Chronique de la ville.
L'aveu.
la Ligue Belge de Propagande pour at
tirer les étrangers en Belgique, l'Asso
ciation" automobile de Belgique, la
Chambre syndicale de carrosserie et
tous les Automobiles clubs des provin
ces.
Successivement, MM. le comte Jac
ques de Liedekerke, G. Donnet, van
den Plas et Peeters ont exposé le but
de la réunion et défini la portée des tra
vaux du prochain Congrès il ne s/agit
pas seulement, dans la pensée des
promoteurs, d envisager la réfection
de notre régime routier au seul point
de vue des automobilistes, la question
résoudre a des proportions telles
qu'elle doit intéresser tous les usagers
de la route.
Nous n'entrerons point dans le dé
tail des discussions ou pour mieux di
re des échanges de vues qui se sont
produits cette réunion. Nous note
rons que tout le monde s'est trouvé
d'accord dire qu'il importait qu'un re
mède fût apporté d'urgence un mal
dont tout le monde se plaint, d'ail
leurs, et qui porte notre industrie et
notre commerce le plus grave préju
dice.
Un comité de patronage a été nom
mé, qui est composé comme suit
Président duc d'Ursel membres
MM. de Meester de Betzenbroek, baron
de Caters, comte de Limburg Stirum,
Stiénon-Dupré, le sénateur Catteau,
Warocqué, baron Delbeke, comte de
Smet de Naeyer, comte Jos. de Hemp-
tinne, Gillard, Hipp. Meeus, comte
Adrien van der Burch.
D'autres noms s'ajouteront encore
cette liste, qui ne se compose jusqn'ici
que des personnalités qui ont accordé
leur formelle adhésion au Congrès. Les
sénateurs, députés, gouverneurs de
province, membres des députations
permanentes ont été sollicités d'accor
der leur concours et de vouloir faire
partie du comité de patronage.
Un comité exécutif a été nommé en
suite. En font partie
Président comte Jacques de liede
kerke vice-présidents MM. G. Don-
net et J. Hansez;secrétaire M. H. van
den Plas membres MM. le sénateur
G. Dupret, Paul d'Aoust, comte José
de'T Serclaes, J. Mechelynck, baron
Nothomb, John Peeters, A. Servais,
lieutenant A. Van den Wiele.
Il résulte encore des discussions qui
ont eu lieu qu'avant tout il s'imposait
de demander aux autorités la réfection
immédiate des routes venant des pays
voisins, c'est-à-dire des routes Anvers-
Bruxelles, Tournai-Bruxelles, etc.
Il a été décidé que des listes seraient
déposées au Salon de l'Automobile et
du Cycle janvier 1912 la dispo
sition des visiteurs qui voudront y con
signer sous leur signature leurs desi
derata.
Enfin, la réunion a fixé la date du
Congrès des Routes Belges celui-ci
se tiendra, le mardi 23 janvier, 10
heures et demie du matin, au Palais du
Cinquantenaire Bruxelles.
Dans notre dernier numéro, com
mentant la décision prise par notre
Conseil communal d'augmenter le
minerval de l'école payante pour filles
de la rue St Jean, nous avons dit que
cette décision était injustifiée que les
rétributions scolaires actuellement
payées dans cette école permettaient
la ville, non seulement de faire face
aux dépenses de l'enseignement qui s'y
donne, mais encore d'encaisser un bé
néfice, qui pouvait être évalué près
de deux mille francs l'an que dès lors
l'administration disposait de ressour
ces suffisantes pour payer les appoin
tements de la nouvelle institutrice soit
1100 fr. fan, sans devoir imposer de
nouvelles charges aux parents. Et nous
avons établi nos calculs en nous ba
sant d'une part sur la population sco
laire et d'autre part sur le minerval
réclamé chaque élève, soit soixante
francs l'an. Nous arrivions ainsi
décomposer les recettes pour l'année
courante (1911-1912) comme suit
1°; 97 élèves 00 fr. 5020-00
2°) subside de la province 132-00
3°) subside de l'Etat 200-00
4075 francs pour l'année courante,
nous obtenions un excédent de 2000 fr.
Nous n'avons pas hésité faire res
sortir que ce raisonnement sommaire
pouvait n'être pas tout fait exact, en
faisant remarquer que certaines don
nées nous échappaient. G'est ainsi que
nous ne savons pas si cette école
payante certaines élèves sont admises
gratuitement ou avec des réductions
de minerval. C'est ainsi aussi que nous
ignorons quel est exactement le déchet
qui résulte de l'application de l'art. 12
du règlement-type des écoles'primai-
res, qui dit que la rétribution scolaire
n'est pas due pour les mois de vacances
d'été ni lorsqu'uneélève s'absente pour
plus de vingt jours par mois pour des
motits légitimes. (l)Ce sont là des élé
ments de discussion qui nous échap
pent.
Le Journal d'Ypres, dont le compte-
rendu de la séance du Conseil a été
soigneusement revu et corrigé n'a gar
de de nous donner des détails. 11 avoue
cependant que l'Ecole de la rue St Jean
donne actuellement un bénéfice la
ville, qu'il évalue 108 fr. Le Nieuws-
blad est plus explicite il nous donne
pour l'année 1911 le montant des rétri
butions scolaires par trimestre et il
avoue les résultats que voici
lr trimestre 852-50
2' trimestre 890-00
3e trimestre 909-00
4* trimestre 1240-00
Total 3897-50
Le Nieuwsblad ajoute cette somme
les subsides de l'Etat et de la province
soit 332 francs et il arrive ainsi fixer
fr. 3897-50 -F 332 fr. - fr. 4229-50
les recettes de l'école pour l'année
1911. Les dépenses s'étant élevées fr.
4075, le Nieuwsblad évalue le bénéfice
de l'année pour 1911 fr. 154-50.
Ces chiffres du Nieuwsblad nous suf
fisent et nous remercions notre con
frère de nous les avoir fournis, car ils
prouvent toute évidence combien
nous avions raison en affirmant que
l'école devait rapporter la ville un
bénéfice amplement suffisant pour
pourvoir aux frais résulter de la no
mination d'une nouvelle institutrice.
Le chiffre qu'il convient de retenir
parmi ceux avoués par le Nieuwsblad
c'est celui du premier trimestre de
l'année scolaire actuelle 1911-1912
c'est-à-dire celui du 4e et dernier tri
mestre de l'année 1911. Ce chiffre in
dique en effet le montant des rétribu
tions scolaires qui sont payées par la
population scolaire, qui fréquente ac
tuellement l'école.
Or ce chiffre s'élève, d'après le
Nieuwsblad, fr. 1240-00. Pour évaluer
les recettes pour l'année scolaire 1911-
1912 il convient donc de multiplier ce
chiffre par quatre, ce qui donne en
recettes, du chef des rétributions sco
laires pour l'année 1911-1912 4984-00
Si l'on ajoute àcechilfre
les subsides de l'Etat et
de la province, soit 332-00
l'on arrive un total de
recettes, s'élevaiU 5310-00
Les dépenses se chiffrent
d'après le Journal d'Y près
et le Nieuwsblad (en sup
posant le chiffre exact) 4075-00
l'exercice 1911-1912 don
nerait donc un boni de 1241-00
Or ce boni de 1241 fr.
La bonne blague.
M. Sobry a, dit le Journal d'Ypres,
donné lecture d'une lettre qu'il a reçue
du Vlaamsehe Arrondissements-
bond exprimant le vœu que le fla
mand devienne la tangue véhiculaire
l'école des filles de la rue S' Jean,
Or, savez-vous qui représente ce
Vlaamsehe Arrondissementsbond
Personne d'autre que M. Sobry.
M. Sobry s'est donc adressé une
lettre lui-même et il s'est empressé
d'en donner lecture au Conseil, la trou
vant sans doute très bien.
Il faut supposer que le Journal
d'Ypres a trouvé le procédé par trop
burlesque, car il a eu soin de ne pas
publier la lettre de M. Sobry. Nous
l'avons lue dans le Nieuwsblad et nous
la traduisons titre documentaire
Le Conseil a eu la bonne inspiration
d'ajourner toute décision ce sujet.
Quant nous, nous posons nouveau
ces messieurs la question que nous
leur avons adressée il y a huit jours.
Combien de membres y a-t-il dans
cet arrondissementsbond qui envoient
leurs enfants l'école communale
payante des filles
Et puisque le Conseil a admis que ce
sont les parents qui doivent payer les
institutrices, M. Sobry ne pense-t-il
pas qu'il serait logique de les consulter
sur la façon dont les institutrices,
payées par eux, donneront leur ensei
gnement
Nous attendrons la réponse de M.
Sobry.
Y fCn?f lir*.'cÎjJ fl;T# c 7r? -lj? -Z# - yt
Soit au total 5920-00
En acceptant comme exact le chiffre
des dépenses avancé au Conseil, soit
obtenu en
prenant comme base les rétributions
scolaires actuellement payées est am
plement suffisant pour faire face la
dépense qu'entraînera la nomination
de la nouvelle institutrice, puisque
son traitement sera fixé 1100 francs.
Dès lors nous avons le droit de con
clure que la majoration de minerval
de 1 franc par mois est injustifiée. Que
c'est là une mesure inique, qui consti
tue une véritable déclaration de guerre
l'école et aux parents qui continuent
lui confier leurs enfants.
Cette décision, venant au lendemain
de nos élections communales et après
une campagne électorale, au cours de
laquelle nos matadors cléricaux ont
fait des déclarations enflammées en
faveur de la liberté du père de famille,
prouve une fois de plus que chez eux
il n'y a que mensonge et hypocrisie.
(1)11 nous revient qa'à l'école de la rue St
Jean il n'y a aucun déchet de ce chef les
enfants paient l'écolage pendant les douze
tnois de l'année y compris les mois de va
cances ce qui renforce notre argumenta
tion. (N. d. 1. R.)
La fêle de Noël
la Garde Libérale.
Depuis nombre d'années, notre Gar
de Libérale olfre annuellement ses
membres une fête l'occasion de la
Noël. Cette festivité a eu lieu, Lundi
dernier, la salle des Anciens Pom
piers, qui était littéralement comble.
A trois heures précises, la fête tut
ouverte par un morceau de symphonie,
exécuté sous l'habile direction de M.
Tasseel. I,a Chanson du Pécheur
chœur exécuté par toute une légion
de filles et garçons, a été vivement ap
plaudi. Ce qui a ravi l'auditoire, ce
sont des bambins, hauts comme cela,
et de charmantes petites filles, qui ont
récité de jolis monologues et chanté
de belles petites romances. L'exécu
tion des deux chœurs Betoogerslied
et Union et Patrie fut vraiment im
pressionnante. Les magniliques paro
les de ces deux chœurs allaient droit
au cœur et l'enthousiasme était indes
criptible. Le petit vaudeville Spinne-
kopken a fait rire jusqu'aux larmes.
Le clou de la fête fut, sans conteste,
l'arbre de Noël.
Au lever du rideau, l'arbre riche
ment décoré, chargé de milliers de
jouets et de friandises, entouré des
dames protectrices de la f te produi
sit le plus charmant coup d'œil.
La distribution des jouets et des
friandises se fit aux sons de la Braban
çonne et, c'est la mine souriante, que
des centaines d'enfants allaient rece
voir des mains des Dames protectrices
tous ces jouets qu'ils ne pouvaient
assez admirer.
Bref, les enfants aussi bien que les
parents ont passé d'heureux et agréa
bles instants.
Toutes nos félicitations aux membres
du Comité de la Garde Libérale.
Honneur aux Dames qui ont si puis
samment contribué la réussite de
cette belle et inoubliable fête et
dont les enfants et les parents conser
veront le plus agréable souvenir.
Le monde automobile ac
cueille avec sympathie la création de
la petite Minerva sans Soupapes
12/18 HP 5 cylindres. Il attend même
impatiemment son apparition. Tous les
agents des usines de Berchem, même
ceux des pays les plus éloignés, ont
pris ferme de telles quantités de la
nouvelle voiture que la société doit
augmenter son capital pour en assurer
fa fabrication sans compromettre la
livraison des autres types qui, eux,
sortent raison de 125 châssis par mois.
Il faut, en effet, ajouter encore 2000
mètres carrés d'ateliers nouveaux aux
10.000 mètres d'ateliers existants déjà.
Tous les ans Minerva s'agrandit. Cette
prospérité est sans exemples. Heureux
actionnaires
immst,
Aux Anciens Pompiers.
A l'occasion du Réveillon, un Con
cert suivi de Redoute se donnera le
Dimanche 31 courant, 7 1/2 heures
du soir.
Nous publions ci-dessous le pro
gramme de cette belle fête
Par I'HaRmonie.
Par la Symphonie.
Ordre de la Couronne.
M. le major Daune, commandant le
bataillon du 3e de ligne en garnison
Ypres, est nommé officier de l'Ordre
de la Couronne.
Toutes nos félicitations.
Promotion.
Le capitaine en second du corps
d'état major, M. Prudent Nuyten, qui a
fait toutes ses études l'Ecole moyenne
de l'Etat de notre ville, est promu au
grade de capitaine commandant au
même corps.
Toutes nos félicitations.
-ÎS'SDSS-ÏS n
Acle de courage
et de dévouement.
Un accident qui aurait pu avoir les
plus terribles conséquences, s'est passé
le 26 Décembre dernier.
Un chariot lourdement chargé, atte
lé de deux chevaux, passait par la rue
de Thourout, quand tout coup deux
îfe 5fc
Le 15 Décembre 191 1.
A Messieurs les Bourgmestre, Echevins et
Conseillers communaux de la ville
d'Ypres,
A l'occasion du projet de créer une classe
nouvelle l'école primaire payante des fil
les, nous vous prions respectueusement de
bien vouloir faire donner l'enseignement en
flamand dans cette classe et au plus tôt dans
les deux autres classes.
C'est l'application de notre devise In
Vlaanderen Vlaamsch tous les peuples
donnent l'instruction primaire dans la lan
gue maternelle.
L'enseignement français éloigne les en
fants flamands de leur langue, de leur tace
et de leurs coutumes et divise malheureuse
ment les Yprois en flamingants et antifla
mingants.
L'intelligence des enfants se développe
mieux par l'emploi de la langue maternelle,
et quiconque connaît 1000 mots d'une lan
gue a pius d'idées et d'images en tête que
quiconque n'en connaît que 500, mais en
sachant les traduire en une seconde langue.
Enfin le programme-type de l'Etat pour
l'enseignement primaire, appliqué par le
Conseil communal en 1897 aux écoles pri
maires de la ville, prescrit l'enseignement
dans la langne maternelle.
Comptant sur votre sagesse, nous vous
présentons, Messieurs, l'assurance de notre
haute considération-
Au nom du
Vlaamschen arrondissementsbond
Le secrétaire-trésorier, Le Président,
D' R DEVLOO. H. SOBRY.
**06 t" Sm*t
PROGRAMME:
Ie partie.
1. allegro militaire. H. Moerman.
2. FÊTE CHAMPÊTRE, ouverture Labory.
Itemise de l'iiiMi^ne et «lu
«liplôme au\ nouveaux «lé-
eorés.
3. DIVERTISSEMENTS SUR DES MO
TIFS DE VARNEY.
4. IDYLLE, gavotte. P. Lincke.
2e parti""
1. POUR PROFITER AVEC
chansonnette franco-belge de Lejal.
Par M. Enry Bergeron.
2. a) NOCTURNE. R. Wickenhauser.
b) SÉRÉNADE. Matton.
3. a) LES DÉPUTÉS FRANÇAIS.
b) POUR NOTR' BELL' MAMAN
c) LES COPURCHICS
duos transformations, par MM. les
Frères Bergeron.
4. a) LE DERNIER SOMMEIL DE LA
VIERGE. Massenet.
b) LANGUEUR DU SOIR. Wittman.
Par la Symphonie.
5. a) LES PETITS APPRENTIS
b) ÉTAPES MILITAIRES du0S"
c) LE FILS DU COLON S'IL SE R'BIFFE
Scènes militaires françaises.
Par MM. les Frères Bergeron.
REDOUTE.
/-■H —S —H
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