Journal de TAlliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement.
Conseil communal
nygiene, liMe et peu
Dimanche, 2 Juillet 1911. 71e année. 27.
ANNONCES:
Anuoncns 15 centimes la ligne.
Réclames 25
Annonces judiciaires
1 fr. la ligne.
Prime nos lecteurs.
Tout le monde PARIS,
En vue d'être agréable nos lecteurs,
nous avons décidé, avec le concours
du TOURISME de La Louvière, d'orga
niser courant de cette année une série
d'excursions de 5 jours PARIS et
VERSAILLES prix extra-réduits.
Le prochain départ aura lieu le 13
Juillet, vià Lille ou Tournai, selon le
nombre d'adhérents, 20 au moins. Le
départ de Lille aurait lieu 10 heures
25 m. du soir et celui de Tournai 11
heures 41 m. du matin. Prix en 3e
classe 53 fr. 70, en 2e classe 00 fr. 70
(coupon aller-retour, métro, voitures,
bàteaux, omnibus, hôtel, restaurant,
guide et attractions diverses.
Les inscriptions et cotisations seront
reçues au journal jusqu'au 10 Juillet.
Les programmes et prix par région
seront fournis sur demande faite au
journal ouauTOURISME, La Louvière.
T v***' Vàfl Smp* IfStff.
D'YPRES.
Séance |>ul»Ii«|ii<»
«lu Saiiit'ili 'dt\ Juin 1Î>1 f
La séance publique est ouverte
5 h. 15 m.
Sont présents M.VI. Golaert, Bourg
mestre Président Fraeys et Vanden-
bogaerde, Eclievins Fiers, Vander-
ghote, D'fluvettere, Bouquet, Sobry,
Iweins, Lemahieu, Biebuyck et Bege-
rein, conseillers Vanderdonckt, se
crétaire.
Le secrétaire donne lecture du pro
cès-verbal de la dernière séance.
Le Conseil émet un avis favorable
sur la demande d'échange, entre le
Bureau de bienfaisance, d'une part, et
Madame Van Tieghem, d'autre part,
d'un terrain de même contenance, sis
Langemarck (St Julien).
Approuvé.
Ce budget s'élève en recettes et en
dépenses la somme de 1700 fr. y
compris le subside de 150 fr. pour le
tir.
Approuvé.
Nous le publierons dans notre pro
chain numéro.
Ce programme est approuvé l'una
nimité. Un crédit de 8.000 francs est
demandé pour les fêtes de la Tuindag
cechitfrene comprend pas les concerts.
Sur la demande de .V/. Lemahieu, le
concours d'élevage organisé par le
Syndicat caprin ne pourra avoir lieu, la
stomatite aphteuse régnant dans nos
environs.
Adhésion.
M. Seghers, menuisier en ville, désire
passer le bail de la cave de la rue de
Lille M. Florent Decnudt, aux condi
tions de 70 fr. l'an. Le Conseil approuve
un nouveau bail pour un terme de 3,
6 ou 9 années.
Adhésion
7. Propriétés communales demande
d'ester en justice.
Approuvé.
Adhésion.
On a dit aussi qu'à partir de l'anuée
prochaine, le service de vidange serait
obligatoire. Gela n'est pas. Je ne sais
quelle est la personne qui a le malin
plaisir de faire circuler ces faux bruits.
On a également affirmé, maintes
reprises, que le carillon a coûté 80.000
fr. on sera fixé ce sujet lors de l'ap
probation des comptes.
La séance publique est levée 5
heures 50 minutes.
moyen infail-
CC.AteuX d'assécher les murs des
appartements humides, etc. Bâtis
seurs, écrivez MM. J.-J. Deyos,
carrelages, Tournai.
La stomatite aphteuse.
Interpellation la Chambre
La Chambre s'est occupée Mardi de
l'épidémie de stomatite aphteuse qui
ravage le pays agricole. M. Nolf est
intervenu dans le débat. Nous repro
duisons son discours d'après les An
nales parlementaires
Je dois la vérité de dire qu'à l'heu
re actuelle, toutes les mesures qui
pouvaient être raisonnablement prises
par le département de l'agriculture ont
étéédictées.Ilsuffitde parcourir les cam
pagnes pour constater que la plupart
des routes sont interdites la circula
tion du bétail, partout où il y a des
foyers de contamination. Le bétail in
fecté est cantonné dans les pâtures et la
transmission de la maladie par con
tact direct est ainsi évitée.
Mal heureusement le cantonnement
du bétail n'est pas une mesure absolu
ment efficace et ne suffit pas pour en
rayer la marche de la maladie.
Ce qu'il faudrait donc ordonner, ce
n'est pas seulement le cantonnement
du bétail, c'est la séquestration du bé
tail l'étable mais je me hâte de dire
qu'à ce moment-ci de l'année, la sé
questration du bétail est totalement
impraticable, pour le bon motif qu'il
est impossible de nourrir le bétail
l'étable. Les fourrages manquent. En
suite, tous ceux qui connaissent la
situation de notre pays herbagersavent
qu'il y a actuellement dans les pâtura
ges de la Flandre beaucoup plus de
bétail que les étables 11e pourraient en
contenir.
Une partie de ce bétail nous arrive
au début de la saison et, comme il est
destiné l'engraissement, il est mis
directement en pâture et vendu en pâ
ture. D'autre part, ceux qui connaissent
notre Furnes-Ambacht avec ses pâtu
rages qui s'étendent perte de vue, sa
vent que le bétail qui s'y trouve ap
partient souvent des propriétaires
dont les étables sont situées 3, 4 et 5
kilomètres de distance, et que, par con
séquent, il serait impossible d'y rame
ner les animaux sans risquer de conta
miner toute la région par ou le passage
des bètes malades devrait s'effectuer.
C'est au début de l'épidémie, alors
que les foyers sont isolés, que la sé
questration devrait être ordonnée.
Mais il y a une mesure plus radicale
qui devrait être prise au début de toute
épidémie c'est celle que je signalais
M. le ministre dans une interruption
son discours je veux parler de l'ex
propriation. Dès qu'un foyer se décla
re, il faudrait exproprier. Mais pareille
mesure 11e saurait évidemment plus
être prise aujourd'hui que le mal est
général. C'est en elfet par milliers de
bètes qu'il faudrait exproprier. Où
cela nous conduirait-il Et quels
frais énormes cela ne nous exposerait-
il pas
La conférence du service vétérinaire
aura examiner» cette -question dès
demain, mais on ne peut reprocher au
service de n'avoir pas rempli son de
voir.
Enfin, Messieurs, y a une consta
tation qui se dégage de ce débat c'est
que nous sommes dans l'impossibilité
de réagir d'une façon efficace contre
l'épidémie qui dévaste le pays. Aussi
je me demande si, en présence de l'in
suffisance des moyens dont nous dis
posons, ie moment n'est pas venu d'en
courager plus que jamais les recherches
qui se font dans les laboratoires de
médecine expérimentale, en vue d'ar
river àpréveniretà guérir les maladies.
Gomme je l'ai déjà dit, le microbe spé
cifique de la stomatite aphteuse est
connu, il ne faut pas désespérer d'en
obtenir un jour le sérum ou le vaccin.
Notre devoir est, selon moi, de favori
ser les recherches de nos savants, en
mettant leur disposition les crédits
qui leur sont nécessaires pour leurs
expériences. Des recherches de cette
espèce ne peuvent être fructueuses
que si elles sont faites par des hommes
compétents, longuement préparés et
disposant des moyens matériels suffi
sants qui ne peuvent être fournis que
par l'Etat.
J'attire sur ce point la sérieuse atten
tion de M. le ministre et du gouverne
ment et je leur demande de s'inspirer
de ces principes généraux et de ce qui
se passe l'étranger quand il s'agit de
recruter et encourager ceux qui colla
borent au progrès scientifique. (Très
bien gauche).
L'honorable M. Nolf nous a signalé
le danger de la contamination par le
lait et c'est de cette même question
L UNION PAIT LA FORCE.
il le Dimanche
l'IUX DE L'ABONNEMENT
pour la villb Par an 4= franc-,
p' la province Par an 4 i'r. 50
p' ltranitBR Par an 0 fr. 0O
On -s'abinne au bureau lu journal, itue ue Oixauue, 51, Venus. Les annonces, les faits
divers et les réclama soui reç i s pur l'a ri il (s-nit l Y iras ;t i-s l;ux Fia 11res in bureau
du Progrès. Pour la publieue en h'nrs lis 1 ext FuuUs, -.'iTesser exclusivement au
Comptoir de Publicité J10^733 rdHSiYi), il. Bio evard Anspacli, Bruxelles,
téléphone 5230.
lors des fêtes nationales françaises.
MColaert donne leclure d'une lettre
que M. Helleputte lui a adressée, don
nant l'assurance de la très prochaine
exécution des travaux de pavage du
boulevard Malou.
M. Fraeys. Et la Steenenbrugge
M. Colaert. Cette question n'est
pas encore résolue.
1. Bureau de bienfaisance échange de
biens Langemarck.
2. Hospices civils vente d'immeubles
Zillebeke.
M. le Président. Deux petites mai
sons, appartenant aux Hospices et fai
sant partie du legs Godtschalck, sont
en très mauvais état. L'expertise les a
évaluées 1050 fr. elles seront ven
dues, par voie d'adjudication publique,
en 2 lots, sur une mise-à-prix totale de
1650 fr.
3. Garde-civique budget 1912.
4. Fêtes publiques fête communale
de 1011.
M. le Président donne lecture du pro
gramme des fêtes communales.
5. Voirie acquisition d'un immeuble
pour la réalisation de l'alignement de la
rue du Passage.
M. Colaert. Afin d'achever l'aligne
ment de la rue du Passage, il importe
que la maison, formant le coin de la
rue du Passage et de la rue de Stuers,
disparaisse le Collège demande l'au
torisation de faire l'acquisition de cette
maison un prix raisonnable.
0. Propriétés communales résiliation
d'un bail et acceptation d'un nouveau
locataire.
Mle Président. Le propriétaire
de la maison occupée par M. Geldof,
rue courte du Marais, refuse de payer
la ville la redevance annuelle de 7 fr.
celte maison étant bàlie au-dessus de
l'Yperlèe si la ville ne parvient pas
s'entendre l'amiable elle ira en jus
tice.
8. Agriculture concours pour bétail
demande de subside.
M. Fraeys. La stomatite aphteuse
règne dans notre arrondissement et il
serait prudent de ne pas donner ce
concours.
M. Colaert. Le bruit circule, en
ville, que la canalisation d'eau au
Kruisstraat ne serait pas établie. Or,
cette canalisation est peu près ache
vée.
M. Begerem. C'est l'effet de la loi
scolaire.
M. Colaert. Peut-être bien.
M. Fraeys. C'est comme les 50,000
francs qu'on aurait trouvé en caisse en
1890.(1)
(0 C'est fr. 53,107-06 qui formaient
l'excédent du compte communal de 1890;
cela résulte du procès-verbal de vérification
décaissé faite'par feu M. Surmont en Février
1892, procès-verbal dont il a été donné lec
ture, en séance publique du Conseil commu
nal du 20 Février de la même année.
Que M. Fraeys consulte les Actes de la
ville avant de faire accroire aux contribua
bles que cet excédent n'existait pas
(N. d. 1. R.)
M. le président. La parole est M.
Nolf.
M. Nolf. Messieurs, l'interpella
tion de l'honorable M. Borboux méri
tait d'attirer l'attention de la Chambre.
Nous nous trouvons, en elfet, en pré
sence d'une épidémie qui s'étend de
jour en jour davantage et contre laquel
le il n'y a guère de remède efficace.
Ou connait le virus de la maladie mais
011 n'en connait pas le vaccin ou le
sérum.
M. Colaert. C'est évident.
M. Van de Vyvere, ministre de l'agri
culture et des travaux publics. D'ac
cord
M. Nolf. On m'a affirmé que les
véritables propagateurs de l'épidémie
sont les insectes, les oiseaux, et no
tamment lesétourneauxqui par bandes
se déposent dans les pâtures et même
sur le bétail et transmettent ainsi le
germe de la maladie d'une pâture
l'autre.
M. Van de Vyvereministre de l'agri
culture et des travaux publics. Je
voudrais faire observer l'honorable
membre que la réglementation actuel
le ne permet pas l'abatage d'office des
animaux atteints de la stomatite aph
teuse.Cette atfection n'est pas prévue
dans le tableau joint l'arrêté royal.
Dans ces conditions, il faudrait donc
prendre un nouvel arrêté.
M. Colaert. Non, mais on peut
prendre un arrêté dès maintenant.
Van de Vyvereministre de l'agri
culture et des travaux publics. On
peut recourir l'abatage d'accord avec
le propriétaire, mais on ne peut pas
l'imposer.
M. Nolf. Je prends acte de la
déclaration de l'honorable ministre et
je l'en remercie. M. le ministre ne nous
a rien dit au sujet des mesures pren
dre relativement la transmission de
la maladie par la consommation du
lait. La stomatite est une affection qui
peut être transmise l'homme et elle
est même dangereuse pour les enfants.
Je désirerais savoir si le département a
donné des instructions cet égard, et
quelles sont les mesures de précaution
qui sont prises.
M. Vande Vyvere, ministre de l'agri
culture et des travaux publics. Deux
mots de réponse seulement certaines
observations qui viennent d'être pré
sentées.