Chronique de la ville. JDeburme. .Monsieur le prési dent, inscrivez M. Van Merris, qui in terrompt constamment Mais ce n'est pas tout. A côté de vos statuts qui respectent la neutralité, il y a un règlement d'ordre intérieur. (Ah ah gauche.) Art. 7 De proost benoemd door den bestuurraad is belast met het bezor- gen der geestelijke belangen der le den. il/. Van .1ferris. Et puis .1j Hoyois. Alors je ne m'explique pas vos rires. Mais je continue; lesarticles suivants sont tout aussi significatifs Art. 8. Aile vergaderingen zullen aanvangen met het gebed dat door den E. 11. proost zal voorgelezen worden. Toutes les réunions commenceront par la prière qui sera dite par le pré vôt. .Vf. Iioyois. Où est la politique là- dedans 11Hoyois. Comment pouvez-vous désapprouvercela, puisque, dites-vous, vous ne faites pas la guerre la reli gion sieurs, cette conclusion que M. Per- soons avait raison de dire qu'en Flan dre les mutualités ne peuvent pas im punément porter le titre de mutuali tés libérales, et que le démenti que lui avait donné M. le ministre n'était pas fondé M. V. Delporte. Et aux libéraux et aux socialistes du Brabant et du Hai naut I Interruptions l'extrême gauche.) M. Nolf. Messieurs, on a beaucoup parlé des subsides aux mutualités. J'estime qu'ilfautencourager toutes les mutualités reconnues, quelque opi nion qu'elles puissent appartenir, qu' elles soient catholiques, libérales, so cialistes ou neutres. M. De Meester. Dites cela aux pro vinces de Brabant et de Hainaut M. Cavrot. Que voulez-vous dire du Hainaut Expliquez-vous s'il vous plait. M. Nolf. Mais ce qui, mon avis, mérite avant tout d'être critiqué dans le régime actuel, c'est que les avanta ges faits la mutualité sont ignorés, que les encosragements manquent de base précise, qu'ils dépendent de la bonne ou de la mauvaise-humeur de l'honorable ministre. (Interruptions droite.) Ce qu'il faudrait, c'est que les subsides fussent réglés parla loi et non par des circulaires ministérielles. On est entré dans cette voie pour les sub sides aux caisses de réassurance, ou plus exactement aux caisses d'invali dité on a bien fait, mais ce n'est pas suffisant. Au surplus, beaucoup de subsides pourraient, mon avis, être plus uti lement employés. Le gouvernement accorde, en effet, des subsides de pre mier établissement qui se chiffrent par des sommes souvent considérables. Si je puis les admettre pour les cais ses de réassurance, où une bonne en caisse est indispensable.. On se demande vraiment l'usage que ces fédérations peuvent faire des som mes muses ainsi leur disposition, et le gouvernement ferait bien, lorsqu'il envoie des subsides aux -i-sociations mutualistes, de leur donner en même temps des instructions quant l'e nplo i qui doit en être tait. Un contrôle devrait aussi être orga nisé pour que les fonds ne soient pas détournés de leur véritable destina tion. Messieurs, parmi les institutions mu tualistes qui se recommandent tout particulièrement l'attention de l'ho norable ministre et la sollicitude des pouvoirs publics, figurent en première ligne les mutualités primaires de se cours mutuels. Or, les subsides qu'on leur accorde sont absolument dérisoi res ils varient de 125 200 francs en plus d'une allocation de quelques fr. pour frais d'écritures. Ici, il importe rait d'intervenir autrement qu'on ne le fait. Les sociétés de secours mutuels con tre la maladie SQnt, en efi'et, la base de notre organisation inutuelliste ce sont celles qui rendent le plus de services la classe ouvrière, car les risques court terme qu'elles couvrent sont in- i contestablement les plus fréquents. Ce serait, d'autre part, se faire illusion que de s'imaginer que la loi que nous avons votée sur l'invalidité prématurée aura pour conséquence d'augmenter considérablement le nombre des affi liés aux caisses d'invalidité, si nous ne pro cédons "pas par voie d'encouragements sérieux aux mutualités primaires. Nous avions, en 1008,- dans la Flan dre occidentale 304 sociétés de secours mutuelscomptantenviron40,000 mem bres. Ce chiffre a augmenté depuis. Beaucoup des mutualités ne-comptent pas un grand nombre de membres les grosses mutualités sont rares dans notre pays. Aussi, que voyons-nous C'est que nos sociétés de secours mu tuels, qui presque toutes n'allouent que des indemnités allant jusqu'au sixième mois, sont obligées de se fédérer et de s'adresser des caisses fédérales de réassurance, si elles veulent garantir leurs membres des indemnités plus importantes. Et comme les salaires sont bas dans nos régions peu ou point industrielles, ces sociétés paient pour- la réassurance de leurs membres une taxe fixe aux caisses fédérales et la dé pense qui en résulte constitue une lour de chargequi vientgrèver leurs budgets Aussi, malgré les subsides qui étaient accordés aux caisses de réassurance subsides que la loi que nous avons votée ne faitque consacrer légalement, sans les augmenter la réassurance s'est peu développée chez nous. El le premier et le principal motif de ce fait, c'est que la plupart des sociétés ouvrièêes de secours mutuels ont de la peine faire face leurs obligations ordinaires. La faible contribution payée par leurs membres effectifs est géné ralement insuffisante pour leur assurer le bénéfice de ces institutions, c'est-à- dire la gratuité des soins médicaux et des frais pharmaceutiques plus une indemnité journalière en cas de mala die. Beaucoup de ces sociétés ne sub- sistentque grâce aux cotisations payées par leurs membres honoraires et il ne faut pas songer augmenter les verse ments des ouvriers, car bien souvent ceux-ci n'y consentiraient pas pour la bonne raison que leurs salaires ne sont pas suffisants pour assumer des charges nouvelles. Le deuxième motif pour lequel les sociétés de secours mutuels reculentdevantl'affiliation aux caisses de réassurance, c'est que celle- ci entraîne pour les sociétés s'y enga geant un surcroit de travail pour la te nue de leurs écritures et de leur comp tabilité, besogne déjà si absorbante et si mal rémunérée. C'est pourquoi, messieurs, il importe, si nous voulons faire œuvre utile, de subsidier davan tage les sociétés primaires de secours mutuels. C'est ce qu'a compris la province de la Flandre occidentale qui, indépen damment des subsides qu'elle alloue aux caisses de réassurance, accorde encore des subventions aux mutualités primaires qui font la réassurance de leurs membres. Les sociétés mutuellistes de réassu rance qui en font la demande et com muniquent leurs comptes reçoivent une indmiriitéde 5 centimes par mem bre pour les réassurances jusqu'à la seconde année; 10 centimes par mem bre pour les réassurances jusqu'à la 5* année 15 centimes par membre pour les réassurances jusqu'à laguérison où jusqu'à la 65" année. Je ne fais qu'indiquer ce système. Qu'en résulte-t-il C'est que le pouvoir provincial chez nous a compris qu'il était indispensable d'aider les sociétés primaires de seco'urs mutuels. Je demande au gouvernement de s'engager son tour dans cette voie. Il faudrait encore que le gouvernement accordât des subventions plus élevées pour les frais d'écritures. Les subventions actuelles sont abso lument insuffisantes, elles sont déri soires. Certes, ceux qui se chargent de ces écritures sont deshommes dévoués et désintéressés qui agissent par pure philanthropie. Mais il ne faut pas ou blier cependant qu'ils rendent des ser vices la société et qu'à ce titre ils ont droit une rémunération conve nable. Je conclus donc en disant qu'à mon avis les sommes que le gouvernement affecte aujourd'hui trop libéralement aux fédérations mutualistes de retraite et de secours mutuels seraient mieux utilisées si on destinait une partie sous forme d'encouragementaux mutualités primaires. Il faudrait en tout cas que le gouverne ment s'explique une bonne fois sur les bases, l'étendue et la destination pré cise des subsides qu'il alloue la mu tualité. Le régime actuel prête l'arbitrai re, il est injuste et ne peut se concilier avec le souci que nous devons avoir de bien gérer les deniers publics. (Très bien très bien gauche.) Contribuables a vos poches L'avis suivant vient d'être affiché. Nous le signalons l'attention de nos concitoyens Ville <1 Ypres. En vue de faire face aux dépenses résulter des travaux d'utilité publique décrétés le 29 Décembre 4906, le Con seil communal a décidé de contracter un emprunt provisoire du montant de 500,000 francs. Cet emprunt sera contracté avec la Banque de Courtrai la société anonyme ayant son siège Courtrai, par l'émis sion de bons de caisse, portant intérêt 4 p. l'an, remboursables au pair le lr Mai 1917, moyennant cession des dits bons par la ville aux prêteurs, au taux fr. 97-75, soit raison de fr. 488-75 par obligation de 500 francs. Les personnes qui auraient pré senter des observations au sujet de cette demande sont invitées les dépo ser au Secrétariat avant le 25 Avril 1912. Ypres, le 9 Avril 1912. La ville va donc contracter un em prunt provisoire de 500,000 francs, un intérêt de 4 pour cent plus un abandon de 2 fr. 25 pour cent au profit de la Banque, soit du 6.25 Faut-il que le crédit de la ville soit tombé bien bas pour en être réduite em prunter dans des conditions'aussi oné reuses. Et dire que tout cet argent passe dans de sottes dépenses, pour faire face au coût de restaurations ou plutôt de reconstructions, dont certaines sont très juste titre vivement critiquées! yr>^?w«sMSEsœs»s «ris Le poil h Association conservatrice. Le poil s'est ouvert Samedi, neut heures, au Volkshuis et a continué le Dimanche et le Lundi au local de l'As sociation conservatrice. Le nombre total des votants était de 796. Le dépouillement, qui a commencé Lundi soir cinq heures, a donné les résultats suivants M. Bruneel-de Montpellier 331 votes. Nuls, 11 Liste n° 1 Effectifs MM. Colaert, Van Merris, Begerem. Liste n* 2 Effectifs MM. Colaert, Van Merris, Begerem. Suppléants: MM.Thevelin, Brutsaert, D'Hondt. Liste n° 3 Effectifs MM. Colaert, Van Merris, VermeuleD- M. l'an Merris. Pourquoi les libé raux ont-ils retuse d intervenir avant la constitution delacotnuai?>îon Nous leur avons demandé de faire partie de la commission. Ai. Nolf. 11 y a enfin MM. L. Keu- kelick, inspecteurcantonal, S. Yanden- berghe, échevin, A. Duquesnoy, vicai re, E. lie Keersgieter, instituteur, L. Thieren, sous instituteur et sacristain, H. BruTsaert et H. Cossex, tous cléri caux. M. Van Aterris. Est-ce donc une position ridicule que celle d'institu teur, monsieur Buyl, vous qui inter rompez M. Buyl. Personne n'a dit cela. Ai. V. Delporte. C'est retenir. M. Nolf. Je passe encore sur tout cela, quoique ce soit déjà une singu lière neutralité que celle qui se mani feste rien que dans la lecture des noms des membres du comité. (Très bien gauche et l'extrême gauche.) MCavrot. Le bouquet Il sera curieux de l'entendre lire. Ai. Nolf. Que lisons-nous dans ce règlement M. Nolf.Je traduis Le prévôt nommé par le conseil d'administration est chargé des intérêts spirituels des membres. (Rires gauche et l'extrê me gauche M. Iioyois. Pourquoi riez-vous, puisque vous n'êtes pas contre la reli gion M. Nolf. Nous ne sommes pas hostiles la religion. M. NolJ. Mais, M. Iioyois, vous conviendrez qu'il peut y avoir Pope- rinhe des libres-penseurs et n'est-il pas risible de soutenir qu'une mutua lité comme celle-ci puisse leur donner satisfaction AI. Iioyois. On ne leur a pas dé fendu d'entrer dans une autre, si cela leur convient. M. Van Merris. Il n'y pas de libres- penseurs Poperinghe. MNolf. Qu'en savez-vous La mutualité dont il s'agit n'est donc pas accessible tous or ceux qui ne s'en contentent pas et en créent d'autres sont exclus des subsides, payés avec l'argent de tous Est-ce juste cela M. Nolf. Art. 10. Op den dag der algemeene vergadering zal er eene mis gelezen worden tôt geestelijk en tijde- lijk welvaart der leden van de maat- schappij en tôt lafenis der zielen van de afgestorvene leden. De leden worden dringend verzocht die mis bij te wo- nen. Traduction Le jour de la ré union générale il y aura une messe solennelle pour le bien des membres de la mutualité et pour le salut de l'âme, des décédés. Les membres sont in stamment priés d'y assister. M. Nolf. Nous n'avons pas dé sapprouver. La mutualité de M. Van Merris édicté les règles qu'il lui plait, mais vous avouerez qu'il n'est pas sé rieux de soutenir que celte mutualité soit une mutualité neutre et que vous puissiez obliger tous les mutuellistes de Poperinghe y entrer sous peine d'être exclus des subsides commu naux. Voilà toute la question Ai. .4. Hubert, ministre de l'industrie et du travail. Communaux, nous v sommes M. Versteylen. Mais il me semble que cela ne regarde que le conseil communal de Poperinghe. Ai. Nolf. J'en arrive donc, Mes M. De Ueester. Et dans le Brabant et le Hainaut Vous ne nous parlez pas de ces deux provinces Ai. .4. Hubert, ministre de l'industrie et du travail. Nous discutons le bud get de l'industrie et du travail et non pas le budget de la ville de Poperinghe. MC. Huysmans. Nous ne discu tons pas non plus les budgets provin ciaux et vous n'avez fait que cela. M. Colaert. Vos mutualités sont subsidiées par la ville d'Ypres, malgré votre déclaration qu'il faut être libéral pour en faire partie. MNolf. Je reconnais qu'à Ypres vous subsidiez nos mutualités, mais cette déclaration de votre part est une leçon bien méritée l'adresse de votre collègue de Poperinghe. (Très bjen l l'extrême gauche.) Ai. Colaert. M. Van Merris et ses amis sont maîtres chez eux comme nous le sommes chez nous. Il s'agit là d'un intérêt communal, et chaque com mune agit au mieux des intérêts de ses habitants. MNolf. Je laisse cette injustice pour compte aux catholiques de Pope ringhe et je passe outre. Ai. Buyl. Très bien M. Nolf. et où un fonds de ré serve se justifie pleinement raison des charges auxquelles ces organismes sont exposés, je m'explique moins l'importance des subsides de premier établissement quand ils sont destinés aux fédérations de retraite et aux fédé rations de secours mutuels. A. Hubert, ministre de l'indus trie et du travail. Ces subsides sont d'ailleurs moindres. Ai Nolf. Ils se chiffrent cepen dant par des sommes assez importan tes et atteignent annuellement des mil liers de francs. Ai. A. Hubert, ministre de l'industrie et du travail. Il y a des centaines de mille affiliés. Ai. Nolf. Lorsque les subsides sont accordés, il faut cependant qu'ils soient justifiés. Or, les frais de pre mier établissement pour les fédéra tions de secours mutuels et de retraite se résument aux frais d'acquisition de quelques registres et de fournitures de bureau. D'autre part, ces fédérations, celles de retraite surtout, qui ne cou rent aucun risque, n'ont pas besoin d'accumuler des capitaux. Sénat M. Fraeys de Veubeke, pré sident de l'Association conservatrice, a obtenu 454 votes. Chambre des Représentants Les vo tants avaient le choix entre les quatre listes suivantes

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 2