A nos Lecteurs
AUX LIBÉRAUX.
d'Extension
Universitaire
7 2 année. i
Journal de l'Alliance libérale cl Ypres et de l'Arrondissement.
CUKCLE D'ÉTUDES
Conseil communal
Dimanche, 7 Janvier 1912.
l'union paît la forle t*arai**aHt le Oimamche. Vires acquirit eun
PRIX DE L'ABONNEMENT:
pour la ville Par an 4: franc-.,
p' la province Par an -4 fr. 50
pr l'étranger Par an 0 fr. GO
Y P RE S.
On s'aboune au bureau du journal, rue de Dixxude, 53, Ypres. Les annonces, les faits
divers et les réclames sont reçus pour l'arrondissement d'Ypres ei les deux Flandres au bureau
du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au
Comptoir de Publicité JèOQOSS THI8E8A50, 44, Boulevard Anspaeh, Bruxelles,
téléphone 3830.
ANNONCES:
Annonces: 15 centimes le ligne.
Réclames "25
Annonces judiciaires 1 fr. la ligne.
Le renouvellement de l'an entraîne,
pour la Rédaction du Progrès, un
devoir auquel elle n'a jamais failli.
C'est celui de présenter ses nom
breux et fidèles lecteurs ses vœux
sincères de bonheur et de félicité, ses
souhaits ardents de santé et de pros
périté.
Mil-neuf-cent-onze s'en est allé,
comme ses prédécesseurs, dans la
nuit des temps, emportant avec lui
les doux souvenirs des uns combien
sont-ils qui ont vu, durant son
cours, la réalisation de leurs désirs,
et les cuisants regrets des autres
quelle légion dont il transforma
les rêves d'or en amères désillusions.
C'est la loi de la Nature, et l'hu
manité est ainsi faite qu'à chaque
année qui expire, on abandonne ses
déceptions, et qu'à chaque année qui
débute, on accorde ses espérances.
Puisse l'An 1912, dans lequel nous
venons d'entrer, et en qui vous espé
rez, ouvrir pour vous, chers lecteurs,
une ère de paix et de bonheur. Puis-
siez-vous jouir des délices d'une
santé parfaite et goûter la joie d'une
prospérité sans partage
LA RÉDACTION.
De toutes les œuvres vives d'un
parti, la plus utile, c'est le journal.
Les cléricaux ne le savent que trop
bien.
Un archevêque, il n'y a pas long
temps, ne déclarait-t-il pas que si on
lui donnait le choix entre une église
ou une chapelle et un journal, c'est
ce dernier qu'il donnerait la préfé
rence
C'est que les églises, si elles sont
ouvertes la foule, ne vont pas
elle. Les chapelles, en général, lui
sont même fermées.
La seule œuvre qui rayonne vrai
ment vers la foule et qui, en même
temps, peut lui porter le rayonnement
des autres œuvres du parti, c'est le
papier imprimé qui s'adresse au pu
blic et la diffusion duquel tous les
militants devraient consacrer au
moins un peu de leur activité et de
leur ardeur.
Nous disons donc nos amis
Il ne suffit pas que quelques hom
mes dévoués s'occupent en tout désin
téressement, des organes libéraux
locaux il importe notre parti, avant
toute autre chose, qu'on nous envoie
le plus possible d'abonnements et
qu'on ne manque pas d'envoyer les
journaux en seconde lecture, un
électeur qui celle-ci semble devoir
être utile.
Il appartient aux membres actifs
de notre parti, tous ceux qui sont
réellement dévoués l'idéal libéral et
démocratique, de nous aider dans
notre tâche en répandant de plus en
plus le Progrès et le Weergalm.
Il est fort probable, ne. l'oublions
pas, que des élections communales
auront lieu, bref délai, après l'avé-
nement d'un gouvernement de gau
che, et sous le régime de la repré
sentation proportionnelle intégrale.
Si l'on veut assurer au parti libéral
la part de représentation qu'il est en
droit d'espérer, il n'est pas trop tôt
pour que chacun fasse son devoir.
ET
Extension de l'Université Libre
de BRUXELLES
Cours de M. Il l il GO I S,
professeurà la Facultédes sciences appliquées
AS I HI siO
en 6 leçons, avec projectiÔns lumineuses
Dimanche 7 Janvier {912
3 heures précises
au CAFÉ DE LA BOURSE,
L<; Soleil.
Dimanche 14 Janvier
Le Système Solaire,
Dimanche 21 Janvier,
L'Univers Sidéral
«s -m -as -as -©s -as -as 2s -as -2s es -as -2s -as
D'YPRES.
Séance |»iii>li<(iic ilu
Samedi 3G Décembre iîMl.
La séance publique est ouverte
4 h. 40 m.
Sont présents MM. Colaert, Bourg
mestre-président Fraeys et Vanden-
bogaerde, Echevins Fiers, Vander-
ghote, D'Huvettere, Bouquet, Sobry,
Iweins, Lemahieu, Biebuyck, Begerem,
Baus et Seys, conseillers N. Boudry,
flf. de secrétaire.
Le procès-verbal de la dernière
séance est approuvé sans observation.
En comité secret, le Conseil a renou
velé les mandats de plusieurs membres
des commissions administratives des
Hospices, du Bureau de bienfaisance
et de l'harmonie communale.
1. Bureau de bienfaisance dépôt du
compte 1910 et budget 1912.
Déposé sur le bureau.
2. Hospices civils dépôt du compte
1910 et budget 1912.
Déposé sur le bureau.
Nous publions ci-dessous les diffé
rents chapitres qui composent le bud-
""^tpbur l'année 1912.
Chapitre i.
Recettes extraordinaires.
§1. Restant disponible des*
exercices antérieurs
§2. Rappel et régularisa
tions 29,295-01
3. Recettes nouvelles 221,680-00
Le total des recettes ex
traordinaires est de 250,975-01
Chapitre II. Recettes ordinaires.
1. Fonds communal et
impôts 232,548-71
2. Propriétés communa
les 18,742-75
3. Revenusdesfondations 5,220-35
4. Droits et produits di
vers 56,950-00
5. Commerce et industrie 20,853-00
§0. Instruction publique 32,815-00
7. Lettres, sciences et
beaux-arts 2,676-00
§8. Recettes par ordre et
recettes diverses 19,817-19
3. Bureau de bienfaisance libéralités
en faveur des pauvres.
Il s'agit ici de concessions au cime
tière. Plusieurs demandes sont faites
elles rapporteront environ 700 francs
au Bureau de bienfaisance.
Approuvé.
4. Finances budget communal 1912.
M. le Président ouvre immédiate
ment la discussion générale du budget.
Le total des recettes or
dinaires est de 389,623-00
V
Récapitulation générale des recettes.
Recettes extraordinaires 250,975-01
Recettes ordinaires 389,623-00
Total fr, 640,598-01
Chapitre i. Dépenses ordinaires.
§1. Administration centrale 45,850-00
2. Propriétés communa
les 16,850-00
3. Commerce et industrie 33,130-52
4. Sûreté publique 52,710-00
§5. Voirie, hygiène et sa
lubrité publique 30,350-00
§6Servicedes inhumations 8,200-00
§7. Culte 2,000-00
§8. Instruction publique 76,092-20
9. Lettres, sciences et
beaux-arts 18,126-29
10. Fondations 4,017-35
§11. Dette communale 33,482-00
12. Pensions 16,195-75
§13. Fêtes publiques et
théâtre 4,500-00
14. Dépenses pour ordre
et dépenses diverses 25,131-88
Le total des dépenses
ordinaires est de 366,835-99
Chapitre II. Dépenses extraordinaires
1. Rappels et régularisa- 141-,078-34
tions
2. Nouveaux crédits 129,334-28
Le total des dépenses
extraordinaires est de 270,412-62
Récapitulation.
Recettes ordinaires et ex
traordinaires 640,598-01
Dépenses ordinaires et ex
traordinaires 637,248-61
Excédent général
fr. 3,349-40
A l'art. 17 (entretien du carillon) M.
D'Huvettere demande quand l'horloge
communale sera réglée et indiquera
l'heure exacte toutes les faces du
belFroi.
M. Colasrt. La question a été sé
rieusement examinée. Par suite des
ouvertures pratiquées dans la tourelle
du carillon, le vent s'engouffre dans la
tour et il se fait que les aiguilles du
cadran sont dérangées. Pour y obvier,
nous ferons placer une grande plaque
en tôle derrière le cadran.
Nous installerons au-dessus de la
porte d'entrée du bureau de police une
horloge qui renseignera l'heure exacte
et un baromètre.
MD'Huvettere. Il faudrait aussi
un baromètre pour la pression du gaz.
(Hilarité).
A l'art. 16, M. Biebuyck demande ce
qu'il adviendra du Jardin public
Des spécialistes sont venus voir l'état
de ce jardin et ont exprimé leur avis,
mais il n'y a jamais eu de rapport. Il
importe qu'une décision soit prise,
sans retard.
M. Colaert. Nous chargerons une
commission de l'étude de cette affaire.
M. Biebuyck présente des observa
tions générales relatives l'entretien
de nos promenades publiques et de nos
squares.
M. le Bourgmestre répond qu'il veille
dans la mesure du possible ce que
nos promenades publiques soient res
pectées. Il voudrait aussi t]ue la police
soit plus vigilante sous ce rapport et
exécute strictement les mesures pres
crites. (1)
A. l'art. 47, M. Colaert dit que la re
quête des habitants du hameau 't
Smisje demandant l'établissement de
quelques lanternes, aura une suite fa
vorable.
M. Biebuyck appuie cette requête et
en profite pour maintenir et renouveler
toutes les observations qu'il a présen
tées contre lasociété exploitante du gaz.
Il n'y a pas de surveillance il y a pénu
rie de personnel. Il importe de protes
ter avec énergie.
M. le Bourgmestre. Nous adresse
rons une nouvelle lettre la société
du gaz. Nous lui avons envoyé le pro
cès-verbal de l'interpellation de M.
Biebuyck, ainsi que des observations
présentées par d'autres membres, et la
société n'a pas même daigné répondre
nos observations. Elle ne remplit pas
ses devoirs. Après toutes les belles
promesses, il est absolument imperti
nent de nous traiter si cavalièrement.
Ce soir, ici dans la salle même, nous
avons un éclairage déplorable.
M. D'Huvettere. Nous n'avons pas
la pression nécessaire.
M. Colaert. Si les lanternes sont
mal entretenues, c'est la société
faire la surveillance nécessaire. C'est
peine si un tiers des manchons est
éclairé. Qu'on ne vienne pas nous dire
que les manchons sont mauvais, nous
n'avons rien y voir nous ne som
mes pas des poseurs de manchons.
La société doit suivre son contrat avec
loyauté, or, nous sommes, traités par
elle comme en pays conquis. (2)
(I) Nos maîtres ont toujours été trop in
dulgents l'égard de ceux qui ne respec
tent pas les promenades publiques de peur
de froisser les parents qui votaient pour la
bonne cause.
Nous verrons si la vigilance de la police
et l'exécution des mesures prescrites met
tront fin aux déprédations
Ce n'est qu'à Ypres que l'on voit pareille
chose. [N d. 1. R.]
(8) Après sa rageuse injustice l'égard de
M. Valcke, après son superbe dédain pour
le groupe Yprois, après le scandaleux défi
l'opinion publique. M. Colaert doit recon
naître que son ami De Brouwer, après o ans
de règne, traite Ypres en pays conquis.
Voilà le châtiment qui commence.
Si votre conscience n'est pas éirmussée
par la politique, de cruels remords doivent
la ronger, M. le Bourgmestre (N. d. 1. R.)