La Rente Belge.
Leur reculade.
Une simple question.
apaches cléricaux
l'œuvre
si es
la dignité des familles bruxelloises, ne
devait pas laisser impunie la publica
tion odieuse faite par deux feuilles clé
ricales où nos écoles sont représentées
comme des lieux de perdition et nos
enfants comme de futurs bandits.
Nous réclamerons l'éditeur de ces
feuilles, cent mille francs de dommages-
intérêts et la publication du jugement
intervenir en cinquante exemplaires;
enlin, nous demanderons la contrainte
par corps charge de l'auteur respon
sable de ces infamies. Très bien Très
bien
M. Colaert, candidat pour la Cham
bre de l'association dite catholique,
qui, en qualité de bourgmestre, a l'en-
seignementpublicdans sesattributious
et qui est en même temps rapporteur
du budget de l'instruction publique
comme aussi président du bureau ad
ministratif de l'école moyenne de l'Etat
de notre ville, imitera-t-il le bel exem
ple de son collègue, M. Max?
M. Colaert, gardien de l'honneur de
nos écoles, aura-t-il assez de dignité
pour flétrir comme ils le méritent, les
journaux et pamphlets cléricaux de
céans qui prétendent que les écoles
officielles sont des antres de perdition
Tiendra-t-il cœur de protester avec
la dernière énergie, contre les insanités
et les calomnies lancées la tète de
notre corps professoral
11 faut que le corps électoral de l'ar
rondissement d'Ypres soit lixé sur l'at
titude de M. Colaert Il faut qu'il sache
si le député-bourginestre défendra la
cause de nos milliers d'enfants fré
quentant les écoles officielles et celle
de toute une pléiade d'instituteurs et
de professeurs qui se dévouent pour
inculquer la jeunesse une instruction
et une éducation l'abri de ces pertides
insinuations.
ATTENTION
L'électeur qui noircit plus
d'un point blanc sur son
bulletin de vote fait un bul
letin NUL.
Lepanachage annule tout
bulletin. On ne peut voter
que pour une seule liste.
Le moment du décisif règlement de
comptes approchant, nos adversaires
s'évertuent cacher les résultats de
leurs gaspillages par mille expédients,
par les arguments les plus fallacieux.
Ils ne bénéficieront pas même de cir
constances atténuantes auprès de l'ar
mée des détenteurs de fonds d'Etat,
qui n'envisagent qu'une chose la
baisse de la valeur de cette partie de
leur avoir.
Les arguments les plus spécieux ne
diminueront en rien le caractère spo
liateur de la baisse de la rente. C'est
un fait brutal devant lequel le
raisonnement simpliste du rentier
petit ou grand, refuse et doit refuser
d'abdiquer. Oui ou non, le particulier
qui a revu 1(X) francs en prêt est-il tenu
de les rendre, et l'Etat qui a reçu mê
me somme peut-il se considérer comme
quitte en ne remboursant que 86 fr.
Cette question, en laquelle se résume
tout le débat, conduit une réponse
que nos adversaires chercheront vai
nement esquiver par les arguments
les plus casuistiques. Les milliers de
rentiers éprouvés dans leur avoir ré
pondront pour eux, et diront que puis
que la justice de l'Etat condamne les
emprunteurs qui ne remboursent pas
l'intégralité dessom mes par eux revues,
a fortiori faut-il que l'Etat lui-même
prêche d'exemple, ou que ses gérants
soient frappés par le verdict public.
Peine perdue que de nous citer ce
qui se passe en pays étrangers Ces
pays-là, ou bien n'ont pas atteint le
prodigieux développement économi
que que notre petit pays a su conqué
rir dans une paix continue par l'ac
croissement de sa population et par
l'activité de ses habitants, ou bien ils
ont eu faire face des charges mili
taires écrasantes, qui n'ont nullement
été notre lot. Dans la lutte des peuples
pour la progression économique nous
avons bénéficié d'avantages vraiment
exceptionnels depuis la proclamation
de notre indépendance et c'est folie ou
fourberie que de vouloir nous compa
rer au point de vue de la solidité du
crédit national de puissants pays mi
litaires que des charges écrasantes
mènent ia ruine, ou des na! ions fré
quemment secouées par des troubles
ou dont l'outillage économique et par
suite le développement sont encore
impai faits.
Non, il n'est point d'autre cause la
baisse de la valeur première de notre
pays, la diminution du crédit national,
ne l'oublions point, que la mauvaise
gestion de nos maîtres. Malgré les bonis
dont ils se targuent ils n'ont cessé de
recourir l'emprunt pour assouvir
l'insatiable appétit- de leurs couvents,
de leurs créatures sectaires, de leurs
syndicats, de leurs mille oeuvres sour
noises, tentaeulaires et ruineuses
De tout cela, le bon sens des élec
teurs, qui l'on cherchera vainement
faire prendre des vessies pour des
lanternes, fera raison. Aussi, le jour
prochain de la grande reddition des
comptes, non seulement l'armée des
rentiers, mais celle du corps électoral
tout entier se dressera, justieière et
vengeresse, devant les dilapidateurs,
devant les prévaricateurs des deniers
publics, et les balaiera avec mépris.
Ife,
Electeurs naïfs, <i»ii avez
ajouté loi stuv déclamations
(Ikk cléricaux «jui faisaient
passer .11. VolI"poui' un soci-
alisle, un anarclii^le, un ré
volutionnaire, Ii»«^y. aujour
d'hui le» manifestes soeialis-
tes et vous n'y trouverez (|iie
des attaques eonti'e 11. \oII"
et contre les libéraux
Les cléricaux, après avoir délié de
prouver que leurs projets scolaires
avaient pour but de procurer vingt
millions par an aux couvents, reculent
piteusement derrière des artifices de
procédure. Il y a mieux ils prétendent
imposer comme condition de ne pas
tenir compte des chiffres fournis par
toute la presse quotidienne catholique,
et de s'en tenir ce qu'a pu dire un fol
licule de province, De Kempenaar, de
Turnhout! 1 La Ligue antimaçonnique
désavoue donc le Patriote, le XXe Siè
cle, le Bien public, etc.
De qui se moquent nos bons cléri
caux En tout cas, ils jugent que leurs
électeurs doivent être bien naïfs, et il
n'est pas étonnant qu'ils aient intérêt
détruire l'enseignement laïque, qui
commet le crime de développer les in
telligences.
Les cléricaux de céans auront-ils la
loyauté de faire connaître cette recu
lade, par voie d'affiches, aux électeurs
de l'arrondissement d'Ypres
Leur journal de propagande Recht
voor de Vuist, qui a horreur du men
songe, s'empressera, sans nul doute,
d'avouer également cette reculade
Alors que dans tout le pays,
inênie lû où il n'y a pas «le
«•strt el, lesparl isd'opposition
sont tI'«ee.or«l pour mener la
lutte rien tjne eoiitre les «•l<"i-
ricaux eoninient se fuit-il
«jiie «Jsin» l'arrontlissement
d'Ypres le» »oeis«Iï»te» »"«ttï*-
«jurnt exclusivement aux Li
béraux
Est-ee de l'ineons<*ienee «»u
de la trahison
Encore
les concours «l'élevage.
Le journal clérical Het Ypersch Volk
a donné un compte-rendu du concours
caprin il évalue 283 le nombre des
exposants, ce malgré le dédoublement
des prix et les démarches de vicaires
et d'autres, alors qu'au concours an
térieur ce chilfre s'élevait àÔOO environ.
L'ingérence dans cesquestions pure
ment économiques, de politiciens et
de membres du clergé, finit par nuire
aux choses les plus utiles, et es éle
veurs n'y voient plus qu'une parade
électorale.
l'est, du reste, la remarque que
beaucoup de fermiers ont faite égale
ment au concours bovin de Samedi
dernier, qui nonobstant la majoration
des récompenses décerner, n'a pas
répondu davantage l'attente des nou
veaux organisateurs.
D'ailleurs, devait-on s'attendre au
tre chose d'un comité dont le clérica
lisme vient d'être renforcé.
l e ami Ltirrousel.
Les journaux de la capitale ont pu
blié, en long et en large, le compte-
rendu du grand Carrousel donné
Bruxelles par le personnel de notre
Ecole d'Equitation et l'immense succès
qu'il a obtenu.
Nous trouvons donc superflu d'en
donner les détails. Bornons-nous
dire que nos Souverains bien aimés ont
rehaussé cette fête de leur présence et
que de toutes parts notre Ecole a reçu
les plus vifs éloges.
Nous nous associons de tout cœur
ces éloges bien mértiés. Nous en fé
licitons cordialement, en particulier,
le sympathique colonel, M. Hagemans,
commandant l'Ecole et, en général,
son personnel, officiers, sous-officiers
et élèves. Ils ont largement contribué
maintenir le haut renom de notre Ecole
d'Equitation.
De l'aveu du Bulletin
mensuel de l'Association
catholique de Bruxelles, la
réélection de Ni. Nolf est
assurée.
Pour avis
M ousieur qui de droit.
Il nous revient qu'un chef de gare de
nos environs se livre près de son per
sonnel une propagande active en
faveur des candidats cléricaux.
Le département des chemins de fer
aurait-il deux poids et deux mesures
et ce qui est interdit aux uns serait-il
permis aux autres
Nous espérons qu'une enquête sera
faite.
fjiaxï n K« mrrtiifOT;; sitinrni A (ûuiiuMniiuiifTraiiïiiiïïi]
V\ oi'v ic<|
Dimanche dernier, les libéraux de
Wervicq ont fait nos candidats une
réception enthousiaste. Un important
cortège s'était formé la gare et c'est
musique en tète et précédés» d'une
nombreuse délégation de la Jeune
garde de Menin, que MM. Victoor, Nolf
et Glorie furent conduits au local libé
ral Ons Huis L'immense salle con
struite par les libéraux de Wervicq
était bondée de monde et une véritable
ovation fut faite nos candidats dont
les discours furent longuement accla
més.
Les socialistes, qui, poursuivant la
tactique qu'ils ont adoptée depuis le
début de la campagne, étaient venus là
pour saboter le meeting organisé par
nos amis, qu'ils combattent avec une
mauvaise foi scandaleuse, onl été reçus
comme il convenait. L'accès de la salle
leur a été interdit et c'est sous les
huées des assistants qu'ils durent se
retirer, après avoir entendu de dures
vérités, bien méritées d'ailleurs. De
toutes parts on leur criait: Allez donc
contredire chez les cléricaux, si vous
n'êtes pas leurs alliés
Excellente journée pour les libéraux,
dont il convient de féliciter les diri
geants de la politique libérale dans le
canton de^Wervicq.
.iiffl&u -il
Le vote e-tt libre.
Le vote e^t secret.
Les augmeiiliilioits des
ti'uiiemenlsel des pensions
Les cléricaux font état des augmen
tations qu'ils ont accordées la veille
des élections et dans un but purement
électoral.
Malheureusement pour eux tout le
monde sait que ces amélioration- leur
ont été arrachées par les partis d'oppo
sition, qui force de harceler le gou-
vernementont fini par l'obliger céder.
Ce qu"il aurait pu consentir depuis
bien longtemps et de bonne grâce il l'a
finalement accordé par frousse élec
torale.
A BAS
le gouvernement clérical
qui ne donne qu'une pension
de 18 centimes aux vieux
travailleurs
AAA^ii^AAA
LES
Lp député Lersootis
fissommé Sickcne.
Dimanche, le sénateur libéral Coul-
lier de Mulder, le député Persoons, le
candidat sénateur socialiste Van Iloey-
landt, accompagnés de propagandis
tes, avaient entrepris une tournée
électorale dans les villages de l'arron
dissement de Samt-Nicolas.
Lorsque nos amis arrivèrent Ste-
kene, ils se virent soudain entourés
d'une bande de plusieurs centaines de
paysans cléricaux armés de bâtons, de
couteaux, de coups de poings améri
cains et d'autres armes dangereuses.
Le bourgmeststre de Stekene, flanqué
du garde-champêtre, se trouvait dans
les parages. L'attitude des énergumènes
était des plus menaçantes malgré cela,
le bourgmestre refusa de requérir les
gendarmes qui ont leur caserne de
l'autre côté du village.
A un certain moment, alors que nos
amis poursuivaient leur chemin pour
gagner le centre du village, la bande
cléricale opéra un mouvement tournant
et leur tomba dessus avec une sauva
gerie inouïe.
Le député Persoons fut saisi, assom
mé et piétiné par les bandits le séna
teur Coullier reçut un lourd pavé en
plein visage et eut le nez cassé le can
didat, M. Van Hoeylandt fut frappé au
moyen d'un coup de poing américain,
qui lui cassa le nez d'autre propagan
distes furent blessés au moyen de bâ
tons, de couteaux et de coups de
poings américains. Finalement, nos
amis purent atteindre la gendarmerie,
mais, prudemment, les assassins cléri
caux avaient battu en retraite.
Uue plainte en règle futrédigée con-
statantnotammentque, malgré qu'ileut
vu venir le danger, le bourgmestre ne
s'était pas donné la peine d'appeler les
gendarmes au secours.
Plusieurs armes appartenant aux
bandits cléricaux ont été saisies et dé
posées la gendarmerie.
L'état du député Persoons estgrave
il porte de nombreuses blessures sur le
corps et se plaint de lésions internes.
Le sénateur Foullier et M. Van Hoey
landt sont défigurés.
Voilà comment les cléricaux enten-
dentet respectent la liberté individuel
le.
Voilà comment ces prétendus amis
de l'ordre traitent de paisibles ci
toyens qui ne demandent rien la
brutalité.
Incapables de réfuter les arguments
produits par les libéraux et les socia
listes, les cléricaux assomment nos
amis.
Désormais le pays sait quoi s'en
tenir. Il chassera du pouvoir ce parti
usé jusqu'à la moelle qui devient le
parti des assassins.
Lue maiiileslalion
Sladeu.
Une manifestation réellement gran
diose a eu lieu Dimanche Stadan
l'occasion del'maugurationdu drapeau
bleu des Fanfares libérales S" Céaile.
Un cortège comprenant une quaran
taine de drapeaux bleus et composé
de 42 groupes compacts venus de
Poperinghe, Courtrai, Thourout,
0M0.d.&0M°c0M0M<SM&
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Pourquoi les socialistes ne vont-ils
pas faire la contradiction chez les cléri
caux Pourquoi se bornent-ils saboter
la propagande libérale
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