Chronique de la ville.
6AUDIER REMBAUX
\1. w oesle se la il....
CRESSINTHE
C'est là un malautrem a\ e, dit-on,
que de voir un ou - tn -
s'installer dans un Conseil communal
villageois. Tant pis pour le.- a lims-
trateurs ruraux qui, clan nia.or.
craignen de braver le contrôle d'une
minorité intime
llp journal flamand d'Anvers, le
Hahdelsblad se prononce aussi très
franchement pour la R. P. intégrale.
Après avoir annoncé que les catholi-
queâ de la Chambre pourraient bien se
décider supprimer quelques-unes des
chinoiseries de la loi électorale com
munale, il ajoute
La majorité décidera évidemment,
mais s'il s'agit d'appliquer des emplâ
tres sur une jambe de bois, il n'est,
notre avis, nullement besoin d'intro
duire la moindre modification.
Si l'on applique la R. P. intégrale
au Sénat, la Chambre et la province,
il n'existe aucune raison péremptoire
pour ne pas l'appliquer également la
commune.
L'argument qui consiste dire que
l'on sèmerait la discorde et la désunion
au sein de la commune, ne contreba
lance pas, notre avis, le principe de
l'égalité et l'intérêt primordial de la
représentation du parti catholique dans
les conseils communaux de toutes les
grandes villes du pays.
Il y a plus là où, la campagne,
régnent des désunions dans nos rangs,
la R. P. donneraà la minorité sesdroits,
dans la sphère de nos idées, tandis
que, la plupart du temps, cette minori
té y devient le noyau du parti libéral.
Telles sont les idées qui, dans les
villes, rallient la plupart de nos amis
et des membres influents de notre parti
et nous ont engagés tenir le langage
qui fut aussi le nôtre dans le passé.
Nous émettons l'espoir que la droite
examinera sérieusement la question et
entrera dans la voie d'une réforme qui
finira par s'imposer de telle sorte
qu'il vaut infiniment mieux qu'elle
soit réalisée par nous.
Le raisonnement est parfaitement
juste, mais il est étonnant qu'il n'ait
commencé pénétrer les esprits qu'a
près les consultations des 15 et 22 Oc
tobre. Les catholiques il y a un mois,
ne voulaient pas entendre parler de
l'unification, aujourd'hui ils y seraient
tous convertis
Il est probable d'ailleurs que leur
adhésion tardive une réforme récla
mée depuis longtemps par les anticlé
ricaux n'empêchera pas l'avènement
prochain du S. U. sur le terrain com
munal.
L'année politique 1911 sera remar
quable plus d'un titre. Sans énumé-
rer tous les événements déjà connus
qui la distingueront parmi ses voisines,
nous ajouterons encore un petit fait
qui mérite quelques commentaires.
M. Woeste, cette année, ne publiera
pas d'article de rentrée dans la Revue
générale
Dans un esprit de pacification,
sans doute, et pour éviter vraisembla
blement toute cause de récrimination,
l'éminent parlementaire a renoncé,
cette année, la tradition, lisons-nous
dans le Courrier de Bruxelles. Chacun
jugera comme lui qu'il y a mieux faire
en s'occupant du présent et en prépa
rant l'avenir.
Telle est la grande nouvelle. Décidé
ment, tout s'en va. M. Woeste ne jéré-
miera plus. Il nous avait habitué
cette tartine annuelle de récriminations
et de leçons aux dirigeants de son
parti,abondamment farciesdesinistres
prévisions. M. Woeste voyait tout en
noir.
Ces dispositions, peu folâtres, n'ont
pas changé, sinon le vieux leader ne
laisserait pas tomber la plume. Mais il
se rend compte que sa sagesse et sa
prudence se dépensent en pure perte
et sans laisser de traces dans les es
prits de nos gouvernants.
D'ailleurs, cette année, il fut con
spué, détrôné, de jeunes seigneurs
sans importance lui manquèrent de
respect sur les degrés du Palais de la
Nation, et le jeune De Lantsheere,
Louvain, lui jeta cruellement la pierre.
Après avoir été traité comme un
traître, et menacé jusqu'en son fief
électoral d'Alost, M. Woeste assista de
loin l'apothéose et au couronnement
de Schollaert, nouvel empereur des
cagots.
La défaite de celui-ci. moins d'un
mois après cette émouvante cérémo
nie, a vraisemblablement assez consolé
M. Woeste de tous ses ennuis et il re
nonce, pour cette fois, frictionner,
selon la tradition, ses adversaires
abattus.
M. Woeste a mieux faire. Il tient
reparaître la Chambre en chef qui
avait paru, et en ami qui sait oublier
les torts des siens.
Rien ne servirait, dans ces condi
tions, de retourner publiquement le
fer dans la plaie de la majorité cléri
cale.
M. Woeste ménage les nerfs de la
droite. Au lieu de l'exaspérer, il espère
la mater.
Nous verrons bien. Mais sa vicloire,
en tout état de cause, viendrait trop
tard.
La démission
du ministre de la guerre.
En dépit de tous les démentis offi
cieux, on considère dans les milieux
bien informés, dit la Chronique, la dé
mission du lieutenant-général Helle-
baut, et son remplacement par un
ministre de la guerre civil comme un
fait virtuellement acquis.
Le général tiellebaut succombe
l'incurie coupable et la stupide lési-
nerie des cléricaux qui, depuis un
quart de siècle, sacrifient la sécurité
du pays leur maintien au pouvoir.
Les événements récents ont montré
le danger couru par la Belgique qui
n'est pas en mesure d'empêcher son
envahissement par une armée étran
gère.
Le général Hellebaut a eu le tort
grave d'assumer la responsabilité d'une
pareille situation qu'il ne pouvait
ignorer.
11 a eu de plus le tort de donner sa
parole de soldat que rien ne manquait
notre organisation militaire, et, quand
il a fallu la mettre une bien petite
épreuve, on a constaté qu'elle était si
pitoyable qu'en quelques jours, en
quelques heures peut-être, elle s'écrou
lait complètement.
Mais il n'est pas le seul ministre dont
la parole se trouve engagée. M. de
Broqueville, chef du cabinet, iui aussi,
a trompé le Parlement et le Pays lui
aussi a déclaré que nous étions prêts.
S'il savait cacher la vérité, il ne peut
rester le pilote conduisant la barque
s'il l'ignorait, on n'a que faire de lui
la tête d'un département qui doit assu
rer notre existence indépendante, et
la tète d'un corps d'officiers qui ne de
mandent qu'à remplir leur devoir.
Lundi prochain, les députés et séna
teurs cléricaux se réuniront pour s'oc
cuper de la situation politique.
Que décideront-ils
Toutes sortes de rumeurs sont mises
en circulation on va même jusqu'à
prétendre qu'ils sont partisans de la
dissolution immédiate sans le vote du
projet de loi relatif aux nouveaux
sièges.
Ils est probable qu'ils voteront un
ordre du jour, et que ce manifeste fera
connaître leurs intentions. Deux ou
trois jours après, les Gauches libérale
et socialiste délibéreront ensemble,
pour prendre, de commun accord, les
mesures que la situation comportera.
Le projet relatif aux nouveaux sièges
peut être rédigé pour la deuxième
quinzaine de Novembre, les opérations
du recensement étant complètement
terminées. Dès maintenant, le départe
ment de l'intérieur a toutes les facilités
possibles pour le confectionner. Si M.
Berrver s'y refuse, c'est pour gagner
du temps il ne veut la dissolution,
avec les nouveaux sièges, que pour le
mois de Mai.
D'ici là on endormirait le pays ce
petit plan n'a pas beaucoup de chance
de réussir. Oh non Le ministère ou
blie qu'il a été frappé d'impuissance
par sa défaite du 15 Octobre on lui
rappellera son échec et... ses consé
quences.
La nouvelle caserne de
gendarmerie.
Le Conseil communal a approuvé
une convention passer avec l'Etat en
vue de la construction d'une nouvelle
caserne de gendarmerie l'Esplanade.
Ce projet, qui nécessitera une démo
lition partielle, légère pour commen
cer, de nos remparts, rencontre de
vives critiques dans le monde des
artistes.
Qu'importe nos maîtres
Mais il y a un autre côté de la ques
tion, qui méritait nous semble-t-il,
quelque attention de la part du Con
seil. Le bâtiment occupé actuellement
par la gendarmerie appartient aux
Hospices qui retirent de ce chef un
loyer annuel de 3000 francs. Que fe
ront les Hospices de leur propriété une
fois que lesgendarmesl'aurontquittée?
Parviendront-ils trouver nouvel
occupant au prix de 3000 francs l'an
Nous en doutons.
Mais qu'importe encore ànos maîtres?
S'inquiètent-ils de sauvegarder les in
térêts des pauvres Tout ce qu'ils font
n'est-il pas approuvé d'avance ce sont
les électeurs qui se vendent pour quel
ques pièces de cent sous qui disposent
de la majorité.
Pourquoi se gêneraient-ils
Nominations.
Il a été question au Conseil de la
nomination d'un instituteur l'école
primaire adoptée.
Mais il y a un scandale qui perdure
sans que nos édiles s'en inquiètent
c'est la situation qui est faite notre
école primaire pour filles de la rue St
Jean. Cette école est surpeuplée et
une nomination d'institutrice s'impose
d'urgence. Or les enfants dans cette
école payent 6000 francs de minerval
alors que la dépense pour l'entretien
de l'école, personnel compris, ne se
chill're qu'à 4000 francs. La ville réalise
donc annuellement un bénéfice de
2000 francs sur l'argent qu'elle deman
de aux parents pour assurer l'instruc
tion de leurs enfants. Au lieu de rem
plir ses engagements, la ville se con
tente d'empochit l'argent. Si un négo
ciant devait agir comme elle le fait, on
le traiterait d'escroc.
Société
des Anciens Pompiers.
Le Concert donné Dimanche dernier
par cette vaillante société, a obtenu le
plus franc succès.
C'est devant une salle comble que
l'harmonie, sous l'habile direction de
son honorable chef, M Henri Moerman,
a exécuté les numéros de la première
partie. Des applaudissements enthou
siastes marquèrent l'impeccable exé
cution de chaque morceau.
M. De Bischop, l'illusionniste mon
dain, a charmé l'auditoire par ses jolis
tours, aussi variés qu'intéressants. On
vit rarement prestidigitateur aussi
souple d'adresse. Les acclamations,
souvent répétées auront suffisamment
convaincu l'artiste, que le public l'a
jugé sa réelle valeur.
Une partie de danse, très réussie, a
clôturé cette agréable soirée.
Les obligations portant les n°" 94,
145, 5 f et 38 sont sorties au tirage
du 31 Octobre écoulé et remboursa
bles, partir de ce jour, au bureau de
l'Association libérale, rue du Sémi
naire. La Commission.
Nos Brasseries
l'Imposition de Charleroi.
Après le brillant succès obtenu
l'Exposition de Bruxelles 1910, la
Brasserie L'Yproise vient encore
d'obtenir la médaille d'or l'Exposi
tion de Charleroi 1911, pour la Blonde
des Flandres en fûts et en bouteilles.
Dégustation la distillerie de Rou-
baix, 79, boule ard du Hainaut, Bru
xelles Téléphone '080.
\os artistes.
Deux personnalités féminines dont
on a le droit Ypres d'être fiers, sont
M Louise de Hem Madame Lebbe)et
Marguerite Coppin.
Il nous est fort agréable de suivre
de loin les succès constants qui for
ment les degrés de leurs ditlérentes
voies. L'une, de la brosse ou du crayon,
l'autre de la plume, elles servent toutes
deux avec éclat la cause de l'Art et
du Beau.
M",e L. de Hem ne compte plus les
Salons, les Expositions où elle triom
phe. Travailleuse acharnée, elle est
fort bien récompensée aussi de son
labeur par la renommée toujours crois
sante qui suit son nom. Sa signature
sur une toile ou un carton épelle
triomphe C'est que son talent n'a
fait que grandir, s'affirmer dans le bel
atelier de la rue Darwin, Bruxelles),
elle a ébauché et mené splendide
réussite, des peintures où la technique
savante traduit souhait l'inspiration
haute, l'observation juste.
M110 M. Coppin, au bord des canaux
solitaires de Bruges, remplit tous les
loisirs que lui laissent ses cours d'His
toire et de Littérature, écrire romans
et poèmes. Elle a beaucoup progressé
et son dernier livre «Nouveaux Poèmes»
rencontre une excellente presse. L'in
spiration de ce recueil est, en effet,
très supérieure celle de Triomphal
Amour tandis que la forme s'est as
souplie. La médaille d'argent que la
poétesse a reçue l'Exposition Univer
selle de 1910 n'est pas la seule récom
pense de ce talent probe et sévère
des critiques comme Bocquet, Berger,
A. Séché, Wasch,etc., l'ont plusieurs
reprises, dans leurs Anthologies, placée
la tête de la littérature féminine
française, en Belgique.
Ces deux artistes sont des arguments
vivants contre les suffragettes et
tous féministes outrance femme ou
homme, peu importe réussira celui
qui se donne ardemment son métier,
sa profession, qui développe en soi
le meilleur de soi
Nous souhaitons nos concitoyennes
toutes les chances qu'elles méritent si
bien. Térence.
Société Bovale
des Lianes Arbalétriers.
TKVÏS.
Le soussigné Jules KINKIN,
domicilié Hollebeke, déclare
ne reconnaître aucune dette
que son épouse, née Marie
BRÛLÉ, pourrait contracter
partir de ce jour.
Jules KINKIN.
Garde civique.
Froidure R. 20 25 10 25 25 105
Hamendt A. 20 20 20 20 20 - 100
Dehollander H. 20 25 20 20 15 100
Pintelon M. 20 20 20 15 20 95
Butaye E. 20 20 25 10 20 95
Dethoor F. 20 15 20 20 20 95
Gaimant 15 25 20 20 10 90
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A
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Mit
«s i&m>m esi -ss rs% m m -ts
A. V I S.
Au Sultan et l'Hôtel du Soleil,
Grand'Place, Y près.
Apéritif
fortifiant.
Tir du Lundi 30 Octobre 1911
Blason ordinaire
Haut total Cillis G. 5-6-41/2-6—211/2
Bas total Mahieu L. 1-1-1-1 4
«a? *rs*®s m i «s
Le Novembre içil
Tir du 2 Novembre 1911.
Réduit.
OURS
POLI
(Carrières)
MONUMENTS
FUNÉRAIRES
PRIX FORFAIT
POSÉS
CIMETIÈRE
Câlàlocjae
franco
gratuit
demande