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Chronique de la ville.
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La Chambre, ayant repris la discus
sion du budget' colonial, M. Paul
Hymans a continué et terminé son
discours.
S'occupant nouveau des mission
naires, il a réclamé des éclaircisse
ments en ce qui concerne les subsides.
Les missions protestantes en reçoi
vent-elles également pour leurs égli
ses Dans tous les cas, il serait bon
de leur en accorder pour les œuvres
médicales qu'elles fondent et qui ren
dront tant de services. Pourquoi ne
pas subsidier également leurs écoles
Cela dit, M. Hymans a reparlé de
l'affaire Van Besselaer en ne pour
suivant pas ce missionnaire, alors
qu'il avait avoué, on a faussé l'esprit
de la Justice. Et l'on s'attaque au sub
stitut Leclercq qui s'est ingénié se
montrer juste et impartial en dénon
çant les dangers ou les excès des fer
mes-chapelles. Ses rapports ont prouvé
la nécessité d'un contrôle de l'Etat sur
ces établissements qui répondent si
parfaitement la mentalité des Jésui
tes.
La commission de 1905 n'a-t-elle pas
critiqué leur organisation Elle abou
tit un régime illégal.
Le gouvernement l'a compris puis
que désormais l'on ne créera plus de
fermes-chapelles.
Après un éloge justifié de M. Le
clercq, l'orateur a soutenu que s'il y
avait des passions politiques au Congo,
c'est parce que pendant plus d'un
quart de siècle l'esprit confessionnel a
régné là-bas, vu l'action des Jésuites.
Si les passions sont surexcitées en
Belgique comme au Congo, cela est dû
ce régime clérical dont nous voulons
nous débarrasser. Et nous y parvien
drons....
Après ces paroles très applaudies,
M. Verhaegen a répondu M. Paul
Hymans en ce qui concerne les mis
sionnaires et les fermes-chapelles. Il a
soutenu que ce dernier système n'était
pas abandonné. S'il l'était, il faudrait
le regretter vivement», a dit M. de
Limburg-Stirumqui a réclamé ensuite
une réglementation en matière com
merciale au Congo.
Une critique développée de la ges
tion financière de la colonie a été faite
par M. Mechelynck la situation est
périlleuse.
La ville d'Y près
n'aura pas de secrétaire.
Nous sommes toujours sans secré
taire.
Samedi dernier, nos honorables
s'étaient réunis, en comité secret,
pour procéder, après plusieurs remi
ses, la nomination du secrétaire.
On sait que le Madré Poperinghois
avait son candidat auquel il tenait
mordicus et que la majorité des mem
bres du Conseil avaient jeté leur
dévolu sur M. Julien Antony.
Malgré les efforts tentés par la
plupart de nos honorables, notre
Maïeur a résisté tous leurs argu
ments, les uns plus sensés que les
autres. Il a usé de tous les moyens
pour arriver la nomination de son
favori et, pour la trente-sixième fois,
son écharpe a été mise en balance.
Pauvre écharpe que de fois n'a-t-
elle pas dû souffrir
Après une séance très orageuse,
qui n'a produit aucun résultat, puis
que notre Premier ne veut guère de
M. Julien Antony (quel peut donc
être son crime et que la majorité
repousse énergiquement le favori du
Madré Poperinghois, il a été décidé
de remettre, indéfiniment, la nomina
tion du secrétaire.
Nos édiles se sont séparés, il va
sans dire, sans le moindre enthou
siasme.
Voilà comment la ville d'Ypres,
chef-lieu d'arrondissement, sera et
restera sans secrétaire
A propos de l'incendie.
On nous a fait dire que les bâti-
mentsdela Maison de Santé n'étaient
pas assurés. C'est une erreur. Il nous
revient que cet asile est assuré
quatrecompagnies. Cesontles fermes
et les autres propriétés des Hospices
qui ne sont pas assurées.
D'après les uns, les dégâts sont
évalués 8o.ooofr.,d'après d'autres,
ils se chiffrent 100,000 francs.
Quelle est la vérité
Quoique les Pompiers aient fait ce
qu'ils ont pu pour combattre l'incendie
il est un fait acquis aujourd'hui, c'est
que leur matériel est insuffisant et
que l'organisation du service d'in
cendie laisse beaucoup désirer.
Nous faisons nôtres les appréciations
du Journal de Roubaix, quand il pro
clame qu'il est de toute nécessité que
la ville d'Ypres fasse l'acquisition
d'une pompe vapeur (ou tout autre
système)pour pouvoir, lecaséchéant,
préserver nos richesses artistiques,
telles que nos Halles et nos belles
églises, d'une destruction complète.
Cette dépense s'impose et elle sera,
sans contredit, approuvée par la gé
néralité de nos concitoyens.
Elle sera, certes, plus utile que
l'achat des vieilles cloches ayant ser
vi pour le nouveau carillon
mumeszeGMseviSixiïi
La vogue des voitures Automo
biles Minerva Sans Soupapes est telle
que des moteurs nus, c'est dire sans
châssis, sont demandés journellement
aux usines de Berchem par des con
structeurs belges et étrangers désireux
d'appliquer leurs châssis le célèbre
moteur silencieux sans soupapes.
Kncore la nomination
du secrétaire communal.
Comme nous l'avons dit plus haut,
la nomination du secrétaire commu
nal est remise des temps meilleurs.
Nul n'ignore, en ville, que M. Julien
Antony est le candidat de la majorité
des membres du Conseil.
Mais Mtre Colaert n'en veut aucun
prix il exige, malgré tout, la nomi
nation de son favori, un étranger,
qui n'a pas plus de titres que le can
didat yprois.
Voici ce qui s'est passé, Samedi
dernier, en comité secret.
La majorité du Conseil voulait
tout prix M. Julien Antony. Mais il
fallait compter avec le Maïeur qui
prétendait faire passer son candidat,
sinon cette nomination serait remi-
se indéfinement.
Malgré l'obstination du Tsar-Au-
tocrate Colaert Ier, la majorité
tint bon et il déclara remettre la
nomination.»
Eh bien, lecteurs, que pensez-vous
de cette comédie
Et dire quil y a, peine quelques
semaines, notre Madré Poperinghois
déclara solennellement que le
Conseil communal décide
et que le Collège exécute
Il est donc démontré par ce qui
s'est passé, Samedi dernier, en comi
té secret, que notre Premier Magis
trat a fait un rude accroc la Vérité.
Nos grands hommes du Conseil,
tels que les Begercm, les Sobrv les
D'Huvettere, les Biebuyck et tutti
quanti n'ont-ils donc plus rien dire,
n'ont-ils plus la moindre autorité
Serait-ce vrai que notre Conseil
communal catholique ne représente
plus qu'un théâtre Guignol, dont le
seul rôle est de se courber et de se
plierdevant les exigences du
Tsar-autocrate Colaert I
l'ennemi des Yprois et le
défenseur des étrangers
Vraiment, notre chère cité est li
vrée en de bonnes mains
«ssastfssxxmm - m .-*>> tk
Brasserie L'YPROiSE
Lue petite demande
au Journal d Y près
D'après le Journal d'Ypres de Same
di dernier, tout candidat la place de
Secrétaire communal, devra, entre
autres qualités, justifier du degré
de piété voulu pour faire bonne figu-
re dans une procession, derrière
l'édilité.
De la sorte, tout étant bien prévu
et stipulé, et les points mis sur les i,
il n'y aura de mécompte pour per-
sonne. Et quand il faudra un secré-
taire, 011 ne prendra pas un danseur
de corde.
Nous est-il permis de demander au
Journal d'Ypres ce que cela signifie et
qui on s'adresse
Au pays de Légitimas. <4)
Le Courrier de l'Indre relate une
jolie petite histoire qui s'est récem
ment passée dans une localité de la
Guadeloupe, Pointe-à-Pitre, célèbre
par la catastrophe volcanique d'il y a
quelques années.
Il y a là un maïeur autoritaire qui
n'entend pas qu'Oxi le contrarie en quoi
que ce soit. Il connaît le vieil adage
romain sic uolo, sic jubeo, sit pro
rationvoluntas, et l'appliquait rigou
reusement, sous menace, chaque fois,
de se démettre. Ses adjoints et les
membres du consêil municipal n'a
vaient qu'à s'incliner, se ranger ses
décisions, ses préférences et, voire
même, ses caprices. Un peu fatigués,
excédés de cette omnipotence et de
cette sujétion, quelques-uns d'entre
eux résolurent un jour de secouer le
joug de se mettre en conflit avec leur
Premier et de l'amener ainsi réaliser
sa menace. Histoire de le débarquer
sans trop d'esclandre. L'occasion ne
tarda pas se présenter. La place de
receveur étant devenu vacante, plu
sieurs candidats se présentèrent pour
la remplir. Le maïeur avait son pré
féré les conseillers prirent le leur,
homme honorable et capable, ajoute
le dit journal. Ils formaient la majorité
et étaient sûrs, faisant d'une pierre
deux coups, de faire passer leur can
didat, eux, et, en même temps, de
forcer le maïeur s'en aller La no
mination ne se lit pas sans entraves ni
difficultés. Le maître ayant vent du
petit complot, mit, comme on dit, des
bâtons dans les roues lit, tantôt sous
uri prétexte, tantôt sous un autre, re
mettre l'élection d'une séance la
suivante, de façon, il l'espérait du
moins, lasser la résistance des con
jurés... Mais comme tout doit avoir
une fin, 4e vote eut finalement lieu, et
le préféré des opposants fut nommé
la vacature.
On s'attendait, riant sous cape,
entendre le maïeur dépité annoncer sa
démissionmais ah bah
Avec un flegme simulé, le magistrat
proféra Messieurs vous avez voulu
me jouer un tour c'est bien moi je
vais vous en jouer un autre vous
désiriez que je m'en allasse Eh bien
non je garde mon écharpe I
C'est égal I se dirent entre eux, en
manière de consolation, les conseillers
un peu déconfits c'est égal Il garde
l'écharpe mais il y a quand même
une déchirure dedans.
Et ainsi finit la comédie Pointe-à-
Pitre.
&s«i£i'g3t>sg
A retenir.
Lors de l'installation des élus des
élections communales du 15 Octobre
dernier, notre Maïeur, dans son dis
cours inaugural, s'écria
En se rappelant les paroles du Père
de la Cité, M. Julien Antony devra se
faire d'amères réflexions.
Quand on questionnera ffonsColaert,
au sujet de la nomination du secré
taire, il ne pourra pli 3 répondre,
comme jadis: 't En is ikke niet M.
Julien Antony sera là pour riposter
't Is gij uel
Le Stand fantôme.
On sait qu'à la suite de l'enquête de
commodo et incommodo, ouverte par la
Ville en vue de l'établissement du
Stand, deux réclamations ont surgi et
que celles-ci ont été accueillies après
le délai fixé pour la clôture du procès-
verbal.
L'une d'elles émanait de M. Thie-
bault de Boesinghe, bourgmestre de
Boesinghe, au nom de la commune
l'autre d'un propriétaire voisin du
terrain all'ecté au Stand.
Ces réclamations ont été rejetées
par la Députation permanente et il
nous revient, l'instant, que le recours'
au Roi, formulé la suite de ces re
jets, vient son tour d'être repoussé.
Il" semblerait que rien ne pourrait
plus dorénavant arrêter la marche de
l'affaire.
C'est une erreur il parait qu'on
s'évertue, en ce moment, dans le cabi
net du Bourgmestre, découvrir quel
que nouveau prétexte, ayant quel-
qu'apparence honnête, pour retarder
encore la mise en adjudication des
travaux. Il faut ,un prétexte, car la
vraie raison, qui exige la remise indé
finie de la question, est chose ne pas
avouer.
Nous la dirons pourtant, bien bas
l'oreille.... c'est que le diable est dans
la caisse I
Le carillon avec inscriptions burles
ques, les lanternes de grand luxe, les
RESTAURATIONS du Cloître S'
Marlin et autres fantaisies ruineuses ont
achevé de mettre sec notre pauvre
caisse communale.
Que l'armée et la garde civique at
tendent donc avec patiencesous
les ormes du canal de Boesinghe 1 N'en
ont-elles pas pris l'habitude depuis
20 ans I
Toux, rhumes, PASTILLES KEATING, j
voir aux annonces.
Tfnwmr—:Uwi&.AnHa
M. le Bourgmestre nous prie- d'a
voir l'obligeance d'insérer la réponse
suivante
Voilà qui est fait.
Mais il nous sera permis de -dire
que, n'ayant rien affirmé, la lettre
rectificative de M. le commissaire-
adjoint nous étonne quelque peu.
Si cela peut faire son bonheur,
nous ajouterons que nous louons fort
le zèle et le respectueux dévouement
de M. lecommissaire-adjoint. Le con
traire, de sa part, nous eut étonné
d'autant plus qu'il certifie que c'est
lui-même qui a reçu la communica
tion.
En nous lisant, M. lecommissaire-
adjoint sera, il faut l'espérer, com
plètement rassuré.
JSSŒSfflS®»® S5BSI
Ordre judiciaire.
M Lagrange, référendaire du tribu
nal de commerce de Courtrai, es'
nommé juge au tribuna' de première
instance de Courtrai.
Wr 4
Séance du Mercredi 7 Fécrier.
Cl vs vmiîei eon. r. avenir et ell qui es gvMtn
infailliblement la réussite env. qq. ligMO
récriture J. C., graphologue, 12, rue MiMM
PsUla, Liège (Belgique) tmu aura émerveillé.
rtu> de la Bnuehe. 2S.
Bière spéciale et bière bock en bouteilles
Remise domicile
par 12 et 24 bouteilles.
Un Maïeur obstiné et madré.
Le Conseil décide et le Collège exé
cute....
(0 Legitimus est le Député Noir de la
Guadeloupe la Chambre française.
g»«ego.3ira.gabrkagnx wgxi m—n—wpiwiwin
(iOi'res)M)mlaiice.
Commissariat de Police.
Ypres, Je o Février 1912.
Monsieur le Bourgmestre,
Je lis dans le journal Le Progrès au
sujet de l'incendie de la maison de santé
On dit que ce matin, vers 8 ji heures,
M. Hector Vermeulen, voyant de loin une
épaisse fumée sortant de la buanderie, a
immédiatement téléphoné pour avertir les
pompiers, qui ne sont arrivés sur les lieux
qu'après 9 heures
Je crois de mon devoir de vous signaler
que cette narration est complètement erro
née. C'est exactement 9 heures moins 8
minutes que M. Hector Vermeulen a télé
phoné car c'est moi-même qui ai reçu la
communication et immédiatement les son
neries électriques ont été mises en marche
et le guet prévenu. (1)
Veuillez agréer, Monsieur le Bourgmes
tre, l'assurance de mon respectueux dévoue
ment.
Le Commissaire-adjoint,
(s.) L. Vanden Hende.
D'après le Journal de Roubaix. cV-
vers heures moins un quart que le t'Xshj
annonçait lefeuet M. le commi.ssaire-adjoini|
affirme que le guet n'a éié -révenu qu'
9 heures moins 8 minutes.
Il y a donc trois versions, quelle est i»
vraie (N. d. 1. L