ELECTEURS La loi permet de
Dimanche 8 Octobre
GÇAND MEETING.
A nos amis
tra
Conseil communal
mée que, déjà, M. Robert Glorie se
lève et prend la parole
Discours de M. Giorie.
Un tonnerre -ici'applaudissements
salue la péroraison de M. l'avocat
Glorie et l'orateur est vivement féli
cité.
Avant de terminer 1^. séance, M. le
vice-président invite les membres
assisteren grand nombre la réunion
de l'Association libérale qui se tien
dra, Dimanche 8 Octobre, 7 heures
du soir, au local des Anciens Pom
piers, et les prie d'écouter, avec
attention, les explications que M.
Brunfaut leur donnera au sujet du
mode de votation.
Chronique électorale.
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Association libérale.
Salle des Anciens-Pompiers,
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Electeurs La loi
permet de panacher.
D'YPRES.
La séance publique est ouverte
5 h. 15 m.
Sont présents MM. Colaert, Bourg
mestre-président Fraeys et Vanden-
bogaerde, Echevins; Fiers, Vandergho
te, D'Huvettere, Bouquet, Sobrv. Le
mahieu, Biebuyek et Begerem, con
seillers N. Boudry, ff. de secrétaire.
Absent M. Iweins.
Le piocès-verbal de la dernière
séance est approuvé.
Propriétés communales procès-
verbal de la vente des noix.
2. Règlements communaux ordon
nances sur la distribution d'eau.
3. Bureau de bienfaisance placement
de fonds.
<4. Bureau de bienfaisance libéralités
l'occasion de l'octroi de concessions de
sépultures.
5. Bureau de bienfaisance réparti
tion de la contribution dans tes frais de
l'instruction gratuite pour 1910-1911
6. Hospices civils procès-verbal de lo
cation de biens ruraux.
7. Hospices civils vente de terrain
Wytschaete.
8. Hospices civils location de la
chasse, procès-verbal.
9. Culte compte 1910 de l'église -S'1
Jacques.
10. Culte Budget 1912 de l'église SI
Martin.
11. Culte Budget 1912 de l'église S'
Nicolas.
12. Culte location d'immeubles de la
fabrique d'église S' Pierre.
13. Propriétés communales expro
priations pour l'agrandissement des in
stallations du chemin de fer de l'Etat.
Voir la suite en 4° page.
Aprèsavoir signalé nouveau, tel que nous
l'avons rapporté en notre précédent numéro,
l'esprit exclusif qui règne, l'Hôtel de Ville,
M. Glorie examine, si nos conseillers cléri
caux ont répondu ce que l'on attendait
d'eux et se demande comment nous sommes
représentés notre Hôtel de Ville.
11 poursuit en ces termes Le négo
ciant Monsieur Vandenboogaerde, qui de
vait, d'après le Journal d'Y près du 23 Jan
vier 1904, représenter le commerce, est relé
gué, par ses amis cléricaux, sans qu'on sa
che pourquoi, l'Etat-civil, dont, comme
commerçant, il ne connaît absolument rien,
et remplacé, aux travaux publics, par un ban
quier, un aspirant la noblesse, M. Fraeys
de Veubeke, particulièrement bien choisi
donc pour entrer en rapport avec le commun
des mortels, commerçants et ouvriers
Mais M. Vandenboogaerde ne doit pas
trop s'attrister, en l'absence de M. Colaert,
qui, pour se reposer des fatigues de tous les
mandats qu'il cumule, était allé se reposer
la Panne, M. l'échevin de l'état-civil peut
remplir les fonctions de bourgmestre. Mais
alors qu'il n'oublie pas, que certain Diman
che, il doit y avoir, en ville, une grrrrrrande
manifestation cléricale qui devra disposer de
toute la Grand'Place, sinon, il pourrait devoir
retirer la permission qu'il avait accordée cer
tain cirque de passage ici, de se placer sur la
Grand'Place, et l'envoyer occuper, sans au
torisation préalable, un terrain militaire
Tout cela n'est pas sans exposer la ville
des ennuis, dont un clown même du cirque
a pu tirer profit
Mais dorénavant M. Vandenboogaerde
sera aidé par M. Baus, autre commerçant,
qui déjà, l'insu de tout le monde, jouait du
troisième échevin celui-ci, simple céliba
taire, mais tuteur de 6 enfants mineurs, lutte
avant tout pour l'âme des enfants, la liberté
des pères de famille, et la loi Schollaert.
Belles paroles, sans contredit mais je ne
crois pas cependant que l'âme de nos en
fants soit en péril dans les écoles de la ville
où un prêtre va enseigner le catéchisme,
d'autant moins, que nous n'avons plus la
liberté d'enseignement qui nous est garantie
par notre Constitution. Ce que M. Baus
voudrait:c'èstquelques millionsde plusdans
lapochedescouvents,il préfère ces écoles où,
comme St Michel, on apprend aux en
fants marcher la procession, sur la Plai
ne d'Amour, en plein soleil et ce, sous l'œil
paternel de M. Neuville. Très bien il peut
ériger et soutenir semblables écoles, mais
quant nous, nous estimons qu'il convient
que, avec l'argent de tous, l'Etat soutienne
seul l'école officielle.
Et que dire de M. Lemahieu, qui de tout
le temps qu'il siège, a trouvé simplement
qu'il fallait un aqueduc la Paddevyver-
straat d'autres, n'en parlons pas, MM.
Iweins d'Eeckhoutte, Fiers, Vanderghote,
n'ont absolument rien trouvé du tout.
Non, la vérité c'est que, parmi nos conseil
lers actuels, il y a absolument trop de dor
meurs pas étonnant, dès lors, que, quand
l'un ou l'autre conseiller un peu plus actif,
fait une observation fondée, que M. Colaert
passe immédiatement au vote, sûr d'avoir
tous les dormeurs de son côté, et que, dès
lors, il peut se vanter de sa force d'une façon
très spirituelle, devant le public choisi du
Volkshuis Heeft Colaert een kletskop, hij
heeft haar op zijne tanden.
Il est donc de toute nécessité, que quelques
représentants libéraux indépendants aillent
empêcher M. Colaert de satisfaire tous ses
caprices, sans que la moindre observation
lui soit jamais faite.
Cependant, MM. D'Huvettere et Begerem
ont osé signaler, l'occasion de la restaura
tion du cloître St Martin, combien notre
maïeur engageait la légère les fonds de la
ville dans des travaux très coûteux.
En effet, le 3 Juillet 1911il y avait l'ordre
du jour de la séance du conseil communal,
l'adjudication des travaux pour la restaura
tion de l'ancienne Abbaye de St Martin.
Après qu'on eut approuvé la décision de la
fabrique d'église, qui avait pris comme
adjudicataire, M. Castelein de Ghistelles,
M. D'Huvettere fit remarquer que, d'après
un certain accord passé avec la fabrique
d'église le 2 Janvier 1909, il s'agissait
d'un bail emphytéotique de 90 ans, devant
être approuvé par arrêté royal, et que ce
bail devait être fait par un acte authentique
dont l'existence faisait défaut. Au surplus,
disait M. D'Huvettere, on ne peut s'engager,
la légère, entreprendre des travaux de
cette importance.
La fabrique d'église ne devait payer que
20,000 fr. et la ville s'engageait verser
d'avance 40,000 francs, sans avoir l'assuran
ce que l'Etat allait donner le restant. M.
Colaert fit remarquer qu'on ne savait pren
dre en bail ce qui n'existait pas. De tout
quoi il résulte, qu'il ne peut être question de
restauration, mais de reconstruction de l'an
cienne Abbaye, et nonobstant les instances
réitérées de MM. D'Huvettere et Begerem
qui exposèrent clairement que l'intervention
de l'Etat n'était guère assurée sans garan
tie, que plus tard le bâtiment restauré ou
plutôt reconstruit, pourrait être repris, que,
dès présent, la ville faisait une libéralité
la fabrique d'église d'environ 200,000 francs,
moyennant un paiement par celle-ci de
20,000 francs. Au surplus, pour ce vétusté bâti
ment, qui n'était plus d'aucune utilité pour
la fabrique d'église, celle-ci touchera encore
un bail annuel, après que la ville l'aura en
tièrement reconstruit.
A la même séance, M. Begerem fit obser
ver qu'on lui avait refusé l'examen des
pièces les dormeurs ne s'en étaient proba
blement pas inquiétés.
N'est-ce pas renversant qu'un membre du
Conseil doive reconnaître que c'est, l'insu
des conseillers, auxquels on refuse l'examen
des pièces, que notre administration prend
ses décisions
Mais, Yprois, pourquoi vous plaindre de
ces nombreux gaspillages de notre adminis
tration Nos maîtres ne se gênent même pas
de dépenser follement votre argent, pour
acquérir de vieilles fausses cloches pour
le nouveau carillon, ils ont encore le toupet
d'y faire graver Het volk van Yper is
verrukt
Non, les Yprois ne sont guère ravis
de ces folles et inutiles dépenses et ils le prou
veront le 15 Octobre prochain en envoyant
les libéraux l'Hôtel de Ville, pour faire
cesser ces gaspillages, contrôler tout ce qui
s'y passe et pour procurer tous plus d'éga
lité et plus de justice
Vivent les candidats libéraux
M. BRUNFAUT explique de quelle façon
les électeurs devront voter le 15 Octobre
prochain. Chaque électeur recevra, cette
fois, des bulletins roses et blancs, selon le
nombre de voix auquel il a droit. Pour la
première fois, les bulletins seront numérotés.
Après avoir voté, l'électeur enlèvera lui-
même le numéro de chaque bulletin et le
remettra au président du bureau après cette
opération, il déposera ses bulletins dans
l'urne. Il est absolument impossible de
savoir pour qui l'on a voté.
Il prie les membres d'éveiller l'attention
de leurs amis et connaissances sur l'usage
qu'ils doivent faire du nouveau bulletin de
vote.
En terminant, M. Brunfaut émet l'espoir
que les membres de la Garde Libérale et
tous les électeurs indépendants rempliront
leur devoir, pour que le 15 Octobre soit une
journée de triomphe Applaudissements
prolongés
*r< '■■H jrsSk '"S '"S
Xoiim prions instamment
les électeurs libéraux d'en-
gager leurs parents et leurs
finiis, inscrits sur les listes
électorales d'Vpres, mais
demeurant actue I lemen t
dans d'autres villes «lu pays
ou se trouvant l'étranger,
de prendre part l'élection
«lu lo Octobre.
1succès peut dépendre
de tiueltjues voix.
Le 1H octobre 190îl,l'éclie»
vin Vandenboogaerde et le
conseiller Lemahieu 11'ont
été élus qu'à L\E voix «le
majorité.
T-S-m-rs c* c* T*-s, rx r*-r*
Nous signalons avec plaisir qu'à Messines
et Neuve-Eglise les cléricaux n'ont pas
même osé entamer la lutte.
Toutes nos félicitations uos amis de
Messines et de Neuve-Eglise.
Bas- Warnêton. Deux listes.
Becelaere. Deux listes.
Bixschote. Cinq listes.
Boesinghe. Deux listes.
Brielen. Deux listes.
Comines. Trois listes. Les rouges,
les bleus et les socialistes.
Crombeke. Pas de lutte.
Dickebusch. Pas de lutte.
Dranoutre. Deux listes.
Elverdinghe. Pas de lutte.
Gheluvelt. Deux listes.
Hollebeke. Pas de lutte.
Houthem. Deux listes.
Kemmel. Pas de lutte.
Langemarck. Pas de lutte.
Locre. Pas de lutte.
Messines. Pas de lutte.
Neuve-Eglise. Pas de lutte.
Oostvleteren. Deux listes.
Passchendaele. Pas de lutte.
Ploegsteert. Deux listes.
Poelcapelle. Deux listes.
Poperinghe. Trois listes.
Proven. Deux listes.
Reninghelst. Deux listes.
Rou'sbrugge. Deux listes.
5' Jean. Deux listes.
VIamertinghePas de lutte.
Voormezeele. Trois listes.
Warnêton. Pas de lutte.
Watou. Pas de lutte.
Wervicq. Trois listes.
Westoutre. Deux listes.
Westvleteren. Deux listes.
Woesten. Pas de lutte.
Wulverghem, T rois listes.
Wytschaete. Trois listes.
Ypres. Deux listes.
Zantvoorde. Deux listes.
Zillebeke. Pas de lutte.
Zonnebeke. Pas de lutte.
Zuydschote. Pas de lutte.
Il ressort donc de ce tableau que sur les
42 villes et communes dont se compose l'ar
rondissement d'Ypres, il y a trois villes et
vingt-deux communes où la lutte est enga
gée et dix-sept communes où les candidats
sont élus sans lutte.
A Wervicq, il y a lutte entre libéraux, so
cialistes et cléricaux Ypres, entre libé
raux et cléricaux Poperinghe, entre libé
raux, cléricaux et indépendants Comines,
entre deux listes cléricales et une liste so
cialiste.
Dans les autres communes, la lutte est
circonscrite entre catholiques, entre catholi
ques et indépendants et entre la liste du curé
et celle du bourgmestre.
7 heures du soir,
ïà«'s-i candidats pren
dront lîi parole.
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Samedi 30 Septembre 4 i 1
Avant d'aborder l'ordre du jour. M le
Président remet, aux applaudissements de
l'assemblée, les distinctions pour actes de
courage et de dévouement décernées
nos concitoyens MM. Messiaen Arthur,
Deweerdt Charles, Clinckemaille Robert,
Devos Arthur et Vandenboogaerde Hippo-
lyte.
(Le Progrès réitère ses félicitations,).
Cette vente a produit cette année 1147
francs C'est la plus forte somme enregis
trée jusqu'ici.
M. le Président. Par suite de la grande
sécheresse, le bourgmestre a dû prendre un
arrêté réglementant la consommation de
l'eau. Une seconde ordonnance a été prise
par l'échevin Vandenboogaerde, ff. de
bourgmestre.
Le conseil ratifie ces deux arrêtés.
Cet objet est remis une prochaine séance.
Le bureau de bienfaisance reçoit diverses
libéralités l'occasion de l'octroi de con
cessions de sépulture.
La part d'intervention du bureau de
bienfaisance dans les frais de l'instruction
est fixée 11.808 francs.
La location de ces biens a rapporté 16.118
francs. Antérieurement elle n'a rapporté
que 15.029-25 fr.
Le conseil autorise au prix de 3.000 fr. la
vente d'un terrain de 68 ares, sis Wyt
schaete, faisant partie de la fondation Godt-
schalck cette somme placée en rentes bel
ges produira plus que la location actuelle.
Cette location a rapporté 6.223 fr. contre
4.007 fr. pour la location antérieure.
Le compte se clôture comme suit
Recettes générales fr. 1 (,'421-97
Dépenses générales fr. 6,320-68
Excédent fr. S, 101 -39
Les recettes s'élèvent la somme de
fr. 230,71 1-87
Les dépenses celle de 216,480-37
Excédent fr. 14,231-30
Le budget s'élève en recettes et en dé
penses la somme de fr. 7,107 78.
Cette location est faite conformément au
cahier des charges ordinaire.
M. le PrésidentIl s'agit de l'expro
priation du terrain et de la pièce d'eau si
tuée derrière la gare.
AI. D'Huvetteredemande si l'intérêt sera
calculé raison de 4 1 2 °,0.
M. Colaert répond affirmativement.
M. Sobry (en flamand) demande qu'on
rempli-^e la pièce d'eau marécageuse située
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