d'Extension Universitaire Hyg Journal de l'Alliance libérale d'Ypres et de l'Arrondissement. Conseil communal Dimanche, 24 Décembre 1911. 7 Ie année. 52. J'firaéHxatit le ÉJitttanc/te. Vires acquirit eundo. PRIX DE L'ABONNEMENT pour la ville Par an 4L francs. pr la province Par an -4 fr. 50 p' létrangbr Par an 6 fr GO ANNONCES: Annonces 15 centimes la ligne. Réclames 25 Annonces judiciaires 1 fr. la ligne. CEliCLE D'ETUDES ET Y P RE S. ASTROîV( >1110 en 6 leçons, avec projections lumineuses Dimanche 7 Janvier 1912 3 heures précises au CAFÉ DE LA BOURSE, Le Soleil. I/In i ers Sidéral D'YPRES. Séance publique «lu Samedi Kî lléccinln'e li>ll. La séance publique est (mvertéà 5 h. 10 m. Sont présents MM. Colaert, Bourg mestre-président Fraeys et Vartden- bogaerde, Ecbevins Fiers, Vander- ghote, D'Uuvettere, Bouquet, Sobry, Iweins, Lemahieu,Biebuyck, Begerem, Baus et Seys, conseillers N. Boudry, lï. de secrétaire. Le procès-verbal de la dernière séance est approuvé sans observation. En comité secret, le Conseil a nom mé M. Daniel Tack membre de la commission administrative de la Biblio thèque et MM. Daniel Tack et Alfred Tyberghein, membres de la Commis sion administrative du Musée. Il a en core augmenté les traitements de plu sieurs employés communaux. Le budget pour 1912 est déposé sur le bureau et sera discuté en sections, Samedi 23 Décembre, 3 heures. Comme conclusion, la directrice dit qu'il serait désirable de dédoubler la classe de M™ Vanhecke et de nommer une nouvelle sous-institutrice. Contrairement certaines rumeurs du public et de journaux, cette école n'est pas une source de profits pour la ville. Pour le démontrer voici les chif fres de 1910, dont le compte est arrêté et ceux de 1911 qui sont encore sus ceptibles de modification. En 1910 les recettes se sont élevées I rétributions scolaires fr. 2,654-50 2) subside de la province 132-00 3) subside de l'Etat 200-00 Les dépenses s'élevaient 4005-19 fr. Au lieu d'avoir un bénéfice, nous avons dû intervenir pour une somme de fr. 4005-19 2980-50 1118-69 fr. Voyons maintenant pour 1911. En recettes approximatives, nous avons fr. 4,183-00 En dépenses 4,075-00 Soit au total fr. 2,986-®0 Soit un excédent de fr. 108-00 Mais on doit aussi tenir compte de l'entretien de l'école il eu résulterait doue plutôt un déficit qu'un excédent. Si nous proposons de nommer une nouvelle sous-institutrice 1100 fr., suivant le barème de 1884, nous allons avoir un délicit de 1100 fr. au moins. Or, comme il s'agit ici d'une école payante, il n'est que juste que les pa rents qui désirent envoyer leurs en fants cette école payent cette aug mentation. C'est pourquoi le Collège propose de nommer une nouvelle sous-institutrice 1100 francs et de majorer le mmerval, en le portant de 12 15 fr. par trimestre. Je pense qu'en agissant ainsi, toute la population sera satisfaite et personne ne pourra se plaindre. Pour l'école gardienne, en 1910, on notait, en recettes fr. 871-58 et en dépenses 2155-54 fr., soit une intervention, de la part de la ville, de 1283-80 francs, En 1911, eu recettes, 2318 fr. et en dépenses 2225 fr. (chiffre du budget) encore une fois interven-, (ion delà ville, de'907 francs. La ville ne gagne donc rien et Userait juste de faire payer par ceux qui savent le faire les parents qui ne peuvent payer ce minerval n'ont qu'à envoyer leurs enfants l'école de la rue de Lille. Voilà, Messieurs, l'exacte situation. Le Conseil vote, l'unanimité, la proposition du Collège (Nomination d'une sous-institutrice 1100 francs et majoration du minerval de 12 francs par an). M. Sobry revient la charge. Il dit qu'un arrêté royal de 1897 prescrit l'emploi du flamand comme langue vé hiculaire dans les écoles primaires du pays flamand. Quant aux frais qu'occasionnerait l'achat de bvres classiques flamands, ils ne peuvent guère être marquants, vu le peu de fournitures qu'ont besoin des enfants de cet âge. La proposition de l'honorable con seiller, M. Sobry, est remise l'unani mité, moins l'abstention de M. Sobry. Le budget de l'école primaire payan te, pour l'année 1912, s'élève en re cettes et en dépenses la somme de fr. 5,500-00. Celui des écoles gratuites fr. 38,075. Approuvé. Ce budget clôture en recettes et en dépenses 2,060 francs, y compris le subside habituel de 750 trancs. Approuvé. 5. Instruction publique budget 1912 de l'école moyenne. Le budget 1912 pour l'Ecole moyen ne s'équilibre en recettes et en dépen ses par fr. 36,417-50. Approuvé. Remis une prochaine séance, par suite d'irrégularité. 7. Hospices ventes d'arbres, bois- taillis, etc. Le Conseil autorise la vente d'ar bres, taillis, etc., dont l'estimation s'élève 11,484 francs. La séance publique est levée 6 heures. ««s» mmœssmsimstm Pour I<i protection de la nature. Nous lisons dans le Soir M. Jean Massart, professeur l'Uni versité libre de Bruxelles, a fait hier soir, en l'hôtel Ravenstein, une très in téressante conférence pour la protec tion de la Nature La Belgique est un des seuls pays où n'existent aucune réserve, aucun parc national, conservant, travers les siè cles, les aspects caractéristiques du sol, de la flore et de la faune. L'intérêt scientifique de telles réserves est in contestable. Le conférencier l'a dé montré en illustrant son exposé de mer veilleux documents photographiques. L'objectif de M. Massart a fouillé les secrets des dunes de La Panne et de Genck, ceux des schorres du Zvvyn, de? marais boisés d'Oer-Meire, des calcaires de Jemelle et .u plateau des Fagnes. Plusieurs de ces points sont menacés d'une destruction prochaine, il faut le regretter pour nous comme pour les savants de l'avenir. Des applaudissements nourris ont montré au conférencier combien tous partagent sa maqière de voir. Nous apprenons que les comités de l'Extension Universitaire et de l'U nion des anciens élèves de l'Ecole moyenne de l'Etat sont en instances, auprès du distingué professeur, afin qu'il veuille bien donner Ypres cette conférence au mois de Janvier prochain. S"-ss>c$.« trxen ifànna moyen infall- ,ene> Bible et peu Goûteux d'assécher les murs des appartements humides, etc. Bâtis seurs, écrivez M'Vf. QevoS? carrelages, Tournai. mmmmmm'ass'3^sm^s<ss^s(^3s ts A la Chambre. Question posée par M. NOLF M. le ministre des travaux publics, le 15 Dé cembre La route d'Ypres Rousbrugge par Poperinghe est une des plus anciennes et des plus mauvaises du pays. Il y a plus de douze ans qu'il est question de la transformer. Entre-t-il dans les intentions de l'ad ministration de faire procéder l'exé cution de ce travail dans le courant de l'été 1912 Deux séances, l'une le matin, l'autre l'après-midi. Dans la séance matinale, l'on s'est occupé des faits qui se sont produits la Société Cockerill Seraing, et des violations du droit d'association aux carrières de Ligny. Répondant aux deux interpellateurs, M. Hubert, ministre du travail, a dé claré que la firme Cockerill avait agi suivant son droit, exigeant que l'on fasse ce qu'elle demandait. Elleadésiré empêcher la propagande syndicale dans son établissement. Personne ne peut l'en blâmer. C'est une mesure très sage. En ce qui concerne la carrière de Ligny, le ministre a trouvé que la me sure prise était contraire au droit, ruais qu'il y avait le fait. Le fait c'est celui-ci des actes hostiles avaient été posés par le syndicat contre la carrière et ses di rigeants. Il y avait là un abus. Dès lors, la Société pouvait agir comme elle l'a fait. MCamille Huysmans, ayant cri tiqué le patronat clérical en Flandre, .17. Mélot Fa invité rentrer dans la question. M. Huysmans, ayant conti nué, le Ministre du Travail a pris ses dossiers et a quitté la salle au grand ébahissement de tous. M. Huysmans a terminé son discours, et la séance a été levée. L'après-midi, la Chambre a adopté le contingent par 109 voix contre 35, après un échange d'observations entre MM. Augusteyns, Xeujean, Colfs et Hel- lebaut. Au nom de la gauche libérale, J/. Neujean a déclaré que l'on devait faire crédit lu loi .nililaire qui est toujours dans la période d'expérience. Puis, la Chambre a vole les crédits provisoires par 111 voix contre 39, le L union fait LA force. On s'abonne au bureau du journal, rue de Dixvude, 53, Ypres. Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres et les deux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité JACQUES THIBESABD, 44. Boulevard Anspach, Bruxelles, téléphone 5230. Extension de l'Université Libre de BRUXELLES Cours de H. OII A III s, professeurà la Faculté des sciencesappliquées Dimanche 14 Janvier Ce Système Solaire. Dimanche 21 Janvier, 1Finances communales budget 1912, dépôt. 2. Instruction publique dédoublement d'une classe l'école primaire payante. M. le Président. J'ai reçu de la directrice de l'école primaire payante de la rue St Jean, un rapport détaillé sur la situation de cet établissement. Il en résulte qu'il y a actuellement 97 élèves, sans le jardin d'enfants, répar ties comme suit l'année, 28 2' année, 23 3e année, 13, soit 64 élèves dans la classe de Mme Vanhecke 4e année, 18 5' année, 9 6° année 6, soit 33 élèves dans la classe de M"' Verhack. M. Sobry. (en llamand.) Le Conseil vient de voter l'unanimité la proposi tion du Collège. J'espère que la propo sition que je formulerai tantôt rencon trera l'adhésion unanime du Conseil. L'honorable membre donne lecture d'une lettredu Vlaatnschearrondissem"1 bond demandant que tous les cours enseignés l'école primaire payante soient donnés en llamand, comme le prescrit la loi. M. Sobry demande que ce vœu soit appliqué dès la création de la nouvelle classe et il propose le vote sur ce point. M. le Bourgmestre. M. Sobry a peut-être raison quand il dit que la loi le veut ainsi, mais cette question doit être examinée de près. Il importe qu'à Ypres l'enseignement des langues na tionales marche de pair les enfants doivent aussi bien connaître le français que le flamand. Au surplus il est diffi cile d'accepter de suite cette proposi tion l'année scolaire est commencée depuis plus de deux mois les parents devraient acheter de nouveaux livres classiques enfin, on doit connaître l'avis des parents, les plus intéressés. On pourrait reprendre la discussion de cette proposition pour la rentrée du mois d'Octobre prochain. M. Sobry. Ce que je demande n'est que l'application de la loi et c'est le désir d'une grande partie de notre population d'être enseignée en sa langue maternelle, In Vlaanderen vlaamscb M. Begerem ne croit pas qu'il existe une loi ou même un arrêté royal, or donnant l'emploi du llamand, comme langue véhiculaire dans les écoles pri maires. Il serait injuste d'enseigner les élèves de la nouvelle classe exclusive ment en flamand et les autres en fran çais. M. D'Huvettere partage absolument la jnanière de voir de M. Begerem. M. Biebuyck trouve plus rationnel de commencer, en cas de changement, par la plus petite classe, et de pro gresser ensuite. M. Colaert. Remettons la ques tion pour quelques mois. M. Sobry. Le règlement d'Etat du 6 Novembre 1897 fait loi. 3. Instruction publique budgets 1912 des écoles primaires. 4. Classe ménagère de l'école de Marie budget 1911-1912. G. Culte procès-verbal de location de biens de la fabrique de l'église SL Pierre. Réponse Le projet des travaux d'amélioration est en préparation. Séance du Mercredi 20 Décembre. M. Bologne a reproché la Société des Carrières de Ligny d'avoir interdit l'entrée de cet établissement aux mem bres du syndicat socialiste partir du 1er décembre 1911.

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Le Progrès (1841-1914) | 1911 | | pagina 1