaî ner la colère des petits détenteurs con tre le gouvernement Ils ajoutent que la baisse de la rente est un phé nomène naturel, qui s'est observé ail leurs qu'en Belgique et qui tient des causes diverses et nombreuses. >r Nous n'acceptons pas ces reproches. Nous avons comme tout le monde, comme les journaux cléricaux eux- mêmes, constaté cette baisse inquié tante et parmi les causes de la dégrin golade nous avons indiqué la gestion financière imprudente du gouverne ment. Nous maintenons cette appré ciation en dépit de tel ou tel article de n'importe quel organe financier. Nous acceptons ces critiques d'autant moins que les écrivassiers cléricaux doivent se souvenir de certaine circulaire, pa rue la veille des élections législatives de 1910, recommandant précisément aux petits détenteurs de se débarras ser de leur rente belge destinée tomber encore pour la remplacer par des titres d'une société de crédit hypothécaire. Les signataires de cette circulaire étaient de parfaits et authen tiques cléricaux, dont un ancien mi nistre de la justice, Begerem. Si le Journal d'Ypres dément ou conteste, nous préciserons davantage et nous dirons la valeur de bourse qui devait remplacer la rente belge dans le portefeuille des petits rentiers aux quels la circulaire était destinée. Il y a prendre et laisser dans cette argumentation, dit le Soir. Pour quoi le petit rentier doit-il acheter du 3 p. c. Belge, même 90-75, alors qu'il peut avoir du 4 p. c. Congolais 100 fr. Les seules critiques de journaux sont incapables de faire baisser une valeur, s'il en était ainsi le 3 p. c. Fran çais serait rien, étant donné ce que la presse conservatrice d'Outre-Quié- vrain imprime sur les finances de la République. Le bloc enfariné. Voici quelques détails au sujet du nouveau projet de loi scolaire, déposé Mardi sur le bureau de la Chambre LE BON SCOLAIRE L'enseignement primaire est gratuit dans les écoles communales adoptées et adoptables qui acceptent la loi sco laire, c'est-à-dire que la loi reconnaît une situation défait: les enfants fré quentant les écoles primaires ne paient, en réalité, aucun frais d'écolage. Chaque année,l'administration com munale délivre aux parents des enfants âgés de 6 14 ans, un bon scolaire. Le bon devra être porté domicile et remis au chef de famille qui en don nera un récépissé. Urte fois détenteur du bon scolaire, le père en fera ce qu'il voudra Les communes sont divisées en quatre catégories pour la fixation de la valeur des bons scolaires. Cette valeur est d'un import de 30 francs pour la troisième, de 34 francs pour la deuxième et de 36 francs pour la première. Ce taux a été calculé sur le minimum de traitement de l'instituteur augmenté de 2 francs pour chaque garçon et de 3 francs pour chaque fille. Le gouvernement a voulu, du moins le projet l'assure, charger le moins possible les finances communales 70 p. c. environ des communes seront avantagées par le nouveau système vis-à-vis de l'ancien... L'Etat intervient dans le paiement pour dix dixièmes, la province pour un dixième. Il en résultera pour l'Etat une assez notable augmentation de charges mais, grâce sa bonne situation finan cière il pourra y pourvoir sans re courir de nouveaux impôts. La charge des provinces sera quel que peu augmentée les communes verront leurs charges allégées, mais elles devront consacrer le bénéfice qu'elles trouveront dans la loi l'amé lioration de l'enseignement. Une commission sera instituée pour régler la répartition des bons. Elle sera composée de sept membres, savoir deux nommés par les commu nes, deux par les provinces, deux se ront pris dans l'administration cen trale et le septième nommé par le Roi. Les classes étant souvent surpeu plées, le maximum de la population scolaire de chaôune sera fixé 50 élè ves, pour arriver par la suite 40. Cette question sera réglée par voie d'arrêté royal. Il en sera de même pour les conditions d'écolage des anor maux, des indisciplinés, dos enfants habitant dans un périmètre trop éloi gné, des enfants dont les parents exer cent une profession ambulante. L'OBLIGATION. Le père de famille qui n'aura pas envoyé son enfant l'école sera appelé devant le juge de paix qui lui donnera un avertissement en cas de récidive, il y aura admonestation, puis l'afficha ge. LE 4° DEGRÉ. Un article règle l'institution du 4° degré, tendances professionnelles, pour lequel il y aura lieu de créer '2,000 classes nouvelles. LA SITUATION DES INSTITUTEURS. Les instituteurs de la lrc et de la 2e catégorie débuteront 2,400 et 1,800 fr. respectivement, plus 800 et 000 fr. titre d'indemnité de logement. Les sous-instituteurs et instituteurs de la 5° catégorie voient améliorer leur si tuation ils débuteront avec des trai tements de 1,000 et 1,200 fr. respecti vement. Cette 5° catégorie serait sup primée. La Y catégorie comprendra toutes les communes de 1 5,000 habitants les instituteurs de cette catégorie tou cheraient 1,400 fr., plus 300 fr. de frais de logement les sous-instituteurs 1,300, les sous-institutrices 1,200 fr. La 3e catégorie comprendra les com munes de 5,000 40,000 habitants. Les instituteurs de cette catégorie auraient un minimum de 1,600 fr. Comme on se plaint de la pénurie d'instituteurs dans certaines régions, trois augmentations de 300 fr., plus 100 fr. d'indemnité de logement, se raient prévues en leur faveur, de telle façon qu'ils ne réclament leur mise la pension que plus tard. LES SANCTIONS. Mais la loi scolaire pourrait donner lien de la surenchère. Aussi le délit de pression sera-t-il puni d'une amen de de 100 500 francs. Cette peine pourra être portée de 8 jours un mois de prison lorsque le délit aura été commis par un fonctionnaire. Le délit de rouage de service d'en fants au-dessous de l'âge scolaire sera aussi sévèrement puni. DISPOSITIONS TRANSITOIRES. La loi entrera en vigueur au cour de r.-ï.inée- 1914; partir du l" Janvier 1917, ne seront plus admis comme instituteurs que les jeunes gens belges et diplômés. Les ficelles de M. Schollaert sont dé cidément grosses comme des câbles et ne trompent personne. Au moyen du bon scolaire, il entend arriver l'éga lité des subsides entre les écoles offi cielles et congréganistes. C'est faire ad mettre un principe quia toujours été combattu par les amis de l'enseigne ment neutre. Avant la loi Schollaert de 1895, l'Etat lui-même ne subsidiait pas l'enseigne ment libre. Quelle marche en avant de puis seize ans Aujourd'hui on deman de aux Provinces et aux Communes de les subsidier leur tour. Et il y a des gens qui osent nier le péril clérical Les deux Gauches examineront le projet du gouvernement sitôt que le texte officiel en aura été distribue et elle s'entendront pour le combattre avec ensemble. Dès maintenant, elles sont unanimes condamner l'usage que l'on veut faire Droite du bon sco laire. Sansdoute réclameront-elles l'ajour nement de la discussion au lendemain des élections de 1912. La loi ne devant être appliquée qu'en 1914, pourra très bien être discutée au cours de la session 1912-1913. Si le parti clérical entend escamoter au cours de cet été... le bon scolaire, la résistance s'organisera et, qui sait, si l'opposition n'aura pas recours alors a la grève parlementaire... comme les cléricaux en 1864. i ««S rs moyen infail lible et peu GOÛfeuX d'assécher les murs des appartements humides, etc. Bâtis seurs, écrivez MM. J.-J, DCVOS, carrelages, Tournai. Lu Chambre. Nos correspondances. Le 24 Novembre dernier, M. Nolf, questionnant notre ministre des che mins de fer, s'exprimait comme suit Depuis la reprise des chemins de fer de la Flandie occidentale par l'Etat et malgré l'augmentation des tarifs qui en a été la conséquence, aucune amé lioration appréciable n'a été apportée jusqu'ores au service des trains de voyageurs sur la ligne Hazebrouck- Ypres-Menin-Gourtrai, qui dessert le sud de la West-Flandre et qui est une des plus importantes du réseau les voyageurs continuent comme précé demment subir de longs arrêts en gare de Gourtrai, soit qu'ils se rendent Gand, Bruxelles ou Tournai, soit qu'ils en viennent d'autre part, aucun train direct ne roulant au départ de Bruxelles sur la ligne de Bruxelles Courtrai vià Audenarde entre 9 h. 6 m. du matin et 18 h. 28 m. du soir, les voyageurs du sud de la Flandre sont obligés pour rentrer chez eux de faire le tour par Gand-Courtrai ou par Gand- Lichtervelde-Roulers, ce qui allonge considérablement le voyage, oblige de fréquents changements de trains et expose manquer des correspondan ces en cours de route. ANNONCES: Annonc-M 15 centimes la ligne. Re daims 25 Ani'iiim judiciaire» 1 fr. la ligne. M. le ministre pourrait-il nous dire quand il espère pouvoir remédier cet état de choses, qu'on dit depuis si longtemps l'étude, et donner satisfac tion aux nombreuses requêtes qui lui ont été adressées, notamment celle qui réclame la création d'un train di rect au départ de Bruxelles enLre 16 h. 30 m. et 17 heures et qui donnerait vià .Audenarde la correspondance aux nombreux trains qui stationnent en gare de Gourtrai 18 heures et des minutes, allant dans toutes les direc- tionè Et voici quelle fut la réponse du ministre La demande de création d'un train direct partant de Bruxelles (Nord) pour Courtrai, vià Audenarde, entre 16 h. 30 m. et 17 h., formulée maintes re prises déjà, n'a pu être accueillie jus qu'à présent, la mesure ne paraissant pas, suivant les prévisions, justifiée par une réelle nécessité de trafic et devant, en outre, occasionner de sé rieuses difficultés pour le service. La question est toutefois soumise un nouvel examen, depuis le 30 Sep tembre dernier en suite des demandes instantes faites par plusieurs de nos honorables collègues, notamment MM. Liebaert, Delbeke, Gilles de Pélichy et l'honorable sénateur M. Vercruysse. Quant aux communications existant sur la ligne de Gourtrai-Ypres-Haze- brouck, des améliorations importantes y ont été apportées depuis la reprise des chemins de fer de la Flandre occi dentale, notamment par la création, dater du 3 Janvier 1910, des trains ci- après L'administration se préoccupera in- cessament d'améliorer les relations existantes, mais elle doit tenir compte de ce que tout remaniement important de l'organisation actuelle a pour con séquence de léser de nombreux inté rêts et de provoquer par suite de vives protestations. Les horaires en vigueur ont, en effet, été établis de manière répondre le mieux possible aux convenances de la généralité du public, et ils comportent de multiples correspondances, non seulement Gourtrai, mais aussi Ypres, Comines et Menin. M. Nolf a cru devoir revenir sur la question la séance de Vendredi 10 Mars, dans les termes suivants Le24 novembre dernier, M. le minis tre a bien voulu me faire savoir qu'à la suite des demandes instantes faites par plusieurs de nos honorables collè gues, notamment MM. Liebaert, Delbe ke, Gilles de Pelichy et l'honorable sé nateur M. Vercruysse, son administra tion avait soumis un nouvel examen, depuis le 30 septembre 1910, les nom breuses requêtes qui lui ont été adres sées en vue d'obtenir la création d'un train direct qui partirait de Bruxelles (Nord) pour Gourtrai, via Audenaerde, entre 16 h. 30 m. et 17 heures, de façon ne plus imposer aux voyageurs du sud de la West-Flandre le détour par Gand. M. le ministre ne voudrait-il pas nous dire si satisfaction pourra être donnée aux populations intéressées Or, voici la stupéfimte réponse du ministre L'examen auquel j'ai fait p océder, ainsi que le rappelle l'honorable mem bre, est terminé. J'ai prescrit tout récemment t orga nisation, partir du I r Mai, titre L UNION KAIT LA K0RCK. iMaviiis*ant if iPéinam iit'. On s'abmue au oureau lu jjurual. «us de Oiskoue. 55, Las ui i »ioes. tes frits divers el les réelanaîs sout reçus pur Ai m lisse n tut IV»' s u -s I k K 1res tu bureau du Progrès. Peur la public ié m In en les Jets l' iil .'il -\ •••i-.iv.n il tu Comptoir da Publicité rilJGViJ G, Bnevirl Auspucli, lîruvelles, téléphone 5230. mh rx m, zssœs* ■8SUS mtmarst^M aa^-cKMaa—?T<iBtAiàaamHCT—BT. N° 3Ô68.7Poperinghe. Départ 5 h. 36 m. Courtrai. Arrivée 6 h. 34 m. N° 3699. Courtrai. Départ 20 h. 46 m. Poperinghe. Arrivée 21 h. 18 m.

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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 1