(PDÎERREMBAUX (R iîhack I.-i Ménagères 3. La Paloma (La Colombe), Habanera. Yradier. BLA^kEfl BKBGHBT8 AU CASINO-K U RSA A L Notre vie saisonnière va s'épanouir dans toute sa luxueuse splendeur. Le Casino-kursaal agrémenté d'une galerie et d'une salle de lecture l'étage, vient de rouvrir ses portes et, Samedi dernier, la série des fêtes a été inaugu rée par un grand concert, avec le con cours du célèbre ténor Silvano Isalberti du Théâtre de la Scala de Milan. L'orchestre a repris la série de ses auditions quotidiennes. Les éléments qui composent cette phalange, formés avec tant de persévérance par M. Jules Goetinck et dispersés en hiver un peu partout en Belgique et en France, ont vite repris, par le coude coude de quelques répétitions, la cohésion né cessaire. Dimanche 2 juillet, M"°Dyna Beumer del'opéracomique, une jeune cantatrice qui porte vaillamment un nom lourd de talent et de succès, était en vedette au programme du concert du soir. Jeudi, M. I.éandre Vilain, l'organiste- virtuose du Kursaal d'Ostende, a char mé de son merveilleux talent, un nom breux auditoire qui a chaleureusement acclamé le sympathique artiste. Samedi soir la direction offrira ses habitués un grand spectacle de famille consistant en une représentation des fameux fantoches de l'Olympiade Paris. Au programme La Croisade, ballet féérique en 1) tableaux, avec change ment de décors vue, des danses, une grande marche triomphale avec délîlé de cavaliers, apothéose linale et jeux de lumière. La soirée se terminera par an grand bal de gala fleuri sous la direction de M. et M'"° De Naeyer-Witter. Dimanche 9 Juillet, 8 4/2 h., giand concert extraordinaire, avec le con cours de M110 Hélène Feltesse, de l'Opéra Flamand d'Anvers. Désormais deux fois par jour, 4 h. 1/2 et 8 h. 4/2, l'orchestre duKursaal nousfera entendre de bien jolie musique et les étrangers qui, depuis un mois, continuent affluer dans notre char mante cité balnéaire, pourront jouir pleinement du charme et de l'intérêt de ces reprises quotidiennes. Gomme par le passé après le con cert, une soirée dansante sera organi sée et, plusieurs fois par semaine, il sera donné d'assister des grands bals de gala fleuris. D'autre part les bals d'enfants avec distribution de souvenirs, les fêtes de famille, les représentations théâtrales se succéderont au Casino et on annon ce, comme clou de la saison, une audi tion de la plus grande cantatrice du monde. Disons enfin que nous aurons, com me l'année dernière, une avalanche de fêtes, concerts, spectacles, concours et divertissements de tout premier ordre et que les amateurs de bonne musique et de belles représentations n'auront pas un instant de répit. ECAU5SINNE5 MONUMENTS FUNÉRAIRES Pharmacie ouverte II. L. AEU TSEAS, Exposition de Charleroi. Il y a quelques jours, nous avons passé une agréable journée l'Exposi tion de Charleroi, qui est de toute beauté. Nous conseillons nos lecteurs de se rendre Charleroi etd'y passer quel ques heures l'Exposition, ils en sorti ront émerveillés. La Galerie des machines surpasse celle de Bruxelles les Eaux et Forêts, le Hall de l'Industriela collectivité des mines, métallurgie, verreries, glaces, sulfates, soudes, (Solvay). Ce stand est luxueux et mérite une attention toute spéciale des visiteurs. La classe de l'ali mentation est superbe et d'un ensem ble extraordinaire le Palais de la fem me, les travaux féminins excitent l'admiration. Les Beaux-arts et les Arts anciens, dont l'honorable M. Destrée, député, est la cheville ouvrière, réunissent les merveilles du pays. C'est grâce un travail constant que M. Destrée est par venu rendre le Palais des Beaux-arts aussi riche et aussi attrayant. Nous attirons spécialement l'atten tion des visiteurs sur un charbonnage en pleine activité (puits du vieux Mau- bourg) le village Japonais, dont l'en semble est de toute beauté, où l'on peut contempler les mœurs de ce pays le Luna-Garden avec ses diverses attrac tions modernes et avant de quitter cette belle exposition, qu'on n'oublie pas d'allerau restaurantdu FAISAN DORE le menu satisfera le plus lin gourmet, les vins sont exquis. Le servicè, sous la direction d'une main de maître, est eu tous points, excellent c'est une installation moderne, d'une propreté impeccable et les prix sont très avan tageux. Pendant les repas, concert per manent par les meilleurs artistes. En un mot, l'Exposition de Charleroi est un vrai bijou qui mérite certes être visitée et dont tout le monde conser vera le plus agréable souvenir. /I vendre d'occasion. Siège Couvert, état neuf, n'ayant pas servi. S'adresser au bureau du journal. Billet du Littoral. N'employez pour vos salades que l'Huile d'Arachide. Service pharmaceutique. Pour répondre au vœu exprimé par leur clientèle, les pharmacies M BOT TE et MAY resteront ouvertes tous les dimanches et jours fériés. u i: il i ks. cn SH Qi -© A O U c 2 03 'i 2 s s y /j s s- 8^ ■W -x O 4. Le.s Elfes, suite de Valses J. Gung'l. En cas de mauvais temps cette Fête Musicale sera donnée dans la salle des Concerts. .1 9 h. du soir GRAND BAL. (Carrières) GRAniïSSyfcf POLI INAIIERABII PRIXÀFORFAIT POSÉS 1AU CIMETIÈRE Catalogue franco gratuit sur demande Dimanche U Juillet iOii M ARCHÉ AU BEURRE. .9 Y PRES L'Université du travail, chef-d'œuvre de la science, sert d'exemple au monde intellectuel de l'Europe entière nous n'avons que des éloges adresser aux chefs de cette province industrielle et travailleuse. dernier iiiod<Nlo Uouverture de la saison balnéaire. Les aviateurs Douvres, bluff de la presse et un joyeux reporter. Faites vos jeux, Messieurs! Rien ne va plus dans les finances Ostcndaises Les beaux jours vont enfin renaître assure une célèbre romance de Chaminade. Et saperlipoppette je crois que c'est vrai. Voici de belle humeur deux personnages de la mythologie grecque Eole vient d'a paiser sa colère et son souffle Phébus Apollon cesse de bouder, tant et si bien que, par un temps magnifique, Midi, roi des étés, épandu sur la plaine tombe en nappes d'argent des hauteurs du [ciel bleu. Voilà qui est bon pour une ouverture de saison balnéaire, où l'on voit chaque année, au temps des canicules, tourner commedans un cortège de la Juive les mêmes horsemens jockeys, propriétaires, lads, entraîneurs, bookmakers, parieurs et journalistes spor tifs, les mêmes banquiers s'intéressant la hausse et la baisse .•de la marée, les mê mes conseillers provinciaux en rupture de séances sommifères, les mêmes péripatéti ciennes de la galanterie aux bains de mer, tout ce monde et tout ce demi-monde de sport, de politique, d'amour et d'argent précédant l'arrivée des familles qui, vienne le mois d'Août, s'installent au littoral avec les enfants, la bonne, le chien, le perroquet et le serin. Donc en attendant que Messidor ouvrit la cage des écoliers, je fus Douvres assister l'arrivée des aéroplanes et des aviateurs les premiers portant les seconds. Je vous assure avoiréprouve une intensitéd'émotion sans pareille. On applaudit le premier mo noplan qui traverse le détroit. C'est un oi seau qui vient de France, et sur lequel, au vœu de la chanson, la sentinelle n'a pas tiré. Et cet oiseau-là fut suivi de dix autres. Au moment où trois biplans et deux mono plans arrivent ensemble, le soleil déchirant les nuées, illumiae tout l'horizon. Les in stants que nous vivons lorsque cette quinte d'aéroplanes vibre, vole et atterrit dans une gloire de lumière qui ressemble une apo théose sont d'une inoubliable beauté. Eh bien malgré la splendeur du specta cle, et quoiqu'en ait dit la presse entière l'exception de la Chronique, l'accueil fait par le public d'outre-Manche est glacial. Les Anglais sont pantois. Stupéfaits de la vision d'une cinquantaine d'aéroplanes qui pourraient franchir le Channel et démo lir coups de bombes, forts et escadres, ils gardent un silence complet, tandis que près d'eux, ceux qui ont l'âme latine se réjouis sent de ce que le génie latin ait donné des ailes l'humanité et lui ait permis de vo guer en plein ciel...... des ailes qui ne fon dissent pas au soleil comme celles que le misérable Icare s'attacha jadis aux omo plates. Vers trois heures de la nuit j'avais cher ché dans la foule qui déjeûnait dans la salle manger du Lord W'arden hôtel le corres pondant d'un grand journal très sportif aux fins de fumer d'abord avec lui le cigare de l'amitié, et ensuite, de me faire transporter par sa soixante chevaux au champ d'avia tion situé sept kilomètres de la ville. Mais ses soixante chevaux ronflaient dans le ga rage, et dans son lit, mon reporter en faisait autant. A huit heures du matin, quand tout fut bien fini, je rencontrai mon journaliste, mangeant un pain fourré. Il cria en m'abor- dant je mange, donc je suis Tout fait en retard et un fainéant répliquai-je. N'empêche que, le lendemain je lus son compte-rendu écrit dans une prose brillante où l'éclat des métaphores le disputait la rutilance des hyperboles. Il notait même un interview de Védrines. Ce que fait l'imagi nation et le culot Après tout, pourquoi pas Son article n'a-t-il pas fait plaisir des milliers de lecteurs Mais parlons de jeux moins périlleux que l'aviation A Ostende, baccara, trente et quarante, faucheuse, chemin de fer, rou lette, siam commencent fonctionner un peu partout. Les moralistes, ces éternels empêcheurs de jouer en rond, pousseront des cris d'orfraie. Laissons les crier Lais sons pisser le mouton Il est certain que la suppression des jeux serait la mort d'Osten de et la ruine de pas mal de gens il est certain que cette suppression n'empêchera personne de tenter la fortune par la bille ou par la carte, soit Biarritz et Saint- Sébastien en été, soit Monte-Carlo en hiver il est certain encore que parmi la clientèle de joueurs au littoral il n'y a pas cinquante pontes de nationalité belge. On espère que le gentlemen qui garde les sceaux de la justice de ce pays comprendra tçut celâ.... D'ailleurs cette question des jeux a jeté un tel désarroi dans les finances de la ville que le conseil communal, faute des res sources fournies par l'affermage des services de saison, s'est vu obligé d'imposer forte ment balcons, marquises et loggias. Le mécontentement est aussi universel que la dêche. Les catholiques faisant courir le bruit, que sous une administration cléricale les jeux seront tolérés, vous serez peu étonnés du succès moins que brillant que les libé raux risquent d'obtenir aux élections com munales. Pas d'argent, pas de suisses 11 faut de l'argent tout prix Ainsi a conclu mon coiffeur qui tient un salon où l'on rase et l'un des derniers salons où l'on cause. J'ai encore pas maldechoses vous écrire, mais je vous ai suffisamment ennuyé. Claudite jam rivos, pueri, sat prata libe- runt, conseillait le poète latin, ce que je traduisis, un jour, au grand scandale de mon professeur de belles-lettres, par La Ferme expression laconique inusitée par Bossue t. (Extra-Déifia) au prix de 2 fr. la bouteille. EN VENTE CHEZ C. CABDINAEL- VAN SE VERD ONCK, YPRES. 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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 3