Chronique de la ville. Répétition-Concert. Des gros mots. ("est pou r (1m 11s quai re ans. Vos Pompiers armés. Société de Secours mutuels les Anciens élèves de l'Ecole communale. AVIS. Olliee des métiers et négoces. Société des Anciens Pompiers Après les élections. L'ensemble des biens repris sous le pré- j sent article 1 r est estimé fr. 12,500. Article 2. En échange, la \illt* tl'Ypre* eède l'Etat Belge a. En vue de la construction d'une caserne de gendarmerie et en vue du prolongement du boulevard du côté Sud-Est de la plaine, les deux parcelles de terrain représentées j par une teinte verte au plan précité, délimi tées respectivement par un fort trait noir a, b, c, d, et w, x, y, d'une contenance totale de huit ares trente-six centiares et quatre- vingt-sept décimètres carrés (8 a. 3687). La parcelle a, b, c, d, appartient la Ville en vertu de l'acte de vente du 25 Mai 1853, faisant suite l'arrêté royal du 28 Février 1853 et la parcelle w, x, y, en vertu de la convention-loi en date du 31 Mai 1884, en registrée Ypres le 28 Août 1884, volume 47, folio 33, recto case 7. b. En vue de la construction de deux habi tations pour militaires mariés Une parcelle de terrain située au Boulevard de la Station, prendre une distance de douze mètres cinquante centimètres du pignon Nord- Ouest de l'estaminet dit De Paardenposte- rij ayant front de rue douze mètres de longueur et une profondeur de trente mè tres cette parcelle appartient la ville, en vertu de la convention-loi en date du 31 Mai 1884, enregistrée Ypres le 28 Août 1884, volume 27, folio 33, recto case 7. L'ensemble des biens repris sous le pré sent article 2 est estimé fr. 8,707. Article 3. A raison des charges impo sées la Ville et du but réciproque poursui vi par les pouvoirs contractants, l'échange des biens a lieu sans soulte ni retour. Article4.l/IMnl 1° démolir ses frais le magasin poudre n° 1, situé l'angle Sud-Ouest de la plaine dite l'Esplanade 2" <-on>«fniiiT uni' 4*>i*4*riM> de front Je la place de la Station et de l'Esplanade, côte Mord, en conservant une parfaite tinite de style dans les deux façades, ainsi que le comportent les plans agréés par la Ville, type B du plan n° 8683, visé par Monsieur l'Inspecteur Général du Génie, le 28 Février 1907, et en couvrant en ardoises les bâtiments front de rue. 3° A ne pas réclamer ou exiger dans la suite pour motif de dégagement des abords de la nouvelle caserne, la démolition de ta partie des remparts figurant au plan d'a ménagement des abords approuvé par le Collège échevinal le 24 Janvier 1910 et an nexé la présente convention. Article 5. - En considération des cessions qui lui sont faites et des raisons qui les dé terminent, la ill<» *Viigag;p 1" A intervenir dans la. construction de deux maisons ériger par le Département de la Guerre, pour militaires mariés, jusqu'à concurrence d'une somme fixe et totale de douze mille francs. Ces maisons seront con struites d'après des plans approuvés par les deux parties et la somme sera payée par la Ville aux entrepreneurs des dits travaux dans un délai de trente jours, après les dates fixées par le devis et cahier des char ges régissant l'entreprise pour les paiements effectuer et sur production de certificats de réception des travaux et de déclarations de paiement visés par le Département de la Guerre. 2° A effectuer ses frais les travaux de nivellementde démolition, de plantations d'empierrementd'établissement de trot toir et d'go ut indiqués aux plans et dé crits dans une convention annexele tout joint A la présente convention. Les travaux nécessaires pour le nivelle ment du terrain l'emplacement de la caser ne seront-achevés deux mois après l'appro bation de la présente convention les autres travaux seront terminés vingt-deux mois après. Il sera loisible au Département de la Guerre de mettre, ses frais, l'intérieur des bâtiments construire en exécution de la présente convention, caserne et maisons pour militaires mariés, en communication avec la canalisation générale de la distribu tion d'eau de la ville, par autant de prises d'eau qu'il le jugera nécessaire. L'eau de la distribution nécessaire la consommation dans les dits bâtiments sera fournie gratuitement par la Ville. La Ville s'engage en outre éclairer ses frais les abords de la caserne. Article 6. Les biens sont cédés en plei ne propriété avec garantie de tous troubles et évictions, hypothèques et autres empêche ments quelconques, et avec leurs servitudes actives et passives, s'il en existe. Article 7. Les contenances indiquées ne sont pas garanties les parties ne peuvent élever aucune réclamation du chef de diffé rence en plus ou en moins, fût-elle même d'un vingtième et plus. Article 8. L'Etat et la Ville entreront respectivement en possession et jouissance des immeubles mutuellement cédés comp ter du jour de l'approbation du présent acte par la législature, sauf ce qui est stipulé l'article 9. Article 9. La Ville s'engage payer, partir du jour où elle entrerait en possession de l'immeuble dit Corps de garde de la porte de Bailleul une indemnité annuelle de trois cents francs, au ménage occupant actuellement cet immeuble, jusqu'au moment de son installation dans le nouveau bâti ment. Cette installation devra se faire dans le délai de deux ans partir de l'approbation de la présente convention. Article 10. Les frais quelconques oc casionnés par la présente convention seront supportés par la ville, l'enregistrement aura lieu gratis. Dont acte fait en double, le 28 Mars mil neuf cent douze et signé par les représentants des parties contractantes, après lecture. Pour le Collège Le ff. Secrétaire, le Bourgmestre, BOUDRY. R. COLAERT. Le Ministre de la guerre, par intérim, de BROQUEVILLE. Le Ministre des Finances, LEVIE. Annexe. Annexe la convention intervenue entre l'Etat et la ville d'Ypres pour la construction d'une caserne de gendarmerie. Description des travaux prévus au 2° de de l'article 5. Les travaux de nivellement comprennent les déblais et les remblais suivants a) Déblais 1° La mise sous profil, dans le plan horizontal de la Place de la Station, des parties des remparts cédées l'Etat ainsi que d'une bande de terrain de 20 mètres de largeur, destinée an prolongement du boule vard Malou et joignant les parties cédées prénommées 2° Des terrassements nécessaires l'éta blissement d'une rampe d'accès en terre- plein de la portion des remparts précédant les parcelles énumérées au 1". b) Remblais Le comblement, exclusive ment avec les terres provenir ci-dessus, de la partie du fossé dit Boterplas» qui pourra être remblayée dans la section joignant la Place de la Station. La partie ainsi remblayée sera transformée en square arboré. 1,4*» IIIUI*» «l<- 11)1114* 4*1 <1 4* 4*44 II 1*1 i II 4* 4l4* I*)II14*Î4*I1 Ilil*.li4>ll »4*l*4>llt 4l4*lll4>li*» Slll* Il 114* I4»llf;'ll4'lll* É4ll)l 14414' 13 1114*11*4**. Il sera construit sur la bande de terrain destinée au prolongement du Boulevard Malou et dont il est question aux déblais ci- avant 1° Un empierrement de 8 m. de largeur et de 105 111. de longueur 2" Un trottoir pavé de 2 111. 45 de largeur et de 95 m. de longueur, bordant le terrain cédé l'Etat 3° Un égout de 0 m. 30 de diamètre inté rieur et de 105 m. de longueur. Ainsi fait en double, le 28 Mars mil neuf cent douze et signé par les représentants des parties contractantes, après lecture. Pour le Collège Le ff. Secrétaire, Le Bourgmestre, (s.) BOUDRY. (s.) COLAERT. Le Ministre de la Guerre, par intérim, (s.) de BROQUEVILLE. Le Ministre des Finances, (s.) LEVIE. j* Le Joitrnal d'Ypres se fâche Ac- tons l'aveu. Il y a un proverbe qui dit Il n'y a que la vérité qui offense. C'est le cas pour le journal, qui nous traite de lâche, de menteur, pour avoir écrit, ce que tout le monde sait,qu'au cours de la dernière campagne élec torale, des cléricaux militants ont cherché détourner des électeurs libéraux de leur devoir, en les enga geant voter plutôt pour les socia listes que pour les libéraux. On conçoit qu'il soit désagréable l'organe officiel du grrrrrand parti conservateur de voir mettre en lumi ère pareille manœuvre De là des injures. Tout doux confrère, est-ce la pre mière fois, par hasard, que vos amis ont recours des procédés, dont vous ne rougissez que lorsque vous êtes pris la main dans le sac Oui donc, en 1900, a suscité, dans notre arron dissement, la liste Lambot et Le» clercq Votre feinte colère ne trompera personne. Ne sait-on pas, que lorsque vos intérêts électoraux vous le comman dent, vous n'hésitez pas pactiser avec les socialistes N'avez-vous pas fait alliance avec eux Gand pour vous hisser au Col lège échevinal et administrer la ville contre les libéraux r Que signifient donc vos accents d'indignation De la comédie, rien que de la comédie Après cela, criez, tempêtez, inju riez Autant en emporte le vent. Nousm lintenonsee que nousavons écrit et nous vous laissons vos gros mots pour compte. Le Journal n'est pas content du résultat des élections dans notre ar rondissement. Depuis 1900, réguliè rement chaque élection, il annonce la défaîte de M. Nolf. Pour la cinquième fois, les élec teurs viennent de donner un démenti ses prédictions. Le Journal ne se décourage pas. C'est pour dans qua tre ans, dit-il. Allons soit. Nous aurions mauvaise grâce chicaner au lendemain d'une élection qui, une fois de plus, vient de nous donner raison. jsffi Ife, jiiik, jéÊÊki. d&è. Le Gouvernement vient de doter notre corps de Pompiers du Comblain dernier modèle. La remise a eu lieu après la prise d'armes de Dimanche dernier. Le commandant du corps, comme, c'est son devoir, a recom mandé ses hommes de prendre grand soin de la nouvelle arme per fectionnée dont le Gouvernement, d'ailleurs, les rend responsables. Mais, hélas, le temps est affreux et les pompes célestes déversent des torrents d'eau sur nos pompiers com munaux et cela, malgré les procla mations solennelles de leur chef, le bourgmestre de céans, qui pour les besoins de sa cause a fait accroire ses bons conseillers qu'il est scienti fiquement démontré que l'été serait d'une sécheresse extrême Une fois de plus, il en est des pro phéties et despromesses légen daires de M. Colaert, comme des pronostics du Vieux-Major ça ne se réalise jamais Mais si pour leur noble bedaine, nos braves pompiers ne craignent pas davantage l'eau que le feu, ils tien nent cependant préserver des on dées célestes le précieux joyau qui vient de leur être confié. Ils réquisi tionnent tous les riflards du voisinage, ils enveloppent le canon de leur Comblain des numéros invendus du Journal d'Ypres et il nous a été don né, Dimanche, le consolant spectacle de voir déambuler, dans nos rues, de fiers guerriers transportant reli gieusement en leurs foyers, comme reliques, l'arme sacrée qui doit l'a venir leur assurer des palmes de victoire. Tout cela est beau, fort beau, mais nous croyons savoir que si le Gou\ er- nement dote le corps de Pompiers d'armes modernes, c'est avec quel- qu'espoir qu'il s'efforcera a se mon trer apte les manier avec l'espoir que les officiers du corps, renonçant au rôle ridicule d'exercer leurs hom mes aux cibles chinoises, auront la fierté d'exiger de l'autorité locale un champ de tir indispensable pour leur donner une éducation militaire con venable et digne. j y ii^.pimmjiiuiiui! VILLE D'YPRES. La Société de Secours mutuels pren dra. part, le 30 Juin prochain, avec drapeau et musique, aux festivités or ganisées Iseghem, par la Mutuelle De Broederliefde l'occasion du jubilé de M. EmileGheysens, secrétaire de celte mutualité depuis 50 ans. Les membres qui désirent s'associer ces festivités, peuvent se faire inscrire jusqu'au Jeudi -27 courant, soit chez MM. les secrétaires Vanden Driessche et Debreu ou bien chez les messagers de la Société. Le prix du coupon aller et reloue est de fr. 1-15 c. Réunion l'Hôtel-de-Ville Salle de Milice» 11 1/2 heures, pour aller prendre, drapeau en tète, M. le Président et se rendre ensuite la Gare, dont le départ pour Iseghem est fixé 12 h. 20 m. Retour Ypres, le soir, 8 h. 15 m. «iJf© 00. J® Le Moniteur du 21 Juin publie un ar rêté royal aux termes desquels M. Nolf, membre de la Chambre des Re présentants, est nommé membre du Conseil supérieur des métiers et négo ces, pour une durée trois années. jéi -f DE LA VILLE D'YPRES. Jeudi prochain, 27 courant, 8 1/2 heures du soir, au local PROGRAMME. 1. De S' Cloud Versailles, polka-mar che. H. Moerman. 2. LesErinnyes. Massenet. a) Scène religieuse; b) Invocation c) En- tr'acte d) la Troyen- 11e regrettant sa pa trie e) Danse égyp tienne. 3. L'Amour Africain, fantaisie. Paladilhe. 4. L'Or et l'Argent, valse. Lehar. L'harmonie deeette société se rendra le 30 courant, Iseghem pour prendre part aux fêtes organisées l'occasion du 50e anniversaire de la mutuelle De Broederliefde. Elle y donnera un concertdont le programme se compose des morceaux ci-dessus. La caractéristique de l'élection du 2 Juin réside dans l'étonnement des ca tholiques la vue d'une victoire aussi complète et dans la stupéfaction des libéraux d'être battus dans d'aussi for tes proportions. Des deux côtés 011 semble attribuer victoire et défaite la violente campa gne antireligieuse menée par les socia listes. Nous espérons maintenir nos posi tions, disaitee matin M. deBroqueville, et voilà notre majorité doublée... C'est pour nous une surprise agréable. D'autre part, M. Vandervelde, n'en visageant que les intérêts de son parti, disait de son côté Si les cléricaux triomphent, nous triomphons encore davantage. C'est notre joie dans la défaite... Le parti libéral est mort Enfin, les libéraux modérés sont pour ainsi dire unanimes pour attribuer leur échec la conclusion du cartel avec les socialistes. Carillon d'Ostende) OOOOOOOO 00003A20054 eo05-^oecoo<3i 31 O 3T 31 co c o o o 0-300 31 OO CC O 31 O O 31 31 31 O 31 r 3 3 o 3» x- c v c n G u g V w. U) u. o .5? S *22 E.5 3 Lire la suite dos articles en 4" page. Vous trouverez en 7e page, l'intéres sante annonce Curzon Brothers.

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 3