ii Grande Conférence e M. MECHELYNCK. Élections législatives VOTEZ ss s NI Lesélectionsdu2Juin SCANDALEUX! La Rente Belge. Pensions ouvrière}. Un défi relevé. \n Y P R E S. Vive les libéraux !T\ t. u! .16 llë LE 2 6 MAL 5 li précises, en la Salle îles Anciens Pompiers. ORATEUR: I>é|»nté |mhii* Gaud. jï. j&-r .1^1 a®. JvÊèàu Electeurs d' Y près de V a rron dis s ement. ainsi w> VANDEVENNE 1 Suppléant VIGTOOR - m- «i hjm j vcmrjnBi NOLF -■.y-»/*;-- iMi H y. Suppléant GLORIE Electeurs Le vote est secret. Nul ne peut savoir pour qui vous votez. îk, jéâk. Les délais de présentation des listes en vue des élections législatives du 2 Juin ont couru partir de Vendredi matin ils sont expirés depuis hier, Samedi, 4 heures de l'après-midi. La liste libérale a été présentée Ven dredi celles des cléricaux et des so cialistes, Samedi. Nos amis les libéraux occuperont le n" sur le bulletin de vote les cléri caux le n° 1 et les socialistes le n" 3. Que tous ceux qui en ont assez d'un régime clérical de vingt-huit années, votent en noircissant le point blanc de la case placée côté du n" au-dessus du nom de M. NOLF, sur les bulletins de vote blancs pour la Qhambre. Pour le Sénat, votez tous sur les bul letins de vote roses en noircissant le point blanc de la case placée côté du n' au-dessus du nom de M. VANDE- VENXE. Nous recevons d'un des habitants les plus honorables de la ville la lettre suivante que nous publions volontiers: Monsieur l'Editeur, Le taux de la rente belge ne cesse de baisser, au grand dam des milliers de détenteurs de cette soi-disant va leur de tout repos. Nos bons amis les cléricaux s'évertuent expliquer ce phénomène économique par quantité d'arguments que, seuls, les jobards de leur parti admettent comme plau sibles. Tout homme de bon sens leur répliquera que, plus on s'endette, moins on inspire confiance aux déten- teurs de fonds et, par le fait, plus sont dures les conditions auxquelles on emprunte nouveau. C'est ainsi que l'Etat Belge, qui recevait autrefois 100 fr. moyennant 3 d'intérêt, sert actuellement le même intérêt contre prestation d'un capital qui varie de 85 86 francs, seulement. Si ces conditions sont onéreuses l'Etat, cause première du mal, elles sont beaucoup plus onéreuses encore aux anciens détenteurs de la rente nationale, qui ont vu baisser de 11 15 la valeur du capital de leur créance, sans que la moindre impéri- tie leur soit imputable. la rente nationale est une rente per pétuelle, et n'est donc pas rachetable. Il en résulte que les dirigeants du pays devraient tenir honneur de la main tenir son taux initial. La collectivité qu'est l'Etat ne peut agir comme cer taines individualités véreuses, qui di minuent sans scrupule le gage de leurs créanciers en contractant des dettes sans cesse nouvelles. Il faut que l'Etat rembourse ses prêteurs l'intégralité des fonds qu'il en a reçus. C'est un point d'honneur auquel, inoins que les individualités, la collectivité ne saurait se soustraire. Que voyons-nous, au contraire Sans souci du bon renom du crédit du pays, de sa solidité au point de vue financier, des engage ments contractés vis vis de milliers de prêteurs dont il importe de tenir la créance intacte, les dirigeants cléri caux gaspillent l'argent pleines mains depuis vingt-huit ans, jetant les mil lions au gré de leurs passions politi ques, les distribuant parmi leurs créa tures, leurs œuvres, ou les dépen sant en folles prodigalités, en travaux somptuaires, d'utilité contestable, ou qu'ils laissent inachevés. De là un ac croissement de la dette nationale qui se chiffre par milliards, des monceaux de titres nouveaux jetés sans cesse sur le marché et, par le fait, la baisse, l'inévitable baisse, qui accompagne toujours un excès d'offres en présence d'insuffisantes demandes. Nous connaissons la rengaine d'a près laquelle la baisse de la rente serait attribuable la prédilection que le public manifeste l'endroit des titres rendement élevé. Du côté de la caté gorie des petits capitalistes qui ne craignent point de risquer leur modes te avoir dans des entreprises indus- tr ielles, d'un sort toujours douteux, nombreux, extrêmement nombreux sont ceux qui préfèrent un revenu modéré, gagé par la quasi-certitude de la conservation du capital. De ce genre de placements-là, la rente nationale passait autrefois pour le placement idéal, le placement-type. Les petits capitalistes savent ce que cette aveugle confiance leur a coûté. Ils ne savent que trop, en ce moment, que l'imprévoyance et le gaspillage sont les causes uniques de l'augmen tai ion continue de la dette nationale, et que cet état de choses ne pouvait amener d'autre résultat que la baisse du capital qu'ils avaient prêté l'Etat. Vous tous qui avez épargné quelques deniers souvent péniblement gagnés, le jour prochain où vous vous rendrez aux urnes, songez châtier d'un vote hostile les malfaiteurs publics qui ont attenté votre avoir Nous demandons la Repré sentation Proportionnelle intégrale pour toutes les élections législatives, pro vinciales et communales. En 1000, la "veille d'élections légis latives importantes, le gouvernement catholique fit voter une loi sur les p"n- stons de vieillesse, accordant aux ouvriers âgés de 65 ans, une pension de 65 francs par an. Cette allocation n'était accordée qu'aux ouvriers nés avant 1843, et se trouvant dans le be soin les travailleurs nés du 1 Janvier 1843 au 31 Décembre 1845 furent appe lés bénéficier de la même allocation, condition d'effectuer la caisse de retraite des versements s'élevant au moins 3 francs par an et formant un total de 18 francs. Les ouvriers nés depuis le 1 Janvier 1846 étaient exclus du bénéfice de la loi. Le gouvernement reconnaissant l'in justice de celte situation, .a fait voter quelques dispositions provisoires qui permettront l'obtention de la pension tous les Belges nés partir du 1 Jan vier 1843 et avant le 1 Janvier 1849, mais la condition qu'ils versent 18 fr. Il y aura donc quelques-malheureux en plus qui pourront jouir de la pen sion de 65 francs ce n'est pas assez aussi les députés de l'opposition ont-ils essayé d'améliorer les textes du gou vernement. MM. May, au nom des libéraux, et Vandervelde, au nom des socialistes, ont proposé, par voie d'amendement, de donner l'allocation annuelle et gra tuite de 65 francs, tous les Belges ayant une résidence en Belgique, âgés de 65 ans et se trouvant dans le besoin. Les versements préalables n'étaient plus exigés. Le ministre Hubert dont on connaît la sécheresse de cœur, a repoussé cette proposition. M. Debunne a alors proposéde main tenir le versement des 18 francs exigés par l'Etat mais de les prélever sur le premier versement de l'allocation de 65 francs. M. Hubert n'a pas voulu entendre parler de cela. Au vote sur l'amendement ainsi conçu Les Belges nés en 1843, 1844, 1845, 1846 et 1847 qui se trouvent dans le besoin et qui n'ont pas versé les 18 francs exigés par la loi du 10 Mai 1900 sont admis toucher les 65 fr. de pension, déduction faite des 18 fr. sur le premier paiement de la dite pension. M. Denis de son côté a proposé d'au toriser les Bureaux de bienfaisance verser les 18 francs en lieu et place des vieux trop pauvres pour faire cette avance. L'amendement a été repoussé. Les vieux ouvriers d'Ypres et de l'arrondissement s'en souviendront le 2 Juin prochain et voteront pour les libéraux. A BAS le gouvernement clérical qui ne donne qu'une pension de 18 centimes aux vieux travailleurs La T.igue anti maçon nique annonce qu'elle offre vingt-cinq mille francs celui qui prouvera que la réforme sco laire, proposée par le gouvernement, donnera VINGT MILLIONS aux cou vents M. Gnudde vient de relever ce défi, en envoyant la lettre suivante l'auteur de ce canard clérical du 2 Juin 191 2. et CANDIDATS POUR LE SÉNAT CANDIDATS POUR LA CHAMBRE Je n'ai aucun titre faire valoir pour vous demander l'hospitalité de vos colonnes, car je l'avoue en toute sincérité, je ne suis pas un libéral, et mes devoirs d'électeur je les ai toujours accomplis sans préoccupations poli tiques en votant pour celui des candidats que je croyais le plus apte prendre en main la défense de nos intérêts. Si je m'adresse vous, c'est que je sens le besoin de me soulager d'une indignation qui m'oppresse. Je suis père d'un petit bambin que j'ai mis l'école officielle uniquement parce qu'on y rencontre les professeurs tous di plômés ayant donné des preuves de leurs connaissances et où la présence d'un prêtre me donne toute garantie quant l'éduca tion morale et religieuse de mon enfant. Le petit nous dor-o r-;ière satisfaction, car tous les Samedis il app. >rte triomphale ment la maison son livret où s'étalent les bons points de la semaine. Vous comprendrez maintenant mon indi gnation lorsque je vous aurai dit que j'ai eu en main un numéro d'un journal catholique Le Sifflet portant un ignoble dessin qui représente l'école officielle où d'une part entrent de petits garçons et où d'autre part sortent des jeunes gens les uns représen tant des brigands, des apaches, des autres ayant des têtes de pourceaux Une no tice explique que l'école officielle fait de nos enfants des individus dévergondés, malhonnêtes, et constituant un danger pour la société. N'est-ce pas honteux de voir de telles in dignités s'étaler sans qu'aucun des chefs du parti catholique ne se lève pour protester, n'est-ce pas scandaleux de constater que c'est grâce leur appui moral et financier que de pareilles ignominies se dessinent et s'expriment. Mon sentiment d'honnête homme se ré volte contre cette injure faite sans aucune excuse au corps enseignant des écoles offi cielles qu'on accuse de corrompre la jeunes se, mon cœur de père se récrie contre cette abomination qu'on fait retomber sur la tête de mon enfant. Et je songe non seulement mon petit, mais ces milliers d'enfants que la même insulte atteint, car elle s'adresse tous ceux qui fréquentent les écoles de l'Etat et en premier lieu au fils de notre Roi, le petit prince Léopold, qui, lui aussi, est éduque par un instituteur officiel de la ville de Bruxelles. Pères de familles, vous qui êtes fiers de vos enfants, anciens élèves de l'école offi cielle, aujourd'hui arrivés des situations enviables, dites-le moi, pouvons-nous rester indifférents aux injures comme celles qu'a dressent nos fils des journaux catholiques, tel Le Sifflet Et vous qui, comme moi, avez l'école de l'Etat des petits bambins qui font toute votre joie et votre bonheur, les laisserons- nous sans protester traiter d'apaches. Pour mon compte, je sai. ce qui me reste faire. Les candidats catholiques, en ne protestant pas la Chambre lorsque les pu blications de cet immonde journal ont été signalées, se sont rendus complices de ceux qui impriment ces abominations, bien plus, la droite toute entiere, y compris nos dépu tés catholiques, a applaudi et assure de sa sympathie l'auteur responsable de ces vilé- nies. Au 2 Juin, tous les honnêtes gens, sans distinction d'opinion, sauront répondre cette lâche agression et voteront pour les candidats libéraux qui ont stigmatisé com me il convient, les horreurs qu'on débite sur le compte de nos enfants. Je vous prie, Monsieur l'Editeur, d'agréer mes salutations distinguées. UN PÈRE INDIGNÉ qui au 2 Juin se souviendra. MxlunwxiliiimùtlKm) tuiitimuiitiuiiiuitiuiiùil Electeurs MM. Colaet et Van Merris ont voté CONTRE. M. NOLF a voté POUR. MM. Colaert et Van Mer ris ont volé CONTRE. M. NOLF a voté POUR. M IL. Colaert et Van Merris ont voté CONTRE. M. NOLF a voté POUR. Syngem, S) Mai 1912. A Monsieur Valentin Brifaut, secrétaire de la Ligue antimaçonnique belge, 131, rue de Stassart, Bruxelles. Monsieur, Votre Ligue offre de payer vingt-cinq mille francs celui qui prouvera que la ré forme scolaire, proposée par le gouverne ment donnera VINGT MILLIONS aux couvents. Je me charge de faire cette preuve, (et je prouverai même que cette réforme donne rait plus de vingt millions aux couvents condition que je sois aJmis la faire de' vant un conseild'arbitrage,composé de cinq personnes compétentes. Je vous propose, pour présider ce conseil, de faire appel au dévouement de M. le direc teur-général de l'enseignement primaire, qui, par son expérience et sa situation, est le mieux même de vérifier l'exactitude des relevés que je produirai d'autre part, je vous prie de bien vouloir désigner deux per sonnes pour faire partie de ce conseil de mon côté, je choisirais comme arbitres, M. Sluys, vice-président de la Ligue de l'ensei gnement, et M. Cantinieaux, directeur du Journal des Instituteurs. Comme le projet de reforme scolaire n'est pas déposé sur le bureau de la Chambre, je tiens vous informer de ce que je baserai mes calculs sur l'exposé qui en a été fait dans le Patriote du Lundi 4 Mars 19 2. Je vous prie de bien vouloir me faire con naître urgence si vous acceptez ma propo sition. Dans l'affirmative, le conseil pourrait se réunir le Samedi 18 Mai,à3 heuresdere levée. Mes fonctions d'instituteur ne ma permettent pas de choisir un autre jourj Agréez, M.., l'expression de mes senti ments distingués. P. CNUDDE, instituteur, secrétaire de la Fédération générale des instituteurs belges, Syngem.

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 2