Bibliothèque-bureau Automobilistes. la MOTOCARLINE Dans le dernier numéro de la Bou cherie belge on signale comme remède la ci l'ouverture des frontières au bétail argentin En présence de cet état de choses, la Belgique se doit de rechercher de nouvelles sources d'approvisionne ment. 11 en est une, toute trouvée, laquelle notre pays puisa jadis grâce son appoint, des crises semblables celle d'à présent purent être évitées. Cette source, c'est la République- Argentine aux troupeaux inépuisables, iœs exportateurs de Rio sont disposés nous expédier régulièrement les quantités de bestiaux nécessaires ils consentiront même limiter leurs ex péditions si tel est le désir du gouver nement belge. Ce sont d'ailleurs là les conditions qu'ils ont acceptées pour l'approvisionnement des marchés ita liens, 'autrichiens et suisses, qui se trouvent en meilleure posture depuis qu'ils reçoivent cet appoint. Dès lors, pourquoi ne pas ouvrir nos frontières au bétail argentin Pourquoi ne pas accorder nos tra vailleurs ce qu'ils réclament si légiti mement Le choix de l'école. Au moment de la rentrée des clas ses, il est intéressant de refaire le parallèle entre l'école publique et l'éco le congréganiste. L'école publique, établie en vertu de la Constitution, est ouverte tous les enfants, sans aucune distinction d'opi nions politiques ou philosophiques en vertu de la loi elle est tenue au res pect des convictions intimes des pa rents elle est placée sous la direction et le contrôle des pouvoirs publics et offre donc aux parents le maximum de garanties au point de vue pédagogique, au point de vue hygiénique et au point de vue moral le personnel enseignant est belge, diplômé et assermenté. L'école congréganiste, que les cléri caux appellent école libre, n'est acces sible qu'à ceux qui s'inclinent devant la domination cléricale elle combat nos libertés publiques elle fait auprès des enfants de la propagande politique elle est essentiellement intolérante elle échappe toutes les garanties qu'offre aux parents l'école publique beaucoup d'instituteurs congréganis- tes sont des étrangers un grand nom bre ne sont pas diplômés aucun n'a prêté le serment de fidélité la Consti tution et aux lois du Peuple belge. m«s<cvï*'rN<rs«zi lui i liant. Si la manifestation cléricale de Lou- tain s'est déroulée dans un calme rela tif, on le doit surtout la sagesse des anticléricaux, qui ne troublèrent pas le défilé provocateur et qui manifestè rent leur réprobation... par une large et significative abstention. Chaque jour, en effet, dit Le Peuple, nous apporte l'assurance que les petits vicaires de combat et les propagandis tes cléricaux avaient dressé leurs par tisans pour la bataille des rues. C'est ainsi qu'un vicaire de Wese- mael engagea les paysans se munir de marteaux, tandis que le directeur du patronage de l'erbanck (Héverlè) disait ses tendres élèves d'aller cou per des bâtons dans les bois. On voit, par là, que les continua teurs du doux Jésus ont fait du chemin depuis 1911 ans Ce n'est pas eux qui tendent la joue droite quand on leur allonge une gifile sur la gauche Fiez-vous aux connaisseurs en matière d'art et d'antiquités En 186i, un antiquaire florentin, le vieux Giovanni Freppa, homme habile s'il en fut, offrait dans son logis très visitéaux amateurs italiens etétrangers une terre cuite dont ondisait merveille. C'était, assurait-on, un chef-d'œuvre de la Renaissance. On venait l'admirer de partout. Les opinions différaient sur l'auteur de cette effigie du poète Giro- lamo Benevieni, qui vécut au XVe Siè cle et qui était l'ami de Savouarole et de Pic de la Mirandole. Tous les éru- dits et ciitiques en renom commentè rent cette admirable production. Paul Mantz lui consacra un article magis tral qui lit le tour de la presse et dans lequel il discutait avec une compétence approfondie la paternité du buste, que l'on attribuait Mino de 1 sole, mais qu'il préférait assigner Bendetto da Maiano, qui vivait vers 1898. Un collectionneur français, le comte de Xolivos, dont le flair était apprécié, offrit de la terre cuite700livres et l'an tiquaire accepta le marché. Le buste fut aussitôt expédié Paris. Quand, quelques mois après, la collection Xolivos fut vendu l'hôtel Drouot, le comte de Xieuwerkerke, directeur gé néral des galeries du Louvre, appuyé parles artistes les plus éminents, s'em pressa d'acheter pour l'Etat, au prix de 13,000 francs, ce superbe spécimen de l'art italien et le plaça avec enthou siasme dans une des salles du Louvre, côté des Prisonniers de Michel- Ange, et de la Nymphe du château d'Anet de Benvenuto Cellini. Or, le véritable auteur du buste était tout simplement le sculpteur Giovanni Bas- tiani, né Fiesole, en 1830, et mort 38 ans, avant qu'on lui rendit justice. Méconnu ou demeuré dans l'obscurité de son vivant, ce maitre, émule de Michel-Ange, n'est entré dans la gloire légitime que récemment, grâce aux études mieux informées de Martin Schaus, de Berlin, et du savant histo rien de l'art, M. André Michel. On sait maintenant pertinemment que le Be nevieni n'était point du quinzième siècle, que les quatrocentistes se mé prenaient sur son origine, et que Bas- tiani, qui mourut pauvre en 1808, en fut le véritable et génial créateur. Moniteur. La décoration spéciale de mutualité de 1° classe est accordée MM. Van deVenne, Raymond, mem bre de la Chambre des représentants, promoteur de sociétés mutualistes, Sweveghem. Baron de Vinck, Gaston, sénateur, promoteur et administrateur de socié tés mutualistes, Zillebeke. Chnstiaen, Henri, Ypres. Lebbe, Georges, Poperinghe. La décoration spéciale de mutualité de 2° classe est accordée Mm" Lahousse, née Dewaehter, Lucie, Ypres. MM. Bailleul, Eméric-Jules, Voor- mezeele. Boudolf, Camille-Théophile, Boe- singhe. Camerlynck, Remi-Julien, Pas- schendaele. Coevoet, Jules, Poperinghe. Cordenier, René, Ypres. Deconinck, Cyrille-Emile, àVoorme- zeele. Deconinck, Richard-Polydore-Marie, Voormezeele. Dewaehter, Charles, Ypres. Godderis, Henri, Wervicq. Grimonprez, Emile, Ypres. Lambin, Henri, Wervicq. Lefebvre, Alphonse-François, Dic- kebusch. Smis, Bernard, Oostvleteren. Sobry, Henri, Ypres. Soete, Victor, Ypres. Thieren, Léon, Poperinghe. Woestyn, Auguste, Becelaere. Wullepit, Jules-Benoit, Reninghe. Par arrêté royal du 17 Août, la croix civique de P classe est décernée M"1** Delplanque, institutrice adoptée Ploegsteert Tange, institutrice gar dienne adoptée Wervicq. loi médaille de 1™ classe M. Eppe, contrôleur des contributions, Ypres. w Une bonup nouvelle. On savait déjà, en ville, qu'un im portant cirque viendrait donner, au courant du mois de Septembre, quel ques représentations. Il s'agissait du Grand Cirque Wilke qui nous vient le 22 courant pour 5 jours. Le plus grand succès lui est acquis dans toutes les villes. Xous reproduisons ci-dessous les quelques lignes que le Matin, d'Anvers, consacre au cirque Wilke \L CIKQUL WILKE. Le vrai cirque, dans sa tente de toile, avec son arène de tan. Le cirque de nos enfances, pittoresque, mouve menté. grouillant, qui sent le cheval, la foule, le bois, la couleur... Une ré surrection heureuse, et dont le succès, d'emblée, a été énorme Anvers. En vérité, hier, la tente, que le vent agitait sur ses madriers, fut trop étroite pour contenir le public qui l'avait prise d'as saut, et que l'on ne maintint que mal aisément. tant il s'empressait bien voir... et applaudir. Car, dans ce cadre ru.-iique, qui nous réunit, nous rend des impressions lointaines qu'on retrouve avec ravissement, le specta cle est plein de charme, bien présen té, très vivant. Il garantit au cirque Wilke une faveur qui ne se démentira pas. Dans l'impossibilité de signaler ici tous les numéros intéressants de ce programme aussi varié que brillant, je citerai seulement l'Otto Bara Compa gnie, qui sont des clowns musicaux extraordinaires, de véritables artistes doublés de véritables comiques M"* Eugénie, une écuyère de haute école du meilleur style les sœurs Kayser, qui sont charmantes et cake walkent, cheval, avec entrain les clowns Dassi, d'invention nouvelle et drôle, mérite dont on sentira l'importance les Alphunso, des gymnastes d'une force et d'une souplesse impression nantes Jack Bartzeni et Miss Bart- zeni, qui présentent un mméro de lions magnifique, un régal énorme ce menu de choix, l'éclatant triomphe de la soirée et la dompb ise est ex quise et le belluaire superbe les dres sages eu liberté de M. Wilke, direc teur, capables de rallier les enthou siasmes de tous les amateurs de chevaux. J'en passe, et des meilleurs, et meilleures, dont la jolie Anita... Les bravos, tout le soir, crépitèrent sous la tente, et le plaisir du public fut péremptoire. Gomment louanger mieux le cirque Wilke et nous féliciter d'a voir eu. enlin, un vrai cirque dans nos murs. Si vous voulez éviter des pannes de moteur, n'employez pas du naphte lourd, mais demandez N'encrasse pas le moteur et ne donne pas de râtées même dans les très fortes montées, garantie pure et d'un grand rendement. American Petroleum Cy Bamlils masqués. La nuit de Mardi Mercredi, un petit cultivateur, nommé Cuvelitr, âgé de 74 ans, qui demeure avec sa bile unique, simple d'esprit, aux confins de la ville de Thielt, fut réveillé par un bruit insolite. Avant qu'il eût pu se rendre compte de ce qui se passait, le vieil lard fu assailli par deux malfaiteurs ayant la tête enveloppée de miles d'em ballage Le malheureux fut bâillonné et maltraité, puis les malfaiteurs lui ordonnèrent de désigner l'endroit où il conservait son argent. Plus mort que vif, le vieil lard suivit et aida les bandits dans leurs recherches. Ils mirent la main sur uue somme de 68 francs tout l'avoir du malheureux. Les malfaiteurs sont partis après avoir ligoté leur victime l'un des montants du lit. L'état du vieillard inspire de graves inquiétudes. Les malfaiteurs sont in connus. Le seigle fourrager. Un fourrage fort et apprécié, en pe- j tite culture surtout, est celui que don ne le seigle que l'on fauche au prin- i temps avant l'épiage, vers la mi-avril. Il donne une nourriture abondante, nutritive et favorisant la lactation. Il a l'avantage de venir en ci Iture inter calaire, il se sème fin Août jusque la mi-septembre et au printemps on peut lui faire succéder la betterave ou la pomni' de terre. Gon ne toutes les plan es interca laires, e seigle fourrager, loit être se mé dai s un sol bien fumé tt largement pourvu de tous les éléments fertili sants. Une bonne dose de fumier de ferme enfoui le plus tôt possible avant le se mis constituera une réserve alimen taire non seulement pour le seigle mais pour la plante qui lui succédera. En m me temps que le fumier, on don nera les engrai.- potassiques et phos phatés en quantité suffisante pour le seigle et pour la pomme de terre ou la betterave. 11 n'y a pas a craindre de perte par entraînement en employant ces engrais en Août, la potasse et l'a cide phosphorique étant énergique- ment retenus par le sol. On enfouit par le labour en même temps que le fumier 600 k. superphosphate et 700 k. kainite par hectare. La fumure azotée sera donnée avant les travaux de préparation du sol pour le semis. On appliquera par hectare 100 k. de sulfate d'ammoniaque. Get engrais cette époque nitrifiera rapi dement, sa nourriture azotée sera vite mise la disposition de la jeune plan te, elle contribuera pour beaucoup donner avant l'hiver des plantes fortes qui résisteront bien aux intempéries et au printemps la partie non utilisée du sulfate d'ammoniaque sera consom mée au réveil de la végétation. Le seigle fourrager demande être fauché très tôt sinon il durcit et n'est plus alors appété du bétail. Jean BLOUX, Ingénieur Agricole. GK.WliE en acajou et chêne S'adresserchez M. HENNAERT, H., rue St Nicolas, ig, Ypres. Lxposition (Je Lharleroi. Une des conséquences de l'impi toyable été que nous venons de traver ser, c'est que l'Exposition de Charle- roi atteint maintenant son apogée. En ell'et, beaucoup de personnes qui n'avaient eu garde de quitter leur home au cours de la période de grandes chaleurs, font maintenant leur visite l'Exposition de Gharleroi. Aussi ne faut-il pas s'étonner du suc cès toujours croissant de celle-ci. Jamais le nombre des entrées n'a été aussi élevé, jamais la province et l'étranger n'ont donné avec autant d'entrain. Et le Gomité ne néglige rien pour augmenter encore le charme et l'agré ment de l'Exposition, pendant ses der nières semaines. Voici qu'on annonce, en effet, pour le Dimanche 1er Octobre, an tournoi de Marches militaires de ces Marches historiques auxquelles les braves populations d'Entre-Sambre-et-Meuse attachent tant d'importance, et qui constituent l'un des plus beaux fleu rons du folklore wallon. Inconnues généralement dans le res te de la Belgique, ces Marches attire ront, sans aucun doute, Gharleroi, des milliers d'amateurs de ces specta cles populaires, si caractéristiques dans leur naïveté. ID3EHREM3AUX ECAii5$ INNES I cCarrières) «wnn"sidirÀftto MONUMENTS FUNÉRAIRES REPOS DOMINICAL. l'Iiarmiicie ot verte Siiiiaiiclic 17 Sept. 1911 ,VÏ. L. \ERTSE.\S, Les méprises de la critique d'art. "■<li te--oV densité 7GO pour le gros Quai, 7. YPRES. Téléphone 148. 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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 2