Pilulss ti.i DCoderre
ATLAS
Compagnie AIlemande
d'assiiranCsurlavie
Robert MOBRMAN
Paul LssafFre
EXTRAIT.
YPRES.
i:\ iii.i i; liboi ii;.
État-Civil d'Ypres.
Brasserie L'YPROISE
poor Femmes Pâles et Faibles
a Ijiflwigshafen s Rhin.
7, nie de la Bouche, 7
LA MAISON
Ft.oniMO.\D BAKTIEB,
c
a, en effet, voté contre l'abrogation, soute
nue par le parti socialiste, mais il a voté la
revision proposée par le parti libéral et dé
fendue en son nom par M. Paul Janson, et
dans les termes que voici
Notre amendement, qui demande l'abro-
gation de l'article 310 du Code pénal, a été
motivé par des décisions judiciaires assez
nombreuses, qui paraissent avoir méconnu
l'esprit de la loi et avoir créé une véritable
inégalité entre le patron et l'ouvrier.
Nous estimons, c'est l'opinion des mem-
bres de la Gauche au nom desquels j'ai
l'honneur de parler, qu'il y a lieu de revi-
ser cet article 310 du Code pénal et de
soumettre cette question un examen sé-
rieux et approfondi.
Il nous parait désirable de rechercher les
moyens çle résoudre les conflits si regret-
tables du travail et du capital autrement
que par la grève et par le louck-out. C'est
qu'à côté de la grève, qui est un droit pour
l'ouvrier, nous avons vu se dresser le
louck-out beaucoup plus redoutable rai-
son des immenses capitaux dont disposent
les industriels.
C'est pourquoi nous demandons s'il n'y
a pas nn moyen plus efficace d'entente sur
les questions de salaire et des autres diffi-
cultés qui surgissent entre les ouvriers et
les patrons. Il ne peut entrer dans la pen-
sée de personne de légitimer des actes qui,
au cours de la grève, présentent un carac-
tère délictueux tels que les injures et les
menaces, les coups et les violences.
Voilà le caractère de notre amendement
et, tel qu'il est, il me semble qu'il peut être
voté par toute la Chambre.
M. Nolf ne pense pas que cette question
soit irritante puisque déjà des magistrats
haut placés et qu'on ne suspectera pas de
professer des idées subversives ont dénoncé
les injustices de l'article 310. 11 faut que la
liberté du travail soit protégée. Mais nul ne
demande qu'elle le soit par une disposition,
qui puisse prêter l'arbitraire.
Mais, poursuit M. Nolf, est-ce bien le mo
ment entre partis d'opposition de se livrer
pareilles discussions
Nous avons meilleure besogne faire,
dit-il.
Nous avons songer avant tout qu'une
occasion unique peut-être nous est donnée
de renverser le gouvernement et de mettre
fin 27 années de régime clérical, dont libé
raux et socialistes, nous souffrons plus que
tous autres.
Nous avons défendre et réorganiser
l'enseignememt public tous les degrés.
Nous avons doter le pays d'une législa
tion électorale honnête, basée sur le suffrage
universel pur et simple et sur la représenta
tion proportionnelle intégrale, qui permettra
tous les partis d'être représentés au sein
des assemblées délibérantes, sans devoir
passer par des combinaisons électorales,
toujours préjudiciables ceux qui doivent
les subir.
Nous avons assurer la défense nationale
et organiser notre armée sur des bases plus
démocratiques, en réduisant le temps de
service au strict nécessaire.
Nous avons mettre bon ordre dans nos
finances publiques, que le gouvernement ac
tuel ne parvient équilibrer qu'en vivant
d'emprunts, qu'en recourant toute espèce
d'expédients et en provoquant la baisse con
tinue de la rente de l'Etat.
Nous avons aussi doter le pays d'un en
semble de lois sociales qui mettront les tra
vailleurs l'abri de la misère en cas de mala
die, d'invalidité prématurée, de chômage
involontaire et de vieillesse.
Nous avons mettre un terme une poli
tique économique qui surenchérit sans cesse
le coût de la vie.
Nous avons enfin unir nos efforts pour
culbuter un régime de fanatisme et d'exclu
sivisme, qui fait que depuis 27 ans toutes
les faveurs, tous les emplois sont réservés
dans notre pays rien qu'aux cléricaux.
Souvenons-nous avant tout, l'heure ac
tuelle, que l'ennemi est droite et que c'est
contre le cléricalisme seul que les partis
d'opposition doivent diriger leurs coups.
Longs appla udissements).
MM. Victoor et Clorie remercient
leur tour pour l'accueil sympathique
fait leur candidature et assurent le
parti de leur entier dévouement [Longs
applaudissements)
Un membre fait ressortir, chiffres
l'appui et en se basant sur les résultats
des dernières élections pour la Cham
bre et les communes, que le rallie
ment des deux partis d'opposition au
cartel est généralement défectueux,
entraine des déchets importants et
provoque un renforcement de voix
cléricales que cette considération,
jointe toutes les autres, doit faire
rejeter le cartel dans l'arrondissement
d'Ypres, sans que les socialistes, qui
ont le droit de lutter part s'ils le
trouvent opportun, puissent se forma
liser, se froisser du refus d'alliance
chaque parti devant, dans chaque ar
rondissement, être juge de l'attitude
prendre et de sa façon de combattre.
Luttant séparément, les voix socia
listes diminueront le nombre de voix
attribuées au candidat libéral, mais ne
profiteront pas aux cléricaux et par
conséquent ne changeront pas le quo
rum électoral, et au contraire, par une
propagande séparée, tout fait présu
mer que le chilfre des voix cléricales
sera entamée et par conséquent fera
descendre le quorum. (Applaudis.)
Le Président remercie les candidats
pour le dévouement qu'ils montrent
la cause libérale et engage les libéraux
travailler pour assurer l'élection des
candidats de l'Association l'élection
du 2 Juin prochain.
L'assemblée se sépare au milieu
d'un enthousiasme de bon augure.
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SURMENAGE ET NEURASTHENIE
1 c« personnes dont la -.aillé a été ébranlée
[iur les fatigues et le» chagrins doivent avoir
recours aux
Lundi dernier, eut lieu la Tête
d'Argent local de la Garde Libé
rale, une réunion des plus enthou
siastes et de meilleur augure pour les'
élections prochaines.
ML Masschelein, Vice Président
d'honneur de la société, exposa, en
un langage clair et précis, comment
les cléricaux s'efforcent d'embrigader
les citoyens belges dans des sociétés
les plus diverses, sous la présidence
effective de vicaires, qui n'ont d'autre
motif ni de but d'existence que de
pouvoir contrôler et peser sur les
consciences. I
M. Masschelein obtient un vif
succès et est très applaudi.
Après lui, la parole fut donnée
M. Nolf, Président d'honneur de la
société. M. Nolf déclara ouverte la
période électorale annonça que par
suite de la désignation de M. Victoor
comme suppléant pour le Sénat, le
comité de l'Association libérale de
l'arrondissement d"Ypres avait pro
posé et fait acclamer la candidature
de M. Glorie, Président de la Garde,
comme suppléant pour la Chambre,
et ensuite, faisant connaître dans
quelles conditions la lutte allait s'en
tamer, il exposa, pourquoi, l'una
nimité, les libéraux avaient trouvé,
qu'il n'y avait pas lieu de conclure
un cartel avec les socialistes
Ce discours fut longuement ap
plaudi, quand enfin on put ob
tenir le silence, M. Glorie remer
cia les membres pour les longues
acclamations avec lesquelles ils
avaient accueilli sa désignation com-1
me candidat suppléant pour la Cham
bre, puis, dans un langage énergi
que soulevant des approbations et
des acclamations continuelles il
énuméra tous nos griefs contre le
gouvernement clérical et fit con
naître le programme de sage démo
cratie du Gouvernement libéral de
demain. i
On se sépara bien tard dans la soi-
rée, tous animés pour la lutte et con
fiants dans notrejprochaine victoire.
CONDITIONS AVANTAGEUSES
Inspection pour ia Flandre
Madame J. BRAY,
5, rue de l'Avenir, Molenbeek-Bruxelles
Les Pilules du kJ" Coderre pour
Femmes Pâles &t Faiblos sont sans
égales pour ramener dans l'o-rganisme des
femmes fatiguées par l'âge ou le surmenage, le
calme des nerfs et la régularité des fonctions.
Madame J. Bray, demeurant n° 5, rue de
l'Avenir, Molenbeek (Bruxelles) a fait l'expé
rience, après tant d'autres. Nous sommes heu
reux de pouvoir mettre sous les yeux de nos
lectrices l'attestation de cette courageuse
femme qui, malgré son âge, dépense encore
une activité laquelle beaucoup de personnes
plus jeunes ne pourraient suflire.
Depuis plusieurs années, nous dit Madame
Bray, je sentais les effets du surmenage que je
m'étais imposé.
J'étais devenue d'une nervosité extrême,
je ne digérais plus et j'étais sujette une
constipation opiniâtre. Mon humeur était
changée, je voyais tout en noir et je me lais
sais abattre iwir des obstacles qu'autrefois
j'eusse considéré comme insignifiants.
J'avais cependant un désir ardent de
retrouver la santé et je me soignais énergique-
ment en suivant les prescriptions d'un médecin
que j'avais consulté. Mais c'était peine perdue.
Je souffrais toujours, et mes nerfs s'en irri
taient davantage.
Il y a quelque temps, je commençai faire
usage des Pilules du Dr Coderre,
dont quelqu'un m'avait signifié les effets
extraordinaires.
A la deuxième boîte, mes nerfs s'étaient
calmés, mon estomac fonctionnait régulière
ment, la constipation avait cédé.
J'ai repris mon ancienne activité, je\
voyage beaucoup et je m'occupe d'affaires
quelquefois assez difficiles, comme dans le bon
temps.
Je continue prendre les Pilules du
Dr Coderre, et je n'hésite pas les recom
mander chaleureusement toutes les femmes
dont les fatigues ou les chagrins ont brisé la
santé.
Madame J. Bray,
5, rue de l'Avenir, Bruxelles
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soldés toute offre acceptable.
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Déclarations du 5 au 12 Avril 1912.
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Slosse, Suzanne, rue du Verger.
Lusaert, Gaston, rue des Etudiants.
Vandenabeele, Odile, chaussée de Lil
le. Wolters, Antoinette, cloitre S'
Martin. Van den Berge, rue de la
Bouche. Gleenwerck, André, rue
Longue du Marais. Ingeis, Simon
ne, rue du Quai. Verheye, Alice,
rue de Terre. Geldhof, Maurice, rue
des Aveugles. De Roo, Gilbert, rue
de la Bouche. Garreyn Georgette,
Marché au Bétail. Blondeel, Gérard,
Chaussée de Dickebusch. Vanover-
berghe, Alice, Chaussée de Furnes.
Mariages
Maes, Michel, surveillant de travaux
et Mennens, Odile, sans profession,
Ypres. Cleerbaut, Egide, ouvrier
l'Arsenal Malines, et Ghillebaert,
Louise, sans profession, Ypres.
Gouwy, Camille, boulanger, et Bollen-
gier, Elise, dentellière, Ypres.
Bartier, Henri, tailleur de pierres et
Cleppe, Marie, couturière, Ypres.
Craye, Prosper, peintre et Leve, Elo-
die, sans profession Ypres. Huwe,
Pierre, ouvrier et Bruyninck Angèle,
couturière Ypres. Cocle, Camille,
peintre et Vandenbussche, Ernestine,
tailleuse, Ypres. Soete, Elie, me
nuisier et Odou, Léonie, sans profes
sion, Ypres.
Décès
Barthier, Charles, 80 ans, sans pro
fession, veuf Valiaeys, Lucie, rue de
Lille. Dooghe, Gilbert, 1 an, rue
Grimminck. Vandenbulcke, Barbe,
84 ans, sans profession, veuve Wy-
douw, Pierre, Kalfvaart. Dezitter,
Euphrasie, 68 ans, colporteuse, veuve
Jacques, Philippe, rue de l'Aumônier.
Bataille, Jean, 86 ans, sans profes
sion, célibataire, Boulevard de la Sta
tion. Descamps, Henri, 86 ans, sans
profession, veuf Debruyne, Marie,
Cloitre S4 Martin,
saisi**»
Par exploit enregistré de l'huissier
VANDER SCHUEREN, Ypres,
en date du dix Avril 1900 et
douze, signification a été donnée
la requête de Dame Marie HOSTEN,
sans profession, Ypres, Jérôme-
Cyrille YV1LLEKENS, son époux,
ci-devant négociant Ypres, actuel
lement sans domicile ni résidence
connus, de l'expédition du procès-
verbal de l'enquête faite au nom de
la requérante et clôturée le 31
Mars 1912, et en même temps
assignation lui a été donnée com
paraître le Mercredi premier
Mai 1912, dix heures du ma
tin, devant le Tribunal civil de
première instance d'Ypres, au Pa
lais de Justice Ypres, pour y plai
der la cause pendante entre par
ties. -
Pour extrait conforme
Cyrille VAN DER SCHUEREN.
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QO C CO X «'l
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CîCr- O C aC O
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