Brillants GUIDE 0'YPRES Automobilistes Les collèges patronnés battus au concours. Au moment où beaucoup de pères de famille se posent la question si im portante du choix d'une école pour leurs fils, il est bon de dissiper l'erreur de la supériorité des collèges épisco- paux sur les athénées royaux et les collèges communaux. le presse cléri cale a depuis de longues années pré senté, sous un jour absolument faux, les résultats du concours général an nuel, atin d'accréditer cette légende. En cette matière, la seule statistique eKacte doit réunir trois conditions 2° Elle doit tenir compte du nombre de concurrents, de part et d'autre, c'est l'évidence même 3J Elle doit tenir compte de la qualité des résultats. Ainsi 10 résultats qui seraient 3 prix, 3 accessits et 4 men tions valent mieux que 12 résultats qui seraient des nominations de 50 60 points. Cette année l'enseignement officiel a obtenu 538 distinctions et l'enseigne ment libre 244. Comme le Moniteur ne publie pas le nombre de concurrents par établisse ment, nous nous basons, dit l'Etoile, sur des renseignements privés, d'après lesquels l'enseignement officiel présen tait 220 concurrents et l'enseignement libre 100, en sorte que le nombre "de distinctions par concurrent est de 2.44 de part et d'autre. Mais si l'on examine la valeur intrin sèque des résultats, on doit conclure une victoire éclatante de l'enseigne ment officiel. Les 538 résultats obtenus par celui-ci sont 10 prix d'honneur, 46 prix, 104 accessits, 76 mentions honorables, 302 nominations simples. Les 244 résultats de l'enseignement libre sont 15 prix, 33 accessits, 34 men tions honorables, 162 nominations sim ples. Donc, dans l'enseignement officiel 43.8 p. c. des résultats dépassent 65 points et 10 p. c. dépassent 80 points tandis que, parmi les résultats de l'en seignement libre 33.6 p. c. dépassent 65 points et 6 p. c. dépassent 80 points. Et surtout, les 10 prix d'honneur vont TOUS l'enseignement officiel. Voilà les faits 1 Les calholi<|ues... el la liberté. Avons-nous entendu parler de la liberté du père de famille depuis quelques mois Tous les pères du royaume ont dû tressaillir de joie de compter d'aussi énergiques défenseurs de leur liberté. Peut-être ont ils été un peu interloqués, au début, en appre nant que ces défenseurs étaient les cléricaux, mais ils se sont sans doute promptement remis de leur surprise, tant leur reconnaissance s'est manifes tée profonde et sans bornes envers leurs bienfaiteurs. Donc, vive la liberté du père de famille Ce cri, qui s'est élevé puissant et formidable Louvain, le 27 Août, continuera retentir jus qu'aux prochaines élections législati ves dans les moindres bourgades de la Belgique. Vive la sainte liberté du père de famille Et les députés de la droite, d'innombrables curés et vicaires, tous les journalistes bien pensants ont com menté et commenteront encore cet admirable cri de ralliement. Et voilà que du coup les libéraux, qui coyaient, dans leur naiveté, avoir été toujours le véritable parti de la liberté, sont convaincus des plus noirs et des plus ténébreux attentats contre les droits sacrés et imprescriptibles des pères de famille. Nous nous sentions donc attérés de vant les accusations dont nous som mes l'objet lorsqu'en feuilletant une vieille collection de la Flandre nos yeux sont tombés sur le n. du 16juin 1877 qui contient le texte d'un discours prononcé vers cette époque par l'évè- que de Tournai dans l'église de Tem- pleuve, l'occasion d'une cérémonie de confirmation Mes chers enfants, Vous venez de recevoir un Sacre ment qui vous rend parfaitement chré tiens. En entrant dans cette vie nou velle, je dois vous signaler la plus grande plaie sociale de ce siècle. Je veux parler du libéralisme. Les chefs de cet infernal parti sont des loups. J'espère qu'il n'y en a |»as dans cette commune. Ceux qui suivent les aspira tions de ces chefs sont des loups recou verts de la peau d'une brebis. Fuyez ces gens pernicieux. Vous êtes trop jeunes encore, mes enfants, pour que je développe vis-à-vis de vous, mes sentiments leur égard mais mon devoir est de vous signaler dès aujour d'hui le danger, afin que vous l'évitiez. Comme catholiques, vous avez un de voir remplir vis-à-vis de vos parents, c'est de solliciter pour vous la fréquen tation d'écoles catholiques. Les écoles libérales sont des lieux de perdition. Il suffit d'un seul professeur libéral dans une école, pour que l'établisse ment soit mauvais. Insistez donc près de vos parents, pour qu'ils vous fassent fréquenter des écolescongréganistes... Le texte même de ce discours indi que que l'évêque de Tournai avait de vant lui des enfants qui fréquentaient des écoles officielles. Ils ne s'y étaient pas rendus sponta nément, n'est-ce pas Les pères de famille, forts de leur liberté, les avaient envoyés 1' école de leur choix selon ia formule de nos bons cléricaux. Ils n'étaient cepen dant pas des athées, ou des protestants, ou tout simplement des gens sans reli gion, puisque leurs enfants avaient fait leur première communion. Mais ils étaient des libéraux, c'est-à-dire des loups recouverts de la peau d'une brebis des êtres pernicieux. C'est ences termes, tombés des lèvres évan- géliques d'un prélat, que de jeunes enfants entendaient qualifier un père ou une mère qu'ils avaient jusqu'alors honorés de leur respect. D'ailleurs, un des dix commandements de Dieu ne dit-il pas Père et mère honoreras Afin de vivre longuement. Désormais, le chef de la famille de vait être considéré comme un miséra ble, digne de toutes les malédictions. Ce qui plus est, l'évêque de Tournai engageait ces pauvres enfants sup plier leurs parents de les envoyer une école congréganiste. C'était un de voir qu'ils avaient remplir. Le mot figure dans le discours. La liberté du père de famille était donc d'un bien grand prix aux yeux de ce haut digni taire de l'Eglise Au surplus, faut-il s'étonner de cette monstrueuse théorie?N'avonsnous pas signalé, il n'y a guère longtemps, la lettre pastorale de l'évêque de Verdun, Mgr Chollet, qui non seulement pres crivait aux enfants d'adresser leurs parents les mêmes sollicitations, mais qui enjoignait de leur désobéir éven tuellement, peine de ne pas recevoir l'absolution Cet évèque disait aux prêtres Vous ne refuserez l'absolu tion qu'à l'enfant certainement con scient de son devoir, obstiné dans un mal que la récidive vous a montré invétéré, Vous le voyez, le mot devoir se trouve ainsi dans cette lettre pastorale. Il s'agit bien là d'une lignede conduite invariablement tracée par les autorités ecclésastiques. Du reste Mgr de Verdun a rappelé qu'il parlait en vertu des instructions du souverain pontife lui même. Le texte le dit formellement. Que devient donc dans tout cela la liberté du père de famille De quel droit nos modernes pharisiens se per mettent-ils de parler au nom de la liber té Nous l'avons dit et le diront sou vent encore, ils devraient être les der niers invoquer la liberté, car les principes mêmes leur défendent de la respecter. Nous tenons taire observer pro pos de cet article que jamais les orga nes cléricaux, qui sont si prompts exiger le respect de la liberté du père de famille, laquelle une atteinte n'a jamais été portée, ne se sont pas enco re expliqués sur la lettre pastorale de Mgr de Verdun. Qu'en pensent donc le Bien Public, le Journal de Bruxelles, le Patriote, le XX' Siècle et tutti quanti Théâtre <l'Ypres. La tournée Flori, qui a eu tant de succès l'année dernière, nous revient le Lundi 23 Octobre. Au programme La paix chez soi, comédie en 1 acte de Courteline. Comique dans son répertoire. Le Maitre de Chapelle, opéra comique en 1 acte par Ferdinand Paéz. Ouverture pour Piano. La Rose de S Flour, opérette en 1 acte, de J. Olfenbach. Comique dans son répertoire. Le spectacle commencera 8 4/2 h. Pharmacie ouverte Diuuiiiclie Octobre 161 i, M. A. WIXkLSSLrt, LECTEURS ATTENTION 2!! Lorsque vous demandez un TOI* veillez u ce qu'on ne vous serve pas une eau quelconque. Il n'y a qu'une eau minérale TOI*- UltO.SVliA et ceux qui substituent une autie marque au TOI* quand vous demandez un TOP sont passi bles des poursuites judiciaires. Fumure du froment. Dans les bonnes cultures, on ne fait plus guère usage que de variétés sélec tionnées haute puissance productive et capables de donner, quand les con ditions climatériques sont favorables, de 35 40 sacs l'hectare. Seulement il est bon de rappeler q ue les variétés améliorées sont avides d'engrais et que si elles sont les seules aptes livrer les hauts rendements qu'il faut chercher obtenir, elles de mandent un sol de première qualité, bien préparé et largement pourvu de tous les éléments nutritifs sous une forme facilement assimilable. Le froment réclame un sol pourvu de vieille force. Une fumure fraîche de fumier non décomposé ne lui con vient pas, elle tient le sol trop soulevé et expose la verse. 11 est préférable, si le sol demande un supplément de fumure, d'avoir re cours aux engrais concentrés. On ap plique par hectare, avant le labour de semis, 400 k. superphosphate et 125 k. chlorure de potasse. Ces engrais contribueront donner une belle ré colte on sait que l'acide phosphorique donne des tiges résistantes la verse et favorise la maturité et que la potasse aide la formation d'un grain farineux, pesant et de belle teinte. Le froment ayant de grands besoins en azote, on appliquera, lors de la préparation du sol, comme première fumure azotée, 125 k. de sulfate d'ammoniaque. Celle- ci sera complétée au printemps. 15 jours avant la reprise de la végétation, par une nouvelle application de 100 125 k. de sulfate d'ammoniaque. En agissant ainsi, on est presque as suré, si bien entendu les conditions climatériques ne sont pas trop défavo rables, d'avoir une belle récolte. Jean BLOUX, Ingénieur Agricole. Si vous voulez éviter des pannes de moteur, n'employez pas du naphte lourd, mais demandez la MOTOOA RLINE N'encrasse pas le moteur et ne donne pas de ratées même dans les très fortes montées, garantie pure et d'un grand rendement. pour le gros American Petroleum Cy CRESSINTHE - Ateliers de construc tion de moteurs indus triels essence demande un représentant actif Adresser offres 1*. r^nfeniL lade-Henrard, Her« stal. hlfSPLÛYt S BANQUE ayant quelques heures de loisir, ac cepterait écritures chez lui ou do micile. S'adresser au bureau du journal. Service pharmaceutique. Pour répondre au vœu exprimé par leur clientèle, les pharmacies LIIIOT- TË et MAY resteront ouvertes tous les dimanches et jours fériés. NOUVELLE EDITION, prix 1 fr. 25. État-Civil cTYpres. Déclarations du 13 au 20 Octobre 1911. Rosseel, Camille, rue des Boudeurs. Vandenberghe, Georges, rue S' Jac ques. Desmytter, Agnes, chaussée de Bruges. Meny, Paule, rue courte de Thourout. Woets, Heuri, rue des Plats. Delfosse, Raymond, Boulevard de la Station. Lorrain, Daniel, Kalf- vaart. Therssen, Henri, journalier, et De- smedt, Félicie, sans profession, veuve de Mahieu, Jérôme, Ypres. Odent, Camille, garçon de magasin, et Goe- tninne Rachel, servante, Ypres. Van Hauwaert, Mélanie, 78 ans, sans profession, veuveSimoens Jean, chaus- 1 sée de Poperinghe. Dartois, Bar- be,80ans, sans profession, célibaiaire, rue de la Boule. Pollentier, Edmond, 60 ans, sans profession, époux de d'Hulste, Elise, rue Longue de Thou rout. Osstvn, Zoé, 28 ans, sans pro fession, épouse de Duboix, Ferdinand, Boulevard Malou. 1° Elle doit être générale, parce que dans beaucoup d'établissements le nombre des concurrents est trop res treint pour qu'on puisse tirer une con clusion ayant une signilicationgénérale; (Flandre LibéraleG. A. Cette ima^re amusera saris-- doute vos petits, mais vous-mè= mè vous apprécierez certaine» ment les nombreuses qualités et les avantagées de l'emploi <Au SUNLIGHT SAVON Triple Économie de temps argent linge Ouverture pour Piano. RUE DE DIX M U DE, n' 68, Y PRES iffis rssras -as-^ss densité 700 Quai, 7. YPBES. Téléphonie 148. l>é|»oi d'huile* et graisses spéciales pour automobile* Le Dentiste M. Meier a l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle qu'il ne pourra plus se rendre PROVISOIER- MEXT Ypres pour y être consulté el qu'il n'y sera remplacé par personne. Les clients qui auraient cependant le désir de consulter M. Meier sont priés de se ren dre sa maison Courtrai, coin de la rue de Mouscron n0 2, maison porte cochère, près de la prison. En prévenant M. 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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 4