AVIS d'Extension Universitaire Hygiène, ij„je Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. Conseil communal Dimanche, 10 Décembre 1911. 71e ÎII1I)ée> \o 50. Vires acqi'irit eurdl PRIX DE L'ABONNEMENT rooa la ville Par an franc-;, p' la province Par an -1 fr. 50 p' létranser Par an 6 fr. 60 ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. AUX NOUVEAUX ABONNÉS. Les personnes qui pren dront un abonnement au PROGRÈS pour 1912, le recevront gratuitement partir de ce jour, jusqu'au 1' Janvier prochain. CEUCLE D ÉTUDES ET Y P R E S. Cours «le M. <11 A KG OIS, ASTR( AI 1 15 au CAFÉ DE LA BOURSE, Lm I,mie. Le Système Solaire. Dimanche 21 Janvier, L'Univers Sidéral D'YPRES. Séance publique «lu Samedi 2 Décembre 191 1. La séance publique est ouverte 5 h. 10 m. Sont présents MM. Golaert, Bourg mestre-président Fraeys et Vanden- bogaerde, Echevins Fiers, Vander- ghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry, Iweius, Lemahieu, Biebuyck, Begerem, Baus et Seys, conseillers N. Boudry, lî. de secrétaire. Le secrétaire donne lecture du pro cès-verbal de la dernière séance assez long cette fois-ci, l'interpellation du gaz y étant clairement détaillée qui est approuvé. En comité secret, le Conseil a nom mé titre définitif, en qualité d'em ployés l'administration communale, MM. Maurice Code et Arthur Spotbeen, et il a nommé également titre défini tif M. Vancappel, employé au service des marchés, avec affiliation la caisse de retraite. profite, comme votis savez, pour atta quer l'administration communale et notamment le bourgmestre, faisant accroire ainsi que je suis hostile l'établissement du Stand il n'en est cependant rien. J'espère que dans quelques semaines toutes les difficultés seront aplanies. La Députation permanente nous informe qu'elle est revenue sur sa décision prise il y a quelques mois, relative la demande de rachat par M. Wylleman, d'un passage donnant accès travers sa propriété, l'asile la Bourse. Refusé alors, la Députation approuve maintenant le rachat conclu entre les Hospices et M. Wylleman. (1) Ces augmentations de la part de la ville sont votées l'unanimité moins le vote négatif de M. Begerem. (2) Il résulte d'une délibération des Hospices que la location du droit de chasse d'une pâture sise Lamper nisse est donnée M. Van Haute, vété rinaire Nieuport, raison de fr. 8-50 par an. Approuvé. M. Bayart, bourgmestredeBecelaere, n'ayant plus l'intention de chasser, demande l'autorisation de céder M. Boucquey, son droit de chasse sur 4 h. 62 ares de terrain, situés Pas schendaele et Zonnebeke. Approuvé. 4. Instruction publique demande de création d'une place de sous-institutrice. Je ne sais pas pourquoi certain jour nal local nous prend partie au sujet de cette demande de nomination ce journal nous traite d'escroc et ce sont là des choses signaler au Parquet c'est pour l'administration. (1) La remise est décidée. 5. Instruction publique budgets 1912 des écoles primaires aJ école payante by écoles gratuites. Egalement remis, cette question se rattachant la précédente. La somme prévue au devis était de 26,669-39 francs. Un seul soumission naire s'est présenté, M. Vandenkerck- hove il a été déclaré adjudicataire au prix de 28.037-87 francs. Approuvé. 7. Classe ménagère de l'école de Marie compte 1910, budget 1911-1912. Le compte 1910 s'élève en recettes et en dépenses la somme de 1940 fr. Le budget 1911-1912 est remis la prochaine séance, pour examen d'une demande d'augmentation de traitement. Il s'agit de la parcelle de terrain que M. Schmidt avait acheté la ville cette vente ayant été annulée par la Députa tion permanente sera reprise sur une mise-a-prix de 15 francs'le m. c. au lieu de 10 francs. (2) Approuvé. Ce compte clôture en recettes et en dépenses la somme de 1752-81 fr. Approuvé. La séance publique est levée 6 h. -f £5$ L'organisation cléricale. l ue iitiii«- de «l«»c*umentM. Le docteur Barnich, le propagandiste libéral dont on connaît les louables efforts pour l'organisation pratique des oeuvres sociales, publie aujourd'hui, sous le titre Le Régime clérical en Belgique, un très intéressant ouvrage dans lequel il expose toute l'organisa tion du parti catholique, tous les avan tages purement politiques que la dt'oite a su tirer de la législation sociale. Cet ouvrage, pour lequel M. Paul Hymank et M. Paul Jauson ont écrit des préfa ces, vient son heure il nous livre, la veille d'une grande bataille, le secret de la puissance cléricale il nous édifie sur les moyens tous les moyens auxquels ont recours nos adversaires pour faire subsister leurs œuvres avee les deniers de tous les contribuables. Quand on réfléchit l'ensemble des documents très précis que produit le docteur Barnich, on constate que touté la législation sociale accomplie en Bel gique depuis vingt ans l'a été unique ment au profit du cléricalisme que les gouvernements catholiques qui se sont succédé au pouvoir depuis 1884 ont eu pour unique souci le groupement com pact des forces politiques pouvant ser vir leurs desseins. Depuis la formation de l'enfance jusqu'aux œuvres desti nées secourir la vieillesse nécessi teuse, tout porte la marque cléricale^ tout sert directement ou indirectement la cause cléricale, et tout cela vit, pros père avec les ressources fournies par l'ensemble de la nation 1 Un des chapitres les plus intéres sants du livre de M. Barnich, c'est celui que l'auteur consacre la cou-, quête et la formation cléricale de l'enfance. Quand le cléricalisme prend un enfant, il ne le lâche plus; illegarde, i eduque, lui façonne l'esprit jusqu'au moment où, l'âge d'homme, il en a fait un docile instrument électoral. Ce sont les patronages alimentés par les comités scolaires, les ligues parois siales, les conférences deSaint-VincenX de Paul, qui se chargent de cette for mation. Les patronnés sont divisés, suivant l'âge, en petits, jusqu'à 11 ans en moyens, jusqu'à 17 ans en grands} jusqu'à 20 ans en persévérants, qui constituent la catégorie de ceux qui, ayant dépassé la vingtième année, con tinuent fréquenter le patronage pour y enseigner leur tour. La cotisation mensuelle requise de chaque patron né varie de 5 25 centimes, mais toutes ces œuvres bénéficient des sub sides du gouvernement sous prétexte de subsides donnés aux mutualités ou la propagande antialcoolique. Il existe actuellement en Belgique 653 patrona ges pour garçons, dont 453 en pays wallon et 200 en pays flamand 471 patronages pour jeunes filles, dont 305 en pays wallon, soit au total 1,124 patronages, qui groupent ensemble 157,800 patronnés, dont 96,300 jeunes gens et 01,500 jeunes filles. Ll)NI0.> PAIT LA FORCE. ËB a t'ai usant le iJimanc/te. On s'abonne au bureau du journal, rus de Oixvuoe. ai, Ypres. Les annonces, les fails divers el les réclames sont reçus pour l'a t miJ .sî.o m. d V h les deux Flan 1res au bureau du Progrès. Pour la p ublicté en dehors des d;u Fini-., ,'i tresser exclusivement au Oomptoir de Publicité JAOtJOSS TillSSSli!), 41, Bnevard Anspach, Bruxelles, téléphone 3230. Extension de V Université Libre de BRUXELLES professe uràlaFacultédesscie nces a ppl iq u ées en 6 leçons, avec projections lumineuses Dimanche 10 Décembre, 3 heures précises Dimanche 17 Décembre, .^lonveiiK'iif annuel «le la Terre. Dimanche 7 Janvier 1912, Le Soleil. Dimanche 14 Janvier, Communications. M. le Président annonce qu'il n'a pas qualité pour donner l'autorisation de traverser les rues pour le placement de câbles électriques, s'il s'agit de rues appartenant l'Etat. Cette autorisation doit être demandée directement l'Etat. Mle Président donne lecture d'une lettre de l'administration communale de Boesinghe, annonçant qu'elle a adressé un recours au Roi contre la décision prise par la Députation perma nente, autorisant la construction du Stand le long du canal d'Ypres Boe singhe fBarmelanden). M. Colaert. On accumule comme plaisir toutes les difficultés. On en 1Chemins de fer vicinaux majoration de capitaux a) ligne Ypres-Neuve-Eylise- Steenwerclc- Warnèton. by1 ligne Ypres- Gheluwe. M. le Président donne lecture d'une délibération se rapportant cette ques tion le capital de laligne Ypres-Neuve- Eglise-Steenwerck-Warnèton,qui s'éle vait 170.000 francs est porté 185.000 francs, soit une augmentation de 9.000 fr. Pour la ligne Ypres-Gheluwe, le capital est porté de 55.000 04.000 fr. AI. D'Huvettere demande où en est la question du raccordement de la ll^ne Ypres-Gheluwe la ligne de Rou- lers-Bixschote, par le tronçon Ypres- Poelcapelle. MColaert. Les communes de Langemarck et de St Jean ont toujours été hostiles ce projet. Je crois que St Jean est maintenant revenu de meilleurs sentiments. Enfin, l'étude de cette question sera poursuivie. 2. Hospices civils location de la chasse Lampernisse. 3. Hospices civils cession d'un droit de chasse d Passchendaele et Zonnebeke. M. le Président. Cette question n'est pas encore suffisamment étudiée et on ne pourra prendre une décision qu'à la prochaine réunion. \JFraeys. Ça ne m'émeut pas M. Colaert. A moi non plus, mais I j Quelle comédie Et comme les inté rêts du pauvre sont bien gardés (N. d. 1. R.) (2) Au moins serait-il intéressant de sa voir ce qui justifie ces augmentations de capital. (N. d. 1. R.J 6. Culte procès-verbal de restauration des retours du transept Sud de l'Eglise de S1 Martin. 8. Propriétés communales vente d'une parcelle de terrain, boulevard Matou. 9. Bibliothèque budget 1912. MM. Biebuyck et D'Huvettere deman dent en même temps la parole. M. Begerem. Les deux extrêmes. Hilarité générale). (3) M. Biebuyck rapporte qu'il a été donné Samedi dernier au théâtre de la ville un spectacle d'une grivoiserie peu commune, que des journaux de la ville ont vivement critiqué. Il demande au Collège quelles mesures il compte prendre pour empêcher l'avenir le retour de pareils faits. M. Colaert répond que dorénavant on prendra des renseignements dans les villes où les pièces ont été repré sentées. M. Fraeys. Qu'on refuse le subside si la représentation n'est pas décente. M. Colaert. On ne peut pas faire cela. Nous prendrons des mesures préventives. M. D'Huvettere parle du bon état dans lequel se trouve actuellement le chemin donnant accès l'étang de Zillebeke. M. Vanderghote demande la réfection du trottoir en cendrées au Quartier de Commerce. 1 Peu importe qui on soumette le cas Que ce soit au Parquet ou tout autre Ce que nous avons dit nous le maintenons et personne ne pensera autrement. La ville a augmenté le minerval l'école pour mieux assurer le service de l'enseignement. Or, la ville aujourd'hui touche 6'JOO francs des élèves et ne dépense que 4000 francs pour l'école, empochant la différence, tout en laissant l'école en pleine désorganisation. Ou bien la ville doit sans plus tarder faire le nécessaire ou bien rendre l'argent aux parents qui sont indignement dupés. (X. d. 1. R.) (2) Qui nous dit que la Députation ne reviendra pas sur sa décision, comme pour la question Wylleman. (N. d. 1. R.) (3) Dommage que les extrêmes se tou chent. (N. d. l.R.) M. Bouquet demande qu'on laisse brûler les réverbères plus longtemps le malin. M. Colaert. Toutes les observa tions faites concernant le gaz seront envoyées la direction de la Société. COÛteilX d assécher les murs des appartements humides, etc. Bâtis seurs, écrivez MM. J.-J. Devos, carrelages, Tournai. -'-t*.*'-"

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 1